Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

Une affaire de violence conjugale secoue le tribunal de Thiès : une femme condamnée pour avoir versé du thé chaud sur son époux

Un cas de violence conjugale a ébranlé le tribunal de grande instance de Thiès, mettant en lumière les conséquences tragiques de la jalousie et de la colère non maîtrisée au sein des foyers. B. Ba, mère de quatre enfants, a été jugée pour avoir agressé son époux, L. Badji, lors d’une dispute houleuse motivée par de simples soupçons d’infidélité.

Les faits remontent au jour où B. Ba a surpris son mari en pleine conversation téléphonique sur la terrasse de leur domicile. Prise d’une crise de jalousie, elle l’accuse immédiatement d’infidélité, déclenchant ainsi une dispute violente. Dans un accès de rage, elle verse du thé chaud sur le visage de son époux avant de lui asséner des gifles et des coups de poing.

La situation a rapidement dégénéré, forçant L. Badji à se défendre pour échapper à l’attaque de sa femme en furie. Grièvement blessé, il a dû être hospitalisé pour recevoir des soins.

Suite à cette agression, L. Badji a porté plainte contre son épouse pour coups et blessures volontaires. Devant la barre du tribunal départemental de Thiès, B. Ba a reconnu les faits, affirmant qu’elle ne pouvait tolérer le comportement de son mari dans leur propre maison.

De son côté, L. Badji a témoigné des accusations d’infidélité portées à son encontre par sa femme, ainsi que de l’agression dont il a été victime.

Après examen des témoignages et des preuves présentées, le procureur de la République a requis l’application de la loi. Le juge a déclaré B. Ba coupable et l’a condamnée à verser la somme de 300 000 F CFA à L. Badji en guise de dommages et intérêts.

Cette affaire tragique souligne l’importance cruciale de lutter contre la violence domestique et de promouvoir des relations saines et respectueuses au sein des couples.

Mbour : Une mère de famille condamnée pour détournement de tontine pique une crise à la barre

Une affaire de détournement de tontine secoue la ville de Mbour. M. Z. Diagne, ayant cotisé pendant 11 mois à hauteur de 270 000 F CFA mensuellement, se retrouve face à une déception amère : son investissement dans la tontine ne lui a jamais rapporté. Les enquêtes révèlent que Y. A. Ngom, la prévenue, a créé plusieurs tontines fictives, arnaquant ainsi plusieurs victimes, dont M. Z. Diagne.

Convoquée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue de 28 ans, mariée et mère de deux enfants, a tenté de se défendre en avançant des arguments contradictoires. Elle a reconnu avoir reçu les cotisations de M. Z. Diagne et des autres membres de la tontine, mais a prétendu que certains se sont retirés dès le premier mois, l’obligeant à demander une augmentation des cotisations pour compenser les pertes. Cependant, la partie adverse a réfuté ces allégations, démontrant que la prévenue avait fourni des numéros de téléphone fictifs et des informations trompeuses, prétendant même que la tontine était supervisée par un adjudant de police.

Le tribunal a tranché en condamnant la prévenue à 6 mois de prison, dont 3 ferme, pour escroquerie. De plus, elle devra verser une somme de 3,5 millions de francs CFA à la plaignante à titre de réparation. La sentence a été un choc pour Y. A. Ngom, qui a piqué une crise dès l’annonce du verdict.

Cette affaire souligne les dangers des arnaques financières et met en lumière les conséquences néfastes des actes frauduleux sur les victimes. Elle rappelle également l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la nécessité de recourir à des mécanismes de vérification rigoureux pour éviter de telles escroqueries.

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