Les travailleurs du Samu national en grève jeudi et vendredi : Appel à l’amélioration des conditions de travail

L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a annoncé une grève jeudi et vendredi, avec un « respect des urgences primaires », afin de réclamer une amélioration de leurs conditions de travail par les autorités.

Lors d’un point de presse, le Secrétaire général de la section Sames a expliqué que les sections Sames et Sutsas entendent attirer l’attention de l’opinion publique sur les conditions de travail « indescriptibles » au SAMU.

Les travailleurs prévoient un arrêt de travail de 48 heures avec le « respect des urgences primaires », selon Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.

Depuis le 26 février 2024, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Parmi les revendications des travailleurs figurent le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelées Nepad pour l’ensemble des contractuels. Ils réclament également le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner et de payer leurs frais de déplacement, entre autres.

Les syndicats ont invité les autorités à entamer des négociations pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais et ont affirmé leur détermination à utiliser tous les moyens légaux de lutte pour faire avancer leurs revendications.

Mobilisation des agents de la TSA à l’Aéroport Blaise Diagne : Un cri de colère pour des conditions de travail améliorées

Dans une démonstration de solidarité sans précédent, plus de sept cents agents de sûreté de l’aéroport Blaise Diagne (AIBD) ont exprimé leur mécontentement quant à leurs conditions de travail, réclamant des changements significatifs et immédiats. Ces travailleurs, qui jouent un rôle crucial dans la sécurité et le bon fonctionnement de l’aéroport, ont décidé de faire entendre leur voix face à ce qu’ils estiment être des conditions de travail insatisfaisantes.

Réunis ce lundi 22 Avril, ces agents de la TERANGA SÛRETÉ AÉROPORTUAIRE ont pris la décision courageuse de manifester publiquement leur désarroi, revêtant des brassards rouges en signe de protestation. Leur objectif : attirer l’attention sur les difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement dans l’exercice de leurs fonctions.

Au cœur de leurs revendications se trouve une série de demandes essentielles, visant à améliorer leur bien-être et leur sécurité au travail. Ils exigent notamment un passage de la convention commerciale à une convention aéroportuaire plus adaptée, une augmentation significative des salaires pour mieux refléter leurs responsabilités et leurs tâches, ainsi que des primes de risque justes et équitables.

Mais leurs demandes ne s’arrêtent pas là. Les agents réclament également une revalorisation des indemnités de logement, une assurance maladie à 100% pour assurer leur santé et celle de leurs proches, ainsi qu’une révision à la hausse des primes XRAY et MPSA, essentielles à la réalisation efficace de leurs missions.

Parmi les points soulevés, la suppression des shifts de 12 heures est également mise en avant, soulignant l’impact néfaste de ces horaires sur leur bien-être physique et mental. Ils demandent également une prime de responsabilité pour tous les agents, reconnaissant ainsi l’importance de leur rôle dans la sécurité aéroportuaire.

Enfin, les agents insistent sur la nécessité de revaloriser les primes de salissure et de rétablir le sursalaire, reconnaissant ainsi les défis uniques auxquels ils sont confrontés dans leur travail quotidien.

Pour l’instant, les travailleurs affirment vouloir rester dans le cadre des manifestations autorisées par la loi, attendant avec impatience les réponses de leurs autorités. Cependant, ils sont catégoriques : si leurs demandes continuent d’être ignorées, ils n’hésiteront pas à intensifier leur mouvement.

Dans un contexte où la sûreté aéroportuaire revêt une importance cruciale, il est impératif que les autorités prennent au sérieux les préoccupations légitimes des agents de la TSA. Leur détermination à obtenir des conditions de travail décentes et sûres mérite une réponse immédiate et constructive de la part des décideurs.

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