Lors de la clôture de la première édition de la Conférence des Administrateurs et Managers Publics, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est adressé aux responsables du secteur public et parapublic. Dans un discours ferme, il a dénoncé les effets délétères de la corruption, de la mauvaise gestion et des pratiques occultes sur l’économie sénégalaise, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à instaurer une reddition des comptes rigoureuse.
Selon Ousmane Sonko, ces pratiques ont lourdement fragilisé l’économie du Sénégal, mais le changement est en marche. « Depuis le 24 mars 2024, avec l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, nous sommes entrés dans l’ère de la tolérance zéro, aussi bien pour la détection que pour la sanction des pratiques occultes, conformément à notre engagement en matière de reddition des comptes devant le peuple », a-t-il déclaré.
Cette approche s’inscrit dans une volonté de rompre avec les dysfonctionnements du passé et de promouvoir une gestion publique transparente et responsable. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’assainir la gestion des deniers publics pour restaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux dans les institutions sénégalaises.
La première édition de cette conférence, qui s’est tenue au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio, a rassemblé les principaux acteurs des structures publiques et parapubliques pour réfléchir à des solutions innovantes visant à moderniser la gouvernance. Elle marque le début d’une série d’initiatives destinées à transformer en profondeur les pratiques administratives et managériales au Sénégal.
En conclusion, Ousmane Sonko a appelé à une mobilisation générale pour faire de la reddition des comptes une norme et non une exception. Il a rappelé que ce combat exigeait l’implication de tous, des dirigeants aux citoyens, afin de garantir un développement durable et équitable pour le pays.