Conflit entre Électricité du Rip et l’État du Sénégal : une bataille judiciaire à l’issue incertaine

Le contentieux opposant la société Électricité du Rip (EDR), filiale d’Enco appartenant à Serigne Abdou Sy Al Makhtoum, à l’État du Sénégal a connu un nouveau rebondissement. La Chambre de commerce internationale (CCI) du Tribunal de Paris a rejeté les demandes formulées par l’Agent judiciaire de l’État, ouvrant ainsi la voie à la poursuite de la procédure engagée en 2021 pour rupture unilatérale de contrat.

L’arbitrage international, enclenché par EDR après la résiliation unilatérale de son contrat par l’État, semblait déjà mal engagé pour le gouvernement sénégalais. La situation s’est encore compliquée lorsque la CCI a refusé d’admettre le caractère abusif de la procédure initiée par EDR, un argument central défendu par le cabinet Lazareff Le Bars, représentant l’État du Sénégal.

Selon L’Observateur, les tentatives des avocats de l’État de faire supporter à EDR les frais d’avocats engagés par le Sénégal ont été rejetées. De plus, la stratégie de non-paiement de la quote-part des frais d’arbitrage par l’Agent judiciaire de l’État a été sévèrement critiquée par le Tribunal arbitral. En effet, bien que l’État ait refusé de payer sa part des 157 millions FCFA (environ 260 000 USD), il a débloqué près de 3 milliards FCFA pour financer les honoraires de ses avocats et experts.

Ce différend trouve son origine dans la politique d’électrification rurale adoptée par l’État sénégalais depuis 2006. Dans le cadre de ce programme soutenu par plusieurs bailleurs de fonds (Banque mondiale, Union européenne, AFD, KFW, BAD…), des concessions avaient été attribuées à des opérateurs privés pour étendre l’accès à l’électricité en zone rurale.

La société EDR avait ainsi obtenu en 2006 une concession de 25 ans pour électrifier la zone Kaolack-Nioro-Fatick-Gossas. Toutefois, en 2016, l’État sénégalais a décidé d’harmoniser les tarifs de l’électricité, réduisant ainsi le coût du kilowattheure pour les usagers ruraux. Une subvention devait alors être versée aux opérateurs privés pour compenser ce manque à gagner, via le Fonds de soutien à l’électricité (FSE).

Or, les ressources du FSE se sont rapidement révélées insuffisantes, privant les opérateurs, dont EDR, des compensations promises. Face à cette impasse financière, le gouvernement a décidé de résilier le contrat liant l’État à EDR, déclenchant ainsi la bataille judiciaire actuelle.

Avec l’arrivée d’un nouvel Agent judiciaire de l’État en mai dernier, une question clé se pose : la nouvelle équipe poursuivra-t-elle la ligne dure adoptée jusqu’ici, ou cherchera-t-elle une issue négociée avec Serigne Abdou Sy Al Makhtoum pour éviter une condamnation potentiellement lourde ?

L’arbitrage devant la CCI est déjà très coûteux pour le Sénégal et les derniers développements ne semblent pas jouer en faveur de l’État. Une conciliation pourrait permettre de limiter les pertes et d’éviter d’autres révélations embarrassantes sur la gestion des finances publiques, notamment concernant les 3 milliards FCFA dépensés en frais d’avocats contre un contentieux de 157 millions FCFA.

Dans un contexte où l’endettement du pays atteint des niveaux préoccupants, ce dossier illustre les tensions entre l’État et le secteur privé, ainsi que les défis persistants de l’électrification rurale au Sénégal.

Conflit en RDC : le président Diomaye Faye propose sa médiation

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, s’engage activement dans la recherche d’une solution au conflit qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans un contexte de tensions accrues, marquées par l’avancée des rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise aux abords de Goma, le chef de l’État sénégalais a pris l’initiative de contacter ses homologues congolais et rwandais pour favoriser un dialogue constructif.

Sur son compte X (anciennement Twitter), le président Diomaye Faye a révélé avoir eu des « entretiens téléphoniques fructueux » avec ses homologues Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda). Il a insisté sur l’importance d’explorer les pistes d’un dialogue franc pour parvenir à une paix durable dans la région.

Le président sénégalais a également souligné que « le Sénégal reste engagé en faveur de la stabilité et de la sécurité en Afrique et dans le monde ». Cette déclaration s’inscrit dans une tradition diplomatique où Dakar a souvent joué un rôle de médiateur sur le continent.

Le conflit à l’Est de la RDC est une crise majeure qui implique des acteurs locaux et internationaux. Depuis plusieurs années, la région du Kivu est le théâtre d’affrontements entre les forces congolaises et les rebelles du M23, accusés d’être soutenus par Kigali. Cette situation a conduit à une montée des tensions entre Kinshasa et Kigali, suscitant des inquiétudes sur un risque d’escalade régionale.

Face à cette crise, plusieurs tentatives de médiation ont déjà été entreprises, notamment par l’Union africaine et la Communauté d’Afrique de l’Est, mais sans parvenir à une désescalade durable.

L’initiative du président Diomaye Faye marque une volonté de Dakar de s’impliquer davantage dans les dossiers de paix et de sécurité sur le continent. Toutefois, la réussite de cette médiation dépendra de la volonté des parties en conflit à s’engager sincèrement dans un processus de dialogue.

Si le Sénégal n’a pas d’intérêts directs dans cette crise, son rôle neutre pourrait être un atout pour favoriser des discussions équilibrées. Reste à savoir si cette tentative de médiation pourra aboutir à des avancées concrètes dans la résolution de ce conflit complexe.

En affichant son engagement diplomatique, le président sénégalais inscrit son mandat dans une approche proactive de la politique africaine. Sa démarche pourrait également renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale comme un acteur clé dans la gestion des crises africaines.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°367 – du 10/01/2025

🔴 VALIDATION DES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT PAR OUSMANE SONKO : À QUOI SERT CHEIKH DIBA ?
🔴 UN MORT ET DES BLESSÉS GRAVES À KOUNGHEUL : CONFLIT SANGLANT ENTRE BERGERS ET AGRICULTEURS

🔴 PRÉPARATION MONDIAL BEACH SOCCER / MALGRÉ DEUX VICTOIRES : NGALLA SYLLA RESTE SUR SA FAIM
🔴 PLAIDOYER POUR UN COMITÉ NATIONAL DE PROMOTION DEPUIS 2 ANS : LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DES SPORTS DES SOURDS DEMANDE UNE RECONNAISSANCE

Khadim Bâ en garde à vue pour fraude douanière : Son père, Amadou Bâ, lui rend visite malgré des années de conflit familial

Khadim Bâ, patron de Locafrique, est actuellement placé en garde à vue à la Gendarmerie de la Foire à Dakar pour une affaire de fraude douanière. L’homme d’affaires est accusé d’avoir orchestré des opérations frauduleuses d’une valeur totale de 215 milliards de francs CFA. Cette affaire l’expose à de graves sanctions, notamment une lourde caution de 60 milliards de francs CFA qu’il devra verser pour éviter la prison. L’accusation place également dans la tourmente le Directeur général de Coris Bank, impliqué dans le même dossier.

Toutefois, un événement inattendu a marqué cette affaire : la visite de son père, Amadou Bâ, à la gendarmerie. Ce geste, rapporté par le journal Source A, est d’autant plus surprenant que les deux hommes étaient en conflit depuis plusieurs années. Le litige familial portait sur la bataille pour le contrôle de Locafrique, l’entreprise familiale, une querelle qui avait éloigné père et fils. Mais face aux déboires de Khadim Bâ, Amadou Bâ semble avoir mis de côté leurs différends pour lui rendre visite.

Les sources du journal précisent que le père est venu s’informer des détails du contentieux qui oppose son fils à la Douane, et des raisons de sa garde à vue. Cet acte, bien que symbolique, pourrait ouvrir la voie à une réconciliation entre les deux hommes, même si l’issue de l’affaire judiciaire reste incertaine pour Khadim Bâ.

La question de savoir si cette visite influencera ou non l’évolution du conflit familial et juridique demeure en suspens. Mais pour l’heure, Khadim Bâ doit concentrer ses efforts sur sa défense dans ce dossier de fraude qui pourrait coûter cher à sa carrière et à sa liberté.

Révolte des Populations contre les Industries Chimiques du Sénégal : Un Conflit en Cours

Les habitants de Gadd, Ngomène et Ngakham ont exprimé leur mécontentement hier envers les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), selon un rapport de L’As.

Selon les informations recueillies, un barrage a été érigé spécifiquement au niveau du pont de Ngakham. La source du conflit remonte à 14 mois, lorsque les ICS ont proposé un projet de puits de sondage de phosphate dans la région. Bien qu’un accord ait été conclu avec les populations concernant les compensations à verser aux personnes impactées, les ICS ont récemment déclaré qu’ils ne pouvaient plus respecter cet accord en raison du coût exorbitant.

Face à cette impasse, les habitants ont bloqué la route menant à l’usine hier pour réclamer leur dû. Ils ont même installé des tentes sur place, déterminés à rester sur les lieux jusqu’à ce que leur demande soit satisfaite.

Cependant, selon Demba Fall Diouf, représentant du réseau des personnes affectées par les Mines (PAM), membre de la coalition « Publiez Ce que vous Payez » et de l’Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans les zones d’extraction minière, les ICS ont finalement accepté de verser les compensations d’ici le 6 mai. Suite à cette annonce, les barricades ont été levées dans l’après-midi.

Ce conflit entre les populations locales et les ICS illustre les tensions persistantes entre les communautés affectées par les activités minières et les entreprises opérant dans ces zones. Il souligne également l’importance cruciale de l’engagement des entreprises à respecter les accords conclus avec les populations locales et à répondre à leurs préoccupations légitimes.

Arrestations de Conducteurs de Motos Jakarta à Saly : Conflit Persistant avec les Autorités

Le Quotidien rapporte que 13 conducteurs de motos Jakarta ont été appréhendés ce lundi à Saly, révélant un épisode de tension entre les autorités locales et ces travailleurs de la route. Les manifestants ont organisé un rassemblement spontané pour protester contre ce qu’ils estiment être des contrôles de police abusifs. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour contenir la manifestation, qui a dégénéré en échauffourées avec des barricades et des pneus brûlés, perturbant ainsi sérieusement la circulation.

Les arrestations interviennent après que les manifestants ont accusé la police et les autorités locales de collusion dans les tracasseries qu’ils subissent. Ils dénoncent notamment une taxe excessive imposée par la mairie, en dépit d’une convention signée avec celle-ci qui prévoit le paiement de taxes journalières en échange d’équipements de sécurité et d’une identification visuelle.

Cet événement met en lumière le conflit continu entre les conducteurs de motos Jakarta et les autorités concernant les mesures de régulation, notamment le port obligatoire du casque et l’utilisation de plaques d’identification, perçues comme disproportionnées et répressives par les conducteurs. Les autorités, de leur côté, maintiennent que ces mesures visent à sécuriser la circulation et à réduire les vols souvent associés aux motos Jakarta.

Cette situation témoigne des tensions persistantes entre les travailleurs de la route et les autorités locales, mettant en lumière la nécessité de trouver des solutions concertées pour assurer à la fois la sécurité des conducteurs et le respect de leurs droits.

Tensions à Keur Cheikh, Diourbel : Conflit autour de l’implantation d’une station-service

Des tensions importantes ont éclaté dans le quartier de Keur Cheikh à Diourbel suite à l’opposition farouche des habitants à l’implantation d’une station-service dans leur localité. Les résidents, mécontents de ce projet, ont organisé une descente nocturne sur le site de construction, entraînant des dégâts matériels considérables.

Les habitants, déterminés à stopper les travaux, ont incendié du matériel de construction, détruit des briques et des sacs de ciment, comme l’ont rapporté des sources de Seneweb. Ces actions ont provoqué une intervention rapide des autorités locales, alertées par le commissariat central de Diourbel vers 3 heures du matin. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour maîtriser le feu et limiter les dégâts.

Malgré la résistance des habitants, l’homme d’affaires Khadim Sylla, porteur du projet, affirme disposer de tous les documents nécessaires à la légalité de l’implantation de la station-service, y compris une autorisation de construire.

Suite à ces événements, le commissaire Mor Ngom et ses équipes ont ouvert une enquête pour identifier les responsables des actes de sabotage. Leurs investigations ont rapidement porté leurs fruits, conduisant à l’arrestation de six suspects présumés. Parmi eux se trouve l’imam Samba Kane, placé en garde à vue pour son implication présumée dans ces actes de vandalisme.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les intérêts économiques et les préoccupations des communautés locales concernant le développement urbain et la protection de leur environnement. L’opposition des habitants de Keur Cheikh à l’implantation de la station-service reflète les préoccupations plus larges concernant l’urbanisation rapide et son impact sur la qualité de vie et l’environnement local.

La situation à Keur Cheikh à Diourbel demeure tendue, malgré l’intervention des autorités pour restaurer l’ordre et poursuivre les responsables des actes de sabotage. Ce conflit souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre les promoteurs de projets économiques et les communautés locales pour parvenir à des solutions mutuellement bénéfiques et durables.

Conflit foncier à Keur Moussa : La ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) menacée par la Société Nouvelle Ville (SNV)

Une situation alarmante se profile à l’horizon pour la ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) située dans le village de Thiambokhe, commune de Keur Moussa, département de Thiès. La ferme, qui exploite 110 hectares de terres agricoles et emploie plus de 1 000 personnes, est menacée de disparition par la Société Nouvelle Ville (SNV), une société immobilière.

Un conflit foncier préoccupant

Le conflit foncier entre QVS et SNV repose sur un décret d’attribution datant de 2022, que la SNV utilise pour revendiquer la paternité de 90 hectares sur les 110 exploités par QVS. La SNV projette de construire des logements sur cette zone sans réaliser d’étude d’impact environnemental préalable, ce qui suscite de vives inquiétudes.

Des irrégularités administratives

Ce décret, source du litige, présente plusieurs anomalies. Il ne contient aucune coordonnée permettant d’identifier l’appartenance administrative du site. De plus, bien que le décret situe le site dans l’aire géographique du département de Mbour, il se trouve en réalité dans la commune de Keur Moussa, département de Thiès, comme l’a confirmé l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) et le schéma cadastral.

Des actions controversées de la part de la SNV

La SNV a déjà entrepris une action controversée en s’appropriant 45 des 90 hectares en question, perturbant ainsi les activités agricoles de QVS et entraînant une réduction des rendements. Si la SNV met en œuvre sa menace de prendre les 45 hectares restants, environ un millier d’emplois seraient en danger.

Mobilisation des populations et appel à l’État

Face à cette situation préoccupante, les populations riveraines se sont mobilisées pour protester contre la disparition programmée de la ferme, considérée comme une source de revenus essentielle pour les communautés locales. Les responsables de la société d’exploitation agricole ont également lancé un appel à l’État pour qu’une solution pérenne soit trouvée, rappelant que l’État avait, en toute transparence, mis ces terres à la disposition de QVS pour une durée de 25 ans.

L’espoir d’une résolution

Les populations comptent sur l’intervention du Président, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver une solution définitive à ce problème et préserver ce patrimoine commun vital pour la région.

La situation entre QVS et SNV met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises agricoles face à l’expansion urbaine et souligne l’importance de la préservation des terres agricoles pour l’autosuffisance alimentaire et le développement économique local.

Cameroun : Conflit Ouvert entre la Fécafoot et le Ministère des Sports concernant la Nomination du Sélectionneur National

Un bras de fer s’est engagé entre Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), et le ministre des Sports camerounais, Narcisse Mouelle Kombi, suite à la nomination contradictoire de sélectionneurs pour l’équipe nationale.

Le ministre des Sports avait annoncé la nomination du Belge Marc Brys en tant que sélectionneur des Lions indomptables, succédant ainsi à Rigobert Song. Cependant, cette décision a été contestée par la Fécafoot, présidée par Samuel Eto’o, qui a qualifié la nomination de « illégale ».

Dans une réaction rapide, le comité d’urgence de la Fécafoot a autorisé Samuel Eto’o à nommer son propre sélectionneur dans un délai de 72 heures. Cette décision, basée sur des textes officiels de la Fécafoot, entre en conflit direct avec la nomination du ministère des Sports.

Le Belge Marc Brys avait été choisi pour prendre en charge l’équipe nationale de football, mais la Fécafoot conteste cette nomination, affirmant que la gestion sportive des sélections relève de sa compétence exclusive, selon un décret présidentiel.

Ce différend met en lumière les tensions persistantes entre la Fécafoot et le ministère des Sports, exacerbées par des rivalités politiques et institutionnelles. Alors que le ministère des Sports semble avoir exercé son autorité en nommant un sélectionneur, la Fécafoot, dirigée par Samuel Eto’o, défend farouchement ses prérogatives dans la gestion du football national.

Dans cette atmosphère de conflit ouvert, l’avenir du poste de sélectionneur national reste incertain. Les observateurs du football camerounais surveillent de près l’évolution de cette situation, alors que les enjeux sportifs et politiques se mêlent dans ce différend entre la Fécafoot et le ministère des Sports.

Injures publiques : Les conséquences du conflit entre Mame Ndiaye Savon et Mamy Cobra

Une dispute virulente entre les influenceuses populaires Mame Ndiaye Savon et Mamy Cobra a récemment défrayé la chronique sur les réseaux sociaux. Leur échange d’insultes et de propos offensants a déclenché une série d’événements dont les répercussions touchent désormais un large public.

Les deux tiktokeuses ont été convoquées à la Division spéciale de cybersécurité en raison de leurs échanges inappropriés en ligne. Cette confrontation devant les autorités vise à mettre un terme à ce conflit qui a attiré une attention considérable depuis son éclatement mercredi dernier.

Cependant, les conséquences de cette querelle vont au-delà des protagonistes eux-mêmes. En effet, les récentes restrictions imposées aux Lives sur TikTok ont entravé l’accès direct au jeune public. Cette mesure a eu un impact direct sur le nombre de spectateurs en ligne, entraînant ainsi une baisse significative des revenus, étant donné que les jeunes constituent une part importante des acheteurs sur les réseaux sociaux.

Cette situation a également touché de plein fouet les entrepreneurs du web, qui se retrouvent désormais avec leurs marchandises invendues. Face à ce dilemme, des acteurs du secteur, dont Black Fatwa, appellent à une plus grande responsabilité de la part de leurs pairs.

En outre, Mamy Cobra devra répondre de ses actes devant les patrouilleurs du web ce vendredi 29 mars, dans le cadre de cette affaire.

Cette querelle expose les défis et les dangers de l’utilisation des réseaux sociaux, mettant en lumière la nécessité pour les utilisateurs d’adopter des comportements responsables et respectueux en ligne. Elle souligne également l’importance pour les autorités et les plateformes sociales de prendre des mesures efficaces pour réguler et contrôler les interactions en ligne, afin de garantir un environnement sûr et respectueux pour tous les utilisateurs.

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