Le magistrat Mouhamadou Bachir Seye a été officiellement installé ce lundi comme nouveau membre du Conseil constitutionnel, au cours d’une cérémonie empreinte de solennité tenue dans la salle d’audience de la Cour suprême de Dakar.
Lors de la cérémonie, devant un parterre de hautes autorités judiciaires et administratives, M. Seye a prononcé son serment avec gravité :
« Je mesure pleinement la responsabilité qui m’incombe à partir d’aujourd’hui. Et je m’engage à exercer mes fonctions avec humilité, responsabilité et rigueur dans le respect des lois comme tout magistrat. »
Ces mots forts témoignent de la conscience du nouveau membre du Conseil constitutionnel quant aux défis inhérents à sa mission dans une institution centrale du dispositif démocratique sénégalais.
Nommé par décret présidentiel n°149 du 21 janvier 2025, Mouhamadou Bachir Seye est connu pour son parcours irréprochable dans la magistrature sénégalaise. Il a exercé à différents niveaux de juridictions, acquérant au fil des années une solide réputation d’intégrité et de rigueur professionnelle. Son profil a été salué par plusieurs observateurs comme un choix « judicieux et rassurant » pour la stabilité et la crédibilité du Conseil constitutionnel.
Il remplace Mouhamadou Diawara, dont le mandat de six ans est arrivé à expiration en décembre 2024, conformément aux dispositions réglementaires.
Le Conseil constitutionnel, rappelons-le, est l’organe chargé de garantir le respect de la Constitution, de trancher les contentieux électoraux, et de veiller à la régularité des consultations populaires. À l’heure où le Sénégal poursuit son chemin démocratique dans un contexte politique parfois tendu, l’intégrité, la compétence et l’indépendance des membres du Conseil sont plus que jamais essentielles.
Avec cette nouvelle nomination, l’institution renforce son effectif et se prépare à assumer pleinement ses responsabilités, notamment à l’approche d’échéances politiques majeures.
La présence de nombreuses autorités judiciaires, administratives, mais aussi de représentants de la société civile à cette cérémonie témoigne de l’importance accordée à cette nomination. Le message est clair : la vigilance reste de mise quant à l’indépendance et au bon fonctionnement du Conseil constitutionnel, véritable pilier de l’État de droit sénégalais.