Contrôle des Parrainages au Sénégal : Le Ballet des Candidats au Conseil Constitutionnel se Poursuit

Le processus électoral sénégalais continue de s’animer avec la reprise du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel. Après une pause de deux jours, une nouvelle vague d’une vingtaine de candidats déclarés à la présidentielle du 25 février 2024 est attendue au sein de l’institution pour soumettre leurs parrainages à l’épreuve du contrôle.

Conformément à l’ordre de passage établi par tirage au sort, des personnalités éminentes telles que le juge Ibrahima Hamidou Dème, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, Pape Djibril Fall, et Cheikh Bamba Dièye, parmi d’autres, seront au centre de cette étape cruciale du processus électoral. Après le premier passage effectué samedi dernier, certains candidats ont réussi le contrôle des parrainages, à l’instar de Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, mais 14 autres candidats ont malheureusement été recalés.

Le contrôle des parrainages représente une étape déterminante dans le processus électoral sénégalais, visant à vérifier la validité et la conformité des signatures recueillies par chaque candidat pour se qualifier officiellement à la présidentielle. Cette procédure stricte garantit que seuls les candidats répondant aux critères requis participent effectivement à la course à la magistrature suprême.

Les résultats du contrôle auront un impact significatif sur la configuration du paysage politique sénégalais en vue des élections de février 2024. Les candidats recalés ont la possibilité de faire appel, mais cette étape souligne la rigueur du processus et l’importance pour chaque candidat de respecter scrupuleusement les exigences du Code électoral.

Le ballet des candidats au Conseil constitutionnel s’inscrit dans une séquence électorale qui captivera l’attention nationale et internationale au fur et à mesure que le Sénégal se prépare à élire son prochain président. Les prochains jours révéleront davantage les acteurs qui auront la chance de figurer sur la ligne de départ de cette compétition électorale cruciale.

Présidentielle 2024 : 29 partis investissent Ousmane Sonko et adressent un message au conseil constitutionnel

À quelques jours de l’examen du dossier de candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel, 29 partis politiques ont officiellement investi le leader de l’ex-parti Pastef pour l’élection présidentielle de 2024. Dans un message adressé aux sept sages du Conseil Constitutionnel, ces partis appellent à une élection démocratique et soulignent l’importance de rétablir l’équilibre des pouvoirs pour garantir la stabilité du pays.

Le dossier de candidature d’Ousmane Sonko sera examiné le 5 janvier prochain par le Conseil Constitutionnel. La vérification a été retardée en raison de l’absence du mandataire du candidat lors du premier jour de la procédure. Ousmane Sonko, qui occupait la quatrième place après le tirage au sort, attend maintenant l’examen de son dossier avec une forte représentation de 29 partis politiques derrière lui.

Moustapha Guirassy, l’un des leaders politiques parmi les 29 partis soutenant Ousmane Sonko, a adressé un message clair au Conseil Constitutionnel. Il souligne que l’institution a la responsabilité de rééquilibrer les pouvoirs, de ramener la paix dans le pays et de redorer le blason de la justice. Il insiste sur le fait que le Conseil Constitutionnel ne doit pas placer une vérité exclusive, même celle d’un président en exercice, au-dessus de la vérité du peuple.

Moustapha Guirassy précise que son intention n’est pas de « menacer » l’institution, mais plutôt d’appeler le Conseil Constitutionnel à respecter les décisions de justice qui ont rétabli le droit, même dans un contexte difficile. Birame Souley Diop renforce cet appel en demandant au Conseil Constitutionnel de « dire la justice ».

Moustapha Guirassy va jusqu’à affirmer que « une joute électorale sans le président Ousmane Sonko rendrait illégitime et pour cinq ans encore tout président qui serait installé ». Cet appel souligne l’importance de la présence d’Ousmane Sonko dans la compétition électorale pour garantir la légitimité du président élu.

En plus de leur soutien à Ousmane Sonko, les 29 partis politiques appellent les Sénégalais à aller chercher leur carte d’électeur. Ils estiment que la participation active des citoyens est essentielle pour faire de Ousmane Sonko le prochain président du Sénégal.

L’examen du dossier d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel s’annonce comme un moment clé dans le processus électoral, et les messages des partis politiques soutenant le candidat soulignent l’importance accordée à la transparence, à l’équité et à la justice dans cette élection présidentielle cruciale.

Déthié Fall voit sa candidature validée par le Conseil constitutionnel : Une avancée majeure vers la présidentielle

Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, réalise une étape cruciale dans sa course à la présidence du Sénégal, avec la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette avancée propulse Déthié Fall parmi les premiers prétendants à réussir cette étape cruciale, marquant un moment décisif dans sa campagne présidentielle.

Le Conseil constitutionnel a formellement ratifié la validité des parrainages déposés par le candidat ce samedi, confirmant ainsi son éligibilité et le positionnant parmi les premiers à avoir réussi cette exigence cruciale dans le processus électoral.

Dans une réaction complète, Déthié Fall adresse un message aux compatriotes, exprimant sa gratitude pour la confiance qu’ils ont placée en lui en portant et parrainant sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il appelle à l’unité pour des élections inclusives et transparentes, et à la construction d’un Sénégal propice à la vie et esthétiquement plaisant.

Sa déclaration complète se lit comme suit :

« Chers compatriotes,

Après vérification du parrainage ce jour au Conseil Constitutionnel que nous venons de valider, je vous remercie du fond du cœur pour votre confiance en ayant porté et parrainé ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Ensemble pour des élections inclusives et transparentes.

Ensemble pour un Sénégal bon à vivre et beau à voir.

Déthié,

Président du PRP,

Candidat de DÉTHIÉFALL2024 à l’élection présidentielle »

Cette confirmation par le Conseil constitutionnel offre à Déthié Fall une base solide pour poursuivre sa campagne en vue de l’élection présidentielle, renforçant ainsi sa position sur la scène politique sénégalaise. L’accent mis sur des élections inclusives et transparentes souligne l’importance de ces principes dans le processus démocratique du pays.

Déthié Fall, proche d’Ousmane Sonko, valide ses parrainages au conseil constitutionnel : un pas de plus vers la présidentielle

Dans la course à la magistrature suprême au Sénégal, Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, franchit une étape cruciale en obtenant la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette réussite le place parmi les premiers prétendants à satisfaire cette exigence capitale, marquant une avancée significative dans sa campagne présidentielle.

Déthié Fall a choisi la voie du parrainage populaire, se démarquant ainsi des autres formes de soutien autorisées telles que les parrainages des députés et des élus locaux. La confirmation de la validité de ses parrainages par le Conseil constitutionnel souligne non seulement la légitimité du soutien populaire dont il bénéficie, mais également son habileté stratégique à mobiliser un large et diversifié soutien au sein de la population sénégalaise.

Cette étape positive s’inscrit dans le cadre de l’examen minutieux du dossier de candidature de Déthié Fall par le Conseil constitutionnel, incluant neuf documents essentiels tels que son certificat de nationalité, son casier judiciaire et son quitus fiscal. Cette vérification méticuleuse vise à garantir que tous les candidats répondent aux critères stricts définis par la loi électorale sénégalaise.

Mouhamed Ben Diop recalé : opacité autour des chiffres des doublons, un point de tension au conseil constitutionnel

Dans le contexte de la validation des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, Mouhamed Ben Diop, candidat de la Grande coalition du parti « Pass-Pass », se voit recalé par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les chiffres des doublons non divulgués.

L’étape cruciale de la Commission de contrôle des parrainages a été franchie par le représentant du candidat, Ousmane Ndao. Cependant, à la sortie de cette étape, une certaine opacité entoure la validité du dossier de Mouhamed Ben Diop, le mandataire refusant de divulguer des chiffres spécifiques.

Ousmane Ndao a déclaré : « Nous sommes venus pour l’étape du contrôle de parrainage, mais nous ne savons pas encore si notre dossier est valide, car le Conseil nous a remis un procès-verbal que nous n’avons pas encore exploité. Nous sommes conscients de certains rejets dus à des doublons, dont les chiffres nous sont encore inconnus. »

Il a ensuite ajouté : « Nous avons analysé les parrains dans les 14 régions et la diaspora. Quelques doublons ont été identifiés, mais il nous reste à exploiter les résultats obtenus. » Cette déclaration met en évidence le caractère rigoureux du processus de contrôle des parrainages et souligne l’attention particulière accordée à la détection et à la gestion des doublons dans le cadre de cette démarche électorale.

L’absence de divulgation des chiffres spécifiques des doublons crée un point de tension au sein du processus électoral, alimentant les spéculations et les interrogations quant à la transparence du processus de validation des candidatures. Les électeurs et les observateurs attendent désormais des clarifications du Conseil constitutionnel sur les motifs du rejet de la candidature de Mouhamed Ben Diop et sur les chiffres exacts des doublons identifiés.

Cet épisode souligne l’importance de la transparence et de la communication dans le processus électoral, soulignant la nécessité pour les institutions de divulguer des informations cruciales pour maintenir la confiance du public dans l’intégrité du processus démocratique. L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

Incident technique au conseil constitutionnel : Un candidat confronté à des obstacles dans la vérification des parrainages

Dans le cadre du processus crucial de validation des candidatures pour l’élection présidentielle au Sénégal, un incident technique au Conseil constitutionnel crée des incertitudes autour de la candidature de Malick Gueye, mettant en lumière un problème inattendu dans le règlement de vérification des parrainages.

Le tirage au sort, déterminant l’ordre de vérification des dossiers de parrainage par le Conseil constitutionnel, est un moment clé du processus électoral. Il vise à éviter les doublons de parrainage, conformément au règlement qui stipule qu’un électeur ne peut parrainer deux candidats simultanément, le second parrainage étant considéré comme invalide.

Malick Gueye, l’un des candidats, a été confronté à une situation inattendue lors de la vérification de ses parrainages. Lorsque la commission du Conseil constitutionnel a tenté de transférer les données depuis la clé USB vers leur ordinateur, un problème technique non spécifié a empêché l’opération. Ce problème, qui n’était pas anticipé dans le règlement, a soulevé des questions sur la validité de la candidature de Malick Gueye.

Conseil constitutionnel : L’examen du dossier de Sonko retardé en raison de l’absence de son représentant

Le dossier du candidat de la coalition Sonko Président 2024 aurait dû être examiné ce samedi matin au Conseil Constitutionnel. Cependant, cela n’a pas été possible en raison de l’absence de son représentant.

À l’heure actuelle, Maître Ciré Clédor Ly ne s’est toujours pas présenté au siège du Conseil Constitutionnel. L’absence du représentant du candidat Sonko est susceptible de retarder le processus de vérification des parrainages, car selon le protocole en place, les dossiers dont le représentant est absent sont examinés après l’épuisement de la liste des candidats présents.

Cette situation souligne l’importance de la présence des mandataires des candidats lors des phases critiques du processus électoral, en particulier lors de la vérification des parrainages. L’issue de cette vérification aura un impact direct sur la participation du candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Présidentielle 2024 : Abdoulaye Sylla rejeté par le conseil constitutionnel pour plus de 10 000 doublons

La course à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal subit un tournant majeur alors que le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature d’Abdoulaye Sylla, chef d’entreprise à la tête d’ECOTRA, en raison de plus de 10 000 doublons identifiés dans son dossier de parrainages.

Le rejet de la candidature d’Abdoulaye Sylla par le Conseil constitutionnel remet en question sa participation à la présidentielle de février 2024. Cela souligne également l’importance du processus de collecte de parrainages, qui doit être soigneusement géré pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Cette décision du Conseil constitutionnel aura sans aucun doute des répercussions significatives sur le paysage politique en prévision de l’élection présidentielle. Elle met également en évidence l’importance cruciale de la conformité aux règles électorales pour garantir un processus électoral démocratique et équitable.

Contrôle des parrainages : L’attente du mandataire de Sonko au conseil constitutionnel

Alors que le dossier de Sonko devait passer au crible en quatrième position, après ceux de Boubacar Camara, Aguibou Soumaré, et Ousmane Kane, l’absence notable de Ciré Clédor Ly suscite des interrogations. Les radars scrutent l’enceinte du Conseil constitutionnel, mais l’ombre du mandataire de Sonko ne s’y est pas encore dessinée.

Les conséquences de ce défaut de présence peuvent être discernées en cas de retard ou d’absence lors de la journée dédiée à la vérification des parrainages.

En cas de retard :

Les parrainages d’un candidat, dont le représentant est en retard, seront examinés après ceux de tous les autres candidats présents pour la même journée. Cette situation pourrait potentiellement retarder l’examen complet des dossiers, mettant ainsi Sonko dans une position délicate.

En cas d’absence du candidat ou de son représentant :

Si l’absence de Me Ciré Clédor Ly est notée le jour prévu, les parrainages d’Ousmane Sonko ne seront traités qu’après l’examen complet de ceux de tous les autres candidats. Cette situation pourrait avoir des répercussions majeures sur le calendrier électoral et soulever des préoccupations quant à la conformité du dossier de Sonko.

L’importance des parrainages dans le processus électoral ne peut être sous-estimée, et tout retard ou absence lors de la vérification peut avoir des conséquences significatives. La vigilance est de mise, et les partisans d’Ousmane Sonko scrutent avec attention l’évolution de cette situation, conscient des enjeux qu’elle peut représenter pour la candidature de leur leader. L’attente se prolonge, laissant planer un suspense qui ne manquera pas de susciter des débats et des spéculations dans les cercles politiques.

Élection Présidentielle 2024 : Mamadou Badio Camara révèle les coulisses des 93 dossiers au greffe du Conseil Constitutionnel

Le greffe du Conseil Constitutionnel a été le théâtre de l’activité intense alors que 93 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déposés. Mamadou Badio Camara, président de la commission de contrôle du parrainage, a levé le voile sur les procédures suivies au moment du dépôt des dossiers.

Lors de la réception des dossiers, le greffe du Conseil Constitutionnel réalise un inventaire des pièces déposées, réceptionnant les cartons contenant les listes de parrainage version papier et le fichier électoral de ces mêmes listes de parrainage, explique le juge. Il précise que, à ce stade, il ne s’agit pas encore d’un contrôle, mais plutôt de constater ce qui a été déposé par le représentant du candidat.

Parmi les 93 dossiers reçus, quatre contiennent une liste de parrainage de députés, un candidat a été parrainé par des maires et présidents de conseils départementaux, tandis que les autres 88 candidats ont opté pour le parrainage citoyen.

Mamadou Badio Camara a souligné que tous les 93 dossiers déposés seront concernés par le tirage au sort. Cependant, seuls ceux présentant les 9 pièces exigées à l’article 121 du Code électoral et comprenant un nombre de parrains au moins égal au minimum requis feront l’objet d’un contrôle de parrainage. Cette mesure vise à ne pas entraver les candidatures en évitant les risques d’éliminations liés à des doublons externes.

Il est crucial de noter que l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures. Celles-ci sont également soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du Code électoral, a précisé le président de la Commission.

Au moment de la rédaction de cet article, les représentants sont en train de vérifier les enveloppes de leur candidat et de les déposer dans l’urne pour le tirage au sort, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral en cours.

Tirage au sort au conseil constitutionnel : Quel impact sur la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle ?

Le Conseil constitutionnel du Sénégal s’apprête à effectuer le tirage au sort crucial pour déterminer l’ordre de vérification des parrainages des candidats à la présidentielle. Initialement prévu pour le 28 décembre, le tirage a été reporté en raison d’une affluence record de dossiers de candidatures. Aujourd’hui, le 29 décembre à 10h, ce processus décisif pourrait avoir des implications majeures sur le déroulement de l’élection, notamment en ce qui concerne la candidature d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition.

Un processus technique, mais politiquement sensible

Bien que le tirage au sort soit techniquement nécessaire pour organiser la vérification des parrainages, il soulève des questions quant à son équité et son efficacité. L’ordre de tirage peut influencer directement la probabilité de doublons dans les parrainages, une préoccupation majeure compte tenu de la méthode de collecte utilisée par de nombreux candidats.

Les règles entourant ce tirage sont sous examen minutieux, car elles doivent garantir la conformité aux principes démocratiques. Les acteurs politiques et le public surveillent de près ce processus, conscient de son impact sur l’intégrité de l’élection.

L’examen du dossier d’Ousmane Sonko : un enjeu majeur

Mode d’emploi du tirage au sort

Les candidats sont convoqués pour assister au tirage

Le tirage au sort a lieu en public pour déterminer l’ordre de vérification des dossiers.

Les dossiers sont vérifiés dans l’ordre établi par le tirage.

Chaque parrainage est contrôlé pour sa validité, y compris la détection de doublons.

Les candidats sont notifiés en cas d’irrégularités.

Un délai de 48 heures est généralement accordé pour corriger les anomalie

Une fois les dossiers vérifiés et les irrégularités adressées, le Conseil peut entamer la vérification d’autres aspects du dossier.

Un processus décisif pour la démocratie sénégalaise

Alors que la date du 20 janvier se rapproche, le tirage au sort et la vérification des parrainages au Conseil constitutionnel revêtent une importance cruciale pour le processus électoral. L’examen du dossier d’Ousmane Sonko ajoute une dimension politique à cette étape, soulignant l’importance de l’équité et de la transparence dans la préservation de la démocratie au Sénégal. La manière dont ces processus seront gérés influencera non seulement le sort des candidats, mais aussi la perception globale de l’intégrité du processus électoral dans le pays

Présidentielle au Sénégal : 93 dossiers de candidature soumis au conseil constitutionnel

Le processus de sélection s’intensifie avec moins d’une centaine de candidats* Le Conseil constitutionnel du Sénégal a enregistré un total de 93 dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle parmi les 266 prétendants potentiels ayant retiré des fiches de parrainages. La date limite pour le dépôt des candidatures était fixée à minuit mardi dernier, marquant une étape cruciale dans le processus électoral.

70 Dossiers Enregistrés, 23 en Attente

Selon les rapports du quotidien Le Soleil, 70 dossiers ont été effectivement déposés avant la date limite, tandis que 23 autres étaient en attente à l’intérieur du Conseil constitutionnel. Les mandataires de ces candidats sont arrivés quelques minutes avant la fermeture des portes, poussant ainsi la juridiction à accorder un délai supplémentaire.

Report du Tirage au Sort pour l’Ordre de Contrôle des Parrainages

En raison de l’afflux de dossiers de dernière minute, le Conseil constitutionnel a décidé de reporter d’un jour le tirage au sort prévu pour déterminer l’ordre de contrôle des parrainages. Initialement planifiée pour le jeudi, cette étape cruciale a été remise au vendredi, obligeant les mandataires des candidats à la candidature à se rendre dans les locaux de la juridiction à 10 heures.

Une Sélection Rigoureuse en Perspective

Avec seulement 93 dossiers sur les 266 initiaux, le Conseil constitutionnel doit maintenant entreprendre un examen minutieux pour garantir que chaque candidat potentiel répond aux critères légaux requis. Ce processus de sélection rigoureux vise à assurer la validité des candidatures et à maintenir l’intégrité du processus électoral.

Les Enjeux de l’Élection Présidentielle

L’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du pays. Les citoyens attendent avec impatience de connaître les candidats qui auront l’opportunité de concourir pour le fauteuil présidentiel. Le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans ce processus en garantissant que seuls les candidats légitimes participent à cette compétition démocratique. La prochaine étape consistera en l’examen approfondi des dossiers de candidature par le Conseil constitutionnel, jetant ainsi les bases d’une élection présidentielle équitable et transparente au Sénégal.

Dépôt discret du dossier de candidature de Sonko au conseil constitutionnel : les coulisses d’une démarche significative

Le processus électoral au Sénégal prend une tournure intrigante avec le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel. Malgré le refus catégorique de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, l’opposant a réussi à franchir cette étape cruciale.

L’information a été confirmée par Ayib Daffé, mandataire d’Ousmane Sonko, lors d’une déclaration à nos confrères de Radio France Internationale (RFI). «Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! », a déclaré Daffé. Cependant, il reste évasif sur l’identité du dépositaire de ce dossier, gardant ainsi le mystère autour de cette démarche, tenue secrète depuis dimanche dernier.
Même les journalistes postés devant le siège du Conseil constitutionnel n’ont pas pu obtenir des informations directes du mandataire officiel d’Ousmane Sonko. Cette discrétion contraste avec les pratiques habituelles où les mandataires commentent généralement le dépôt après leur sortie du bureau du greffe du Conseil. Une stratégie délibérée, semble-t-il, selon des sources du parti dissout Pastef.
Selon ces sources, cette discrétion aurait pour objectif de « détourner les attentions de l’administration centrale qui a même refusé d’accepter la caution de notre candidat et les fiches de parrainage ». Cette attitude énigmatique soulève des questions sur les défis auxquels Sonko fait face dans sa quête présidentielle et les stratégies déployées pour les surmonter.
Le refus de la Dge de délivrer les fiches de parrainages a été un obstacle majeur, mais le dépôt du dossier au Conseil constitutionnel suggère que l’opposant a trouvé une voie alternative pour répondre aux exigences du processus électoral.
Cette situation souligne également les enjeux élevés de la campagne électorale et la détermination des acteurs politiques à naviguer dans un contexte souvent complexe et contesté.
L’attente demeure quant à la réaction officielle du Conseil constitutionnel et la manière dont cette démarche particulière sera perçue par les différents acteurs politiques et la population sénégalaise.
En somme, le dépôt discret du dossier de candidature d’Ousmane Sonko ajoute une dimension intrigante à la course présidentielle, mettant en lumière les défis et les tactiques utilisées dans un processus électoral en constante évolution.

Conseil Constitutionnel : Ousmane Sonko dépose un dossier incomplet…

L’élection présidentielle sénégalaise est marquée par l’incertitude alors que les candidats déposent leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel. Ousmane Sonko, actuellement en prison, a déposé son dossier, mais il est incomplet selon les exigences du code électoral. Il aurait omis de retirer ses fiches de parrainages, rendant son dossier potentiellement inadmissible. Les 7 sages du Conseil Constitutionnel effectueront une vérification des dossiers le 27 décembre, avec un tirage au sort prévu le 28 décembre pour déterminer l’ordre de traitement des candidatures. Ousmane Sonko risque d’être éliminé de la course présidentielle si son dossier est jugé incomplet. Le contexte politique sénégalais reste tendu à l’approche des élections.

Présidentielle : Un jour décisif au Conseil Constitutionnel avec la clôture des dépôts de candidature

À moins de deux mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février, la journée d’aujourd’hui est cruciale au Conseil constitutionnel. Les candidats déposent leurs dossiers pour évaluation de leur recevabilité, et la date limite de dépôt est fixée à minuit. Hier, les mandataires de plusieurs candidats, dont Anta Babacar Ngom, Mary Teuw Niane,

Mame Boye Diao, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Mimi Touré, étaient présents pour soumettre les documents nécessaires. Le Conseil constitutionnel a également fixé la date du 28 décembre pour le tirage au sort déterminant l’ordre de traitement des dossiers, une étape cruciale pour résoudre les problèmes potentiels de doublons dans les parrainages. Cette nouvelle procédure vise à éviter les frictions et le désordre qui ont eu lieu lors de la présidentielle de 2019.

Ce que contient le mémorandum de Ousmane Sonko déposé au conseil constitutionnel

Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Ousmane Sonko a déposé son dossier au Conseil constitutionnel, contournant ainsi l’administration sénégalaise qui lui refusait certains documents. Le parti Sénégal En Tête (SET) de Moustapha Guirassy a porté la candidature du maire de Ziguinchor après un parrainage parlementaire. Le dossier comprend un mémorandum détaillant les péripéties juridiques traversées par le mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, depuis la décision du juge du tribunal de Ziguinchor jusqu’à la récente ordonnance du tribunal de Dakar.

D’autre part, le dossier de Bassirou Diomaye, également écroué, a été déposé après un parrainage citoyen. Sa candidature est portée par une coalition. Ces développements surviennent à quelques heures de la fin des dépôts de candidature au Conseil constitutionnel, marquant une étape importante dans le processus électoral sénégalais.*

Présidentielle 2024 au Sénégal : Liste croissante des candidatures déposées au conseil constitutionnel

La liste des candidats à l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 s’allonge avec le dépôt des dossiers de plusieurs personnalités politiques. Parmi les candidats de l’opposition figurent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko du parti dissous Pastef-Les patriotes. Les dossiers d’autres personnalités, dont Mary Teuw Niane, Anta Babacar Ngom, Thione Niang, et Aminata Touré, ont également été déposés.

Selon un proche des opposants Sonko et Faye, les dossiers ont été soumis au greffe du Conseil constitutionnel. Le mandataire de la coalition MTN2024, Tabouré Agne, a confirmé le dépôt du dossier de candidature de Mary Teuw Niane, ancien ministre, précisant que la caution a été payée par les étudiants formés par ce dernier. De même, le mandataire de la coalition soutenant Thione Niang, Youssouph Diallo, a annoncé avoir déposé le dossier avec plus de 52 000 parrains.

Anta Babacar Ngom, soutenue par le mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), a également déposé sa candidature avec succès selon un communiqué de la direction de la communication de l’ARC. Enfin, Aminata Touré a confirmé le dépôt de sa candidature en remerciant tous les Sénégalais qui l’ont parrainée.

La présidentielle de 2024 promet d’être un scrutin hautement concurrentiel avec la participation de divers candidats issus de différents horizons politiques.

Candidatures controversées : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye déposent leur dossier au conseil constitutionnel

Dans une démarche singulière, les figures emblématiques de l’ex-parti Pastef, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, ont récemment franchi une étape cruciale en déposant leurs candidatures au Conseil Constitutionnel en vue des prochaines élections présidentielles au Sénégal. Cette stratégie vise à maintenir la présence du parti dissous dans la course électorale, en espérant que l’une des deux candidatures soit validée.

Malgré l’absence de communication officielle de la part de la formation politique sur ces dépôts, des sources proches du mouvement ont révélé que cette manoeuvre tactique vise à maximiser les chances de participer au scrutin présidentiel.

Ousmane Sonko, actuellement incarcéré, fait face à des obstacles administratifs significatifs dans le processus électoral. La collecte des parrainages et le dépôt de la caution requise sont entravés, principalement en raison de controverses entourant son éligibilité, liée à son statut sur les listes électorales. Malgré les ordonnances de réinscription émises par les tribunaux de Ziguinchor et Dakar, les autorités restent inflexibles.

La démarche de Sonko, bien que courageuse, soulève des questions quant à sa capacité à surmonter ces obstacles et à participer pleinement à la compétition présidentielle.

Liste des candidats enregistrés au Conseil Constitutionnel

À la date du 24 décembre 2023, voici la liste ordonnée des individus ayant franchi cette étape cruciale :

1. Abdoulaye Sylla

2. Abdourahmane Diouf

3. Ada Coundoul

4. Aida Mbodj

5. Aliou Mamadou Dia

6. Alioune Sarr

7. Amadou Ba

8. Amadou Seck

9. Babacar Ndiaye

10. Bara Doly Mbacké

11. Bassirou Diomaye Faye

12. Birima Mangara

13. Boun Abdallah Dionne

14. Daouda Ndiaye

15. Dethié Fall

16. Hamidou Dème

17. Idrissa Seck

18. Jean Batiste Diouf

19. Karim Wade

20. Khalipha Ababacar Sall

21. Mame Boye Diao

22. Mamadou Lamine Diallo

23. Malick Gakou

24. Momar Ndao

25. Ousmane Sonko

26. Pape Djibril Fall

27. Serigne Mboup

28. Thierno Alassane Sall

L’inclusion d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye dans cette liste soulève des interrogations sur la manière dont les défis juridiques auxquels ils font face seront résolus dans le contexte électoral.

À mesure que la campagne électorale se profile, l’issue de ces candidatures controversées suscite l’attention nationale, ajoutant une dimension supplémentaire à un processus déjà complexe.

Présidentielle 2024 : Ngouda Mboup confiant dans le rétablissement de Sonko par le conseil constitutionnel

Le juriste Ngouda Mboup demeure optimiste quant à la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il affirme avec conviction que le Conseil constitutionnel rétablira les droits du leader du parti ex-Pastef, mettant en lumière des points juridiques cruciaux.

Confiance en la Candidature de Sonko Selon Ngouda Mboup, Ousmane Sonko sera rétabli dans ses droits par le Conseil constitutionnel, à l’instar des juges de Ziguinchor et de Dakar. Le constitutionnaliste affirme que la délivrance des fiches de collecte de parrainages ne devrait pas être un prétexte à la discrimination ou à la confiscation des droits constitutionnels d’un candidat.

Légitimité de la Candidature Ngouda Mboup soulève la question de principe quant au refus de délivrer des fiches de collecte de parrainages à Ousmane Sonko par la Direction Générale des Elections (DGE). Il insiste sur le caractère problématique de ce refus dans un État de droit, soulignant la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel.

Précédents Juridiques Se référant à des décisions antérieures du Conseil constitutionnel, Ngouda Mboup rappelle que le refus de l’administration, non imputable au concerné, conduit généralement au rétablissement des droits de la personne. Il met en avant l’importance du procès-verbal d’huissier pour démontrer la carence et la défaillance imputables à l’administration.

La Fiche de Parrainage comme Expression de Choix Le juriste insiste sur le fait que la fiche de collecte de parrainage est le support de l’expression d’un choix et ne devrait pas être détournée de son objectif. Il considère que le refus de la DGE d’émettre ces fiches constitue une atteinte à la liberté de candidature.

Verdict Attendu du Conseil Constitutionnel Ngouda Mboup conclut en exprimant sa confiance dans une réponse justifiée et motivée du Conseil constitutionnel, permettant de déclarer recevable la candidature d’Ousmane Sonko. Il affirme avec conviction qu’Ousmane Sonko participera à l’élection présidentielle de février 2024 et souligne que partout où le droit sera dit, Sonko aura raison et triomphera.

Appel à la Prudence La conclusion de Ngouda Mboup sert d’avertissement, mettant en lumière les enjeux juridiques dans un État se déclarant démocratique. La confiance du juriste dans le processus juridique laisse entrevoir des développements intéressants quant à la candidature d’Ousmane Sonko.

Sénégal : mystère autour des 200 fiches de parrainage manquantes au conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé la période de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle, fixée jusqu’au 26 décembre à minuit. Malgré l’enthousiasme suscité par le retrait de près de 200 fiches de parrainage, indispensables pour obtenir les soutiens nécessaires à une candidature valide, une affluence modérée a été constatée au niveau du dépôt effectif des dossiers au Conseil constitutionnel. Selon les informations relayées par des associations et activistes sur les réseaux sociaux, seulement une douzaine de candidatures ont été déposées jusqu’à présent.

En plus des fiches de parrainage, les candidats doivent également verser une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse de dépôt et de consignation, accompagnée de divers documents requis. À ce jour, près de 40 candidats ont satisfait à cette exigence financière, témoignant de leur sérieux et de leur engagement dans la course présidentielle.

Parmi les dossiers déjà soumis au Conseil constitutionnel figurent des personnalités politiques notoires telles qu’Idrissa Seck et Karim Wade. Cependant, le camp présidentiel, représenté par Amadou Ba, récemment investi par les mouvances présidentielles, n’a pas encore officialisé son dépôt de dossier. De même, la situation d’Ousmane Sonko, actuellement détenu mais représenté par son mandataire Ayib Daffé, demeure incertaine, notamment en ce qui concerne la soumission des parrainages et de l’attestation de caution.

Le Conseil constitutionnel est chargé de filtrer, valider et vérifier la conformité de tous les dossiers avant leur publication officielle prévue pour le 20 janvier. On estime que le nombre de candidats validés pourrait se situer entre 8 et 10, un chiffre modeste par rapport aux plus de 200 retraits de fiches de parrainage enregistrés. Ce processus de sélection rigoureux garantit une compétition électorale sérieuse et conforme aux exigences constitutionnelles.

La question qui se pose maintenant est de savoir s’il y aura un afflux de dépôts de candidature de dernière minute au Conseil constitutionnel. La réponse dans moins de deux jours suscite une anticipation palpable.

Présidentielle 2024 : dépôt de la candidature d’Elhadji Mame Boye Diao au conseil constitutionnel

Le mandataire de la coalition ‘’Diao 2024’’, Massène Papa Gueye, a annoncé samedi à Dakar le dépôt officiel du dossier de candidature d’Elhadji Mamadou Diao, maire de Kolda, à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Devant le siège du Conseil constitutionnel, Massène Papa Gueye a informé la presse de la soumission du dossier de candidature, affirmant avoir réuni 58 975 parrains, conforme aux exigences légales.

« Nous avons déposé 58 975 parrains qui sont exigés par les textes », a déclaré M. Guèye lors de ce point de presse, précisant également que toutes les pièces requises pour le dépôt des dossiers de candidature étaient incluses. Il a rappelé que le Conseil constitutionnel avait convoqué les représentants de la coalition pour le tirage au sort de l’ordre des candidatures, prévu le 28 décembre.

Les candidatures à l’élection présidentielle doivent être jugées recevables par le Conseil constitutionnel, et les candidats doivent recueillir entre 0,6 % et 0,8 % des électeurs inscrits sur le fichier électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. En plus des parrains citoyens, les candidats ont la possibilité de collecter des parrainages auprès des maires et des présidents de conseils départementaux. Ils peuvent également opter pour le parrainage parlementaire, nécessitant au moins 13 signatures de députés.

Conseil constitutionnel : voici la liste des 21 personnalités qui vont contrôler les parrainages

Le Conseil constitutionnel a publié ce mercredi 13 décembre la liste des 21 membres de la commission chargée d’étudier les parrainages pour la présidentielle de février 2024 (voir la liste ci-dessous). Les Échos, qui donne l’information, a détaillé sa composition et les attributions de chacun.

Les sept Sages forment l’organe délibérant. «Ce sont eux qui procèdent à l’interprétation des textes et prennent les décisions après consultations», complète le journal.

«Les représentants de la (CENA), les personnalités indépendantes et le représentant de l’administration ont qualité d’observateurs ; ils ont une voix consultative. Leurs observations éventuelles seront consignées dans le rapport final», fixe l’article 6 de la décision du Conseil constitutionnel instituant ladite commission.

Les 21 personnalités chargées de contrôler les parrainages travaillent sous la direction du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara.

La phase de contrôle de la régularité des parrainages se déroulera du 27 décembre au 12 janvier prochain. Après le dépôt des signatures par les candidats à la candidature, entre le 11 et 26 décembre, le Conseil constitutionnel procédera au tirage au sort (27-28 décembre) déterminant l’ordre de traitement des dossiers.

LES 21 MEMBRES DE LADITE COMMISSION

Les 7 juges du Conseil constitutionnel

1.    Mamadou Badio Camara

2.    Aminata Ly Ndiaye

3.    Mouhamadou Diawara

4.    Youssoupha Diaw Mbodj

5.    Awa Dièye

6.    Cheikh Ndiaye

7.    Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly

Greffiers

8.    Ousmane Bâ

9.    Fatma Ndiaye

Personnel administratif et technique (magistrats)

10. Madiena Bakhoum Diallo

11. Cheikh Mbacké Ndiaye

12. Elisabeth Ndew Diouf Niang

13. Laïty Sarr

14. Mamadou Touré

Représentants de la CENA

15. Ndèye Rokhaya Mbodj (journaliste)

16. Mamadou Bocar Niane (enseignant en retraite)

Personnalités indépendantes

17. Bacre Waly Ndiaye (avocat)

18. Coumba Sèye Ndiaye (avocat)

19. Aïda Diagne Diawara (notaire)

20. Alassane Seck (Ligue sénégalaise des droits humains)

Représentant de l’Administration

21. Biram Sène (DGE)

Présidentielle 2024 : Les principales dates dévoilées

Le coup d’envoi pour le dépôt des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été donné hier.

Quelques changements ont été opérés par le Conseil constitutionnel sur le déroulement des opérations électorales, à côté des dates importantes qui ont été retenues. En effet, la période de dépôt (du 11 au 26 décembre) des parrainages ne varie pas. Aussi, précise le Conseil constitutionnel, l’ordre de dépôt importe peu, puisqu’il sera procédé à un tirage au sort, les 27 et 28 décembre, pour définir l’ordre de traitement des parrainages. Les dossiers incomplets (absence d’une pièce ou nombre de parrains minimum non atteint) ne feront pas partie du tirage au sort.

Le contrôle de la régularité par le Conseil constitutionnel débutera le 27 décembre jusqu’au 11-12 janvier 2024. Il se fait suivant l’ordre de passage établi par le tirage au sort. C’est durant cette période qu’on saura qui est passé, qui est éliminé, qui doit remplacer ses doublons externes, rapporte Enquête.

Une évolution du parrainage qui a été modifiée à l’issue du Dialogue politique de mai dernier, fait que les parrains des candidats éliminés par le parrainage, de même que les surplus de parrains ne seront pas comptabilisés comme doublons. Ceci pour éviter ce qui avait fait éliminer le candidat Malick Gakou en 2019.

Passé l’étape du parrainage, à partir du 12 janvier, le Conseil constitutionnel contrôle l’exactitude matérielle des neuf pièces nécessaires à la candidature pour les candidats qui ont validé le parrainage. Ces pièces sont cumulatives. De là, c’est-à-dire 45 jours  avant le premier tour de la Présidentielle, la distribution des cartes de la dernière révision doit commencer.

D’ailleurs, les opérations de retrait des cartes d’électeur ont commencé dans les structures administratives compétentes.

Le nombre de candidats officiels et leurs identités seront connus le 20 janvier 2024, date de l’affichage de ceux qui ont été retenus pour tenter de remplacer le président Macky Sall. L’ouverture de la campagne électorale interviendra le 3 février avant le premier tour du scrutin du 25 février 2024. En cas de second tour, c’est « probablement » le dimanche 24 mars 2024. Le président élu prendra fonction officiellement le 2 avril 2024, après la passation de service avec le président sortant.

Démarrage des dépôts de candidatures pour la Présidentielle de 2024 au Conseil constitutionnel

Le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 atteint une étape cruciale avec le début officiel des dépôts de candidatures au Conseil constitutionnel, à partir d’aujourd’hui, lundi 11 décembre. Les mandataires et représentants de divers partis et coalitions sont attendus pour soumettre les dossiers de leurs candidats respectifs. Ce processus de dépôt s’étendra sur une période de 15 jours, se clôturant le mardi 26 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel a fixé cette période de dépôt conformément au calendrier électoral, précisant que les candidatures doivent être déposées entre le 75e et le 60e jour avant le premier tour de l’élection, prévu pour le 25 février 2024. Les horaires de dépôt sont de 8h à 17h les jours ouvrables, avec une permanence exceptionnelle prévue jusqu’à minuit le dernier jour pour accueillir d’éventuels retardataires.

Le Conseil Constitutionnel dévoile le logiciel développé pour contrôler les parrainages

Dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, une avancée notable a été réalisée par le Conseil Constitutionnel du Sénégal. D’après la décision nº 1/E/2023 de cette institution, un logiciel spécifique a été développé pour renforcer le processus de vérification des parrainages.

Le Rôle Central du Nouveau Logiciel

Le logiciel mis en place joue un rôle essentiel dans le processus de vérification. Il est conçu pour contrôler l’authenticité des signatures de parrainage, un élément crucial pour l’éligibilité des candidats. Sa fonctionnalité principale réside dans la détection des doublons et la validation de l’exactitude des informations fournies par les parrains. Cette étape assure que chaque parrainage respecte les critères établis, notamment en termes d’identité des parrains et de distribution géographique.

Méthodologie et Précision

Le Conseil Constitutionnel a intégré dans ce logiciel des algorithmes avancés pour effectuer des vérifications minutieuses. Ces vérifications incluent, mais ne se limitent pas à, l’authentification de l’identité des parrains et la conformité avec les critères régionaux et quantitatifs exigés par la loi. L’objectif est de s’assurer que chaque parrainage est légitime et conforme aux normes électorales, éliminant ainsi les risques de fraude ou d’irrégularités.

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