Barthélemy Dias participe à la Retraite du Conseil Municipal de Dakar

Malgré sa destitution récente, l’ancien maire de Dakar, Barthélemy Dias, a marqué sa présence lors de la « Retraite du Conseil Municipal de Dakar », un événement qui s’est tenu du 19 au 22 décembre. Cet événement stratégique, organisé sous le thème « Se mettre en ordre de marche pour 2025 », avait pour objectif de dresser le bilan de l’année 2024 et de définir une feuille de route ambitieuse pour répondre aux attentes des habitants de la capitale sénégalaise.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Barthélemy Dias a réaffirmé son engagement pour un Dakar inclusif. « Ensemble, nous restons engagés pour un Dakar plus inclusif, vert et dynamique », a-t-il écrit, appelant les acteurs municipaux à unir leurs forces pour bâtir un avenir meilleur pour la ville.

Cette retraite a permis aux membres du Conseil Municipal de discuter des priorités pour 2025, notamment en matière d’environnement, d’infrastructures et de développement social. Les participants ont également saisi cette occasion pour réfléchir aux défis rencontrés en 2024 et identifier des solutions concrètes.

La vision défendue par Dias, malgré son éviction, reste fidèle à ses valeurs : un Dakar où chaque citoyen trouve sa place, où la durabilité écologique est une priorité, et où le développement économique est à la fois inclusif et harmonieux.

Pour de nombreux observateurs, la participation de l’ancien maire à cet événement traduit sa détermination à continuer d’être une figure influente dans la vie politique dakaroise. En attendant les prochaines échéances électorales, il semble vouloir rester un acteur clé du développement de la capitale.

La Retraite du Conseil Municipal de Dakar a ainsi offert un moment crucial pour aligner les objectifs des élus et tracer une trajectoire ambitieuse pour l’avenir de la ville. Reste à voir si les résolutions prises au cours de ces journées se concrétiseront pour répondre aux attentes des Dakarois en 2025.

Session ordinaire du Conseil Municipal de Dakar : des décisions stratégiques à l’ordre du jour

Le Conseil Municipal de la ville de Dakar se réunira en session ordinaire le jeudi 19 décembre 2024 à 15h, dans la salle de délibérations de l’Hôtel de Ville. Cette session, présidée par le maire, sera l’occasion de délibérer sur des questions cruciales pour l’avenir de la ville.

Au programme, plusieurs points importants figurent à l’ordre du jour :

  1. Installation d’un nouveau conseiller municipal
    Cette étape marquera l’accueil officiel d’un nouvel élu au sein du Conseil, renforçant ainsi la dynamique institutionnelle de la ville.
  2. Adoption du Plan Triennal d’Investissement (PTI) 2026-2027 et du Plan Annuel d’Investissement (PAI) 2025
    Ces plans stratégiques, essentiels pour le développement économique et social de Dakar, visent à définir les priorités d’investissement pour les années à venir.
  3. Adoption du Plan Annuel de Renforcement des Capacités (PARCA) 2025
    Ce plan reflète l’ambition de la Ville d’améliorer les compétences et les moyens d’action de ses agents et partenaires, dans un souci d’efficacité et d’innovation.
  4. Autorisation spéciale de recettes et dépenses et virement de crédits
    Ces mesures financières permettront de réajuster le budget afin de répondre aux besoins spécifiques identifiés en cours d’année.
  5. Examen et adoption du Budget 2025
    Moment clé de la session, l’examen et l’approbation du budget définiront les priorités et les ressources financières allouées pour les projets de l’année à venir.

Cette session ordinaire s’annonce comme une étape déterminante dans la gouvernance de la ville de Dakar, en fixant les grandes orientations pour 2025 et les années suivantes. Elle reflète également l’engagement du Conseil Municipal à anticiper et à répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels fait face la capitale sénégalaise.

Le Conseil des Sages de la CEDEAO appelle au maintien des régimes militaires au sein de l’organisation régionale

Dans une déclaration publiée mercredi sur X, le Conseil des Sages de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a émis un appel pressant aux régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour qu’ils reconsidèrent leur décision de se retirer de l’organisation régionale.

Le président du Conseil des Sages, l’ancien chef d’État du Nigeria Goodluck Jonathan, a exprimé ses préoccupations concernant la déclaration de retrait des trois pays sahéliens. Il a souligné l’importance de l’unité au sein de la CEDEAO et a invité les États membres à reconsidérer leur position dans l’intérêt de la solidarité régionale.

Les trois pays en question, dirigés par des régimes militaires issus de coups d’État successifs depuis 2020, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la CEDEAO. Cependant, selon les règles de l’organisation, ils restent tenus par leurs obligations pendant une période d’un an après avoir notifié leur retrait.

Parallèlement à cette démarche, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes opérant dans la région.

Le Conseil des Sages a également souligné les préoccupations concernant les ingérences géopolitiques croissantes dans la région ainsi que la vulnérabilité des États membres. Il a exhorté la Commission de la CEDEAO à prendre des mesures urgentes pour prévenir toute escalade de conflits géostratégiques dans la région.

Il convient de noter que ces trois pays sahéliens ont récemment demandé le retrait des forces françaises de leur territoire et ont cherché de nouveaux partenaires, notamment la Russie.

En février, la CEDEAO avait appelé à la réconciliation avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les encourageant à maintenir leur adhésion au bloc régional.

Cette déclaration du Conseil des Sages met en lumière les défis complexes auxquels la CEDEAO est confrontée, notamment en ce qui concerne la stabilité politique et la coopération régionale dans un contexte de changements politiques majeurs au sein de ses États membres.

Le Soudan réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU suite à des accusations d’agression des Émirats arabes unis

Une escalade diplomatique secoue le Soudan alors que le gouvernement demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour examiner ce qu’il qualifie d’agression des Émirats arabes unis contre le peuple soudanais. Ces accusations font suite à des allégations persistantes selon lesquelles les Émirats arabes unis soutiennent les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire engagé dans un conflit armé contre l’armée soudanaise depuis avril 2023.

Depuis le début du conflit, le Soudan a accusé les Émirats arabes unis de soutenir les FSR, des allégations vigoureusement niées par Abou Dhabi. Malgré cela, les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont intensifiées, avec des expulsions de diplomates et des manifestations exigeant le départ de l’ambassadeur émirati de Port-Soudan.

L’escalade de la situation a conduit le gouvernement soudanais à demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de ces allégations d’agression. Cette demande reflète l’urgence de la situation et la nécessité d’une intervention internationale pour résoudre le conflit et protéger la population civile.

Le conflit armé au Soudan a déjà eu des conséquences dévastatrices, avec des milliers de morts, des infrastructures détruites et des millions de personnes déplacées. Les récentes allégations selon lesquelles des armes auraient été découvertes dans un avion cargo émirati destiné à fournir une aide humanitaire aux réfugiés soudanais au Tchad ont encore aggravé les tensions entre les deux pays.

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, les Émirats arabes unis ont réfuté toutes les accusations et affirmé qu’elles étaient sans fondement. Cependant, la demande du Soudan pour une réunion d’urgence du Conseil de sécurité souligne l’importance cruciale de traiter rapidement cette crise et de mettre fin aux souffrances du peuple soudanais.

Il reste à voir comment la communauté internationale réagira à cette demande et quelles mesures seront prises pour résoudre le conflit au Soudan. Mais une chose est claire : une action rapide et concertée est nécessaire pour mettre fin à l’agression présumée et restaurer la paix et la stabilité dans la région.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Israël sollicite une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après l’attaque iranienne

L’Ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Gilad Erdan, a demandé une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner l’Iran après une attaque massive lancée par Téhéran contre Israël. Cette attaque, baptisée « Promesse honnête » par l’Iran, a été lancée avec plus de 200 drones, missiles de croisière et missiles balistiques, selon les rapports.

L’Iran a revendiqué cette attaque, affirmant qu’elle a été approuvée par le Conseil suprême de sécurité nationale et supervisée par l’état-major général des forces armées. Cette action survient après les tensions croissantes entre l’Iran et Israël, exacerbées par les frappes aériennes attribuées à Israël sur l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas.

La France a également réagi vigoureusement à cette attaque, condamnant l’Iran avec « la plus grande fermeté ». Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères, a déclaré que cette attaque montre la « grande faiblesse » des États-Unis sous le président Joe Biden.

Dans une lettre adressée à la Présidente du Conseil de sécurité, Mme Vanessa Frazier, et au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, Gilad Erdan a exprimé son indignation face à cette attaque. Il a souligné que l’Iran viole flagrante la Charte des Nations Unies et le droit international et a demandé que le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) soit désigné comme organisation terroriste.

Erdan a également mentionné les violations continues de l’Iran de ses obligations internationales, notamment ses transferts d’armes au Hezbollah en violation des résolutions du Conseil de sécurité.

La désignation du CGRI comme organisation terroriste est une question controversée. Jusqu’à présent, les États-Unis sont le seul pays à avoir désigné le CGRI comme une organisation terroriste étrangère (FTO), une décision qui a suscité des débats et des préoccupations à l’échelle internationale.

Nouveau gouvernement : Le Président Bassirou Diomaye Faye tient son premier conseil des ministres ce mardi

Après l’annonce officielle de la composition de son premier gouvernement, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à présider son premier conseil des ministres ce mardi 9 avril 2024. Cette réunion marque le début effectif des activités de ce nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

La liste des membres de ce gouvernement a été dévoilée vendredi 5 avril 2024, comprenant 25 ministres et 5 secrétaires d’État. Cette équipe ministérielle, soigneusement sélectionnée, représente une diversité de compétences et d’expertises, avec pour objectif principal de répondre aux défis et aux attentes du peuple sénégalais.

Le premier conseil des ministres revêt une importance particulière, car il offre l’occasion aux membres du gouvernement de se familiariser avec leurs responsabilités et de discuter des priorités nationales. C’est également un moment crucial pour définir les orientations stratégiques et les politiques à mettre en œuvre pour répondre aux besoins du pays.

Dans un contexte marqué par des enjeux socio-économiques et politiques majeurs, ce nouveau gouvernement est appelé à faire preuve de détermination, d’efficacité et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Les attentes sont grandes, et la population attend des actions concrètes pour améliorer sa qualité de vie et promouvoir le développement durable.

Le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe ministérielle sont désormais prêts à relever les défis qui les attendent. Leur engagement à servir l’intérêt général et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du Sénégal sera mis à l’épreuve dès ce premier conseil des ministres, qui marque le début d’une nouvelle ère pour le pays.

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Macky Sall annonce la finalisation prochaine de l’élection présidentielle lors d’une réunion de conseil

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 21 février, le Président de la République Macky Sall a dévoilé les prochaines étapes du processus électoral, marquant ainsi une avancée significative vers l’organisation de l’élection présidentielle tant attendue.

Macky Sall a souligné l’importance de la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel, tout en insistant sur la nécessité de finaliser le processus électoral dans les meilleurs délais. À cet égard, il a instruit le Ministre de l’Intérieur de travailler en étroite collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et les autorités administratives afin d’assurer une organisation impeccable de l’élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également annoncé que la date de l’élection présidentielle sera fixée très prochainement, après des consultations approfondies avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les forces vives de la Nation. Cette démarche vise à garantir un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en prenant en compte les différentes perspectives et opinions au sein de la société sénégalaise.

Cette annonce intervient dans un contexte où le pays attend avec impatience la tenue de l’élection présidentielle, qui revêt une importance cruciale pour l’avenir politique du Sénégal. En dévoilant les participants et en confirmant la finalisation imminente du processus électoral, Macky Sall marque un pas décisif vers l’organisation d’un scrutin libre et équitable, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais.

Alors que les consultations avec les différentes parties prenantes se poursuivent, l’attention se tourne désormais vers la fixation de la date de l’élection présidentielle, un moment clé qui définira le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal.

Le conseil du FMI: Le Sénégal bénéficie d’un décaissement de 166 milliards FCFA 

C’est une bonne nouvelle pour la République. En approuvant le dossier du pays, le Conseil
d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) lui alloue environ 166
milliards de FCFA.

Le ministère des Finances et du Budget indique, dans une note d’information parvenue à la
rédaction de DakarTimes, que « cette approbation sanctionne ainsi positivement les résultats
satisfaisants enregistrés par le Gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique
économique et budgétaire et traduit la reconnaissance des réformes d’envergure entreprises
en matière de transparence et de lutte contre le changement climatique ».
Ainsi, ajoute la note du MFB, « dans la perspective d’accompagner le Sénégal dans cette
dynamique vertueuse, le Fonds Monétaire International, a mis à la disposition du Sénégal un
montant d’environ 166 milliards FCFA ».
A noter que le Conseil d’administration du Fond Monétaire International (FMI) a conclu,
mercredi 13 décembre 2023, la première revue du programme économique des autorités
sénégalaises dans le cadre des accords au titre du Mécanisme Elargi de Crédit (MEC), de la
Facilité Elargie de Crédit (FEC) et de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
La conclusion de ces revues a permis le déblocage immédiat en faveur du Sénégal d’environ
214,86 millions de dollars au titre de l’accord combiné FEC/MEC et d’environ 64,45 millions
de dollars au titre de l’accord FRD, soit un total d’environ 166 milliards de FCFA.
De son côté, l’institution monétaire internationale souligne que la performance dans le cadre
du programme FEC/MEC/FRD a été satisfaisante. Le FMI a précisé que tous les critères de
réalisations quantitatifs et les cibles indicatives, à l’exception d’une seul pour la fin juin 2023
dans le cadre du programme FEC/MEC, ont été atteints. Elle précise que quatre des six
repères structurels pour la première revue du programme FEC/MEC ont été mis en œuvre,
tandis que les deux autres l’ont été avec un léger retard.
Le FMI indique également que les autorités ont fait progresser les réformes visant à améliorer
la gouvernance des fonds publics, à accroître la transparence et à renforcer leur cadre de lutte
contre la corruption. La mise en œuvre des réformes dans le cadre du programme FRD
progresse comme prévu, soutenant les efforts du Sénégal pour renforcer la résilience au
changement climatique, poursuit l’institution de Breton Woods.
Le FMI a aussi indiqué que la loi de finances 2024 approuvée par l’Assemblée nationale est
en ligne avec l’objectif de déficit budgétaire convenu de 3,9 % du PIB, qui sous-tend les
engagements politiques visant à soutenir l’assainissement budgétaire et la viabilité de la dette.
Ladite loi s’inscrit dans la logique d’une augmentation constante des recettes fiscales pour
atteindre 20 % du PIB d’ici 2025, et d’une élimination progressive des subventions
énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024.
Les perspectives de croissance à moyen terme semblent plus favorables avec la production de
pétrole et de gaz qui devrait commencer mi-2024 et à condition que des politiques
appropriées soient mises en œuvre, rappelle le FMI, précisant toutefois que ces perspectives
restent incertaines, mais que les risques sont orientés à la baisse. Il s’agit notamment de la
possibilité d’une guerre prolongée en Ukraine, d’une exacerbation du conflit au Moyen-

Orient, d’une hausse des prix des matières premières et d’un resserrement des conditions
financières.
Au niveau local, une plus grande instabilité politique et une polarisation politique accrue à
l’approche de l’élection présidentielle pourraient peser davantage sur l’économie, alerte le
Fonds, notant que le pays reste vulnérable aux effets du changement climatique.

Dakartimes

Les nominations du Conseil des ministres du 6 décembre 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.


AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES


Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique à l’Inspection de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur.
Monsieur Malick SARR, Spécialiste en Finances publiques et en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Aziz FALL, Expert en Management, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du Secteur privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, poste vacant.
Monsieur Ousmane NGOM, Spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Modou Bara NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Pape Cheikh GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Finances et Gestion Publiques, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Madame Aissatou Liwane DOGUE, Administrateur civil, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Etat civil.
Fait à Dakar, le 06 décembre 2023 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
Monsieur Magaye DIOP, Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment Coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, est nommé Directeur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
Monsieur Ibrahima GUEYE, Titulaire d’une maitrise en lettres, est nommé Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, poste vacant.

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