Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024

🔴 NOTE D’ANALYSE TRIMESTRIELLE DE L’ANSD : AUGMENTATION DES PRIX À LA CONSOMMATION DE 1%
🔴 COP29 EN AZERBAÏDJAN – FONDS SPÉCIAL SUR LES
PERTES ET PRÉJUDICES : LE SÉNÉGAL MILITE POUR LE RENFORCEMENT DE LA DOTATION

🔴 QUALIFS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI : PAPE THIAW CLÔT L’INTÉRIM EN APOTHÉOSE !

Baisse des prix au Sénégal : Une bouffée d’air pour les consommateurs

En réponse aux directives présidentielles visant à soulager le coût de la vie des ménages, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures pour réduire les prix des denrées essentielles. Lors du Conseil National de la Consommation (CNC) tenu ce vendredi 21 juin 2024, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a dévoilé les nouveaux tarifs fixés pour plusieurs produits de première nécessité.

Désormais, le prix du pain est abaissé de 25 francs, passant ainsi à 150 francs la baguette. Cette mesure vise à rendre ce produit de base plus accessible à tous. Parallèlement, le kilogramme de riz brisé ordinaire est fixé à 410 francs, tandis que le sucre cristallisé est ajusté à 600 francs, réduisant ainsi les coûts comparés aux précédents niveaux.

En ce qui concerne l’approvisionnement en huile de palme, le gouvernement a établi des prix compétitifs pour encourager une distribution équitable à travers tout le pays. Le bidon de 20 litres d’huile raffinée sera disponible à 17,750 francs en gros, visant à stabiliser les coûts pour les détaillants et les consommateurs finaux.

De plus, les prix de gros et de détail pour la farine de blé et le ciment ont également été révisés à la baisse, dans le but de stimuler l’activité économique tout en maintenant la stabilité des prix sur le marché local.

Ces ajustements tarifaires sont le résultat d’une enveloppe budgétaire de 53,7 milliards de francs CFA débloquée par le gouvernement, illustrant ainsi son engagement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette initiative reflète une volonté politique forte de répondre aux préoccupations économiques et sociales du pays, tout en garantissant une distribution équitable des ressources alimentaires et matérielles essentielles.

En conclusion, cette série de mesures devrait avoir un impact positif sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais, en réduisant le fardeau financier associé aux produits de première nécessité et en favorisant une économie plus inclusive et durable pour tous.

Étude révèle la consommation de drogue en prison en France

Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.

L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.

Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.

L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.

En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.

Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.

Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.

La hausse de la consommation d’antibiotiques en Afrique met en garde contre la résistance antimicrobienne

Selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une tendance préoccupante émerge en Afrique : une augmentation de la consommation d’antibiotiques entre 2020 et 2022, alors que l’Europe et les Amériques observent une baisse des prescriptions de ces médicaments. Cette évolution soulève des inquiétudes quant à ses implications pour la lutte mondiale contre la résistance antimicrobienne (RAM).

L’OMS met en lumière les risques associés à une utilisation inappropriée des antibiotiques. Cette pratique peut renforcer la résistance de certaines bactéries, réduisant ainsi l’efficacité des traitements disponibles contre les infections bactériennes. En conséquence, les infections deviennent plus difficiles à traiter, ce qui entraîne des complications médicales graves et parfois mortelles.

Une tendance inquiétante est également observée dans le contexte de la pandémie de COVID-19. En moyenne, 81% des cas sévères de COVID-19 dans le monde ont été traités avec des antibiotiques, selon les statistiques de l’OMS. Cette utilisation répandue des antibiotiques peut accélérer le développement de la résistance antimicrobienne, compromettant ainsi la lutte contre la pandémie et exacerbant les défis de santé publique.

Il est impératif de sensibiliser tous les acteurs, des professionnels de la santé aux décideurs politiques et au grand public, sur l’importance cruciale de l’utilisation prudente des antibiotiques. Des stratégies de prescription appropriées et des programmes de sensibilisation doivent être mis en place pour encourager une utilisation responsable de ces médicaments.

En parallèle, des investissements dans la recherche et le développement de nouveaux antibiotiques, ainsi que dans des alternatives thérapeutiques telles que la thérapie antimicrobienne ciblée et les vaccins, sont essentiels pour faire progresser la lutte contre la RAM de manière durable.

Face à cette montée de la consommation d’antibiotiques en Afrique, il est urgent d’agir de manière concertée au niveau mondial. Des mesures immédiates doivent être prises pour contrôler la prescription et l’utilisation d’antibiotiques, tout en investissant dans des solutions à long terme pour préserver l’efficacité de ces médicaments vitaux dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Bien-être et diabète : équilibrer la consommation de fruits et de riz

Les fruits et le riz, des éléments clés de l’alimentation quotidienne, nécessitent une approche équilibrée pour les personnes atteintes de diabète. Le docteur Ngoné Diaba Diack, diabétologue nutritionniste et professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, partage des conseils essentiels pour une alimentation saine en marge du pré-congrès de la Société sénégalaise d’endocrinologie diabétologie et nutrition (SOSEDIAN).

Les fruits, recommandés pour leur rôle dans la prévention des maladies, sont également encouragés pour les personnes diabétiques. Cependant, le docteur Diack souligne l’importance de ne pas en abuser. Bien que cinq portions de fruits par jour soient autorisées, il est crucial de faire des choix judicieux. Certains fruits étant plus sucrés que d’autres, il est primordial de respecter les recommandations pour éviter de déséquilibrer la glycémie.

La variété des fruits autorisés comprend la pomme verte, les clémentines, les oranges et la poire, moins sucrés que d’autres options telles que la mangue, la pastèque, la papaye, le melon et les raisins. La demi-mangue par jour est recommandée, mais si le choix se porte sur une mangue entière, il est essentiel de limiter la consommation d’autres fruits sucrés. Un équilibre entre le plaisir de manger des fruits et la gestion du diabète est fondamental.

Au Sénégal, où la consommation de riz est élevée, le diabétique doit aborder cet aliment avec modération. Le riz frais, non parfumé et complet est recommandé pour éviter des pics de glycémie. Il est conseillé de le consommer en association avec des légumes, du poisson ou du poulet. Ces ajouts non seulement améliorent le goût du repas mais ralentissent également l’absorption des glucides, contribuant ainsi à maintenir une glycémie stable.

La docteure Diack souligne l’importance de l’éducation des personnes diabétiques sur les choix alimentaires. Pendant la période des mangues, il est crucial de sensibiliser sur les quantités consommées pour éviter des impacts négatifs sur la gestion du diabète. Une approche éclairée de la nutrition peut considérablement contribuer à maintenir un équilibre dans la vie des personnes atteintes de diabète. Ainsi, en faisant des choix alimentaires réfléchis, les personnes diabétiques peuvent profiter des bienfaits des fruits et du riz tout en maintenant un contrôle efficace de leur glycémie.

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