Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°408 – 28/02/2025

🔴 « JE N’EXCLUS PAS DE RETOURNER [AU SÉNÉGAL] » : MACKY SALL DÉFIE SES DÉTRACTEURS
🔴 FARBA NGOM SOUS MANDAT DE DÉPÔT : L’APR EN PLEIN SÉISM

🔴 CANDIDATURE D’AUGUSTIN SENGHOR AU CONSEIL DE LA FIFA : LE MAROC FERAIT BLOCUS !
🔴 PREMIER CONTRAT EN POCHE : ZARKO AMORCE SON ASCENSION EN MMA 

Affaire Mahmadane Sarr : une spirale de luxe, de contrats douteux et de scandale financier

Mahmadane Sarr, figure emblématique de la location de voitures de luxe au Sénégal, se retrouve au cœur d’un scandale financier sans précédent. L’homme d’affaires, connu pour son parc impressionnant de véhicules prestigieux, a été placé sous mandat de dépôt par le Parquet du Pool judiciaire financier (PJF). En cause : une facture astronomique de 14 milliards de FCFA pour la location de véhicules à l’État sénégalais entre 2020 et 2023.

Selon les révélations de L’Observateur, Mahmadane Sarr aurait facturé à l’État une moyenne de 2 milliards de FCFA par an pour des voitures haut de gamme – Toyota, Mercedes, BMW et Nissan Patrol – utilisées notamment lors des déplacements officiels et des campagnes électorales sous le régime de Macky Sall.

Malgré les justificatifs fournis aux enquêteurs, ses explications n’ont pas convaincu les juges d’instruction. Les suspicions portent sur des contrats jugés opaques et des factures potentiellement gonflées. Certaines descriptions des véhicules loués ne correspondraient pas à la réalité, ce qui alimente davantage les doutes sur l’intégrité des transactions.

Juste avant la fin du mandat de l’ancien président Macky Sall, Mahmadane Sarr aurait perçu un virement colossal de plusieurs milliards de FCFA, effectué par l’ex-ministre des Finances. Ce transfert, au timing suspect, suscite de nombreuses interrogations sur les procédures suivies et l’opportunité d’un tel règlement.

Les autorités actuelles, sous la présidence de Diomaye Faye, considèrent cette affaire comme emblématique des dérives financières du régime précédent. Les enquêteurs du PJF, en collaboration avec la Division des investigations criminelles (DIC), cherchent désormais à déterminer si des complicités internes ont permis la validation de ces transactions.

L’affaire prend une dimension politique : les véhicules loués par Mahmadane Sarr auraient été largement utilisés par les cadres de l’ancien régime pour les campagnes électorales. Ce détail renforce les accusations de favoritisme et d’abus de fonds publics, alimentant le mécontentement d’une population déjà échaudée par des scandales de mauvaise gouvernance.

Pour les Sénégalais, cette affaire illustre les défis persistants en matière de transparence et de gestion des ressources publiques. Elle met en lumière les pratiques de favoritisme et les dysfonctionnements dans la passation des marchés publics, sous un régime souvent critiqué pour sa gestion financière.

Le Parquet du Pool judiciaire financier a promis de mener une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur cette affaire. Quant à Mahmadane Sarr, son avenir semble incertain. Ce dossier pourrait bien devenir un tournant dans la lutte contre la corruption au Sénégal, un sujet crucial pour le gouvernement de Diomaye Faye, qui s’est engagé à rétablir la confiance des citoyens envers l’État.

Alors que Mahmadane Sarr était l’incarnation de la réussite et de l’opulence dans le secteur de la location de voitures de luxe, ce scandale marque un brusque coup d’arrêt à son ascension. Comme l’écrit L’Observateur, « les roues de la fortune de Mahmadane Sarr se sont soudainement arrêtées, mais l’enquête, elle, continue de rouler à plein régime. »

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°325 – du 18/11/2024

🔴 VICTOIRE À LA PRÉSIDENTIELLE ET AUX LÉGISLATIVES : LA CONFIRMATION !
🔴 LÉGISLATIVES 2024 – RAPPORT DE CLÔTURE DU FORUM CIVIL : PRÉSENCE MINIMALE DES MANDATAIRES LORS DU DÉPOUILLEMENT

🔴 PROCÈS CONTRE TFC ET GFC POUR RUPTURE ABUSIVE DE CONTRAT : EL HADJI MBAYE BADJI EMPOCHE 14 MILLIONS F CFA
🔴 BOXE – MIKE TYSON APRÈS SON RETOUR RATÉ : « [ CETTE] DÉFAITE A UN GOÛT DE VICTOIRE »

Diplomatie en crise : Riyad refuse de recevoir l’envoyé de Bassirou Diomaye Faye après la rupture du contrat avec Acwa Power

Les relations entre le Sénégal et l’Arabie saoudite traversent une zone de turbulences après la décision du gouvernement sénégalais de rompre unilatéralement le contrat avec Acwa Power, une des plus grandes entreprises saoudiennes. Selon Le Quotidien dans sa Une du Samedi 10 Août 2024, cette décision, motivée par le coût jugé « exorbitant » de l’eau produite par l’usine en question, a été annoncée par le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, provoquant la colère des autorités saoudiennes.

Cette décision n’a pas été bien accueillie à Riyad, où elle est perçue comme un camouflet. Selon des sources proches du dossier, le Prince héritier Mohammed ben Salmane aurait personnellement démarché l’ancien président Macky Sall pour garantir l’attribution de ce contrat à Acwa Power, l’une des plus importantes entreprises du royaume après Saudi Aramco.

Face à la gravité de la situation, le président Bassirou Diomaye Faye a dépêché en urgence son ministre directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, en Arabie saoudite pour tenter de désamorcer la crise. Cependant, la mission s’est avérée délicate. Le Quotidien rapporte que ni le roi Salmane Al Saoud, ni le Prince héritier n’ont accepté de recevoir l’envoyé sénégalais. Ce dernier a finalement été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walker El-Khuraiji, qui a pris connaissance de la lettre de Bassirou Diomaye Faye, sans pour autant accorder l’importance espérée à la démarche.

Malgré la rencontre, les tensions demeurent palpables. La partie saoudienne est restée ferme, soulignant qu’une telle décision, prise sans consultation préalable avec des partenaires aussi importants que les Saoudiens, était inacceptable. Ce qui était censé être une simple affaire économique pourrait désormais avoir des répercussions diplomatiques plus graves.

Cette situation complexe met en lumière les défis que devra relever le gouvernement sénégalais pour rétablir des relations bilatérales sereines avec Riyad. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si une solution diplomatique pourra être trouvée pour apaiser la colère saoudienne.

Le Sénégal entreprend une révision profonde de ses contrats stratégiques sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko

Dans une initiative audacieuse visant à aligner les politiques gouvernementales avec les intérêts nationaux prioritaires, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a annoncé la mise en place d’un Comité d’examen chargé de renégocier les contrats précédemment conclus dans les secteurs clés de l’économie. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique économique du pays, avec pour objectif principal de garantir que tous les accords commerciaux soutiennent pleinement les aspirations et les besoins de la nation sénégalaise.

Le mandat de ce Comité est clair : réviser minutieusement chaque contrat afin d’analyser leur impact sur l’intérêt national et d’évaluer les mécanismes de sauvegarde existants. Selon les informations fournies par Senegal7, l’objectif est de rétablir un équilibre nécessaire pour assurer que les bénéfices économiques et sociaux des contrats soutiennent véritablement le développement durable du Sénégal.

Cette décision intervient dans le contexte des réformes promises par le Président de la République, visant à moderniser et à optimiser les ressources du pays. En mettant l’accent sur la transparence et la responsabilité, le gouvernement sous la direction de Sonko cherche à éliminer toute ambiguïté ou déséquilibre potentiel qui pourrait avoir été introduit par les contrats précédemment signés sous l’administration du Président sortant, Macky Sall.

L’annonce de cette initiative a été accueillie avec attention et intérêt tant au niveau national qu’international. Elle souligne l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer une gestion efficace et équitable des ressources du pays, tout en renforçant sa position sur la scène économique mondiale.

À mesure que le Comité d’examen commence ses travaux, il est attendu qu’il joue un rôle crucial dans la définition d’une nouvelle trajectoire pour les investissements stratégiques du Sénégal, visant à maximiser les avantages pour ses citoyens et à promouvoir un développement durable à long terme.

Xavi Hernández prolonge son contrat d’entraîneur avec le FC Barcelone jusqu’en 2025

Dans une récente annonce qui a pris de court de nombreux observateurs du football, le journaliste Fernando Polo a révélé que Xavi Hernández, actuel entraîneur du FC Barcelone, avait décidé de remplir son contrat jusqu’au 30 juin 2025. Cette décision constitue un revirement majeur par rapport aux déclarations antérieures de Xavi, qui avait initialement prévu de quitter le club à la fin de la saison.

La nouvelle a été confirmée lors d’une réunion du conseil d’administration du FC Barcelone, qui s’est tenue au domicile du président Joan Laporta en présence du directeur sportif, Deco. Cette réunion a été l’occasion de finaliser les détails de la planification sportive du club pour les prochaines saisons.

Selon des informations relayées par ‘RAC1’, les principaux doutes concernaient la composition de l’équipe d’entraîneurs. Une condition clé pour la prolongation de Xavi aurait été l’intégration de Domenech Torrent, ancien assistant de Pep Guardiola à Barcelone, dans le staff technique.

Joan Laporta, président du FC Barcelone, prévoit de s’adresser aux médias du club ce jeudi pour fournir des explications supplémentaires sur cette décision inattendue. Il est à noter que cette intervention ne prendra pas la forme d’une conférence de presse officielle, mais plutôt d’une déclaration informelle devant les journalistes présents.

Cette prolongation de contrat marque un nouveau chapitre dans la carrière d’entraîneur de Xavi Hernández, qui s’est engagé à poursuivre son travail au sein du club qu’il a si bien représenté en tant que joueur. Les supporters du FC Barcelone attendent avec impatience de voir ce que l’avenir réserve à leur équipe sous la direction de Xavi et de son éventuel nouveau staff technique.

Lucas Vázquez sur le point de prolonger son contrat avec le Real Madrid

Selon les informations de Melchor Ruiz sur la chaîne « COPE », le conseil d’administration du Real Madrid envisage de proposer une prolongation d’une saison à Lucas Vázquez. Cette dynamique est habituelle pour les joueurs de plus de 30 ans au club.

Lucas Vázquez est revenu au Real Madrid à l’été 2015 après une saison à l’Espanyol et n’a pas quitté le club depuis. Son contrat actuel expire cet été, mais le conseil d’administration prévoit de lui offrir une prolongation d’une saison supplémentaire.

Lorsque Lucas Vázquez a quitté le Real Madrid il y a dix ans, le club s’était réservé une option de rachat, ce qui lui a permis de revenir à la capitale espagnole et de signer pour cinq saisons. Depuis, il n’a signé qu’une seule prolongation, le liant au club jusqu’en 2024, et la prochaine serait la deuxième.

La récente performance impressionnante de Lucas Vázquez lors du « Clasico » contre Barcelone ce week-end a renforcé l’idée de prolonger son contrat. Il est largement apprécié pour son rôle uni dans le vestiaire et sa capacité à s’adapter à différentes situations. Sa polyvalence s’est notamment manifestée lorsqu’il a joué au poste de latéral droit, même si ce n’est pas son poste naturel.

Sénégal : Le Contrat de Dessalement de l’Eau de Mer Suscite la Controverse

Alors que le Sénégal se remet à peine de l’élection historique marquant la troisième transition démocratique du pays, une décision controversée du président sortant Macky Sall fait l’objet de critiques intenses. Un contrat de 450 milliards de FCFA a été signé par entente directe avec une entreprise privée étrangère pour l’achat d’eau sur 35 ans, provenant d’une usine de dessalement d’eau de mer à construire sur la Grande-Côte des Niayes. Cette décision risque de compromettre la réalisation du Canal du Cayor, un projet vital pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation de zones agricoles stratégiques du pays.

La signature de ce contrat sans appel d’offres ni consultation soulève des questions éthiques et procédurales. La rapidité avec laquelle le contrat a été ratifié, en présence du Chef de l’État et des Ministres de l’Eau et des Finances, laisse place à des interrogations sur l’intégrité du processus décisionnel et la transparence de la gouvernance.

Le président Sall assure que ce projet n’alourdira pas la dette nationale, mais cette affirmation semble difficile à soutenir. La production d’eau dessalée coûtera trois fois plus cher que le système actuel. Cette augmentation des coûts pourrait entraîner soit une hausse significative des tarifs d’eau pour les consommateurs, soit une subvention étatique importante, estimée à plus de 40 milliards FCFA par an, pour maintenir l’équilibre financier de la SONES.

Le projet de dessalement de grande envergure est en désaccord avec la stratégie nationale de gestion des ressources en eau du Sénégal. Le plan prévoit une étape intermédiaire de dessalement limité comme appoint en attendant la mise en œuvre du projet de grand transfert d’eau depuis le lac de Guiers. Ce projet gigantesque de dessalement compromettrait cette vision stratégique et aurait des impacts considérables sur l’environnement marin.

Il est impératif pour le nouveau gouvernement de réexaminer ce contrat de dessalement. Il est crucial de le replacer dans le contexte de la stratégie nationale de mobilisation des ressources en eau afin de garantir le développement durable du secteur de l’eau au Sénégal. Cela nécessite une approche transparente et responsable, en consultation avec tous les acteurs concernés, pour éviter les erreurs du passé et assurer un avenir durable pour l’approvisionnement en eau du pays.

Marc Brys signe son contrat de sélectionneur du Cameroun malgré la querelle avec la fédération

Le Belge Marc Brys, nouvellement nommé sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, a officiellement signé son contrat lundi, selon les informations rapportées par la radio d’État. Cette signature intervient dans un contexte de tension entre le gouvernement et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), présidée par l’ancienne star du football Samuel Eto’o, qui conteste la légitimité de cette nomination imposée par les autorités.

La nomination de Marc Brys, âgé de 61 ans, a été faite par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, en remplacement de Rigobert Song, suite à la performance décevante de l’équipe nationale lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier en Côte d’Ivoire. Cette décision a immédiatement suscité la controverse, Samuel Eto’o la qualifiant d' »illégale », tandis que la Fecafoot rappelait que le choix du sélectionneur relève de sa compétence exclusive.

La cérémonie de signature s’est déroulée à Yaoundé en présence du ministre, mais sans la participation de Samuel Eto’o, selon les informations de la Cameroon Radio Television (CRTV). Cette querelle, qui a pris une dimension nationale, a profondément marqué l’opinion publique camerounaise, où le football occupe une place centrale.

La nomination de Marc Brys a été annoncée dans un communiqué officiel, faisant suite aux directives du Président de la République, Paul Biya. Bien que les raisons de l’absence de Samuel Eto’o à la cérémonie n’aient pas été explicitement données, le ministre a observé une minute de silence en hommage au père de l’ancien attaquant, récemment décédé.

Marc Brys, dont la carrière d’entraîneur s’est principalement déroulée en Belgique, aura pour mission principale de qualifier l’équipe nationale pour la prochaine édition de la CAN en 2025 au Maroc, ainsi que pour la Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique.

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