Depuis ce matin, le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans le processus de validation des candidatures pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le candidat Boubacar Camara a réussi à franchir avec succès le premier obstacle, avec 53 173 de ses parrains validés, renforçant ainsi sa position dans la course électorale.
Cependant, la journée n’a pas été clémente pour tous les prétendants à la présidence. Pour Cheikh Adjibou Soumaré, la route s’arrête ici, car ses parrainages n’ont pas été validés. Un sort similaire touche Dr Ousmane Kane, qui a trébuché sur l’obstacle financier, sa caution restant impayée. Ces revers marquent un tournant dans leurs campagnes respectives et soulèvent des questions sur l’avenir de leurs engagements politiques.
Le scénario est tout aussi défavorable pour l’avocat Amadou Aly Kane, tandis qu’Elhadji Ibrahima Mbow a décidé de se retirer de la course. En suspens, le cas d’Ousmane Sonko attire l’attention, la vérification de ses parrainages étant retardée par l’absence de son mandataire. Papa Eugène Barbier voit également son dossier en attente, créant une certaine incertitude autour de sa candidature.
Pour les candidats dont les dossiers ont été rejetés, il existe toutefois un délai pour rectifier leur situation face aux 7 Sages du Conseil constitutionnel. Cette période de rectification pourrait être déterminante pour ceux qui cherchent à surmonter les obstacles rencontrés lors de la première phase de contrôle.
Il est important de noter que la liste électorale n’est pas gravée dans le marbre, et elle pourrait encore évoluer après la phase de contention. Les prochains jours seront cruciaux pour les candidats et leurs équipes, alors que la course présidentielle de 2024 prend des contours de plus en plus définis. Les électeurs restent en attente des développements à venir qui façonneront le paysage politique dans les semaines à venir.