Les récentes révélations du rapport de la Cour des comptes concernant la gestion du Programme des domaines agricoles et communautaires (Prodac) ont suscité des réactions controversées, notamment celle de l’ancien coordonnateur du Prodac, Pape Malick Ndour, devenu ministre de la Jeunesse sous l’administration de Macky Sall.
Selon le rapport de la Cour des comptes, Pape Malick Ndour aurait perçu un salaire mensuel de 5 millions de Fcfa pendant une période de 30 mois, ainsi qu’une indemnité totale de 15 millions de Fcfa sur la même période, soit 500 000 Fcfa par mois. Ces révélations ont alimenté la polémique sur les réseaux sociaux et soulevé des questions sur la gestion des fonds publics au sein du Prodac.
Face à ces allégations, Pape Malick Ndour a choisi de réagir sur sa page Facebook, affirmant se réjouir de la publication du rapport de la Cour des comptes. Il conteste toute accusation d’épinglement par la Cour des comptes et affirme avoir fourni des réponses claires à toutes les questions qui lui ont été posées. Il remet en question toute recommandation de la Cour des comptes visant à ouvrir une enquête judiciaire contre lui ou à le traduire devant la chambre de discipline financière.
Dans sa publication, Pape Malick Ndour exprime sa fierté pour sa contribution au service de son pays aux côtés du Président Macky Sall, affirmant avoir servi avec loyauté et dévouement.
Cependant, ces déclarations ont suscité des réactions mitigées, certains soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, tandis que d’autres ont exprimé leur soutien à Pape Malick Ndour et ont remis en question les motivations derrière les révélations du rapport de la Cour des comptes.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la gouvernance et la reddition de comptes dans la gestion des programmes gouvernementaux, et met en lumière les enjeux de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des ressources publiques.