Coopération : Le Premier Ministre Ousmane SONKO renforce les relations diplomatiques avec plusieurs pays

Le Premier ministre Ousmane SONKO a reçu en audience, ce vendredi, plusieurs ambassadeurs accrédités au Sénégal. Il s’agit des ambassadeurs de la Russie, du Qatar, de la Palestine et de l’Arabie Saoudite.

Ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de renforcement et de diversification des relations de partenariat entre le Sénégal et ces pays. Le Premier ministre a exprimé la volonté du Sénégal de consolider les liens existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération bilatérale.

La visite de l’ambassadeur de la Russie a été marquée par des discussions sur la coopération économique et technique. Les deux parties ont évoqué des projets communs dans divers secteurs tels que l’énergie, l’agriculture et l’éducation. Le Premier ministre a souligné l’importance de la collaboration avec la Russie pour le développement technologique et industriel du Sénégal.

L’audience avec l’ambassadeur du Qatar a permis de mettre en lumière les initiatives en cours dans les domaines de l’investissement et des infrastructures. Le Sénégal et le Qatar ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs partenariats économiques, notamment par le biais de projets de développement durable et de coopération en matière de sécurité alimentaire.

La rencontre avec l’ambassadeur de la Palestine a été l’occasion de réaffirmer les liens historiques et fraternels entre les deux nations. Les discussions ont porté sur le soutien mutuel dans les instances internationales et sur des projets de coopération culturelle et éducative visant à renforcer les échanges entre les peuples sénégalais et palestinien.

Enfin, l’audience avec l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite a mis l’accent sur la coopération dans le domaine de l’énergie et des infrastructures. Le Sénégal et l’Arabie Saoudite ont exploré des possibilités de partenariat dans les secteurs des énergies renouvelables et de la construction, en vue de soutenir le développement économique et social du Sénégal.

Ces rencontres diplomatiques illustrent la volonté du Sénégal de diversifier et de renforcer ses relations internationales. Le Premier ministre Ousmane SONKO a exprimé son optimisme quant aux perspectives de coopération avec ces pays, en soulignant l’importance de ces partenariats pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Sénégal : Conférence sur la Coopération avec les Pays de l’Alliance des États du Sahel

Le 1er juin 2024, le Sénégal accueillera une conférence majeure sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cet événement marque un tournant significatif dans les relations régionales et met en lumière la volonté du Sénégal d’établir des partenariats mutuellement bénéfiques avec ses voisins.

Une Nouvelle Vision Politique et Économique

Depuis l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, le climat politique au Sénégal s’est ouvert à de nouvelles collaborations régionales. La conférence, intitulée « L’Alliance des États du Sahel, une nouvelle plateforme pour l’intégration régionale du Sénégal », rassemblera des figures importantes de la société civile sénégalaise, notamment des représentants du PASTEF, du FRAPP, et de l’UMOJA, ainsi que des délégations des pays membres de l’AES.

Thèmes Clés de la Conférence

  1. Économie et Sécurité
    • Partenariats Économiques : Le Sénégal entretient des relations économiques fortes avec ses voisins, notamment avec le Mali. En 2022, les exportations sénégalaises vers le Mali ont atteint une valeur de 1,13 milliard de dollars, incluant des produits pétroliers, du ciment, et des soupes et bouillons. Ces échanges commerciaux sont cruciaux pour les deux économies, comme l’a souligné le ministre sénégalais de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne.
    • Coopération Sécuritaire : La sécurité est une priorité pour les pays de l’AES, qui collaborent activement pour lutter contre les groupes armés. La création de forces conjointes et le partage de renseignements ont conduit à des opérations de plus en plus réussies. La conférence explorera les moyens d’améliorer encore cette coopération.
  2. Rôle des Acteurs Étrangers
    • Présence Économique et Militaire Française : L’économie sénégalaise dépend fortement de la France, avec environ 80% des entreprises du marché sénégalais étant françaises. Cette dépendance économique est critiquée par les nouvelles autorités sénégalaises, qui cherchent à renégocier les accords commerciaux pour renforcer l’indépendance économique du pays. La conférence abordera également la question de la présence militaire française et son impact sur la sécurité régionale.
  3. Institutions Africaines Modernes
    • Efficacité des Institutions : Les participants discuteront de l’efficacité des institutions africaines modernes comme la CEDEAO, l’UA et l’AES dans le contexte actuel. L’objectif est de renforcer ces institutions pour mieux répondre aux défis régionaux.

Objectifs et Perspectives

L’événement vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Sénégal et les autres pays de l’AES. Il s’agit également de définir des stratégies communes pour une intégration régionale accrue, tout en explorant les moyens de promouvoir une sécurité durable et une croissance économique partagée.

Les discussions porteront sur divers sujets, y compris les avantages et les défis de l’AES, les perspectives d’avenir pour l’intégration régionale, et l’importance de l’engagement des acteurs économiques et politiques locaux et internationaux.

Conclusion

La conférence sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel est une initiative prometteuse qui pourrait transformer les relations régionales. En réunissant des leaders politiques, économiques et sociaux, le Sénégal cherche à jouer un rôle central dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement économique en Afrique de l’Ouest.

Ce rendez-vous du 1er juin 2024 s’annonce donc comme un moment clé pour l’avenir des relations entre le Sénégal et ses voisins de l’AES, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération et de progrès pour toute la région.

Visite de Paul Kagame au Sénégal : Renforcement des Relations et Coopération Fraternelle

Ce samedi 11 mai 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, accueille son homologue rwandais, Paul Kagame, pour une visite de 48 heures dans le pays. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Rwanda.

Au cours de cette visite, les deux présidents auront l’occasion de mener plusieurs entretiens stratégiques visant à consolider les relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions aborderont divers domaines, notamment économique, politique, social et culturel.

L’accent sera mis sur la promotion de l’amitié fraternelle entre les deux nations et sur la recherche de moyens pour approfondir leur coopération dans différents secteurs. Des accords de partenariat et des projets de collaboration pourraient être discutés, ouvrant ainsi la voie à une coopération mutuellement bénéfique.

La visite de Paul Kagame au Sénégal témoigne de l’importance que les deux pays accordent à leurs relations bilatérales et de leur volonté commune de renforcer leur partenariat. Elle illustre également l’engagement des deux dirigeants à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région et sur le continent africain dans son ensemble.

La visite de Paul Kagame au Sénégal offre une occasion précieuse de consolider les relations entre les deux pays et de tracer une feuille de route pour une coopération renforcée dans les années à venir. Elle incarne la vision commune des deux présidents pour un avenir prospère et harmonieux pour leurs nations et pour l’Afrique dans son ensemble.

Rencontre entre le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens et les Représentants de la Banque Mondiale : Avancées et Perspectives de Coopération

Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.

Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.

Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.

La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.

Coopération Hydro-Diplomatique en Afrique : Vers une gestion renforcée des bassins transfrontaliers

Lors d’un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale, le Haut-commissaire de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a souligné l’impératif pour les Etats africains de renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers. Cette rencontre, réunissant plusieurs représentants d’organismes de gouvernance des bassins transfrontaliers, a été l’occasion de débattre des enjeux liés à la gestion collaborative des ressources en eau.

Hydro-diplomatie : Une réponse face aux conflits liés à l'eau en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Mohamed Abdel Vetah a plaidé en faveur du développement de formations en hydro-diplomatie destinées aux futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources transfrontalières d’eau en Afrique. Selon lui, ces programmes de formation sont essentiels pour renforcer les capacités des acteurs impliqués et favoriser une approche collaborative dans la résolution des problèmes liés à l’eau.

L’atelier a également été l’occasion de souligner l’importance de s’inspirer des expériences réussies d’autres pays, notamment les Etats-Unis et la Suisse, en matière de gestion des ressources en eau et de diplomatie bleue. La diplomatie bleue, axée sur la coopération et la gestion durable des océans et des ressources en eau, peut jouer un rôle crucial dans la prévention des conflits et la promotion de la paix entre les nations.

Malgré les progrès réalisés dans la coopération transfrontalière, Mohamed Abdel Vetah a souligné que des défis persistent, notamment en ce qui concerne la fragilité de la coopération et la rareté croissante des ressources en eau. Il a appelé les pays africains à travailler ensemble pour prévenir les conflits liés à l’eau et optimiser l’utilisation des ressources de manière pacifique, équitable et durable.

Mohamed Abdel Vetah a salué le leadership du Sénégal dans le domaine de l’hydro-diplomatie et a encouragé les autres pays africains à suivre cet exemple. Il a souligné que la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS a permis une collaboration fructueuse sur de nombreux projets bénéfiques pour les populations locales.

Flux financiers illicites : Appel à la coopération des opérateurs de transfert d’argent avec la police judiciaire

Le Directeur de la Police judiciaire, Idrissa Cissé, a lancé un appel aux opérateurs de transfert d’argent œuvrant au Sénégal pour renforcer leur collaboration avec les autorités judiciaires dans la lutte contre les flux financiers illicites.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage de connaissances pour le renforcement des capacités des services d’enquête et de lutte contre la cybercriminalité, organisé par Wave digital finance en partenariat avec la Division spéciale de cybercriminalité, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle a souligné l’importance d’une collaboration accrue entre les opérateurs de mobile money et les autorités judiciaires pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et d’autres activités illicites.

L’objectif principal de cet atelier de deux jours est de partager des connaissances approfondies sur les tendances actuelles de la cybercriminalité liées aux services de mobile money. Cela permettra aux enquêteurs spécialisés dans la cybercriminalité, aux analystes de données et aux experts des plateformes de mobile money de mieux comprendre ces nouvelles formes d’infractions à caractère financier et d’améliorer leur efficacité dans les enquêtes.

Le Directeur de la Police judiciaire a souligné que les enquêtes sur les crimes liés aux services de mobile money sont de plus en plus complexes, nécessitant une coopération étroite entre tous les acteurs impliqués. Il a appelé à un partage d’expériences et à une interaction entre les forces de l’ordre et les opérateurs de transfert d’argent pour détecter, identifier et traquer les criminels impliqués dans ces activités, où qu’ils se trouvent.

Le Secrétaire permanent de la Commission de protection des données personnelles du Sénégal, Mamoudou Niane, a également souligné l’importance de veiller à ce que les données circulent tout en respectant la vie privée des utilisateurs, soulignant ainsi l’équilibre nécessaire entre la sécurité des transactions financières et la protection des données personnelles.

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