Sommet de l’Organisation de la coopération islamique : Appel à l’intensification des efforts pour la cause palestinienne

Des dirigeants et représentants de pays musulmans se sont rassemblés à Banjul, en Gambie, pour participer au 15ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Alors que la réunion prend place dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment en raison des récentes escalades dans la région de Gaza, les membres de l’OCI cherchent à renforcer leur solidarité et à prendre des mesures pour soutenir la cause palestinienne.

Lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a souligné l’urgence de la situation en Palestine, décrivant les actions israéliennes comme des “crimes” et appelant à une “intensification des efforts et de la solidarité en faveur de la cause palestinienne”. Il a également annoncé qu’une résolution sur la Palestine serait discutée et adoptée à la clôture du sommet, prévue pour dimanche.

Ce sommet intervient alors que les tensions entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza, demeurent élevées. Une proposition de trêve est actuellement en cours de négociation en Égypte, avec la participation d’une délégation du Hamas. Cette proposition vise à mettre fin aux hostilités qui ont duré près de sept mois et ont entraîné la mort de milliers de personnes, principalement des civils.

La communauté internationale, y compris les pays membres de l’OCI, observe de près ces développements, exprimant sa préoccupation face à la violence persistante dans la région et appelant à des mesures concrètes pour mettre fin au conflit et promouvoir une paix durable.

Le sommet de l’OCI offre une plateforme importante pour coordonner les efforts des pays musulmans en faveur de la Palestine et pour exprimer une solidarité collective envers le peuple palestinien. Les discussions et les décisions prises lors de cette réunion pourraient avoir un impact significatif sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient et sur les efforts visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.

Coopération Burkina Faso-Russie : Proposition de partenariat pour l’exploitation du lithium

Lors du récent Forum international sur l’énergie nucléaire qui s’est tenu à Sotchi en mars dernier, l’ambassadeur du Burkina Faso près de la Russie, Aristide Ludovic Tapsoba, a évoqué une potentielle collaboration entre les deux pays dans le domaine de l’exploitation du lithium. Cette ressource, cruciale pour le développement des énergies renouvelables et des technologies électriques, est présente en quantité significative au Burkina Faso.

Contrairement à la Russie, qui ne produit pas de lithium, le Burkina Faso dispose donc d’une opportunité stratégique pour l’exploitation de cette ressource. Dans une récente interview accordée au site d’informations Lefaso.net, M. Tapsoba a révélé que son pays est prêt à permettre à la Russie d’exploiter le lithium burkinabé.

La proposition du Burkina Faso repose sur un échange équitable : la Russie serait autorisée à exploiter le lithium, à condition de le transformer localement en batteries et en véhicules électriques. Cette approche vise à garantir que le lithium soit utilisé en premier lieu pour répondre aux besoins du Burkina Faso, contribuant ainsi à son développement économique et industriel.

Cette initiative souligne l’engagement du Burkina Faso en faveur d’une exploitation responsable de ses ressources naturelles, en veillant à ce qu’elles bénéficient d’abord à son propre développement. Elle témoigne également de la volonté du pays de nouer des partenariats économiques mutuellement avantageux avec d’autres nations, tout en contribuant à la transition vers une économie plus verte et durable.

Cette proposition pourrait ouvrir la voie à une coopération fructueuse entre le Burkina Faso et la Russie dans le domaine de l’énergie et de l’industrie électrique, offrant des opportunités de croissance économique et de développement technologique pour les deux pays.

Abdourahmane Sarr nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : Engagements et Détermination

Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.

Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.

Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.

La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.

COOPERATION : Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

Le Sénégal et le Maroc ont signé un protocole de coopération parlementaire, mercredi, à Dakar, a appris l’APS de ladite institution sénégalaise.

L’accord a été signé par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, et son homologue de la Chambre des représentants du royaume du Maroc, Rachid Talbi El Alami.

Ce dernier a entamé une visite officielle de trois jours à Dakar, le même jour.

Les deux personnalités ont tenu une séance de travail avant la signature de l’accord, qui, selon Amadou Mame Diop, ‘’s’inscrit parfaitement dans le cadre du renforcement de nos concertations et échanges, ainsi que du dialogue fructueux entre nos parlements frères’’.

‘’Unité nationale’’ et ‘’sagesse politique’’

L’accord signé par les parlements des deux pays va les conduire à ‘’un certain nombre d’actions, dans les domaines de la coopération technique ou du renforcement de compétences des cadres parlementaires, entre autres’’, a dit M. Diop en louant une ‘’collaboration dynamique, pragmatique et gagnant-gagnant’’ entre son pays et le Maroc.

Rachid Talbi El Alami a salué ‘’les liens séculaires et la longue tradition de coopération entre le Sénégal et le royaume du Maroc, sous l’impulsion de leurs dirigeants’’.

Il s’est réjoui de ‘’l’unité nationale’’ et de ‘’la sagesse politique’’ que partagent les deux pays.

Ce sont là deux atouts leur permettant de prévenir ‘’les menaces transfrontalières, le terrorisme, le séparatisme, l’extrémisme, la fuite des cerveaux, la traite des êtres humains, ainsi que les trafics en tous genres’’, a dit M. Alami.

Amadou Mame Diop ‘’salue et encourage le partenariat dynamique noué entre le Sénégal et le royaume du Maroc, qui se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’.

Il a tenu à apprécier ‘’la convergence de vues entre les deux pays, notamment sur les questions internationales d’intérêt commun, comme les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité en Afrique et au Proche-Orient’’.

‘’Une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’

‘’Nous nous reconnaissons dans nos principes intangibles de défense résolue de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté nationale. Vous l’avez deviné, je pense tout naturellement à la marocanité pleine et entière du Sahara occidental’’, a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

Le Sénégal et le Maroc partagent des ‘’modèles de stabilité sociale, constituent des piliers de la stabilité régionale, continentale et internationale’’, a dit Rachid Talib El Alami.

‘’Le chemin tracé par nos bâtisseurs a pu concevoir un modèle de stabilité sociale, qui a engendré une stabilité politique, ainsi qu’une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’, a souligné le président de la Chambre des représentants du royaume du Maroc.

Aux ‘’nombreuses menaces transfrontalières’’ auxquelles sont confrontés le Sénégal et le Maroc ‘’s’ajoutent les challenges du développement économique et social’’, les ‘’déséquilibres climatiques’’ et le ‘’retard technologique’’, a relevé M. Alami.

Les deux pays ont toutefois de ‘’grandes opportunités et un potentiel inestimable pour réaliser les progrès souhaités’’, a-t-il assuré en se réjouissant des ‘’emplacements stratégiques ouverts sur l’océan Atlantique’’, dont jouissent les deux pays.

Un ‘’partenariat dynamique’’

‘’Par une élévation des esprits, Marocains et Sénégalais se retrouvent dans un même idéal pour contribuer au progrès de leur peuple, sous l’impulsion et la vision éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI et de Son Excellence Monsieur le président Macky Sall’’, a souligné Amadou Mame Diop.

‘’Le partenariat dynamique noué entre les deux pays se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’, a-t-il poursuivi.

Il s’agit, selon lui, des banques, des services, des transports terrestres, maritimes et aériens, de l’agriculture, de l’éducation, etc.

‘’Je pense à nos actions communes pour le maintien de la paix dans des théâtres d’opérations. Des soldats marocains et sénégalais sont notamment en République démocratique du Congo pour contribuer à la restauration de la paix et la sécurité’’, a-t-il rappelé.

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