Législatives 2024 : Le COSCE appelle à un scrutin paisible et serein

À la veille des élections législatives du 17 novembre, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a lancé un appel à tous les acteurs impliqués pour garantir un scrutin calme et serein. Lors d’une déclaration faite à Dakar, Pr Babacar Guèye, président du COSCE, a insisté sur l’importance d’une élection paisible, respectant les principes démocratiques.

Depuis le 1er octobre, la Mission d’observation électorale du COSCE (MOE-COSCE) est en action avec 46 observateurs de long terme couvrant tous les départements du pays. Pour le jour du scrutin, le collectif a mobilisé 1 100 observateurs de court terme, dont 500 fixes et 600 mobiles.

Ces observateurs, opérant selon des échantillons statistiques, suivront les opérations électorales et le dépouillement des votes. Pr Babacar Guèye a souligné que la mission du COSCE respecte strictement les principes d’indépendance, d’impartialité et d’objectivité, en conformité avec les standards internationaux et les lois sénégalaises.

Le COSCE a formulé plusieurs recommandations pour assurer la réussite des élections :

  • À l’État, garantir aux électeurs l’exercice libre de leur droit de vote et veiller à une organisation optimale du scrutin.
  • Aux candidats et acteurs politiques, maintenir la paix et la cohésion sociale tout en appelant leurs militants à éviter toute violence.
  • Aux citoyens, participer massivement au vote dans un esprit calme et serein.
  • Aux médias, couvrir les élections avec professionnalisme et respect des règles déontologiques.

La déclaration du COSCE a réuni 17 organisations non gouvernementales de la société civile, ainsi que des partenaires communautaires et internationaux. Cet engagement collectif témoigne de l’importance accordée à la préservation de la paix sociale et au bon déroulement des élections.

Le consortium Saxxal Jamm condamne les violences électorales et interpelle le ministre de l’Intérieur

La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, s’est vivement exprimée face à la montée des violences observée dès le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Regroupant plusieurs organisations telles que COSCE, ONG 3D, GRADEC, PACTE, Réseau Siggil Jigeen, LSDH, ONDH, AJED, URAC, AFEX, RADDHO, OSIDEA, CERAG, Handicap Form Educ et Présence chrétienne, le consortium a condamné fermement les affrontements entre partisans de Barthélemy Dias, leader de la coalition Sàmm Sa Kàddu, et ceux d’Abass Fall, candidat de Pastef à Dakar.

Dans une déclaration, le consortium a qualifié ces incidents de regrettables, rappelant que la liberté d’opinion et d’expression est au cœur de la démocratie. « Nous condamnons les violences observées ce week-end entre les militants des différents partis. La société civile rappelle que les élections doivent rester un moment d’expression pacifique des citoyens », a indiqué le consortium, invitant par ailleurs à la libération des acteurs politiques en détention pour favoriser un climat plus serein.

Dans son appel, Saxxal Jamm a exhorté les acteurs politiques à privilégier des débats constructifs axés sur les problématiques d’intérêt national. Le consortium estime que la période électorale devrait être un temps pour exposer des visions et des programmes, permettant aux citoyens d’effectuer un choix éclairé sur la future législature. « Il est essentiel que les formations politiques s’engagent dans un dialogue respectueux et axé sur des idées et des propositions pour le Sénégal », a précisé le consortium.

Saxxal Jamm a également interpellé le ministre de l’Intérieur, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un climat de sécurité et de paix durant cette campagne. L’accent a été mis sur l’importance d’une intervention ferme et équitable pour prévenir toute violence, quelle que soit son origine, et pour s’assurer que le scrutin se déroule dans des conditions sereines. « Nous attendons du ministère de l’Intérieur qu’il prenne des mesures rigoureuses pour protéger la stabilité politique et la paix sociale, éléments indispensables pour une démocratie fonctionnelle », a conclu le consortium.

Le COSCE préconise la création d’une Haute Autorité des élections au Sénégal

Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a émis une recommandation majeure à l’issue des élections présidentielles du dimanche dernier au Sénégal. Dans une déclaration publiée lundi, le COSCE a appelé les autorités étatiques à établir une Haute Autorité des élections afin de perfectionner l’organisation et le déroulement des futurs scrutins électoraux.

Le Professeur Samba Thiam, porte-parole du COSCE, a souligné l’importance de cette proposition dans le cadre de l’amélioration de la démocratie et de l’intégrité électorale. Il a affirmé : « Dans le souci d’optimiser le déroulement des prochaines échéances électorales, le COSCE recommande, au vu de nos constats, la mise en place d’une Haute Autorité des élections. »

Cette recommandation s’accompagne également d’un appel pressant aux autorités pour clarifier les missions et attributions des différents organes de gestion électorale engagés dans la préparation et la conduite matérielle des élections. Une telle clarification est jugée essentielle pour garantir une meilleure coordination et une plus grande efficacité dans le processus électoral.

Le Professeur Samba Thiam a par ailleurs salué le déroulement généralement apaisé du scrutin présidentiel du 24 mars. Il a exprimé sa reconnaissance envers les autorités électorales et administratives pour l’organisation matérielle du scrutin, malgré quelques incidents mineurs. De plus, il a rendu hommage aux candidats, aux citoyens, à la presse, à la société civile ainsi qu’aux forces de défense et de sécurité pour leur sens des responsabilités et leur maturité démontrés pendant le déroulement du scrutin.

Le COSCE a également fourni des données statistiques représentatives des bureaux de vote à l’échelle nationale, estimant le taux de participation citoyenne à 61,6%, avec une marge d’erreur de plus ou moins 0,8%. De surcroît, le COSCE a affirmé que, d’après les données recueillies, le scrutin s’est conclu par un seul tour.

En conclusion, le COSCE a encouragé toutes les parties prenantes à s’engager résolument dans une dynamique de pacification de l’espace politique et électoral. En parallèle, il a souligné l’impératif de la mise en place d’une Haute Autorité des élections pour renforcer la démocratie et garantir la transparence des élections à venir au Sénégal.

Atelier à Diourbel : Les défis de la jeunesse sénégalaise en vue de la présidentielle en débat

L’atelier, intitulé « Conversation citoyenne », vise à renforcer la participation citoyenne, en particulier celle des jeunes, à la vie politique du pays. Papa Assane Tine a appelé les jeunes à retirer leurs cartes d’électeur, soulignant que le COSCE mène une campagne de sensibilisation pour encourager cette démarche.

Par ailleurs, les personnes vivant avec un handicap ont plaidé lors de cet atelier pour la mise en place d’un dispositif facilitant l’accomplissement de leur devoir civique le jour du scrutin. L’atelier a donc constitué une plateforme pour aborder des enjeux cruciaux liés à la participation démocratique des jeunes et des personnes handicapées dans le contexte électoral sénégalais.

Quitter la version mobile