Kaolack : Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal, section Kaolack, salue les initiatives pour un bon démarrage des cours

« Nous nous félicitons des innovations pilotées par l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, concernant la rentrée scolaire 2024-2025. Nous faisons face à une nouvelle rentrée qui coïncide avec la prise de fonction des nouvelles autorités. L’inspecteur d’académie a déjà alerté le gouverneur, qui a ensuite invité tous les services impliqués à rendre les écoles propres. À ce sujet, les sapeurs-pompiers ont installé des motopompes dans plusieurs écoles pour évacuer les eaux. Nous pensons que dès le 7 octobre, certains établissements pourront commencer l’enseignement de manière effective », a révélé Tamsir Ousmane Thiam, membre du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), section Kaolack, face à la presse ce vendredi.

« Hier, avec la rentrée du personnel, nous avons reçu des informations en provenance de certains établissements où nos représentants sont présents. L’atmosphère qui y règne témoigne qu’ils peuvent accueillir les élèves, grâce aux engagements de l’autorité éducative au niveau régional. Il faut souligner que l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, n’a ménagé aucun effort pour solliciter, auprès du gouverneur, l’appui des services de l’État, afin d’aider la communauté éducative à préparer des écoles sans problème », a rappelé M. Thiam.

« Cette année, la rentrée scolaire est spéciale, car le 5 octobre a été décrété une journée spéciale dédiée à l’éducation. C’est donc le moment d’inviter les partenaires, ainsi que les autres acteurs, tels que les ASC, à rendre les écoles propres. L’inspecteur d’académie a partagé toutes ces informations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif. En ce qui nous concerne, nous, membres du SELS, section Kaolack, remercions l’inspecteur d’académie pour cette initiative, et nous sommes prêts à l’accompagner de toutes les manières possibles afin que le système éducatif s’améliore à Kaolack », a conclu Tamsir Ousmane Thiam.

Révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal : Défis et Progrès

Depuis son adoption en 2014, la loi sénégalaise contre le tabac a marqué une avancée significative dans la lutte contre le fléau du tabagisme. Cependant, malgré ses progrès, des lacunes persistent, notamment face à l’évolution des produits du tabac et au non-respect des zones non-fumeurs. Actuellement, une révision de cette loi est en cours dans le processus administratif pour adresser ces défis cruciaux.

Les efforts inlassables des militants anti-tabac, dirigés par le Dr. Abdoul Aziz Kassé, ont joué un rôle déterminant dans les avancées réalisées depuis 2012. Leur engagement a permis d’empêcher l’industrie du tabac d’influencer les politiques publiques, ouvrant la voie à des réformes essentielles.

Parmi les victoires notables, on compte l’augmentation significative du prix du paquet de cigarettes, passant de 200 à 800 francs CFA. De plus, l’élimination de la publicité des produits du tabac dans l’espace public sénégalais et l’ajout d’avertissements sanitaires visuels sur les emballages de cigarettes ont marqué des pas importants dans la lutte contre le tabagisme.

Cependant, malgré ces succès, certaines initiatives clés, telles que l’interdiction complète de fumer dans tous les espaces publics, n’ont pas été entièrement réalisées en raison de l’ingérence de l’industrie lors de la promulgation de la loi. Cela souligne la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir toute influence néfaste sur les politiques de santé publique.

Les militants anti-tabac restent optimistes quant à la capacité des nouvelles autorités à corriger ces imperfections et à renforcer la législation anti-tabac pour mieux protéger la population contre les méfaits du tabagisme.

En parallèle, des instruments tels que le Programme national et le Comité national de lutte contre le tabagisme ont été établis pour soutenir cette cause vitale. Cependant, des mesures fiscales plus strictes sont nécessaires, notamment une taxe plus significative sur le tabac, afin d’avoir un réel impact sur le prix du tabac et, par conséquent, sur sa consommation.

En somme, la révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal témoigne de l’engagement continu du pays à lutter contre le tabagisme. Avec la collaboration entre les autorités, les militants et la société civile, il est possible de renforcer davantage les mesures de prévention et de protection de la santé publique contre les ravages du tabac.

Tragédie en Mer : Plus de 1 500 Morts dans la Migration Irrégulière au Cours des Quatre Premiers Mois de l’Année

La crise de la migration irrégulière continue de faire des ravages, avec un bilan déchirant de plus de 1 500 décès signalés au cours des quatre premiers mois de cette année. Ces chiffres poignants soulignent les dangers mortels auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages périlleux à travers les frontières, souvent dans des conditions extrêmement précaires et dangereuses.

En parallèle de ces pertes humaines tragiques, près de 15 000 survivants ont été recensés, mettant en lumière l’ampleur de la crise humanitaire qui se déroule sur les routes migratoires. Ces survivants portent les cicatrices physiques et émotionnelles des épreuves endurées lors de leur voyage, souvent marquées par la violence, la peur et la détresse.

Pourtant, malgré ces drames déchirants, la vague d’arrivées de migrants ne montre aucun signe d’essoufflement. Un autre bateau, en provenance d’Afrique subsaharienne, a accosté hier, jeudi 3 mai 2024, au port d’Arguinegun, situé au sud de Las Palmas. Cette nouvelle arrivée témoigne de la persistance des flux migratoires massifs, malgré les dangers et les obstacles rencontrés en mer.

Cette situation soulève des préoccupations humanitaires majeures et appelle à une action concertée au niveau international. Il est impératif de s’attaquer aux causes profondes de la migration forcée, de fournir une assistance humanitaire aux personnes en détresse en mer et de renforcer la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination. Seule une approche coordonnée et solidaire peut permettre de promouvoir des solutions durables et respectueuses des droits de l’homme pour les migrants, tout en évitant de nouvelles tragédies en mer.

Incendie à l’Aéroport International Murtala Mohammed de Lagos : Panique et enquête en cours

Jeudi dernier, l’Autorité Aéroportuaire Fédérale du Nigeria (FAAN) a confirmé un incident grave à l’aéroport international Murtala Mohammed de Lagos. Un communiqué émis par le directeur des affaires publiques et de la protection des consommateurs, Obiageli Orah, a révélé qu’un incendie s’était déclaré dans l’aile E de l’aéroport.

L’origine de l’incident a été signalée par la détection de fumée dans cette partie de l’aéroport. Malgré une réaction rapide des ingénieurs, qui ont coupé l’alimentation électrique dans la zone concernée, le feu a persisté et s’est propagé.

L’intervention rapide de l’équipe des services de secours de l’aéroport a permis de contenir l’incendie, évitant ainsi une catastrophe majeure. Cependant, cet événement a semé la panique parmi les agents et les passagers présents à l’aéroport, nombreux à chercher refuge dans des zones jugées plus sûres.

Pour assurer la sécurité des opérations aériennes, toutes les activités dans le terminal 1, aile E, ont été déplacées vers l’aile D. Cette mesure temporaire vise à minimiser les perturbations pendant que l’enquête sur l’incendie est en cours.

L’incident a également suscité des inquiétudes quant à la sécurité des installations aéroportuaires et a jeté une lumière crue sur la nécessité d’évaluer et de renforcer les mesures de sécurité dans ces environnements critiques.

Une enquête approfondie a été lancée pour déterminer la cause exacte de l’incendie, permettant ainsi d’identifier les mesures correctives nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir.

Cet événement souligne l’importance cruciale d’une gestion efficace des situations d’urgence et de la coordination entre les autorités aéroportuaires, les services de secours et les compagnies aériennes pour garantir la sécurité des passagers et du personnel dans les aéroports.

Révolte des Populations contre les Industries Chimiques du Sénégal : Un Conflit en Cours

Les habitants de Gadd, Ngomène et Ngakham ont exprimé leur mécontentement hier envers les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), selon un rapport de L’As.

Selon les informations recueillies, un barrage a été érigé spécifiquement au niveau du pont de Ngakham. La source du conflit remonte à 14 mois, lorsque les ICS ont proposé un projet de puits de sondage de phosphate dans la région. Bien qu’un accord ait été conclu avec les populations concernant les compensations à verser aux personnes impactées, les ICS ont récemment déclaré qu’ils ne pouvaient plus respecter cet accord en raison du coût exorbitant.

Face à cette impasse, les habitants ont bloqué la route menant à l’usine hier pour réclamer leur dû. Ils ont même installé des tentes sur place, déterminés à rester sur les lieux jusqu’à ce que leur demande soit satisfaite.

Cependant, selon Demba Fall Diouf, représentant du réseau des personnes affectées par les Mines (PAM), membre de la coalition « Publiez Ce que vous Payez » et de l’Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans les zones d’extraction minière, les ICS ont finalement accepté de verser les compensations d’ici le 6 mai. Suite à cette annonce, les barricades ont été levées dans l’après-midi.

Ce conflit entre les populations locales et les ICS illustre les tensions persistantes entre les communautés affectées par les activités minières et les entreprises opérant dans ces zones. Il souligne également l’importance cruciale de l’engagement des entreprises à respecter les accords conclus avec les populations locales et à répondre à leurs préoccupations légitimes.

Célébrations religieuses : suspension des cours à l’UGB jusqu’au 15 Avril

Dans le cadre des festivités de Pâques et de la Korité, l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis prend des mesures pour permettre à ses étudiants de célébrer ces événements religieux dans les meilleures conditions. Ainsi, les cours seront suspendus pendant une période de 18 jours, du jeudi 28 mars jusqu’à la reprise prévue le lundi 15 avril 2024 à 08 heures.

Cette décision de suspendre les cours vise à permettre aux étudiants et au personnel de l’université de se consacrer pleinement aux célébrations religieuses de Pâques et de la Korité. Les amphithéâtres de l’UGB seront donc fermés pendant cette période, offrant ainsi une pause bien méritée à la communauté universitaire.

Cette initiative témoigne de l’engagement de l’UGB à respecter et à soutenir les pratiques religieuses de ses étudiants et de son personnel, tout en favorisant un environnement propice à la diversité culturelle et religieuse. La reprise des cours le 15 avril permettra à chacun de revenir rafraîchi et motivé pour poursuivre ses études et ses activités académiques dans les meilleures conditions.

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