Alors que le Carême et le Ramadan approchent, une mauvaise nouvelle vient assombrir le quotidien des Sénégalais. Le prix des œufs à couver a connu une flambée aussi bien au niveau national qu’international, compliquant encore plus la situation économique des ménages et des acteurs du secteur avicole.
Dans un communiqué relayé par Les Échos, l’Union nationale des accouveurs du Sénégal (UNAPS) a annoncé la révision des prix des poussins :
• Poussins non vaccinés : 550 F CFA l’unité, soit 27 500 F CFA le carton
• Poussins avec vaccination simple : 565 F CFA l’unité, soit 28 250 F CFA le carton
• Poussins avec vaccination blindée (Innovax) : 580 F CFA l’unité, soit 29 000 F CFA le carton
Cette hausse touche directement les éleveurs de volailles, qui doivent désormais faire face à des coûts de production plus élevés.
Avec cette flambée des prix, le coût final des produits dérivés de la volaille, notamment les œufs et le poulet, risque d’augmenter sur les marchés. Une situation préoccupante, surtout en cette période de préparation des fêtes religieuses où la demande en produits avicoles est traditionnellement forte.
Pour le consommateur moyen, souvent surnommé Goorgoorlu, l’accès aux œufs et au poulet pourrait devenir plus difficile, ce qui risque d’impacter le panier alimentaire des familles sénégalaises.
Selon les acteurs du secteur, cette augmentation est liée à plusieurs facteurs :
• La hausse des prix des matières premières (aliments pour volaille, vaccins, etc.), influencée par les fluctuations du marché international.
• Les difficultés logistiques liées au transport et aux importations.
• Une forte demande en cette période précédant les fêtes religieuses.
Face à cette situation, les acteurs de l’aviculture appellent à des mesures d’accompagnement pour limiter l’impact de la hausse des prix. Certains plaident pour des subventions sur les intrants avicoles, tandis que d’autres demandent une meilleure régulation du marché pour éviter une spéculation excessive.