Mandat d’arrêt international contre François Bozizé pour crimes contre l’humanité

Un mandat d’arrêt international a été émis contre l’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, dans le cadre d’une enquête sur sa responsabilité présumée dans des crimes contre l’humanité perpétrés par des militaires dans une prison entre 2009 et 2013. Cette annonce a été faite par une cour spéciale parrainée par l’ONU.

François Bozizé, âgé de 77 ans, a dirigé la République centrafricaine après un coup d’État en 2003, avant d’être renversé par des rebelles en 2013. Il est actuellement à la tête de la principale rébellion centrafricaine et vit en exil en Guinée-Bissau depuis mars 2023.

Cette décision de lancer un mandat d’arrêt international marque une nouvelle étape dans les efforts pour traduire en justice les responsables présumés de violations des droits de l’homme en République centrafricaine. Elle souligne également l’importance de lutter contre l’impunité pour garantir la justice et la réconciliation dans le pays.

Les détails précis des allégations portées contre François Bozizé n’ont pas été immédiatement divulgués, mais cette mesure témoigne de la détermination de la communauté internationale à poursuivre les auteurs présumés de crimes graves, où qu’ils se trouvent, et à rendre justice aux victimes.

La Fondation Konrad Adenauer Prône la Lutte Contre les Crimes Internationaux et les Violences Sexuelles au Sénégal

Un séminaire dédié à la lutte contre les crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit a été organisé ce lundi au Sénégal par la fondation Konrad Adenauer/État de droit. Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs judiciaires, dont des magistrats et des Procureurs de la République, venus de différents pays de la sous-région pour participer à cette formation essentielle.

Serge Brammertz, secrétaire général adjoint des Nations Unies et Procureur du Mécanisme international, a pris la parole pour évoquer le rôle crucial d’une justice indépendante dans le fonctionnement de l’État. Il a mis en avant l’importance de la formation des magistrats nationaux dans la poursuite des crimes internationaux, un effort soutenu par des partenaires tels que l’International Nuremberg Principles Academy et la fondation Konrad Adenauer.

Le séminaire a également abordé la question des violences sexuelles en période de conflit, souvent négligée. Brammertz a révélé que plus de la moitié des affaires traitées par le Tribunal pour le Rwanda concernaient ces types de crimes. Il a souligné l’urgence de former les magistrats sur ces questions, notamment en raison de la présence de nombreux fugitifs en Afrique, liés aux atrocités commises au Rwanda.

Cette formation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit. Elle souligne l’engagement du Sénégal et de ses partenaires internationaux à renforcer les capacités des magistrats et des acteurs judiciaires de la sous-région pour assurer une justice équitable et efficace.

Le séminaire organisé par la fondation Konrad Adenauer/État de droit témoigne de l’importance accordée à la justice mondiale et à la protection des droits de l’homme au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

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