Crise dans le Secteur Médias au Sénégal : Les Acteurs de la Presse Dénoncent une Atteinte à la Liberté d’Expression

Au Sénégal, le secteur de la presse traverse une période de tension vive alors que le ministère de la Communication, des télécommunications et de l’économie numérique a annoncé la mise en place d’une nouvelle réglementation controversée. Cette mesure, visant à établir une liste officielle des médias « reconnus » d’ici le 30 novembre 2024, suscite une vague de protestations de la part des acteurs du secteur. Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), qualifie cette initiative de « forfaiture » et d’« atteinte grave à la liberté d’expression ».

L’arrêté ministériel du 1er octobre 2024 impose un processus d’enregistrement et de validation des entreprises de presse. Si l’enregistrement peut être perçu comme une démarche administrative légale, la validation, selon Mamadou Ibra Kane, constitue une entorse à la Constitution sénégalaise de 2000 et au Code de la presse. « Au Sénégal, la création d’un média est libre et ne nécessite aucune autorisation préalable de l’État », rappelle le président du Cdeps, dénonçant ainsi une tentative de régulation qu’il juge « illégale » et « sans fondement ».

Le droit à la liberté de la presse est en effet garanti par la Constitution sénégalaise, qui consacre le principe de libre création des entreprises de médias. Pour Mamadou Ibra Kane, cette nouvelle réglementation remet en question cette liberté fondamentale et constitue une tentative déguisée de contrôle étatique du secteur.

L’un des points les plus critiqués par le Cdeps est l’absence de concertation préalable avec les acteurs de la presse. La plateforme numérique d’enregistrement, introduite par le ministère, devait initialement faire l’objet de discussions avec les représentants du secteur. Cependant, selon M. Kane, ces consultations n’ont jamais eu lieu, et la mise en place de cette plateforme est perçue comme une décision unilatérale imposée par l’autorité publique. « Au lieu d’un outil au service de la presse, nous faisons face à une structure imposée qui se substitue au libre droit de création des médias », s’insurge le président du Cdeps.

L’arrêté ministériel impose aux entreprises de presse de nouvelles conditions, dont la possession d’un capital social, l’obtention d’un numéro d’identification national (Ninea) et une inscription au Registre du commerce. Ces exigences sont jugées inadaptées par les acteurs du secteur, qui les considèrent contraires aux dispositions en vigueur dans le Code de la presse. Pour Mamadou Ibra Kane, ces mesures risquent d’exclure de nombreuses petites structures médiatiques et de restreindre la diversité du paysage médiatique sénégalais.

Le Cdeps n’entend pas rester inactif face à cette réglementation qu’il qualifie de « liberticide ». Mamadou Ibra Kane promet une lutte acharnée sur le terrain juridique et politique pour faire annuler l’arrêté ministériel. « Nous n’allons pas nous laisser faire », affirme-t-il, soulignant que cette initiative menace non seulement la liberté de la presse, mais également la liberté d’expression, considérée comme une conquête essentielle du peuple sénégalais.

Cette crise survient dans un contexte déjà tendu pour la presse sénégalaise, marquée par des défis économiques et des pressions croissantes. Le spectre d’une mise sous tutelle du secteur inquiète les acteurs, qui redoutent une réduction de l’indépendance éditoriale et un contrôle accru des autorités sur les contenus médiatiques. L’initiative du ministère de la Communication est perçue par beaucoup comme une tentative de régulation excessive qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour la liberté d’informer et le pluralisme des opinions.

L’avenir de la presse indépendante au Sénégal apparaît donc incertain. Alors que le Cdeps prépare une riposte juridique, l’issue de ce bras de fer pourrait bien déterminer l’évolution des relations entre l’État et les médias dans les années à venir. Pour l’instant, c’est tout un secteur qui reste mobilisé, déterminé à défendre ses droits et à préserver les acquis de la liberté de la presse.

Crise à E-Media Invest : Création d’un Comité Social pour Favoriser le Dialogue et Sortir de l’Impasse

Après deux semaines de grève qui paralysent ses activités, le Conseil d’administration d’E-Media Invest a annoncé la création d’un Comité social de bons offices. Ce comité comprendra des médiateurs volontaires qui rencontreront les représentants des employés et le syndicat dans l’objectif d’instaurer un dialogue social pour résoudre la crise actuelle.

La grève des employés, initiée pour réclamer le paiement des salaires et le règlement des arriérés, met à mal le fonctionnement du groupe médiatique. Dans un communiqué, le Conseil d’administration souligne que cette situation impacte négativement la position d’E-Media Invest dans le secteur, nuisant à la réputation que le groupe s’est forgée à travers son engagement éditorial et commercial. Les actionnaires regrettent également l’arrêt des activités, jugeant cette interruption préjudiciable tant pour le groupe que pour ses partenaires.

Le Conseil d’administration note l’urgence d’une reprise des activités, surtout dans le contexte actuel de campagne électorale pour les législatives du 17 novembre. La suspension prolongée des prestations pourrait fragiliser davantage la situation financière du groupe et altérer sa capacité à contribuer au débat public en cette période cruciale. Le retour à la normale est vu comme un moyen de rassurer les partenaires et de répondre aux attentes des audiences.

Dans une démarche de résolution durable, le Conseil d’administration a décidé d’établir un Comité social de bons offices, composé de médiateurs volontaires, pour engager un dialogue constructif avec les représentants du personnel. Ce comité a pour mission d’identifier les causes profondes de la crise et de poser les bases d’un climat social propice à la stabilité.

Les actionnaires se sont également engagés à tenir des réunions internes pour explorer des solutions pérennes et assurer la continuité des opérations. Cette démarche se veut une réponse aux préoccupations des employés et des partenaires, visant à restaurer la confiance et à renforcer les bases de performances économiques solides pour le groupe.

Le Conseil d’administration a tenu à rassurer les partenaires, les employés, et le public sur sa détermination à préserver les emplois et à améliorer le climat social au sein du groupe. Ce message témoigne de l’engagement d’E-Media Invest à trouver une issue favorable à la crise et à rétablir un environnement de travail stable et productif.

Avec la création de ce Comité social et l’engagement des actionnaires à trouver des solutions de long terme, E-Media Invest espère tourner la page de cette crise et relancer ses activités dans les meilleurs délais.

Crise au Port Autonome de Dakar : tensions croissantes entre la direction et les syndicats

Une situation tendue persiste au Port autonome de Dakar (PAD), alors que le directeur général, Waly Diouf Bodian, fait face à une forte opposition de l’intersyndicale des travailleurs. La crise a été exacerbée par le licenciement de trois employés, accusés d’avoir partagé sur WhatsApp une capture d’écran le montrant à la télévision, avec des allégations d’octroi de marchés à des proches.

Selon le journal Les Echos, ces trois employés auraient diffusé un message indiquant que le directeur général avait attribué un contrat de 24 millions de francs CFA à son frère. Cette publication a entraîné une « demande d’explication » immédiate de la part de la direction, mais les employés concernés n’ont pas été en mesure de fournir les preuves demandées. Le conseil de discipline, saisi de l’affaire, a proposé des sanctions, et les trois membres du personnel ont finalement été licenciés.

L’intersyndicale a vivement réagi à ces licenciements, qualifiés d’« abusifs ». Elle dénonce une « gestion autoritaire et abusive » de Waly Diouf Bodian, l’accusant d’avoir instauré « un climat de terreur » depuis son arrivée. Les syndicalistes affirment que cette gouvernance bafoue les droits fondamentaux des travailleurs, en violation de la Constitution, du Code du travail et des règlements internes de l’entreprise.

Les libertés syndicales seraient également en danger, d’après l’intersyndicale, qui note qu’un nombre important de contrats de travail ont été gelés sous prétexte d’un audit du personnel. En réponse à ces situations, les syndicats ont saisi l’Inspection du travail et de la sécurité sociale pour tenter de résoudre ces différends.

L’intersyndicale accuse également Waly Diouf Bodian d’avoir outrepassé les recommandations du conseil de discipline. Après avoir reçu une demande d’explication, trois représentants syndicaux ont été convoqués devant le conseil, mais le délai de saisine étant expiré, le conseil a recommandé une simple mise à pied. Néanmoins, le directeur général aurait décidé de licencier les syndicalistes concernés, parmi lesquels se trouvent deux secrétaires générales et un secrétaire administratif, en dépit de cette recommandation.

Dans son communiqué, l’intersyndicale ne cache pas son mécontentement face à la direction actuelle. Elle attribue à cette « mauvaise gouvernance » de graves répercussions sur le fonctionnement du Port autonome de Dakar, menaçant directement la stabilité des activités portuaires. En conclusion, les syndicats appellent au « départ immédiat » de Waly Diouf Bodian, mettant en avant la nécessité d’une gestion plus respectueuse des droits des travailleurs et des règles de gouvernance.

Alors que cette crise se poursuit, l’avenir du Port autonome de Dakar semble plus incertain que jamais. Entre tensions internes et impacts économiques potentiels, le besoin de trouver une solution rapide et équilibrée se fait sentir. Les prochaines étapes, notamment l’issue des recours déposés auprès de l’Inspection du travail, détermineront en grande partie le cours des événements et le climat social au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal.

CRISE AU CESE : Les conseillers s’insurgent contre le blocage et les violations de droits

Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) s’est réuni ce dimanche 20 octobre 2024 pour discuter des perturbations qui touchent l’institution depuis le rejet du projet de loi de dissolution proposé par le président de la République.

Les membres du CESE ont unanimement constaté un blocage systématique, qu’ils imputent au président Diomaye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko, en complicité avec l’administration du CESE. Cette situation, selon les conseillers, est accentuée par le refus du président Diomaye Faye de signer le décret convoquant la première session ordinaire, prévue depuis septembre. Ce manquement est perçu comme une violation de la Constitution, qui désigne le président de la République comme garant du bon fonctionnement des institutions.

Les conseillers ont également dénoncé le non-paiement de leurs indemnités mensuelles, une pratique régulière depuis les mandats de précédents présidents du CESE. Ils soulignent que cette situation constitue une atteinte à leurs droits, d’autant plus qu’ils constatent une inégalité de traitement avec les membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, qui, eux, continuent de percevoir leurs indemnités.

Dans un appel à la responsabilité, les conseillers rappellent qu’ils ont toujours exercé leurs fonctions avec sérieux et professionnalisme, et estiment que les accusations à leur encontre relèvent de considérations politiques. Ils exigent donc le rétablissement de leurs droits, soulignant que chaque Sénégalais mérite une reconnaissance pour son travail au service de l’État et de la Nation.

Crise des bourses étudiantes au Sénégal : L’État face à une dette inédite

Au Sénégal, une crise inédite secoue actuellement le secteur de l’enseignement supérieur. Alors que la question de la dette intérieure semblait jusqu’ici se cantonner aux relations entre l’État et certaines entreprises nationales, une nouvelle dynamique s’installe. Cette fois, ce sont les étudiants qui se retrouvent au cœur du problème.

En effet, le ministère de l’Enseignement Supérieur a annoncé une restriction des bourses accordées aux étudiants. Sur une enveloppe budgétaire globale de 15 milliards de FCFA destinée à ces aides, seuls 7 milliards sont disponibles, laissant une dette de 8 milliards que l’État devra aux étudiants. Cette situation, rapportée par le ministre Dr Abdourahmane Diouf, plonge les universités dans une atmosphère de tension croissante.

C’est une situation sans précédent au Sénégal, où les étudiants, souvent désignés comme les « matières grises » du pays, n’ont jamais été confrontés à une telle incertitude quant à leurs bourses. Pour bon nombre d’entre eux, ces allocations représentent un soutien financier vital leur permettant de poursuivre leurs études dans des conditions décentes.

Selon certaines sources, cette crise financière pourrait avoir des répercussions importantes sur l’ambiance académique. Des manifestations étudiantes ne sont pas à exclure, à moins que des mesures d’urgence ne soient prises par le gouvernement pour régler cette dette et apaiser les inquiétudes croissantes.

Il est clair que l’État sénégalais, déjà confronté à de nombreuses difficultés économiques, devra trouver une solution rapidement pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation. La communauté universitaire et les parents d’étudiants attendent des réponses claires et des actions concrètes pour garantir que l’avenir des étudiants, et par extension celui du pays, ne soit pas compromis par cette crise.

Crise dans les universités publiques : Le SAES tire la sonnette d’alarme et exige des actions immédiates

Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) alerte sur la situation critique des universités publiques sénégalaises. Lors de deux réunions importantes tenues les 11 et 12 octobre 2024, le syndicat a dénoncé les conditions précaires qui menacent l’avenir académique des étudiants et l’efficacité de l’enseignement supérieur.
Le SAES souligne que malgré les efforts des enseignants pour rétablir une année académique normale après les interruptions liées aux crises socio-politiques de 2021, 2023, et 2024, les universités restent dans un état alarmant. Parmi les principaux problèmes soulevés figurent des chantiers inachevés, des effectifs surchargés, et des moyens financiers insuffisants. Le syndicat a également critiqué l’ouverture tardive des campus sociaux, retardant la reprise des cours dans des conditions adéquates.
Le syndicat s’en prend particulièrement au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), accusé de ne pas respecter ses engagements. Le budget des universités est jugé insuffisant, ne permettant de couvrir que neuf mois de salaires, une situation qualifiée de « fiction budgétaire ». Le SAES dénonce aussi l’ingérence du MESRI dans le recrutement des enseignants, une prérogative qui, selon le syndicat, devrait revenir aux instances académiques.
Le protocole d’accord signé entre le SAES et le gouvernement en janvier 2023, reste selon eux largement non appliqué. Le syndicat demande notamment la publication d’un décret sur la retraite des enseignants-chercheurs, qui, malgré les promesses, n’a toujours pas vu le jour. Cette situation crée un climat d’incertitude qui, selon le SAES, compromet sérieusement l’avenir du système universitaire.
Le SAES a appelé à une mobilisation de ses membres et met en garde contre tout retard dans le paiement des salaires. Alors que les bacheliers de 2024 se préparent à entrer à l’université, le syndicat avertit que l’inaction du gouvernement pourrait avoir des conséquences graves sur l’avenir de milliers d’étudiants.

Crise au sein du PDS : Les militants pro-Woré Sarr dénoncent des dysfonctionnements majeurs

Des voix dissidentes se lèvent au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Réunis autour de Woré Sarr, secrétaire générale adjointe chargée des Femmes, ces militants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la gestion actuelle du parti. Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, ils révèlent une série de manquements graves qui, selon eux, minent la structure démocratique du PDS.

Les militants pro-Woré Sarr déplorent notamment l’absence de réunions régulières des organes dirigeants du parti. « Le Bureau Politique ne s’est pas réuni depuis 2015. Le Secrétariat National, quant à lui, n’a jamais tenu de réunion depuis sa mise en place en 2019, et le comité directeur est resté inactif depuis la même année », affirment-ils. Ces constats soulèvent de vives inquiétudes quant à la gouvernance interne du parti et à sa capacité à faire face aux enjeux politiques actuels.

Pire encore, les renouvellements censés renforcer l’organisation du parti auraient été entachés, selon plusieurs témoignages, « d’abus, d’irrégularités inacceptables et de dysfonctionnements majeurs ». Ces militants dénoncent une violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du PDS, une situation aggravée par des décisions arbitraires de nomination à des postes électifs. Ils estiment que ces pratiques sapent les fondements démocratiques du parti, éloignant ainsi les bases militantes des réalités politiques du moment.

La gestion centralisée et les décisions prises sans consultation préalable des militants constituent, selon eux, une autre source de frustration. « Certaines décisions majeures qui engagent le parti sont prises sans concertation préalable et n’emportent généralement pas l’adhésion des militants et militantes », regrettent-ils. Cette absence de dialogue a engendré une profonde crise de confiance au sein du parti, accentuant la démobilisation des troupes et fragilisant davantage les principes démocratiques qui ont toujours fait la force du PDS.

Alors que le Sénégal se trouve à l’aube de grandes recompositions politiques, ces dissidents estiment que la base militante du parti est laissée à elle-même, coupée des réalités du terrain. La crise interne qui secoue le PDS pourrait ainsi avoir des répercussions majeures sur sa capacité à jouer un rôle clé dans les prochaines échéances électorales.

Face à cette situation, les militants pro-Woré Sarr appellent à une refonte profonde de la gouvernance du parti, avec une meilleure implication des militants de base et le respect des principes démocratiques qui régissent son fonctionnement.

Diplomatie en crise : Riyad refuse de recevoir l’envoyé de Bassirou Diomaye Faye après la rupture du contrat avec Acwa Power

Les relations entre le Sénégal et l’Arabie saoudite traversent une zone de turbulences après la décision du gouvernement sénégalais de rompre unilatéralement le contrat avec Acwa Power, une des plus grandes entreprises saoudiennes. Selon Le Quotidien dans sa Une du Samedi 10 Août 2024, cette décision, motivée par le coût jugé « exorbitant » de l’eau produite par l’usine en question, a été annoncée par le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, provoquant la colère des autorités saoudiennes.

Cette décision n’a pas été bien accueillie à Riyad, où elle est perçue comme un camouflet. Selon des sources proches du dossier, le Prince héritier Mohammed ben Salmane aurait personnellement démarché l’ancien président Macky Sall pour garantir l’attribution de ce contrat à Acwa Power, l’une des plus importantes entreprises du royaume après Saudi Aramco.

Face à la gravité de la situation, le président Bassirou Diomaye Faye a dépêché en urgence son ministre directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, en Arabie saoudite pour tenter de désamorcer la crise. Cependant, la mission s’est avérée délicate. Le Quotidien rapporte que ni le roi Salmane Al Saoud, ni le Prince héritier n’ont accepté de recevoir l’envoyé sénégalais. Ce dernier a finalement été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walker El-Khuraiji, qui a pris connaissance de la lettre de Bassirou Diomaye Faye, sans pour autant accorder l’importance espérée à la démarche.

Malgré la rencontre, les tensions demeurent palpables. La partie saoudienne est restée ferme, soulignant qu’une telle décision, prise sans consultation préalable avec des partenaires aussi importants que les Saoudiens, était inacceptable. Ce qui était censé être une simple affaire économique pourrait désormais avoir des répercussions diplomatiques plus graves.

Cette situation complexe met en lumière les défis que devra relever le gouvernement sénégalais pour rétablir des relations bilatérales sereines avec Riyad. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si une solution diplomatique pourra être trouvée pour apaiser la colère saoudienne.

Crise à l’Assemblée Nationale : Dialogue imminent entre l’exécutif et le législatif

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Ibrahima Baba Sall, a révélé des discussions cruciales en cours pour résoudre la crise actuelle entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. Ce bras de fer, alimenté par des tensions autour de la déclaration de politique générale, pourrait bientôt trouver une issue grâce à une intervention directe du président de la République.

S’exprimant lors de l’émission en pulaar « Faandu » sur la chaîne YouTube de L’As Tv, Ibrahima Baba Sall, qui est également le maire de Bakel, a partagé des informations importantes. Selon lui, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a reçu un mandat formel du bureau de l’Assemblée lors de la clôture de la session unique samedi dernier. Ce mandat l’autorise à engager des discussions avec le président de la République pour surmonter cette crise institutionnelle.

Le député-maire a également reconnu un retard dans la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, notamment en ce qui concerne les dispositions relatives au Premier ministre. Ce poste, restauré en 2021, devait être inclus dans le règlement intérieur. « Lors de notre réunion du samedi dernier, le président de l’Assemblée nationale a consulté les présidents de groupes pour réactualiser ce règlement », a-t-il déclaré.

Cette crise survient alors que l’Assemblée nationale, dominée par le groupe Benno Bokk Yaakaar, fait face à des défis institutionnels majeurs. Ibrahima Baba Sall, en tant que membre de ce groupe majoritaire, a souligné l’urgence de résoudre ces problèmes pour permettre au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale conformément à la constitution.

Le parlementaire a exprimé son optimisme quant à une résolution rapide de cette crise, affirmant que des efforts concertés étaient en cours pour rétablir le fonctionnement normal des institutions. La prochaine étape, selon lui, est d’assurer que le Premier ministre puisse s’adresser à l’Assemblée nationale et exposer sa vision pour le pays, ce qui est crucial pour la stabilité politique et le progrès du Sénégal.

Ce développement marque une avancée significative vers la fin des tensions actuelles et la restauration de la coopération entre l’exécutif et le législatif. Les prochains jours seront déterminants pour voir si ces discussions porteront leurs fruits et permettront de tourner la page de cette crise institutionnelle.

Crise des étudiants africains en Turquie : Appels à l’action contre le racisme

La situation des étudiants africains inscrits à l’Université Karabük en Turquie est devenue alarmante, avec des témoignages faisant état de discrimination et de violences racistes croissantes. Aïssatou Sow, une des étudiantes sénégalaises, alerte sur les tensions grandissantes au sein de la communauté estudiantine africaine, comptant environ 5000 membres, dont 300 Sénégalais.

Selon les dires de Sow rapportés par L’Observateur, les étudiants africains vivent généralement en bonne entente avec les autochtones, mais certains incidents racistes ont commencé à émerger. Cette montée du racisme serait attribuée à la méconnaissance et à la méfiance envers les Africains, accentuées par la concentration importante de cette communauté dans la ville de Karabük.

La tension a atteint son paroxysme lors des élections municipales, lorsque le Président turc Tayyip Erdogan a prévu de visiter la région. Des habitants méfiants ont exprimé leurs préoccupations, tandis que des publications sur les réseaux sociaux ont alimenté la stigmatisation des Africains. Notamment, un post accusant un Nigérien d’avoir transmis le VIH/Sida à sa petite amie turque a déclenché des manifestations de rejet de la communauté africaine.

Depuis lors, les étudiants africains sont devenus la cible de violences verbales et physiques dans les rues, créant un climat d’insécurité et de peur parmi la communauté estudiantine.

Face à cette situation préoccupante, des appels à l’action contre le racisme et la discrimination se multiplient. Les étudiants africains demandent aux autorités turques de prendre des mesures concrètes pour assurer leur sécurité et mettre fin à la stigmatisation. De plus, une sensibilisation accrue à la diversité et à la tolérance est nécessaire pour favoriser une cohabitation pacifique entre les différentes communautés.

Il est impératif que les autorités turques prennent ces préoccupations au sérieux et agissent rapidement pour protéger les droits et la sécurité des étudiants africains en Turquie, ainsi que pour promouvoir une société plus inclusive et respectueuse de la diversité.

Vers une possible résolution de la crise ivoirienne : Dialogue entre Ouattara et Soro

Une lueur d’espoir se profile dans le ciel politique ivoirien alors que l’ex-Premier ministre Guillaume Soro, en exil et condamné à perpétuité, a eu une conversation téléphonique avec le président Alassane Ouattara. Cette initiative, inattendue mais cruciale, pourrait marquer le début d’un processus de réconciliation nationale tant attendu.

Le geste de dialogue de la part du président Ouattara est d’autant plus significatif que le parti au pouvoir, le RHDP, a exprimé son ouverture au retour de Soro, en soulignant qu’il n’est pas nécessaire pour lui de rejoindre le parti. Cette flexibilité témoigne d’une volonté politique de dépasser les divisions partisanes pour promouvoir l’unité et la stabilité du pays.

Le Secrétaire exécutif du RHDP, Ibrahim Cissé Bacongo, a encouragé Soro à « consolider ce pas », suggérant ainsi une attitude constructive de la part du parti au pouvoir. Cette ouverture au dialogue est d’autant plus encourageante que le 22 février dernier, le président Ouattara avait gracié 51 partisans de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, signe d’un premier pas vers l’apaisement et la réconciliation.

Il est évident que la résolution des tensions politiques en Côte d’Ivoire ne sera pas un processus facile, mais le dialogue entre Ouattara et Soro représente un pas dans la bonne direction. Les observateurs internationaux saluent cette tentative de rapprochement et appellent à ce qu’elle soit suivie d’actions concrètes visant à restaurer la confiance et à promouvoir une gouvernance inclusive et démocratique pour le bien-être de tous les citoyens ivoiriens.

Crise au sein du Bambouck Football Club : Les joueurs réclament respect et primes

Le Bambouck Football Club traverse une période de turbulences alors que les joueurs expriment ouvertement leur mécontentement envers les dirigeants du club. Au cœur de la discorde se trouvent des revendications concernant le respect et le paiement des primes, soulevant des préoccupations quant à la gestion et à la situation financière de l’équipe.

Les joueurs ont pris la parole pour dénoncer le manque de considération dont ils estiment être victimes de la part des dirigeants. Moustapha Seck, membre du BFC, a souligné que les conditions ne sont pas propices pour progresser en tant qu’équipe et pour jouer au football. Leur principale revendication concerne le paiement des primes, que les dirigeants ont conditionné à la performance de l’équipe en finale.

Petit Ndoye, défenseur du club, a exprimé la fatigue et le désespoir des joueurs face à cette situation. Il a lancé un appel aux autorités et aux bienfaiteurs pour leur venir en aide, mettant en lumière les problèmes de gouvernance au sein du club.

Le capitaine de l’équipe, Wassa, a également partagé son point de vue, soulignant que les tensions ont atteint un point critique après un match contre l’ASC Diokko. Malgré une victoire écrasante de 6-1, les joueurs n’ont pas reçu de primes ni de motivations de la part des dirigeants. De plus, ces derniers ont proposé un contrat de 50 000 FCFA à condition de remporter la finale, ce qui a été considéré comme inacceptable par les joueurs.

Face à cette impasse, les joueurs appellent à l’intervention des bonnes volontés pour sauver l’équipe de cette crise financière et de gouvernance. Cependant, les dirigeants du Bambouck Football Club n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.

Cette crise souligne les défis auxquels sont confrontés de nombreux clubs de football, en particulier ceux qui évoluent dans des contextes financiers précaires. Elle met également en évidence l’importance d’une gestion transparente et responsable pour assurer la stabilité et le succès à long terme des équipes sportives.

Crise des Méventes : Les Maraîchers de Cayar Appellent à l’Aide

Les producteurs maraîchers de Cayar, dans la région des Niayes au Sénégal, font face à une crise aiguë de surproduction, mettant en péril leurs moyens de subsistance. La surabondance de récoltes d’oignons et de pommes de terre entraîne des méventes et le risque imminent de pourrissement des produits faute d’infrastructures de stockage adéquates. Dans ce contexte préoccupant, les maraîchers lancent un appel pressant au ministre de l’Agriculture, Dr Mabouba Diagne, pour qu’il intervienne rapidement afin de sauver la situation.

Mbaye Ndoye, secrétaire général de l’association des producteurs maraîchers de Cayar, a alerté sur cette crise lors d’une intervention radiophonique sur la Rfm ce mercredi. Il a souligné que le marché est saturé d’oignons et de pommes de terre, ce qui entraîne des difficultés majeures d’écoulement des produits. L’absence de chambres froides et de magasins de stockage dans la région aggrave la situation, laissant craindre des pertes considérables pour les producteurs.

Face à cette urgence, les maraîchers appellent le gouvernement à agir rapidement en dotant la zone des Niayes de chambres froides et d’installations de stockage modernes. Ils estiment que ces infrastructures sont essentielles pour préserver les récoltes et garantir la viabilité économique du secteur agricole dans la région.

Malgré cette crise, les maraîchers se veulent rassurants envers les consommateurs, affirmant qu’il n’y aura pas de pénurie d’oignons et de pommes de terre avant la fête de la Tabaski. Ils assurent que la zone des Niayes dispose de suffisamment de récoltes pour répondre à la demande locale.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs sénégalais, notamment en termes d’infrastructures et de gestion de la production agricole. Elle souligne également l’importance cruciale d’une action gouvernementale rapide et coordonnée pour soutenir les producteurs et préserver la sécurité alimentaire du pays.

Vers une résolution de la crise dans les collectivités territoriales : Engagement du nouveau ministre Balla Moussa Fofana

Le gouvernement s’engage fermement à résoudre la crise qui secoue les collectivités territoriales depuis près de deux ans. Sous la houlette du tout nouveau ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, une dynamique de dialogue et de recherche de solutions concrètes s’est amorcée.

Lors de sa récente rencontre avec les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, le ministre Fofana a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs tout en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre fin à cette crise persistante. Dans un communiqué de presse, il a souligné la nécessité de travailler ensemble pour formuler des propositions soutenables conformes aux dispositions légales en vigueur.

Au-delà des discussions sur les revendications salariales, le ministre a mis en lumière les répercussions de la grève sur les citoyens, notamment en ce qui concerne l’accès aux documents d’état civil. Cette prise de conscience témoigne d’une sensibilité aux préoccupations de la population et renforce l’urgence d’une résolution rapide du conflit.

L’approche collaborative du ministre Fofana se manifeste également par sa volonté de nouer un partenariat avec l’Intersyndicale pour améliorer les conditions de travail des agents des collectivités territoriales. Cette démarche vise à renforcer l’efficacité des services publics et à garantir la qualité des prestations offertes aux citoyens.

En outre, le gouvernement affirme son engagement en faveur de la décentralisation et de la construction de collectivités territoriales viables et porteuses de développement. Cette vision ambitieuse reflète la volonté de promouvoir une gouvernance locale dynamique et inclusive.

Enfin, la disponibilité du Premier ministre Ousmane Sonko à rencontrer l’Intersyndicale dans les meilleurs délais, sur la base des propositions formulées par le groupe de travail, illustre l’importance accordée à ce dossier au plus haut niveau de l’État.

Dans un contexte marqué par des tensions sociales, l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables et concertées constitue un pas significatif vers la résolution de la crise dans les collectivités territoriales. La voie du dialogue et de la collaboration semble ainsi ouvrir des perspectives encourageantes pour l’avenir de ces institutions essentielles à la vie démocratique et au développement local.

Crise alimentaire imminente au Sénégal : une situation alarmante selon la FAO, l’UNICEF et le PAM

Un rapport alarmant publié conjointement par la FAO, l’UNICEF et le PAM met en lumière une situation critique concernant la sécurité alimentaire au Sénégal. Selon ce rapport, jusqu’à 500 000 personnes pourraient être confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir. Cette crise alimentaire au Sénégal s’inscrit dans un contexte plus large touchant près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre, entre juin et août 2024.

Ce constat préoccupant rappelle le défi majeur auquel Macky Sall avait été confronté en 2012, lorsque 800 000 Sénégalais étaient menacés par l’insécurité alimentaire.

La situation actuelle interpelle le régime de Diomaye Faye, qui doit rapidement élaborer des mesures efficaces pour faire face à cette crise imminente. Le rapport conjoint souligne une augmentation significative de 4 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire par rapport aux prévisions de novembre dernier, soulignant ainsi l’urgence d’une action coordonnée.

Face à cette crise, le président sénégalais a qualifié la situation de « déplorable », tandis que le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a averti la population des temps difficiles à venir.

Pour répondre à cette crise, Martin Naindouba Djerandodje, expert régional de la FAO, encourage le gouvernement sénégalais à intensifier sa collaboration avec le secteur privé pour investir massivement dans l’agriculture. Il met également en avant la vulnérabilité des pays de la sous-région ayant leur propre monnaie, un sujet de débat au Sénégal alors que les nouveaux dirigeants envisagent une monnaie nationale dans leur programme.

La gravité de la situation nécessite une action urgente et concertée pour prévenir une crise humanitaire majeure et assurer la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables au Sénégal.

Crise politique au Mali : Le Premier ministre repousse le retour des civils au pouvoir

La situation politique au Mali demeure tendue et incertaine, suite au renversement du président civil Ibrahim Boubacar Keïta en 2020 par des militaires. Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, nommé par la junte militaire, a repoussé à une date indéterminée le retour des civils au pouvoir, conditionnant cette transition à une stabilisation définitive du pays.

Les militaires au pouvoir ont manqué à leurs engagements d’organiser des élections présidentielles en février et de céder la place aux civils avant le 26 mars, malgré les pressions exercées par la Communauté des États ouest-africains (CEDEAO). Ces manquements ont ravivé les tensions et suscité de vives protestations de la part de la société civile et des partis politiques.

Face à ces protestations, les autorités maliennes ont pris des mesures restrictives, suspendant les activités des partis politiques et interdisant aux médias de couvrir l’actualité politique. Ces décisions ont été largement critiquées, tant au niveau national qu’international, comme une violation des droits de l’homme et une entrave à la démocratie.

Le Premier ministre a justifié ces mesures en invoquant la nécessité de stabiliser le pays, notamment face aux défis posés par les groupes armés jihadistes et indépendantistes. Il a également souligné que le Mali avait rompu ses liens avec la France et ses partenaires européens en 2022 pour se tourner vers la Russie.

Choguel Kokalla Maïga a indiqué qu’un dialogue national, initié par la junte militaire, devait être mené pour parvenir à une stabilisation du pays. Ce dialogue, qui s’ouvrira au niveau local le samedi suivant et au niveau national à partir du 6 mai, est censé ouvrir la voie à des élections libres et transparentes.

La suspension des activités des partis politiques a été largement critiquée par les acteurs politiques nationaux et les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Certains ont qualifié cette décision de violation des lois nationales et internationales et ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’aggravation de la situation au Mali.

Le Premier ministre a rejeté les appels à des élections rapides, accusant ceux qui réclament cette transition démocratique de servir les intérêts des « ennemis du Mali ». Il a également fustigé un « angélisme démocratique » et mis en garde contre l’élection d’un « président faible » et influençable.

La situation politique au Mali demeure donc incertaine et volatile. Les défis posés par la crise sécuritaire et les tensions politiques persistent, et la mise en œuvre du dialogue national et le retour des civils au pouvoir restent des enjeux cruciaux pour la stabilité et la démocratie du pays.

Inondations Dévastatrices en Russie et au Kazakhstan : Les Autorités Face à une Crise Majeure

Le Kremlin a décrit mercredi une situation « très, très tendue » dans plusieurs régions de l’Oural et de Sibérie occidentale touchées par les plus graves inondations depuis des décennies, tandis que le Kazakhstan voisin est également fortement touché par cette catastrophe naturelle.

Les autorités russes ont évacué plus de 100 000 habitants au cours des derniers jours, principalement au Kazakhstan, alors que le pic de la crue n’a pas encore été atteint. Ces inondations, causées par de fortes pluies, une hausse des températures et la fonte des neiges, ont entraîné des dégâts considérables et des situations d’urgence dans plusieurs régions.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a reconnu la gravité de la situation, affirmant que « les prévisions sont défavorables » et que « l’eau continue de monter » dans certaines régions, notamment à Kourgan et Tioumen. Malgré cette crise, le président russe Vladimir Poutine n’a pas encore prévu de se rendre dans les zones sinistrées, a ajouté M. Peskov.

Dans la région d’Orenbourg, dans l’Oural, le niveau de l’eau a atteint des niveaux historiquement élevés, forçant l’évacuation de milliers de personnes et causant d’importants dégâts matériels. Les autorités ont appelé la population à quitter les zones inondables de toute urgence, mais la situation reste critique dans de nombreuses régions.

Au Kazakhstan, plus de 96 000 personnes ont été secourues et évacuées, dont de nombreux enfants. La ville de Petropavlovsk, proche des régions russes touchées, est particulièrement menacée, avec environ 200 000 habitants en danger.

Les autorités kazakhes ont déployé d’importants moyens pour venir en aide aux victimes et aux zones affectées, mobilisant des milliers de membres des services d’urgence et des volontaires civils. Cependant, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a critiqué le manque de préparation des autorités locales face à cette catastrophe, la qualifiant de « la plus grande des 80 dernières années ».

En réponse à ces inondations, des vérifications ont été lancées sur l’utilisation des fonds alloués à la lutte contre les inondations, avec des préoccupations concernant le détournement d’argent. Cette crise met en lumière les défis auxquels sont confrontés les gouvernements russes et kazakhs pour faire face à une situation d’urgence de cette ampleur, tout en soulignant l’importance d’une préparation adéquate face aux catastrophes naturelles.

Communication en Temps de Guerre et de Crise au Burkina : Le Capitaine Traoré Prend une Décision Majeure

Dans un contexte de tensions persistantes et de défis sécuritaires au Burkina Faso, le Conseil des ministres du 4 avril dernier a pris une décision significative en attribuant un marché de 500 millions de Francs CFA à l’entreprise IM PRINT pour assurer la communication du pays en période de guerre et de crise.

Selon le communiqué officiel publié à l’issue de la réunion gouvernementale, ce marché se divise en deux lots distincts. Le premier lot, d’un montant de cent millions de FCFA, est dédié à la mise en œuvre d’une communication en temps de crise. Le second lot, d’un montant de quatre cent millions de FCFA, est destiné à la mise en œuvre de la stratégie de communication de guerre.

Cette décision souligne l’importance accordée par les autorités burkinabè à la gestion de la communication dans des périodes délicates et instables. En effet, une communication efficace peut jouer un rôle crucial dans la gestion des crises, en fournissant des informations précises et en maintenant la confiance du public face aux défis sécuritaires et aux incertitudes.

Le choix de l’entreprise IM PRINT pour ce marché démontre la volonté du gouvernement de s’entourer de partenaires expérimentés et fiables pour mener à bien cette mission vitale. La société sélectionnée devra élaborer et mettre en œuvre des stratégies de communication adaptées aux réalités du terrain, tout en tenant compte des besoins spécifiques de la population burkinabè.

Il semble que le capitaine Traoré, en charge de cette initiative, ait été influencé par une citation souvent attribuée à Alain Foka, qui affirme que : « L’histoire de la chasse doit cesser d’être racontée du seul point de vue du chasseur ». Cette citation suggère l’importance de prendre en compte les perspectives et les besoins de toutes les parties prenantes dans la gestion des crises et des conflits.

Cette décision du gouvernement burkinabè marque une étape importante dans la préparation et la gestion des crises, mettant en lumière l’importance cruciale de la communication dans la promotion de la stabilité et de la sécurité nationale.

L’aile de Mangokouro du MFDC félicite Bassirou Diomaye Faye et exprime ses attentes pour la résolution de la crise en Casamance

L’aile de Mangokouro du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a adressé ses félicitations au nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, suite à son élection à la magistrature suprême. Dans un communiqué relayé par Zig FM et TV, le porte-parole de cette faction, Amidou Djiba, a exprimé ses vœux de succès au nouveau chef d’État dans sa nouvelle mission.

Cependant, l’aile de Mangokouro du MFDC a également exprimé son regret que le nouveau président n’ait pas abordé la crise casamançaise dans son discours inaugural. Pour cette faction, il est crucial que le président et son gouvernement prennent des mesures concrètes pour résoudre cette crise qui sévit depuis de nombreuses années dans la région de la Casamance.

Amidou Djiba a souligné l’importance de voir une approche différente de la part du nouveau gouvernement, espérant qu’ils ne suivront pas les mêmes méthodes que leurs prédécesseurs. Il a appelé le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à accorder une attention particulière à la résolution de la crise en Casamance, qui reste dans une phase de stagnation, sans paix ni guerre depuis plusieurs années.

Cette déclaration met en lumière les attentes de l’aile de Mangokouro du MFDC vis-à-vis du nouveau leadership politique au Sénégal, soulignant l’importance de trouver des solutions durables aux problèmes persistants dans la région de la Casamance.

Sortie de crise : Souleymane Ndiaye soutient la proposition de dialogue national du Président Macky Sall

Dans un communiqué officiel récemment diffusé, Souleymane Ndiaye, leader du Parti S2D Yonou Naatangué, a apporté son soutien à la proposition de sortie de crise avancée par le Président Macky Sall lors d’une récente entrevue accordée à la presse nationale. Cette initiative vise à résoudre la crise politique actuelle qui sévit au Sénégal.

Selon Souleymane Ndiaye, la proposition de dialogue national inclusif formulée par le chef de l’État constitue un pas significatif vers la résolution des tensions politiques qui affectent le pays. Il voit en cette proposition une opportunité cruciale de sortir le Sénégal de l’impasse actuelle et d’organiser une élection présidentielle transparente et démocratique.

Le leader du Parti S2D affirme que son parti participera activement aux discussions nationales initiées par le Président Macky Sall. Il souligne l’importance du dialogue dans la résolution des différends politiques et appelle toutes les parties prenantes à faire preuve de collaboration et de compromis pour garantir le succès de ce processus.

Pour Souleymane Ndiaye, l’engagement en faveur du dialogue national démontre la volonté du Président Macky Sall de préserver la paix et la cohésion sociale au Sénégal. Cette déclaration de soutien vient renforcer l’appel du Président à l’unité et à la concertation pour surmonter les défis politiques actuels et assurer un avenir démocratique pour le pays.

Crise dans le Secteur de la Justice : Double Grève Déclenchée par le SYTJUST et l’UNTJ

Après une période de calme relatif, le secteur de la justice au [pays non spécifié] est actuellement en ébullition avec deux syndicats, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), lançant des mouvements de grève distincts.

La première étincelle a été allumée par le SYTJUST qui a déclaré une grève de 48 heures à partir du mardi 19 décembre. Cependant, la situation s’est encore intensifiée avec l’adhésion de l’UNTJ à ce mouvement.

La cause de ces actions syndicales est la réponse du ministère de la Fonction publique concernant le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, une décision que le ministère ne prévoit pas d’appliquer. Selon un communiqué de l’UNTJ, cette mesure va à l’encontre des accords signés le 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la justice.

Ces accords comprenaient l’intégration de l’UNTJ en tant qu’entité syndicale représentative des travailleurs de la justice au Comité de gestion du Fonds commun des greffes. L’UNTJ exige également le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers, la résolution de l’existence insoutenable de deux hiérarchies dans un même corps, l’enrôlement des agents autres que les greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des assistants des greffes et parquets, la pérennisation et le paiement des primes, le virement des fonds communs de greffe, l’octroi d’une indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice, et l’audit du Fonds commun du greffe.

Le communiqué de l’UNTJ indique que malgré deux correspondances datées du 30 novembre 2023, adressées respectivement au ministre de la Justice et à celui de la Fonction publique, appelant à la résolution des problèmes, aucune action n’a été entreprise. En conséquence, l’UNTJ se réserve le droit de déterminer la suite à donner à la suspension de son mot d’ordre de grève dans les prochaines heures.

Cette situation tendue dans le secteur de la justice souligne les préoccupations des travailleurs quant à la gestion de leurs carrières et aux questions indemnitarises. Les prochains développements restent incertains, mais les deux syndicats appellent leurs membres à se tenir prêts à lutter pour la survie et l’honorabilité du greffe. »

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