Zahra Iyane Thiam critique les félicitations présidentielles adressées à Ousmane Sonko : un précédent controversé

Dans une déclaration publiée sur la plateforme X, Zahra Iyane Thiam, proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a vivement critiqué l’attitude du président Bassirou Diomaye Faye suite à ses félicitations adressées au leader de Pastef, Ousmane Sonko. Ces félicitations, exprimées lors du Conseil des ministres, marquent selon elle une rupture avec la tradition républicaine du Sénégal.

Lors des dernières élections législatives, bien que le camp présidentiel soit sorti largement victorieux, le chef de l’État a tenu à saluer la performance d’Ousmane Sonko. Cette initiative a été perçue par Zahra Iyane Thiam comme une preuve d’inélégance et de parti pris. « Jamais, dans notre histoire politique, un parti politique n’a été félicité en Conseil des ministres après une élection », a-t-elle dénoncé dans son message.

Selon elle, si le président avait à cœur de commenter les résultats, il aurait été plus juste de féliciter l’ensemble des listes participantes, surtout dans un contexte où la majorité des candidats avaient eux-mêmes reconnu la victoire du pouvoir en place par courtoisie républicaine.

Cette prise de position relance le débat sur le rôle et l’impartialité du président de la République dans le paysage politique sénégalais. Zahra Iyane Thiam souligne que les institutions devraient se garder de favoriser une partie au détriment des autres, notamment dans un contexte de polarisation politique croissante.

En félicitant un adversaire politique comme Ousmane Sonko, le président Bassirou Diomaye Faye semble vouloir envoyer un message d’ouverture. Cependant, cette démarche est interprétée par certains, comme Zahra Iyane Thiam, comme une manière de brouiller les lignes entre le rôle présidentiel et l’engagement partisan.

Alors que les réactions continuent de fuser, cette controverse met en lumière les tensions persistantes entre les différents camps politiques et souligne l’importance de maintenir une stricte neutralité institutionnelle pour préserver la confiance des citoyens dans le processus démocratique.

Karang : Amadou Ba de la coalition Jamm ak Njarin critique le régime de Diomaye Faye pour son manque d’action

En campagne électorale dans la ville de Karang, le tête de liste de la coalition Jamm ak Njarin, Amadou Ba, a vivement critiqué le régime actuel du Président Diomaye Faye, l’accusant de ne pas tenir ses promesses de changement. Selon Ba, le gouvernement en place se limite à de simples discours sans véritable action concrète.

« Il nous avait promis un changement en 2 mois… Ça fait maintenant 7 mois qu’ils ne font que parler », a déclaré Amadou Ba devant une foule de partisans. Dans un ton résolument offensif, il a lancé : « Boulen dioumat thi sen tannef Jorna Niou Guiss Changement », appelant ainsi les citoyens à ne plus se laisser distraire par les paroles du pouvoir en place, et à exiger des actions tangibles.

Ce n’est pas la première fois qu’Amadou Ba s’attaque au régime de Faye, qu’il accuse de détourner les attentes populaires pour se concentrer sur des discours sans véritable impact. Pour Ba, ce décalage entre les promesses de campagne et la réalité sur le terrain est devenu le signe révélateur d’un pouvoir inefficace.

Cette déclaration résonne comme un appel aux électeurs de Karang et au-delà à soutenir un véritable changement incarné par la coalition Jamm ak Njarin. Amadou Ba espère mobiliser les électeurs autour de cette critique d’un pouvoir qu’il décrit comme déconnecté des besoins réels du peuple.

Macky Sall rompt le silence et critique la nouvelle ère politique

L’ancien président défend son bilan et annonce sa candidature aux élections législatives pour contrer la gouvernance du duo Diomaye-Sonko.

Dans sa lettre, Macky Sall critique l’actuel régime et avertit les citoyens sénégalais. 

Avant tout propos, je tiens à renouveler ma solidarité et ma compassion à nos concitoyens victimes des inondations. 

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, j’ai souhaité m’adresser à vous pour vous entretenir des raisons qui m’ont déterminé à accepter de diriger la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal.

En avril dernier, après votre choix souverain du 24 mars, et fidèle à notre tradition de démocratie majeure et apaisée, j’ai assuré la transmission ordonnée et pacifique du pouvoir. 

Dans le même esprit, par courtoisie républicaine, je me suis imposé un temps de recul et de réserve pour permettre à mon successeur et à son gouvernement de commencer en toute sérénité l’exercice de leur mandat. 

Avec le soutien d’hommes et de femmes de valeurs, dévoués et compétents, j’ai laissé un pays résolument installé sur la trajectoire de l’émergence, avec une des rares économies au monde à afficher un taux de croissance positif après l’impact ravageur de la COVID-19, et malgré les effets collatéraux d’une guerre majeure. 

J’ai laissé un pays apaisé, avec une loi d’amnistie adoptée dans un esprit de pardon et de réconciliation nationale après trois années de violences destructrices.

J’ai lassé un pays dont la parole compte au plan international ,un pays écouté et respecté par ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. J’ai laissé un pays dont la gouvernance publique et la sécurité juridique inspirent la confiance propice à l’investissement qui génère la croissance et l’emploi. 

J’ai laissé un pays dont la fonction publique, toutes catégories confondues, a été renforcée en effectifs et revalorisée en traitement.

J’ai laissé un pays avec des infrastructures structurantes, indispensables au développement économique et social : des routes, des autoroutes, des ponts et pistes de désenclavement, le TER, le BRT, des centrales électriques, des  aéroports modernes, le plus grand investissement privé de l’histoire de notre pays avec le chantier du port du futur à Ndayane, un projet de dessalement d’eau mer en partenariat public-privé, de nouvelles universités, des hôpitaux clefs en mains, des infrastructures sportives de dernière génération et un projet finalisé de conquête de l’espace qui a abouti au lancement du premier satellite de notre pays.

J’ai laissé un pays avec des instruments d’inclusion économique et de justice sociale opérationnels, notamment la DER/FJ, le 3FPT, le programme Xëyu ndaw yi, les Bourses de sécurité familiale et la Couverture maladie universelle. 

Huit mois après, hélas, nous constatons tous avec regret que ces acquis sont gravement menacés : l’économie est en berne, comme en témoignent la situation catastrophique de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’artisanat, du petit commerce qui occupe des millions de compatriotes, et celle du BTP avec des milliers d’ouvriers au chômage et autant d’activités connexes qui sont à l’arrêt.

Huit mois après, et deux fois en l’espace de quelques semaines, la note souveraine de notre pays a été dégradée par deux agences d’évaluation, suite à des affirmations intempestives, calomnieuses et sans fondement, dont la dernière, encore plus grotesque, qui porte sur un prétendu compte bancaire aux mille milliards de fcfa a été vite démentie par des professionnels de la banque et n’a pu tromper personne. Au même moment, les scandales présumés de l’ONAS et de l’ASER tardent à être élucidés. 

Voilà ce qui n’inspire la confiance d’aucun bailleur, ni investisseur. Voilà ce qui va assombrir davantage les perspectives de l’économie nationale, mettre en péril des entreprises et des emplois, aggraver le chômage des jeunes, et tuer à petit feu le secteur privé, formel et informel. 

Aujourd’hui, mes chers compatriotes, le reniement, le populisme, les contre-vérités et la manipulation tiennent lieu de mode de gouvernance, comme hier ils avaient servi de promesses électoralistes. 

Aujourd’hui, le temps de la parole stérile a remplacé le temps de l’action utile aux populations, au moment où des urgences sont partout signalées, et des compatriotes victimes des inondations appellent  désespérément au secours.

Aujourd’hui, celui qui vous avait dit qu’il n’a pas besoin d’état de grâce pour régler immédiatement tous vos problèmes vous demande de patienter, en vous disant droit dans les yeux que même un mandat ne suffirait pas pour diminuer le coût de la vie et résoudre vos difficultés. 

Aujourd’hui, celui qui vous avait promis le paradis sur terre peine à payer les bourses des étudiants et celles de la sécurité familiale. 

Aujourd’hui, celui qui vous avait dit qu’il ne faut pas donner au pouvoir exécutif la majorité à l’assemblée nationale vous réclame une majorité écrasante. 

Aujourd’hui, celui qui vous avait promis son PROJET comme solution miracle à tous vos maux s’est finalement résigné à une mauvaise copie du Plan Sénégal Emergent ; une copie sans cohérence ni ambition, qui fait reculer notre objectif  d’émergence de 2035 à 2050. Bref, les VARS se suivent, innombrables, révélant au grand jour les limites  d’une gouvernance incohérente, tatillonne et calamiteuse. 

Faut-il encore croire à de nouveaux engagements et de nouvelles promesses sans lendemain ? Assurément non.

Et notre pays ne va pas mieux sur le plan institutionnel. L’Assemblée nationale a été dissoute dans un jeu de cache-cache indigne de l’Etat et de la République, alors même qu’elle était régulièrement convoquée en session extraordinaire et que la Déclaration de politique générale du premier Ministre était inscrite en bonne et due forme à son ordre du jour. 

Ce triste épisode confirme le dysfonctionnement de nos institutions, engluées dans une grave inversion des rôles entre le premier Ministre et le Chef de l’Etat, dont la remise en cause publique des décisions par des exécutants en est  un exemple patent.   

Je n’oublie pas les règlements de compte infligés à des agents de l’Etat, les arrestations et sanctions arbitraires, les violences et menaces contre des opposants et toute voix discordante, les vaines tentatives de musellement de la presse, ainsi que les attaques répétées et impunies contre nos communautés religieuses

Je vous le dis avec gravité mes chers compatriotes : autant de dérives et de dérapages en si peu de temps n’augurent rien de bon. Liy raam ci ñak bi la jëm. Le populisme et l’autoritarisme mènent directement à la dictature, à la destruction des fondements de notre démocratie, de notre économie et de notre vivre ensemble dans la paix, la liberté et la cohésion nationale ; autant d’idéaux et de valeurs que nous chérissons, et qui fondent notre héritage commun. 

Ces idéaux et valeurs qui nous rassemblent, nous ne pouvons les laisser dépérir, parce que c’est un héritage reçu des anciens, un héritage qui nous sert de viatique sur le chemin qui nous réunit, et un héritage que nous devons  transmettre aux générations futures. 

Devant ce tableau sombre, j’aurais pu ne pas agir, rester dans le confort de ma réserve et garder la distance par rapport aux affaires nationales. Ce serait fuir mes responsabilités de citoyen suffisamment averti des affaires de l’Etat, de la République et de la Nation, à l’épreuve du pouvoir. 

Voilà, mes chers compatriotes ce qui a justifié ma décision d’accepter de diriger la grande coalition Takku  Wallu Sénégal, avec des hommes et des femmes d’expérience, non pour un quelconque positionnement politique, mais pour créer les conditions d’un sursaut citoyen d’envergure qui transcende les clivages partisans, afin de nous mobiliser tous pour enrayer les dangers qui s’accumulent sur notre pays et engager les redressements nécessaires. 

Sur cette base, si vous lui accordez votre confiance le 17 novembre, la coalition Takku Wallu Sénégal prend les engagements suivants : 

➢ Premièrement, la restauration du fonctionnement régulier des Institution de la République et de la stabilité nationale par la mise en place d’un Gouvernement d’Union, de Stabilité et de Réconciliation nationales qui travaillera en bonne intelligence avec le Président de la République dans l’intérêt supérieur de la nation ; 

➢ Deuxièmement, la convocation, dans les trois mois qui suivent, des Assises de la Réconciliation et de la stabilité nationales associant toutes les forces vives de la nation ; 

➢ Troisièmement, un Programme d’urgence en faveur des impactés des inondations ;

➢ Quatrièmement, un Programme d’urgence pour la formation professionnelle, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes, la lutte contre l’émigration clandestine, et l’institution d’un mécanisme de soutien aux jeunes diplômés de l’enseignement supérieur en attendant leur insertion ; 

➢ Cinquièmement, un Programme de rationalisation des Institutions et de réduction du train de vie de l’Etat et du Secteur parapublic ; 

➢ Sixièmement, la réduction du coût de la vie par la maîtrise de l’inflation des prix des denrées de première nécessité ; 

➢ Septièmement, l’accélération de la mise en œuvre des programmes, projets et réformes phares du PSE et la reprise de tous les chantiers à l’arrêt. 

Toutes ces mesures sont à notre portée. Et la coalition TakkuWallu Sénégal dont toutes les composantes sont habituées à la gestion des affaires publiques, est suffisamment préparée à leur mise en œuvre immédiate. 

Ce faisant, nous restons convaincus qu’en démocratie ce qui doit prédominer, c’est le débat d’idées, c’est la force des arguments, c’est la cohérence et la faisabilité des propositions.Ce qui doit être exclu, c’est la violence, c’est la haine, c’est le bellicisme, c’est la calomnie outrancière. C’est l’occasion pour moi de saluer avec respect et affection notre doyen, le Président Abdoulaye Wade, et lui rendre un vibrant hommage pour avoir encouragé et soutenu notre coalition. 

De même, je salue et remercie l’ensemble des leaders de partis et mouvements de notre coalition, et de l’inter coalition avec qui nous partageons la volonté de rétablir les équilibres de nos Institutions, aider à faire redémarrer notre économie, redonner espoir à notre jeunesse, travailler à la réduction du coût de la vie, et revitaliser les mécanismes d’inclusion économique et de justice sociale. 

Après toutes ces années de tensions inutiles et de violences, le souhait ardent que je partage avec nos alliés, c’est qu’au sortir de l’échéance décisive du 17 novembre, notre pays entre dans un nouveau cycle de démocratie apaisée, de compromis dynamique et de dialogue serein entre les Institutions. 

C’est ainsi que nous pourrons  construire ensemble le Sénégal de nos rêves, un Sénégal réconcilié avec lui-même, pour continuer sa marche résolue vers le progrès, dans la paix et la cohésion nationale. C’est à cela que je vous convie, mes chers compatriotes. 

Thierno Bocoum critique les transhumances politiques à Kolda et appelle à un vote pour Samm sa Kaddu

Le débat sur la transhumance politique continue de susciter de vives réactions au Sénégal, particulièrement à Kolda, où le phénomène a alimenté les discussions ces dernières semaines. Ce vendredi, Thierno Bocoum, membre éminent de Samm sa Kaddu, a pris la parole dans la capitale du Fouladou pour dénoncer l’attitude de certains leaders politiques locaux.

Lors d’une intervention en marge de la caravane organisée par la coalition, Thierno Bocoum a pointé du doigt ces responsables politiques qui, selon lui, ont délaissé les préoccupations des habitants pour rallier le parti au pouvoir, en quête d’intérêts personnels. « Certains leaders ont laissé les préoccupations de la population de Kolda pour transhumer. Mais ceux qui ont les mains propres continuent de se battre contre l’injustice. Mais ils partent seuls, aucun Koldois ne les a suivis », a-t-il déclaré avec fermeté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs figures du gouvernement sortant, autrefois opposées au Pastef, ont décidé de rallier le parti au pouvoir. Ces ralliements, souvent perçus comme des manœuvres opportunistes, ont suscité des critiques virulentes au sein de la classe politique et des citoyens.

Thierno Bocoum a également profité de cette tribune pour rappeler les difficultés socio-économiques auxquelles est confrontée la région de Kolda, l’une des plus pauvres du Sénégal malgré son potentiel considérable. « Aujourd’hui, l’Ansd classe Kolda parmi les quatre régions les plus pauvres du Sénégal alors qu’elle possède d’énormes potentialités », a-t-il souligné.

Face à ce constat, le président du mouvement Agir a exhorté la population à se mobiliser et à voter massivement lors des élections législatives prévues le 17 novembre prochain. « Nous demandons à la population de voter massivement, le 17 novembre, pour la coalition Samm sa Kaddu pour que vos préoccupations soient défendues à l’assemblée nationale », a-t-il conclu, appelant à un changement politique capable de défendre les intérêts des citoyens de Kolda et de valoriser les ressources locales.

L’appel de Thierno Bocoum marque un tournant dans la campagne électorale, mettant en avant la nécessité d’une représentativité authentique et d’une politique au service des citoyens, loin des pratiques de transhumance qui minent la confiance du public envers ses dirigeants.

Bougane Guèye Dany critique le téléthon de Sonko et annonce une initiative pour Bakel

Dans une déclaration récente, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a vivement critiqué le téléthon organisé par Ousmane Sonko, le qualifiant de démarche centrée sur sa propre personne plutôt que sur les besoins pressants des populations sénégalaises. Selon Bougane, ce téléthon ne profite pas aux habitants de régions comme Touba ou Bakel, où de nombreuses écoles sont inondées par les eaux de pluie, empêchant la rentrée scolaire.

En réponse, Bougane a annoncé le lancement d’un téléthon en faveur des populations de Bakel, une région durement touchée par les inondations. « C’est ma réponse aux arrivistes, aux amateurs et quémandeurs », a-t-il déclaré avec fermeté, en référence à ceux qu’il perçoit comme des acteurs politiques opportunistes.

Pour le leader de Gueum Sa Bopp, le Sénégal est actuellement dirigé par « deux incapables », pointant du doigt la situation difficile que traversent de nombreux citoyens. Il a affirmé que « les Sénégalais sont fatigués » et que les pères de famille se sentent démunis face à l’état actuel du pays. Malgré cela, Bougane voit en la coalition Samm Sa Kaddu une source d’espoir pour le peuple sénégalais, affirmant que « les Sénégalais ont déjà choisi ».

Lors d’une réunion publique, il a expliqué que, bien que le lancement du téléthon pour Bakel n’ait pas été fait en grande pompe à cause des difficultés que traverse la région, l’engouement populaire autour de la coalition est indéniable. « Tout le monde sait que cette salle ne peut contenir tout ce monde que draine la coalition », a-t-il souligné.

Bougane a également abordé la question de la corruption et promis une enquête approfondie sur les affaires controversées telles que l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser). Il a insisté sur l’importance de rendre des comptes, qu’il s’agisse des anciens ou des nouveaux responsables. Quant aux changements brusques de position politique, il a critiqué les opposants qui deviennent subitement ministres, dénonçant ce qu’il appelle des comportements opportunistes.

En somme, Bougane Guèye Dany se positionne comme un défenseur des causes populaires, dénonçant à la fois la gestion du pays et les manœuvres politiques qu’il juge contraires aux intérêts du peuple.

Amadou Bâ critique la gestion du régime de Diomaye Sonko et appelle à un changement lors des prochaines élections

Amadou Bâ, ancien Premier ministre du Sénégal, a récemment formulé une critique acerbe contre la gestion du gouvernement en place, dirigé par le tandem Diomaye Sonko. Dans un discours relayé par Direct News, il a exprimé ses inquiétudes quant à l’incapacité du gouvernement actuel à répondre aux besoins des citoyens sénégalais.

Selon Amadou Bâ, les Sénégalais souffrent sur tous les plans depuis l’arrivée au pouvoir du régime Sonko. « Le régime en place n’avait même pas fait un mois que les Sénégalais se plaignaient déjà, » déclare-t-il. Il note une montée de l’anxiété au sein des familles, lesquelles se disent inquiètes face à la situation économique et sociale du pays.

Amadou Bâ souligne que, bien que la situation puisse être difficile, un gouvernement est élu pour rassurer et apporter des solutions, et non pour se lamenter constamment. « Un gouvernement ne peut pas passer son temps à pleurnicher, à crier, » déclare-t-il, insistant sur le fait que l’actuel gouvernement semble dépassé par les événements et n’est pas sur la bonne voie.

L’ancien Premier ministre appelle ainsi à un changement de direction lors des élections prévues le 17 novembre, en encourageant les Sénégalais à ne pas reconduire un régime qui, selon lui, a aggravé leurs difficultés. Pour Amadou Bâ, il est temps de « changer le cours des choses » et de trouver une voie plus porteuse pour le pays.

Ce discours marque une montée en puissance des critiques à l’approche des élections, où les électeurs seront confrontés à des choix décisifs pour l’avenir du Sénégal.

Bougane Guèye Dany critique Ousmane Sonko pour son appel aux dons en pleine crise

Le climat politique sénégalais s’enflamme à nouveau avec les récentes déclarations de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop. Ce dernier n’a pas mâché ses mots en attaquant Ousmane Sonko, chef du parti Pastef, suite à son appel au financement des activités politiques en vue des prochaines législatives. Selon Bougane, l’initiative de Sonko est inappropriée, compte tenu des nombreuses crises auxquelles le pays est actuellement confronté, notamment les inondations qui touchent plusieurs régions du Sénégal.

Lors de son intervention, Bougane a particulièrement mis en lumière la situation catastrophique dans les zones comme Touba et Kaolack, où les inondations ont causé d’importants dégâts matériels et plongé les populations dans la détresse. Il s’est indigné du fait que, malgré cette situation alarmante, Ousmane Sonko concentre ses efforts sur la collecte de fonds pour les élections plutôt que sur l’aide aux sinistrés. « Les inondations à Touba et à Kaolack ont causé d’énormes dégâts, et pourtant, vous n’avez rien fait pour soulager les sinistrés », a-t-il fustigé.

Bougane a poursuivi en reprochant à Sonko de ne se préoccuper que de ses ambitions politiques. « Aujourd’hui, vous vous permettez d’organiser une cagnotte pour les élections alors que les urgences sont ailleurs. Il n’y a que l’élection qui vous intéresse et la politique politicienne », a-t-il martelé avec véhémence.

Le leader de Gueum Sa Bop a également souligné l’exaspération croissante des Sénégalais face à la situation socio-économique du pays. Selon lui, tous les secteurs de la vie sont touchés par les crises actuelles, et les populations se sentent abandonnées par une classe politique qu’il accuse de maladresse dans sa gestion des priorités. « Les Sénégalais sont fatigués et cela touche tous les secteurs de la vie. Les gens se braquent parce que vous faites tout avec maladresse », a-t-il conclu.

Cette sortie de Bougane Guèye Dany, qui n’est pas sa première critique à l’égard de Sonko, reflète une tension palpable au sein de la classe politique sénégalaise à l’approche des échéances électorales, alors que les défis socio-économiques continuent de s’accumuler.

Les tensions s’intensifient au sein de l’APR : Thérèse Faye Diouf critique le revirement d’Amadou Ba

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le climat politique au Sénégal est marqué par une rupture majeure entre deux figures clés de l’Alliance pour la République (APR) : Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, et Macky Sall, l’ancien président. Annoncée comme imminente, l’inter-coalition entre les deux ténors n’a finalement pas vu le jour, un échec qui, selon Thérèse Faye Diouf, maire de Diarrère (Fatick) et fondatrice de l’APR, est à mettre sur le compte de la volte-face d’Amadou Ba.

Invitée sur le plateau de l’émission Faram Facce sur la TFM, Thérèse Faye Diouf n’a pas mâché ses mots à l’égard d’Amadou Ba. Elle lui reproche d’avoir transgressé un accord initial qu’il avait pris pour une alliance avec Macky Sall en vue des législatives, particulièrement pour la gestion de la ville de Dakar. « Quand des responsables s’accordent sur une chose et que tu fais un revirement à la dernière minute, cela confirme ce que les gens redoutaient sur Amadou, qu’il a des difficultés pour respecter sa parole », a-t-elle déclaré avec véhémence.

Selon la maire de Diarrère, Amadou Ba avait non seulement validé l’idée d’une inter-coalition pour Dakar, mais il avait aussi proposé une liste de candidats en accord avec Macky Sall. Cependant, contre toute attente, l’ancien Premier ministre a présenté une autre liste, indépendamment de Macky Sall, perturbant les négociations. Thérèse Faye Diouf a également révélé que certains des membres de la liste soumise par Amadou Ba n’étaient même pas au courant qu’ils étaient inclus dans une initiative distincte, échappant ainsi à la coalition conjointe envisagée.

Ce revirement a jeté un froid au sein des partisans de l’APR et alimente des spéculations sur les tensions profondes entre les deux camps, qui étaient pourtant alliés jusqu’à récemment. Alors que les législatives approchent, la rupture entre Amadou Ba et Macky Sall laisse présager des divisions internes qui pourraient peser sur l’avenir de l’APR. Thérèse Faye Diouf, figure emblématique du parti, a exprimé son amertume face à cette situation, laissant entendre que la capacité d’Amadou Ba à maintenir des engagements pourrait devenir un sujet d’inquiétude pour ses soutiens futurs.

Ainsi, les législatives à venir s’annoncent comme un véritable test non seulement pour les coalitions en lice, mais aussi pour les dynamiques internes du parti qui, autrefois, gouvernait le Sénégal sous la direction de Macky Sall.

Bougane Guèye Dany : Critique acerbe du gouvernement et appel à une gouvernance responsable

Le patron de presse et président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, ne cache pas son mécontentement face à la gestion actuelle du pays par les nouveaux occupants du palais présidentiel. Dans une récente déclaration, il a vivement critiqué la décision de l’agence Moody’s de baisser la note de crédit du Sénégal à B1, pointant du doigt des choix gouvernementaux jugés « irréfléchis » et destructeurs pour l’image du pays.

Selon Bougane, cette dégradation de la note de crédit découle d’une gestion financière désordonnée et d’un amateurisme flagrant de la part des dirigeants, en particulier du président et du Premier ministre. Il a déclaré : « Cette évaluation de Moody’s souligne que la détérioration de l’image du pays résulte de six mois de décisions peu réfléchies. Cela témoigne d’une gouvernance désordonnée et de déclarations inappropriées. »

Le leader de Gueum Sa Bopp a également exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de solutions concrètes face aux problèmes pressants des Sénégalais. Pour lui, le président et le Premier ministre semblent piégés dans une approche rétrograde, se concentrant sur des théories du complot plutôt que sur des résultats tangibles. Il a déclaré : « Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d’établir une direction stratégique. »

Bougane a mis en exergue la question de la crédibilité des institutions, notamment la Cour des comptes, en remettant en cause le rapport sur la dette publique entre 2018 et 2022. « Il est légitime de se demander quel crédit accorder à la Cour des comptes quand on conteste des chiffres pourtant préalablement validés par des institutions compétentes », a-t-il affirmé.

Le leader de Gueum Sa Bopp a également dénoncé ce qu’il considère comme une « confusion des rôles au sommet de l’État », appelant les Sénégalais à exiger plus de sérieux de la part du gouvernement dans la gestion des informations économiques. Il insiste sur la nécessité de définir des choix stratégiques clairs dans un cadre crédible.

Il a également rappelé l’importance de la démocratie et de la transparence, en évoquant la dissolution de l’Assemblée nationale par Ousmane Sonko, une action qu’il qualifie de violation de la Constitution. Selon Bougane, les prochaines élections législatives représentent la dernière chance pour « sauver le Sénégal ».

Ainsi, son message reste clair : le gouvernement doit prendre des décisions responsables et transparentes pour rétablir la confiance et garantir un avenir meilleur pour le pays.

Bougane Gueye Dany critique sévèrement Aminata Touré : un affrontement politique tendu

Le leader du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, a exprimé de vives critiques à l’encontre de l’ancienne Première ministre Aminata Touré, également Haut représentant du président de la République. Lors d’une déclaration faite ce mercredi, il a réagi avec véhémence à la conférence de presse tenue par Mme Touré plus tôt dans la semaine, la qualifiant de « chèvre de Rouba », une ancienne figure centrale du système politique, devenue soudainement la porte-parole de ses détracteurs.

M. Dany a rappelé que Mme Touré, en attaquant le bilan économique de l’ancien régime, se doit d’assumer ses responsabilités, ayant elle-même fait partie intégrante de ce système. Il l’accuse d’être comptable à 100 % de ce bilan qu’elle critique aujourd’hui.

Le leader de Geum Sa Bopp n’a pas manqué de pointer du doigt ce qu’il considère comme les manquements d’Aminata Touré. Selon lui, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) aurait dû s’expliquer sur plusieurs sujets sensibles. Notamment, les conclusions d’un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE) sur sa gestion au CESE. Il ajoute qu’elle doit aussi clarifier les inquiétudes exprimées par le Fonds Monétaire International (FMI) sur l’économie nationale et fournir des explications concernant la destination des 450 milliards d’eurobonds.

Bougane Gueye Dany s’interroge également sur la gestion des 1148 contrats spéciaux signés depuis avril 2024, qui auraient entraîné une augmentation inquiétante de la masse salariale du pays, passée de 114 à 116 milliards de francs CFA. Selon lui, ces décisions économiques nécessitent une transparence absolue.

Enfin, il a clos sa déclaration en soulevant la question de la non-publication de la déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko, un autre acteur majeur de la scène politique sénégalaise, pointant du doigt une possible « omerta » sur ce dossier.

Cette déclaration de Bougane Gueye Dany reflète l’intensité des tensions politiques qui continuent de dominer l’actualité sénégalaise, alors que les rivalités entre les différentes figures politiques du pays se cristallisent à l’approche des prochaines échéances électorales.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall critique vivement le Président Diomaye Faye

Le jeudi 12 septembre, Thierno Alassane Sall, ancien député et président du parti République des Valeurs (RV), s’est exprimé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) à propos de la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise. Selon lui, cet acte marque une rupture profonde avec les engagements pris par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ce qui décrédibilise la parole publique au Sénégal.

Une surprise attendue « J’ai toujours su qu’on allait dissoudre l’Assemblée nationale », a affirmé Thierno Alassane Sall, soulignant qu’il n’avait pas anticipé que le Président Faye se « dédirait » à ce point. L’ancien député a exprimé sa stupéfaction face à ce qu’il considère comme une trahison des engagements pris, rappelant que le président avait officiellement informé l’Assemblée de la tenue d’une Déclaration de politique générale (DPG) prévue pour le 13 septembre. Pourtant, cette promesse n’a pas été tenue, ce qui alimente un climat de défiance croissante dans la vie politique sénégalaise.

La parole publique en péril Thierno Alassane Sall n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une manipulation politique. Selon lui, au-delà du contexte local, même les ambassades étrangères suivent de près la situation politique du Sénégal, inquiètes des dérives observées. « Tout le monde était attentif à l’issue de cette crise », a-t-il affirmé, critiquant l’attitude du président, qui, selon lui, n’avait jamais l’intention de tenir la DPG, mais a préféré se livrer à des « tromperies ».

Un deuil national oublié Thierno Alassane Sall a également critiqué l’absence de mention du deuil national dans les récentes déclarations du président. « Il a même oublié de s’y prononcer dans son discours », a-t-il déploré, mettant en avant le manque de respect pour des événements tragiques qui touchent le pays. Pour lui, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de cohérence dans les décisions politiques du chef de l’État sont le reflet d’une parole présidentielle « morte », réduite à néant par des actions incohérentes et des promesses non tenues.

Cette critique sans détour révèle un malaise profond dans le paysage politique sénégalais, où la confiance dans les institutions semble de plus en plus fragilisée. Pour Thierno Alassane Sall, la crédibilité du Président Diomaye Faye est sérieusement mise à mal, un problème qu’il qualifie de « dévalorisation de la parole sénégalaise » à l’échelle nationale et internationale.

Réponse de Bougane Gueye Dany aux propos du Premier Ministre sur les réseaux sociaux

Le président du mouvement Geum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, n’a pas tardé à réagir aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko concernant les dérives des réseaux sociaux. Dans une prise de parole énergique, Bougane Gueye Dany a défendu la jeunesse sénégalaise, affirmant que celle-ci n’est pas « mal éduquée » mais qu’elle agit comme des « anticorps » face aux promesses non tenues des gouvernants.

Le Premier ministre, lors de la célébration de la fête de l’excellence, avait déclaré que l’État du Sénégal resterait intransigeant face aux abus sur les réseaux sociaux. Cette position stricte visait à encadrer les discours et les comportements en ligne qui, selon lui, pouvaient nuire à la cohésion sociale et à l’ordre public.

Bougane Gueye Dany a néanmoins souligné que la réaction des jeunes sur les réseaux sociaux reflète un sentiment de frustration et de déception face aux autorités. « Cette jeunesse sénégalaise qui s’exprime sur les réseaux sociaux est loin d’être mal éduquée. C’est juste des anticorps contre les gouvernants qui ne tiennent pas leurs promesses », a-t-il affirmé.

Cette divergence de vues entre les deux leaders met en lumière le débat actuel au Sénégal sur la liberté d’expression et la régulation des contenus en ligne. Tandis que le gouvernement prône un contrôle strict pour éviter les dérives, certains acteurs de la société civile, comme Bougane Gueye Dany, plaident pour une reconnaissance des critiques comme un signe de vitalité démocratique.

Le dialogue semble nécessaire pour concilier ces positions et trouver un équilibre entre liberté d’expression et responsabilité en ligne, tout en tenant compte des attentes et des frustrations de la jeunesse sénégalaise.

Tensions diplomatiques autour de la reconnaissance des Tirailleurs Sénégalais : réactions et conséquences

En 1944, l’armée française a exécuté des dizaines de tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, près de Dakar, un événement tragique longtemps resté dans l’ombre de l’histoire. Près de huit décennies plus tard, la France a accordé la reconnaissance « Mort pour la France » à six de ces tirailleurs, dans une démarche de réparation mémorielle. Cette décision récente a toutefois suscité une vive réaction du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas caché son indignation face à cette reconnaissance tardive et, selon lui, insuffisante. Dans une déclaration publique, il a souligné l’importance de traiter ce souvenir douloureux avec une sensibilité appropriée, et a critiqué l’approche unilatérale de la France. Sonko a rappelé que cet épisode tragique ne peut être apaisé par des gestes symboliques isolés, mais nécessite un dialogue respectueux et une reconnaissance complète des faits historiques.

Madiambale voit dans la prise de position de Sonko manœuvre t-il pour empêcher le prochain séjour du Président Diomaye Faye en France. Ce dernier est invité à la 80ème commémoration du Débarquement en Provence des Tirailleurs Sénégalais, prévue pour le 14 septembre 2024. Cette invitation revêt une importance particulière, car elle représente une occasion unique de parler de Thiaroye 44 dans un contexte de commémoration internationale.

La commémoration du Débarquement en Provence, où de nombreux tirailleurs sénégalais ont combattu, est un événement de grande envergure qui rassemble des dirigeants du monde entier pour rendre hommage aux soldats africains ayant contribué à la libération de la France. Pour le Président Diomaye Faye, cette invitation représente une opportunité de faire entendre la voix du Sénégal et de rappeler les sacrifices des tirailleurs sénégalais, y compris ceux de Thiaroye.

La question de la reconnaissance des tirailleurs sénégalais et des événements de Thiaroye reste sensible et complexe. La reconnaissance « Mort pour la France » de six tirailleurs est un pas vers la réconciliation, mais pour beaucoup, ce n’est qu’un début. Ousmane Sonko et d’autres leaders sénégalais appellent à une reconnaissance plus large et à des gestes concrets pour honorer la mémoire des victimes de Thiaroye.

La décision de la France de reconnaître six tirailleurs sénégalais comme « Morts pour la France » a ravivé des tensions historiques et diplomatiques entre les deux pays. Alors que le Sénégal se prépare à participer à la commémoration du Débarquement en Provence, les attentes sont élevées pour que cet événement serve de plateforme pour une reconnaissance plus complète et un dialogue sincère sur le passé colonial. Il reste à voir comment ces dynamiques influenceront les relations franco-sénégalaises à l’avenir.

Abdoul Mbaye Critiques Ousmane Sonko sur la Démocratie Directe

L’ancien Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye a récemment critiqué Ousmane Sonko, le nouveau Premier ministre, pour ses vues sur la démocratie directe. Alors que Sonko n’a pas encore présenté officiellement la feuille de route du gouvernement devant l’Assemblée nationale, Mbaye a exprimé son opinion lors de la déclaration de politique générale déjà en cours.

Mbaye a souligné l’importance pour le Premier ministre de respecter la démocratie représentative, arguant que le Sénégal fonctionne sur ce principe. Il a averti contre l’illusion de privilégier la démocratie directe, affirmant que cela pourrait entraîner une crise institutionnelle inutile dans le pays, malgré la troisième alternance démocratique récente.

En tant que président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), Mbaye a également insisté sur le respect de la tradition républicaine et de l’obligation constitutionnelle entourant la Déclaration de Politique Générale. Il a conclu en soulignant que le gouvernement doit rendre des comptes à la représentation nationale et par extension au peuple sénégalais, qui demeure observateur et juge de ces processus démocratiques.

Cette intervention marque une réponse critique notable de la part d’un ancien Premier ministre face aux premiers pas politiques de Sonko, soulignant des différences fondamentales dans leurs visions de gouvernance et de démocratie au Sénégal.

Me Patrick Kabou critique le « grand n’importe quoi étatique » et appelle à la responsabilité politique

Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.

« J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.

Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.

En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.

Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Réaction Critique du Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye aux Propos du Maire Ahmed Aidara

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye a vivement réagi aux récentes déclarations du maire Ahmed Aidara concernant la dernière place occupée par la ville dans le classement du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). En se classant en dernière position (19e), les habitants de Guédiawaye expriment leur mécontentement face à la gestion de leur municipalité.

Sur les ondes d’iRadio, les membres du mouvement ont critiqué les propos du maire, l’appelant à se concentrer sur les véritables défis rencontrés par la population locale plutôt que de s’engager dans des discours populistes. Ils soulignent notamment l’absence de réalisations concrètes telles que le pavage de certaines routes ou l’équipement des structures sanitaires.

Mohamadou Moustapha Diouf, porte-parole du mouvement, conteste les allégations du maire concernant l’utilisation des fonds municipaux, remettant en question le niveau d’exécution du budget annoncé. Les membres de Dioubenti Guédiawaye estiment que le maire devrait faire preuve de davantage de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources publiques.

Par ailleurs, le mouvement soulève des préoccupations concernant la situation des étudiants de l’université Gaston Berger résidant dans la commune, ainsi que l’état de délabrement avancé du marché Mame Diarra. Ils interpellent le maire sur ses actions concrètes pour améliorer la vie quotidienne des habitants de Guédiawaye.

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye exhorte le maire Ahmed Aidara à abandonner le populisme et à se confronter à la réalité des problèmes de la ville. Ils se positionnent en tant que sentinelles de la communauté, prêts à jouer un rôle d’avant-garde dans la résolution des défis locaux et à soutenir toute initiative visant à améliorer la qualité de vie des habitants.

Adji Mergane Kanouté critique sévèrement le ministre porte-parole du gouvernement

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris pour cible le ministre porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, lors d’une intervention dans l’émission Tolluwaay de Seneweb. Elle a vivement critiqué la déclaration récente de Sarré concernant une éventuelle motion de censure contre le gouvernement, affirmant qu’il n’était pas apte à occuper son poste actuel.

Pour Adji Mergane Kanouté, la nomination de Moustapha Sarré en tant que ministre porte-parole du gouvernement est une erreur. Elle estime qu’il aurait dû être récompensé autrement pour ses services rendus au président et au parti au pouvoir.

Dans ses propos, Kanouté souligne que Sarré manque de compétences et de stature pour assumer efficacement la fonction de porte-parole du gouvernement. Elle remet en question sa capacité à occuper ce poste stratégique, affirmant que sa première déclaration publique en tant que porte-parole du gouvernement en est la preuve.

La critique principale de Kanouté à l’encontre de Sarré concerne sa récente déclaration sur une éventuelle motion de censure contre le gouvernement. Selon elle, il est inapproprié pour le porte-parole du gouvernement de lancer une telle polémique, surtout si peu de temps après la formation du nouveau gouvernement.

Elle se demande si Sarré agissait de sa propre initiative ou s’il avait reçu des instructions pour faire cette déclaration. Kanouté s’interroge également sur les motivations possibles derrière les propos de Sarré et sur son éventuel intérêt pour le poste de Premier ministre dans l’administration de Sonko.

En fin de compte, les commentaires d’Adji Mergane Kanouté mettent en lumière les tensions internes et les divergences d’opinion au sein du gouvernement et de la coalition au pouvoir, alors que le Sénégal fait face à une période politique tumultueuse.

L’entraîneur de Génération Foot critique l’état du terrain après la grave blessure de son attaquant

Génération Foot, engagé dans la lutte pour le maintien en Ligue 1, a dû se contenter d’un match nul face à la Linguère de Saint-Louis. Cette rencontre a été marquée par la grave blessure de l’attaquant d’Idrissa Guèye, un espoir du football sénégalais, qui s’est fracturé la jambe.

Suite à cette rencontre, l’entraîneur de Génération Foot, Djibril Fall, a exprimé son mécontentement concernant l’état de la pelouse du stade Mawade Wade. Il a critiqué les responsables du football qui programment les matchs sans prendre en compte l’état des terrains. L’entraîneur a rappelé qu’ils avaient été interdits de jouer à Deni Birane Ndao en raison de la qualité du terrain, mais se sont retrouvés à jouer sur une pelouse tout aussi mauvaise à Saint-Louis.

Djibril Fall est convaincu que l’état du terrain a contribué à la blessure grave d’Idrissa Guèye. Il estime qu’il est impossible de pratiquer du football professionnel dans de telles conditions. Pour lui, le match nul n’est pas la principale source d’agacement, mais bien l’état du terrain qui a mis en danger l’intégrité physique des joueurs.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les clubs de football sénégalais en termes d’infrastructures et de conditions de jeu. Les critiques de Djibril Fall soulignent l’importance pour les instances dirigeantes du football de prendre des mesures pour garantir des conditions de jeu optimales et assurer la sécurité des joueurs.

Donald Trump critique la réponse des États-Unis à l’attaque iranienne contre Israël

L’ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a critiqué samedi soir la réponse de l’administration actuelle face à l’attaque iranienne contre Israël. Lors d’un meeting en Pennsylvanie, il a affirmé que cette attaque démontrait la « grande faiblesse » des États-Unis sous la présidence démocrate de Joe Biden.

« Que Dieu bénisse le peuple d’Israël. Ils sont attaqués en ce moment. C’est parce que nous faisons preuve d’une grande faiblesse », a déclaré Donald Trump à l’entame de son discours devant ses partisans. Ces propos interviennent après que les États-Unis ont intercepté plusieurs drones lancés par l’Iran en direction d’Israël.

La réaction de Donald Trump s’inscrit dans un contexte politique tendu, à l’approche des prochaines élections présidentielles. Le président Biden et son administration sont sous pression pour leur gestion des relations avec l’Iran et la situation au Moyen-Orient.

La France et d’autres pays ont condamné fermement l’attaque iranienne contre Israël et ont appelé à une désescalade. La situation est suivie de près par la communauté internationale, qui craint une escalade des tensions dans une région déjà instable.

Les déclarations de Donald Trump reflètent les divisions politiques aux États-Unis concernant la politique étrangère, en particulier en ce qui concerne l’Iran et Israël. Alors que les États-Unis et d’autres pays cherchent à apaiser les tensions, les critiques comme Trump estiment que la réponse actuelle manque de fermeté et pourrait être perçue comme un signe de faiblesse.

« Serge Aurier critique Zinchenko : ‘Arrête ton cinéma' »

Une récente déclaration d’Oleksandr Zinchenko, défenseur d’Arsenal FC, dans laquelle il exprime sa volonté de rejoindre les rangs de l’armée ukrainienne pour aider dans la guerre contre la Russie, a suscité une réponse cinglante de la part de Serge Aurier, joueur international ivoirien.

Zinchenko a déclaré à BBC Newsnight qu’il était prêt à se rendre au front en Ukraine pour participer au combat. Cette affirmation a incité Aurier à exprimer ouvertement ses sentiments à l’égard de Zinchenko sur les réseaux sociaux. « Va directement boss, arrête ton cinéma, personne n’a besoin de t’appeler », a déclaré Aurier dans un premier post sur X (anciennement Twitter).

Ne se contentant pas de cette première pique, Aurier a récidivé quelques heures plus tard avec un autre commentaire incisif : « Je le répète, un volontaire n’a pas besoin qu’on l’appelle, vas-y directement champion ». Cette réaction de la part d’Aurier souligne son désaccord avec l’approche publique de Zinchenko concernant son désir de rejoindre le front en Ukraine.

Il est important de noter que Zinchenko n’a pas sollicité l’avis d’Aurier avant de faire sa déclaration, mais les commentaires de ce dernier suggèrent qu’il pense que Zinchenko aurait pu agir de manière plus directe plutôt que de faire des annonces publiques sur ses intentions.

Alain St Pierre Mwamba critique Sonko lors de sa visite au Palais et provoque une réaction vive des Sénégalais

La récente visite de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au Palais a suscité des réactions contrastées au Sénégal. Alors que certains saluent cette rencontre comme un geste de réconciliation politique, d’autres critiquent la participation de Sonko, estimant qu’il devrait adopter une attitude plus humble envers le président nouvellement élu.

Parmi les voix critiques figure Alain St Pierre Mwamba, un journaliste congolais, qui a exprimé son désaccord avec la présence de Sonko lors de la rencontre au Palais. Ses commentaires ont déclenché une réaction immédiate de la part des Sénégalais, qui n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement.

Doudou Jacques Faty, ancien footballeur international sénégalais, a répondu à Mwamba en l’invitant à ne pas manquer de respect envers le chef de l’État sénégalais. Chérif Sadio, ancien directeur de Casa Sport, a également critiqué les commentaires de Mwamba, soulignant son ignorance et appelant à une réflexion plus nuancée.

Les réactions sur les réseaux sociaux ont été nombreuses et virulentes. Certains ont accusé Mwamba de jalousie et de manque d’intelligence, tandis que d’autres ont souligné l’importance de respecter la démocratie sénégalaise. En réponse aux critiques, Mwamba a tenté de rectifier le tir en publiant une vidéo de la visite de Sonko et Faye au Palais, exprimant ainsi son respect pour le Sénégal.

Cependant, la moquerie de certains utilisateurs sur les réseaux sociaux montre que les commentaires de Mwamba ont eu un impact significatif. Il semble que ce différend ait attiré l’attention sur les tensions politiques et sociales persistantes au Sénégal, mettant en lumière les divisions et les opinions divergentes au sein de la société.

En fin de compte, cet épisode souligne l’importance du respect mutuel et du dialogue dans le débat politique, ainsi que la nécessité de rechercher des solutions constructives pour surmonter les différences et promouvoir l’unité nationale.

Barthélemy Dias critique le choix d’un président « par procuration »

Lors du dernier jour de la campagne électorale, Barthélemy Dias, maire de Dakar, a pris la parole lors du meeting de Khalifa Sall à Grand-Yoff pour exprimer son point de vue sur le processus de sélection des candidats à la présidence du Sénégal. Sans mentionner de nom, Dias a indirectement visé le leader de la coalition Diomaye Président, remettant en question le concept de choisir un président par procuration.

Dias a déclaré que les Sénégalais ne recherchent pas un président désigné par une tierce personne, suggérant ainsi son désaccord avec le choix de soutenir un candidat choisi par quelqu’un d’autre que les électeurs eux-mêmes. Il a souligné que les citoyens ne veulent pas d’un chef de quartier ou d’un président d’Association sportive et culturelle (ASC) pour les diriger, insinuant ainsi que le processus de sélection du candidat ne devrait pas être dicté par des influences extérieures.

« J’avais dit que si Khalifa Sall n’est pas candidat, je vais soutenir une personne que je ne veux pas citer. Ce dernier ne pouvant plus être candidat a choisi un de ses proches. Je leur dis que les Sénégalais ne sont pas des animaux qu’on conduit comme on veut. Nous ne cherchons pas un chef de quartier, ni un président d’ASC », a déclaré Dias.

Cette prise de parole de Dias soulève des questions sur le processus démocratique de sélection des candidats à la présidence et met en lumière l’importance pour les électeurs de pouvoir choisir leur leader sans influence extérieure. Elle met également en évidence les tensions politiques et les désaccords au sein de la classe politique sénégalaise à l’approche des élections présidentielles.

Karim Wade dévoile les coulisses de sa discussion avec Bassirou Diomaye Faye et critique Amadou Ba

À la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, Karim Wade, ancien candidat recalé, a dévoilé publiquement les détails d’une conversation téléphonique qu’il a eue avec Bassirou Diomaye Faye, candidat de Pastef, et a adressé des critiques acerbes à l’endroit d’Amadou Ba, candidat de la coalition Bby.

Lors de cet échange, Karim Wade a partagé les discussions qu’il a eues avec Bassirou Diomaye Faye concernant la situation des libertés et de la démocratie dans le pays. Le candidat de Pastef a exprimé son souhait de renouveler l’alliance entre le PDS et le Pastef, soulignant l’importance de cette collaboration pour l’opposition. Karim Wade a promis de rapporter ces échanges à Maître Abdoulaye Wade, Secrétaire Général National du PDS.

Parallèlement, Karim Wade a également critiqué sévèrement Amadou Ba, candidat de la coalition Bby, l’accusant d’avoir corrompu certains membres du Conseil constitutionnel afin de rejeter sa propre candidature à l’élection présidentielle. Il a dénoncé une supposée tentative de confiscation de la volonté populaire par le candidat Bby, décrivant des manœuvres visant à détourner les suffrages des Sénégalais en sa faveur.

Ces révélations interviennent à un moment crucial de la campagne électorale, jetant une lumière crue sur les tensions et les rivalités politiques qui entourent l’élection présidentielle. Elles soulèvent également des questions sur l’intégrité du processus électoral et la transparence du système politique sénégalais.

Dans un contexte où les enjeux électoraux sont élevés et où chaque candidat cherche à rallier le soutien nécessaire, les déclarations de Karim Wade reflètent les luttes d’influence et les stratégies de chaque camp pour obtenir un avantage dans la course à la présidence.

À quelques heures du scrutin, ces révélations pourraient influencer l’opinion publique et façonner les choix des électeurs sénégalais lorsqu’ils se rendront aux urnes pour décider du futur dirigeant du pays.

Dr Cheikh Tidiane Dièye critique la visite d’Amadou Ba en France et appelle à la préservation de l’indépendance nationale du Sénégal

Cette publication semble exprimer les opinions de Docteur Cheikh Tidiane Dièye concernant la récente visite du Premier ministre Amadou Ba en France. Voici un résumé de ses principaux points :

Selon Dr Cheikh Tidiane Dièye, la visite du Premier ministre Amadou Ba en France doit être interprétée comme un acte politique, compte tenu de son statut de candidat potentiel à l’élection présidentielle sénégalaise.

Le message critique la photo du Premier ministre aux côtés d’Élisabeth Borne, Premier ministre de la France, lors du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne que de tels gestes doivent appartenir au passé.

Le message met en avant la nécessité de préserver l’indépendance nationale du Sénégal, affirmant que le pays ne devrait être sous l’influence d’aucune puissance étrangère. Il envisage un Sénégal ouvert à toutes les nations, traitant chacune avec respect, égalité et solidarité.

Dr Cheikh Tidiane Dièye évoque un choix à faire entre la permanence d’un système basé sur la soumission et la rupture en faveur de la souveraineté.

Ces déclarations reflètent la position politique et les convictions de Dr Cheikh Tidiane Dièye face à la dynamique actuelle de la scène politique sénégalaise.

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