Le CUDIS salue la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la Direction des affaires religieuses et souligne l’engagement du Président Faye pour le vivre ensemble au Sénégal

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a exprimé sa satisfaction et ses félicitations suite à la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la nouvelle « Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe ». Cette décision, prise par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été accueillie avec enthousiasme au sein des milieux religieux, qui y voient une démarche importante pour renforcer les liens entre l’État et les communautés religieuses, mais aussi pour mieux répondre aux défis liés à la gestion des affaires religieuses au Sénégal.

La création de cette direction, qui vise à encadrer et dynamiser les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses, est perçue comme une avancée majeure. Le Dr Djim Ousmane Dramé, une figure respectée et influente au sein du CUDIS, a été choisi pour diriger cette institution, et le CUDIS a réaffirmé son soutien total à son action future. Il sera chargé de plusieurs missions essentielles, telles que la gestion des interactions entre l’État et les confréries religieuses, la rationalisation des politiques religieuses, et l’insertion des diplômés en langue arabe, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.

Pour le CUDIS, cette nomination reflète l’engagement constant du Président Faye à promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble au Sénégal. Dans un contexte mondial où les tensions religieuses et les extrémismes gagnent du terrain, le modèle sénégalais de tolérance et de cohabitation pacifique reste une référence. Ce modèle, ancré dans des siècles d’histoire commune et de respect mutuel, a toujours mis en avant les valeurs de dialogue, de solidarité et de partage, des piliers essentiels qui unissent les différentes composantes religieuses et ethniques du pays.

Le Président Faye, en créant cette nouvelle direction, envoie un message fort : celui de la valorisation du rôle des acteurs religieux dans la stabilité du Sénégal. Le CUDIS, qui regroupe une multitude de confréries et d’associations islamiques comme la Mouridiya, la Tijaniya, et la Khadriya, ainsi que des entités comme la Jamâtou Ibâdou Rahman et le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), entend jouer pleinement son rôle aux côtés des autorités pour préserver cet équilibre.

Les membres du CUDIS voient également dans cette nomination une opportunité de relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance religieuse. Le renforcement des relations entre les pouvoirs publics et les leaders religieux permettra de mieux encadrer les pratiques religieuses, de lutter contre les dérives sectaires, et d’anticiper les menaces liées à l’extrémisme. Cette collaboration, que le CUDIS espère fructueuse, doit également permettre de maintenir la cohésion sociale et d’ancrer encore plus solidement le vivre ensemble, qui fait la particularité et la force du Sénégal.

En outre, le CUDIS met en avant l’importance des initiatives du gouvernement pour intégrer pleinement les jeunes diplômés en langue arabe dans la société sénégalaise. Cette question est souvent au centre des débats, car ces jeunes se retrouvent souvent marginalisés, faute de débouchés professionnels. La nouvelle direction, sous la conduite de Dr Djim Ousmane Dramé, aura également pour mission de créer des passerelles vers l’emploi pour cette frange de la population, afin de contribuer à la stabilité sociale et économique du pays.

Le CUDIS a également insisté sur l’importance de continuer à promouvoir le dialogue interreligieux au Sénégal. L’organisation, qui collabore régulièrement avec des représentants des autres confessions religieuses, en particulier la communauté chrétienne, entend poursuivre cette coopération dans un esprit de respect mutuel et de tolérance. Le Sénégal a toujours su éviter les conflits religieux grâce à une approche inclusive et respectueuse des différences, et le CUDIS se dit déterminé à travailler dans ce sens.

En conclusion, la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe est une étape importante dans la gouvernance religieuse au Sénégal. Le CUDIS salue cette initiative et réaffirme son engagement à travailler aux côtés des autorités pour renforcer la paix et la cohésion sociale. Le modèle sénégalais de vivre ensemble, fruit d’une longue tradition de tolérance et de respect, reste un exemple à suivre, et la nouvelle direction est appelée à jouer un rôle clé dans la préservation de cet héritage.

Pour un « Meilleur Vivre Ensemble » dans la Société : Vers un Partenariat entre le CUDIS et le MEN

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) et le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) se dirigent vers un partenariat stratégique visant à revivifier les valeurs fondatrices de la société sénégalaise et à les intégrer dans le système éducatif. Cette initiative a été au cœur des débats lors d’un récent atelier présidé par le Ministre de l’Éducation nationale.

L’atelier a permis d’identifier des mécanismes concrets pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un meilleur vivre ensemble au Sénégal. Trois panels thématiques ont été organisés, réunissant des chercheurs et des acteurs sociaux de renom :

  1. Paix, Religion et Vivre Ensemble : Ce panel a exploré comment les valeurs religieuses peuvent contribuer à la paix et à la coexistence pacifique dans une société diverse comme celle du Sénégal.
  2. Contribution des Grandes Figures de l’Enseignement Religieux : Il a été discuté comment les enseignements des figures religieuses emblématiques peuvent être intégrés pour cultiver une culture de paix et de vivre ensemble.
  3. Élaboration d’un Cahier de Proposition pour la Cohésion Sociale : Les participants ont formulé des propositions concrètes visant à promouvoir la cohésion sociale à travers l’éducation et d’autres initiatives communautaires.

Moustapha Mamba Guirassy, soulignant l’engagement du CUDIS pour une société éducative, a affirmé que cette initiative cadre parfaitement avec la vision de Son Excellence BDF, mise en œuvre par le Ministère de l’Éducation nationale pour une école plus performante. Cette collaboration vise à intégrer des valeurs de tolérance, de respect mutuel et de compréhension interculturelle dans le curriculum éducatif, préparant ainsi les jeunes générations à contribuer positivement à la société sénégalaise.

Cette initiative conjointe entre le CUDIS et le MEN représente un pas significatif vers la construction d’une société plus harmonieuse et inclusive. En renforçant l’éducation sur les valeurs fondamentales et en favorisant le dialogue interreligieux, elle promeut un cadre où toutes les communautés peuvent coexister pacifiquement et prospérer ensemble.

Ce partenariat illustre l’importance de la collaboration entre les institutions religieuses et éducatives pour relever les défis sociaux contemporains et construire un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Présidentielle 2024 : L’appel solennel du CUDIS aux candidats

Le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal (CUDIS) a émis un appel pressant à tous les candidats en lice pour l’élection présidentielle de 2024. Dans un contexte où la nation sénégalaise aspire à préserver ses valeurs fondamentales de paix et de coexistence pacifique, le CUDIS exhorte les prétendants à la plus haute fonction de l’État à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité.

Dr Cheikh Guèye, membre éminent de cette association, a insisté sur l’importance de préserver les acquis qui ont fait la force et la renommée du Sénégal. Ces valeurs, ancrées dans la parenté, le métissage et la tolérance religieuse, sont le fruit d’un héritage légué par les pères fondateurs du pays. Pour le CUDIS, la non-violence a toujours été un principe cardinal qui guide la nation sénégalaise depuis ses origines.

Dans une déclaration sur iRadio, Dr Cheikh Guèye a souligné le caractère crucial de l’élection présidentielle de 2024, qui représente un moment décisif pour l’expression de la volonté populaire. Malgré les défis et les turbulences des mois précédents, il est impératif que les candidats adoptent une attitude responsable, en mettant en avant les principes de paix et de coexistence qui font la richesse du Sénégal.

L’appel du CUDIS ne se limite pas aux candidats eux-mêmes, mais s’étend également aux citoyens sénégalais. Dr Cheikh Guèye rappelle à juste titre que l’amour pour son pays est un devoir religieux, et invite donc chaque individu à participer activement au processus électoral en choisissant le meilleur dirigeant pour le présent et l’avenir du pays. Dans cette optique, il encourage vivement les citoyens à retirer leurs cartes d’électeur et à exercer leur droit de vote de manière massive.

En cette période cruciale pour la démocratie sénégalaise, l’appel du CUDIS résonne comme un rappel à l’unité nationale et à la préservation des valeurs qui ont toujours défini le Sénégal. À travers cet appel, le CUDIS espère contribuer à faire de l’élection présidentielle de 2024 un moment de consolidation des principes républicains et de renforcement du tissu social sénégalais.

Présidentielle 2024 au Sénégal : Le CUDIS propose un mémorandum pour « la paix et le renforcement du vivre ensemble »

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a pris une initiative significative en élaborant un mémorandum. Ce document, intitulé « Yobbalou candidat yi » (viatique des candidats en wolof), a été mis à la disposition de tous les candidats dans le but de favoriser « la paix et le renforcement du vivre ensemble » dans le pays.

Le CUDIS, un organe rassemblant différentes sensibilités religieuses au Sénégal, a présenté ce mémorandum lors d’un atelier organisé à Dakar, axé sur la lutte contre la désinformation et le discours haineux. Le mémorandum comprend sept propositions qui visent à consolider la coexistence pacifique et l’harmonie sociale au-delà du contexte électoral.

L’une des propositions majeures met l’accent sur l’importance cruciale du renforcement du vivre ensemble, soulignant les risques potentiels de déstabilisation que le pays pourrait rencontrer. Le document met également en lumière les évolutions perceptibles dans l’espace public sénégalais, soulignant la nécessité de protéger la cohésion sociale légendaire du pays contre des influences extérieures.

Le CUDIS propose également la création d’un mécanisme de gestion proactive des conflits à travers un « observatoire du vivre ensemble ». En outre, les candidats sont encouragés à élaborer un « plan spécial pour les daaras », les écoles arabo-islamiques traditionnelles au Sénégal. Cette mesure vise à contrer l’exploitation des jeunes talibés, exposés à la mendicité dans les zones urbaines.

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