Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°326 – du 19/11/2024

🔴 MARCHÉ FINANCIER DE L’UMOA – NON ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE MOBILISATION : DAKAR EN PERTE D’ATTRACTIVITÉ ?
🔴 POUR PRÉVENIR UNE DUALITÉ AU SOMMET : DES EXPERTS SUGGÈRENT À SONKO DE CHOISIR LA PRÉSIDENCE DU PARLEMENT

🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – DERNIER MATCH POUR CONVAINCRE AVANT LA SÉLECTION D’UN COACH : PAPE THIAW JOUE LA DER
🔴 COMBAT ROYAL CONTRE MODOU LÔ – OPEN PRESS À DIONWAR : SITEU PROMET D’APPORTER LA COURONNE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°324 – du 16 ET 17/11/2024

🔴 INONDATIONS AU NORD ET À L’EST, FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS, PROBLÈMES ÉCONOMIQUES : MOTIFS D’ABSTENTION AUX LÉGISLATIVES ?
🔴 PRÉTENDUE IMPLOSION DE L’INTER-COALITION DE L’OPPOSITION À DAKAR : ZAHRA IYANE THIAM DISSIPE LE BROUILLARD

🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – POUR REMPLIR LE STADE ABDOULAYE WADE : LES BILLETS À PRIX CASSÉS
🔴 NIGÉRIA – JEUX AFRICAINS MILITAIRES : L’ASFA REÇOIT LE DRAPEAU NATIONAL

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°321 – du 13/11/2024

🔴 DÉCAISSEMENT SUR UN PROGRAMME DE PLUS DE 1 173 MILLIARDS F CFA : LE FMI TIENT EN HALEINE LE SÉNÉGAL
🔴 GOUDOMP / REJET DE L’ENSEIGNEMENT DU « MANDINGUE » DANS LES ÉCOLES DE DIATTACOUNDA : LES POPULATIONS EXIGENT LE « BALANTE »

🔴 HÔTE DE LA COUPE D’AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS DE BASKET FÉMININ : L’ASC VILLE DE DAKAR EN QUÊTE DE TITRE
🔴 LDC FÉMININE CAF : LES AIGLES DE LA MÉDINA RENTRENT BREDOUILLES DU MAROC

Cité Tobago : Les impactés espèrent un rétablissement après des années de souffrance

Les habitants de la Cité Tobago, déplacés suite à la destruction de leurs maisons, continuent de lutter pour obtenir des compensations et restaurer leurs droits. Ces citoyens, réattribués à de nouveaux lotissements tels que Hangar Pèlerin, Recasement 2 et BOA, attendent depuis près de dix ans pour voir leurs conditions d’habitat rétablies. Cependant, la suspension des travaux depuis le 31 juillet, en raison de problèmes administratifs liés à des attributions de parcelles supposées illégales, a exacerbé leur souffrance.

Le Collectif des Impactés de Tobago, qui regroupe ces familles, a exprimé un soulagement après un communiqué du Secrétariat du Gouvernement qui a apporté des clarifications sur la situation. Bien que cette annonce soit perçue comme une lueur d’espoir, le Collectif demeure préoccupé par les nombreux retards dans le processus et l’absence des compensations financières promises depuis des années.

Les familles affectées se raccrochent à la prorogation de 45 jours, accordée par les autorités, qu’elles espèrent comme étant le point tournant de leur combat. Cette nouvelle période pourrait enfin permettre le redémarrage de la reconstruction de leurs maisons, prévue pour la mi-décembre. Toutefois, la mise en place d’infrastructures essentielles reste au cœur de leurs revendications. En effet, les habitants demandent d’urgence l’installation de l’eau, de l’électricité, de routes, ainsi que d’équipements publics vitaux tels qu’une école et un centre de santé, pour garantir des conditions de vie décentes.

En outre, le Collectif appelle à une prise en charge des victimes qui n’ont toujours pas reçu leur terrain. Ils en appellent également à l’indulgence du président de la République, espérant que son intervention facilitera la finalisation des compensations et permettra aux sinistrés de retrouver une vie normale dans leurs nouveaux logements.

Les familles de la Cité Tobago, après des années de souffrance, placent désormais leurs espoirs dans une résolution rapide de leurs problèmes afin de tourner la page sur une époque de difficultés et de reconstruire leur avenir.

Dakar-Rufisque : Arrestation de quatre dealers avec une saisie record de 301 kg de chanvre indien

La police nationale a mené une série d’opérations de lutte contre le trafic de drogue dans la région de Dakar, conduisant à l’arrestation de quatre personnes en possession de 301 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba ». Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité menée par la Direction de la sécurité publique, dirigée par le commissaire Mouhamed Guèye.

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, une opération conjointe des brigades de recherches des commissariats de la Médina, de Rufisque, et du Point E a permis d’intercepter deux individus, Ch. S. Barry et A. Diarra, en possession de 170 kg de chanvre indien. Cette importante saisie a eu lieu lors d’un ratissage dans la zone de Soumbédioune, visant à renforcer la sécurité des biens et des personnes.

À Rufisque, les équipes du commissaire central Demba Ngagne Tine ont également frappé fort en arrêtant deux trafiquants, A. Lo et M. Guèye, surpris avec trois sacs contenant un total de 100 kg de chanvre indien sur la plage de Diokoul.

Lors de la même opération, un sac de 31 kg de chanvre indien a été retrouvé abandonné sur la corniche-Ouest, abandonné par un véhicule déjà identifié par la police. Ce chargement a été consigné en attendant la fin des enquêtes qui visent à démanteler les réseaux de distribution impliqués.

Les quatre personnes interpellées lors de ces différentes interventions ont été placées en garde à vue et seront déférées devant la justice. La police continue son enquête pour identifier d’éventuelles connexions avec des réseaux de trafic de drogue dans la région de Dakar et ses environs.

Ces opérations témoignent de la détermination des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre le fléau du trafic de drogue dans le pays, afin de préserver la sécurité publique et d’assurer la tranquillité des citoyens.

Crise au Port Autonome de Dakar : tensions croissantes entre la direction et les syndicats

Une situation tendue persiste au Port autonome de Dakar (PAD), alors que le directeur général, Waly Diouf Bodian, fait face à une forte opposition de l’intersyndicale des travailleurs. La crise a été exacerbée par le licenciement de trois employés, accusés d’avoir partagé sur WhatsApp une capture d’écran le montrant à la télévision, avec des allégations d’octroi de marchés à des proches.

Selon le journal Les Echos, ces trois employés auraient diffusé un message indiquant que le directeur général avait attribué un contrat de 24 millions de francs CFA à son frère. Cette publication a entraîné une « demande d’explication » immédiate de la part de la direction, mais les employés concernés n’ont pas été en mesure de fournir les preuves demandées. Le conseil de discipline, saisi de l’affaire, a proposé des sanctions, et les trois membres du personnel ont finalement été licenciés.

L’intersyndicale a vivement réagi à ces licenciements, qualifiés d’« abusifs ». Elle dénonce une « gestion autoritaire et abusive » de Waly Diouf Bodian, l’accusant d’avoir instauré « un climat de terreur » depuis son arrivée. Les syndicalistes affirment que cette gouvernance bafoue les droits fondamentaux des travailleurs, en violation de la Constitution, du Code du travail et des règlements internes de l’entreprise.

Les libertés syndicales seraient également en danger, d’après l’intersyndicale, qui note qu’un nombre important de contrats de travail ont été gelés sous prétexte d’un audit du personnel. En réponse à ces situations, les syndicats ont saisi l’Inspection du travail et de la sécurité sociale pour tenter de résoudre ces différends.

L’intersyndicale accuse également Waly Diouf Bodian d’avoir outrepassé les recommandations du conseil de discipline. Après avoir reçu une demande d’explication, trois représentants syndicaux ont été convoqués devant le conseil, mais le délai de saisine étant expiré, le conseil a recommandé une simple mise à pied. Néanmoins, le directeur général aurait décidé de licencier les syndicalistes concernés, parmi lesquels se trouvent deux secrétaires générales et un secrétaire administratif, en dépit de cette recommandation.

Dans son communiqué, l’intersyndicale ne cache pas son mécontentement face à la direction actuelle. Elle attribue à cette « mauvaise gouvernance » de graves répercussions sur le fonctionnement du Port autonome de Dakar, menaçant directement la stabilité des activités portuaires. En conclusion, les syndicats appellent au « départ immédiat » de Waly Diouf Bodian, mettant en avant la nécessité d’une gestion plus respectueuse des droits des travailleurs et des règles de gouvernance.

Alors que cette crise se poursuit, l’avenir du Port autonome de Dakar semble plus incertain que jamais. Entre tensions internes et impacts économiques potentiels, le besoin de trouver une solution rapide et équilibrée se fait sentir. Les prochaines étapes, notamment l’issue des recours déposés auprès de l’Inspection du travail, détermineront en grande partie le cours des événements et le climat social au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal.

LIVRE SUR « L’IDÉE DE LA CASAMANCE AUTONOME » : Karthala annule la séance de dédicace

La séance de dédicace du livre « L’Idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », de Séverine Awenengo Dalberto, historienne et chercheuse au CNRS, a été reportée à une date ultérieure. L’événement, initialement prévu ce samedi 24 octobre à la librairie Aux 4 Vents à Dakar – Mermoz, a été suspendu sine die par les éditions Karthala en raison des réactions vives qu’il a suscitées.

Dans un communiqué, Karthala a précisé que le report vise à prévenir tout risque de perturbation. Ce livre, qui explore la question de l’autonomie de la Casamance à travers une analyse historique et des dettes morales liées à la période coloniale, semble avoir ravivé des tensions dans un contexte politique sénégalais particulièrement sensible.
Les éditions Karthala, tout en regrettant le report de cet événement littéraire, ont réaffirmé que la publication de l’ouvrage, prévue de longue date, est indépendante de la conjoncture politique actuelle. Elles encouragent le public à lire l’ouvrage pour se forger une opinion réfléchie sur cette thématique complexe et historiquement chargée.
Ce report intervient alors que le débat autour de l’autonomie de la Casamance reste un sujet sensible au Sénégal, bien que le livre se penche avant tout sur des perspectives historiques plutôt que sur des revendications contemporaines. Le report de la dédicace montre à quel point ce sujet continue de susciter des réactions passionnées, au-delà des cercles académiques.

Élections législatives : JAMM AK NDIARIGN soutient SAMM SA KADDU à Dakar

La coalition JAMM AK NDIARIGN, dirigée par Amadou Ba, a décidé d’apporter son soutien à la coalition SAMM SA KADDU pour les élections législatives à Dakar. Cette annonce a été faite par Zahra Iyane Thiam sur le réseau social X, confirmant ainsi une alliance stratégique entre les deux formations politiques.

Grâce à cet appui de JAMM AK NDIARIGN, la coalition SAMM SA KADDU renforce désormais sa présence à Dakar, augmentant ainsi ses chances lors des prochaines échéances électorales. Ce soutien marque une nouvelle dynamique dans la compétition électorale à Dakar, où la lutte pour les sièges parlementaires s’annonce de plus en plus intense.

Démantèlement d’un réseau de traite de personnes à Dakar : une alerte sur les fausses promesses d’emploi en Afrique de l’Ouest

Un vaste réseau de traite de personnes a été récemment démantelé à Dakar, révélant l’ampleur d’un phénomène inquiétant dans la région. Cette opération policière a permis la libération de vingt-quatre étrangers séquestrés, dont onze Guinéens. Le cerveau présumé du réseau, un Ivoirien nommé A. Kindrebegou, a été arrêté, mettant ainsi fin à des mois d’exploitation de victimes attirées par de fausses promesses d’emploi.

Le réseau attirait ses victimes, principalement originaires d’Afrique de l’Ouest, avec des offres d’emploi fictives à Dakar. Les recruteurs exigeaient des sommes importantes, allant de 100 000 à 900 000 FCFA, en échange de ces opportunités alléchantes. Cependant, une fois sur place, les victimes se retrouvaient piégées : séquestrées dans une villa, elles étaient forcées d’investir dans des achats ou des transactions via des plateformes telles que Qnet, un réseau de marketing pyramidal, plutôt que de bénéficier des emplois promis.

C’est une plainte déposée par l’ambassade du Burkina Faso à Dakar qui a permis de lever le voile sur cette organisation criminelle. L’attaché de l’ambassade a alerté les autorités sur la disparition d’une compatriote, R. Lompo, convoyée à Dakar sous de faux prétextes. Grâce à cette dénonciation, les enquêteurs ont minutieusement retracé le parcours des recruteurs et localisé leur base d’opérations dans une villa de la capitale sénégalaise.

Lors de l’intervention, les policiers ont non seulement libéré R. Lompo, mais ont également découvert vingt-trois autres ressortissants étrangers, principalement de Guinée, tous victimes du même stratagème. Les témoignages recueillis ont confirmé que le réseau opérait selon un modèle d’escroquerie basé sur des fausses promesses d’une vie meilleure.

A. Kindrebegou, accusé d’être à la tête du réseau, a été placé en garde à vue. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment pour association de malfaiteurs, escroquerie, séquestration, trafic de migrants et séjour irrégulier. Son modèle d’exploitation s’appuyait sur un système de marketing pyramidal, sous couvert de fausses opportunités d’emploi, où les victimes étaient contraintes d’investir sans aucun retour.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue face aux réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité de nombreuses personnes cherchant à améliorer leurs conditions de vie. Le recours aux réseaux sociaux pour diffuser ces fausses offres d’emploi rend d’autant plus difficile la détection de ces escroqueries. La prolifération des plateformes comme Qnet, régulièrement dénoncées pour leurs pratiques trompeuses, souligne l’urgence de sensibiliser davantage les populations à ces dangers.

Les autorités sénégalaises, en collaboration avec les ambassades et la communauté internationale, continuent de lutter contre ces formes modernes d’exploitation humaine, tout en intensifiant la sensibilisation pour prévenir de nouvelles victimes.

Rapatriement des Sénégalais du Liban : Un accueil chaleureux du Président Faye à Dakar

Les Sénégalais bloqués au Liban, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, ont enfin retrouvé leur terre natale. Ils ont été accueillis à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar par le Président Bassirou Diomaye Faye, qui a personnellement supervisé leur retour.

Ce rapatriement, orchestré par le gouvernement sénégalais, s’inscrit dans un effort concerté pour assurer la sécurité de ses citoyens à l’étranger. Le chef de l’État avait donné des instructions fermes pour faciliter leur retour dans les meilleures conditions possibles.

La Présidence a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de cette opération de rapatriement. Grâce à une mobilisation rapide, les Sénégalais ont pu rentrer avec dignité et en toute sécurité. Des mesures d’accompagnement ont été mises en place pour leur réintégration dans la société, avec un soutien particulier pour leur bien-être.

Le Président Faye, visiblement ému, a tenu à rassurer les rapatriés ainsi que leurs familles sur l’engagement infaillible de l’État à protéger tous les Sénégalais, où qu’ils se trouvent dans le monde.

« Aujourd’hui, c’est avec une grande émotion que j’ai accueilli nos compatriotes rapatriés du Liban. Leur retour sain et sauf est une grande source de soulagement », a déclaré le président. Il a également réaffirmé que la sécurité des Sénégalais reste une priorité absolue pour son gouvernement, ajoutant : « Face aux épreuves, nous restons unis dans la solidarité. »

Le retour de ces compatriotes marque une étape importante dans les efforts du gouvernement sénégalais pour protéger ses citoyens en situation de crise à l’étranger.

Nouveau Coup de Filet Anti-Drogue à Dakar : Arrestation de Deux Cerveaux du Narcotrafic

Dans une opération audacieuse menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), deux figures clés d’un réseau de narcotrafiquants opérant entre Ngor, Almadies, Yoff et Plateau ont été arrêtées. Parmi les suspects figuraient un ressortissant américain, identifié comme C. Von Hoover, un agent de joueur, et son acolyte sénégalais B. Ndiaye, connu sous le nom de Kader, administrateur de société.

L’arrestation, survenue le 16 octobre dernier près du Monument de la Renaissance à Dakar, a été le point culminant de semaines de surveillance intense et de filatures. Les autorités, agissant sur une information fiable, ont intercepté Kader et Von Hoover alors qu’ils s’apprêtaient à distribuer une importante quantité de drogues dures.

Selon les rapports, le duo était impliqué dans le trafic de cocaïne, d’héroïne et de e-cannabinoïdes, alimentant une clientèle privilégiée dans les quartiers huppés de la capitale sénégalaise. L’opération a été marquée par des accrochages et des tentatives de fuite infructueuses de la part des suspects.

Les suspects ont été placés en garde à vue et seront présentés à la justice pour répondre de leurs actes présumés. Cette arrestation représente un coup majeur dans la lutte contre le trafic de drogue à Dakar, démontrant l’efficacité des forces de l’ordre dans la démantèlement des réseaux criminels opérant dans la région.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°301 – du 19 ET 20/10/2024

🔴 VISITE DU PRÉSIDENT DIOMAYE AUX POPULATIONS DE L’EST IMPACTÉES PAR LES CRUES : LE NORD LAISSÉ ORPHELIN
🔴 BARTHÉLÉMY DIAS FAISANT ALLUSION À L’AFFAIRE « ASER-GATE » : « NOUS N’ALLONS PAS CONFIER DAKAR À UN VOLEUR »

🔴 LISTE DES SPORTIFS NOMINÉS DES DEUX DERNIÈRES SAISONS SPORTIVES : L’ANPS MET EN JEU CINQ TROPHÉES MAJEURS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°295 – du 12 ET 13/10/2024

🔴 REPRÉSENTANT 46,2% DU PIB NATIONAL (2020-2022) : DAKAR, LA POULE AUX ŒUFS D’OR
🔴 COMMENTAIRE DE TAS SUR LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE : « SONKO OUSMANE DU PASSÉ S’OPPOSE À OUSMANE SONKO »

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 / SÉNÉGAL VS MALAWI : LES « LIONS » DOMPTENT LES « FLAMMES »

Cinq membres d’un gang démantelé après un braquage audacieux aux HLM

Cinq individus, impliqués dans un braquage spectaculaire survenu le 6 septembre dernier aux HLM, ont été mis hors d’état de nuire par les forces de l’ordre. Selon le journal Libération, ces suspects ont été déférés au parquet pour vol en réunion avec usage de violence, de moyens roulants, d’armes blanches et de substances toxiques.

Le vendredi précédent, Seneweb avait déjà révélé l’arrestation de deux membres du gang. Ces derniers avaient été interpellés aux premières heures du matin dans une boîte de nuit des Almadies, après avoir été formellement identifiés. Deux autres suspects, en fuite après le braquage, ont été appréhendés à leur retour à Dakar, après s’être réfugiés à Sédhiou. Une enquête approfondie, menée par les éléments de la Sûreté urbaine (SU), a permis de localiser un appartement à la Cité Mixta où les suspects, M. Diop alias « Papa bou ndaw » et S. M. Guèye surnommé « Petit Mouha », ont été arrêtés.

Lors de leur interrogatoire, les deux complices ont révélé le modus operandi du braquage. Divisés en deux groupes, l’un des membres du gang s’était infiltré à l’intérieur de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (BICIS), située près du rond-point EMG, pour identifier un client effectuant un retrait important. C’est ainsi qu’un commerçant, O. Diaw, a été ciblé, facilitant ainsi l’action rapide de leurs complices qui attendaient à l’extérieur sur des motos scooters.

Le cinquième membre de cette bande, P. G. Faye, a été appréhendé dans un atelier mécanique à Grand-Yoff, grâce aux informations fournies par « Petit Mouha ». La police avait déjà interpellé un autre individu, D. Dione, chauffeur de taxi, après la découverte d’une partie de l’argent volé dans la malle arrière de son véhicule, soit 990 000 F CFA sur un total de 6 millions de francs CFA.

Les investigations se poursuivent pour déterminer si d’autres membres du gang sont encore en fuite, tandis que les cinq mis en cause devront répondre de leurs actes devant la justice.

Découverte macabre au large de Dakar : une pirogue remplie de corps en décomposition avancée

Dimanche, une scène tragique s’est jouée au large de Dakar. Des pêcheurs ont fait une découverte macabre en repérant une pirogue contenant des corps en état de décomposition avancée. Plusieurs médias rapportent l’information, citant l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

La Marine nationale, alertée immédiatement, a dépêché des unités sur place pour sécuriser la zone et entamer les premières investigations. À ce stade, l’identité des victimes reste inconnue. Il n’a pas encore été déterminé si ces corps sont ceux de pêcheurs ou de candidats à l’émigration clandestine, un phénomène dramatique qui prend de l’ampleur dans la région.

Ces dernières années, les départs en mer, souvent sur des embarcations précaires, se sont intensifiés, alimentés par le désespoir et l’envie de rejoindre l’Europe. La route migratoire de l’Atlantique, particulièrement périlleuse, a fait de nombreuses victimes. Ces tragédies mettent en lumière l’ampleur du drame humain que représente l’émigration irrégulière.

Les autorités sénégalaises, en coopération avec des organisations internationales, tentent de freiner ces départs dangereux en sensibilisant les populations locales et en renforçant les contrôles maritimes. Cependant, les risques demeurent élevés pour ceux qui choisissent de braver l’océan.

Les enquêtes en cours devraient permettre de mieux comprendre les circonstances de ce drame et d’identifier les victimes, qui pourraient, hélas, n’être qu’une nouvelle illustration des conséquences tragiques de l’émigration irrégulière.

L’ampleur de la découverte choque, et rappelle une fois de plus la nécessité d’actions renforcées pour empêcher ces départs souvent synonymes de mort.

Opérations de Déguerpissement à Dakar : Mesures du Gouvernement face à la Prolifération des Occupations Illégales

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé dans un communiqué officiel la mise en place d’opérations de déguerpissement à Dakar. Cette décision intervient alors que la capitale sénégalaise se prépare à accueillir le premier événement olympique sur le continent africain, soulignant l’urgence de réaménager certains quartiers envahis par des habitations précaires et irrégulières.

Selon le ministre, la prolifération d’occupations illégales dans plusieurs zones de Dakar présente un réel danger pour la sécurité publique et la salubrité. « Ces occupations sauvages représentent une source d’insécurité et d’insalubrité publique, dégradent le cadre de vie et compromettent la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain », a-t-il affirmé dans son communiqué. La multiplication de ces installations informelles menace également les infrastructures nécessaires pour préparer la ville à accueillir des événements d’envergure mondiale.

Jean-Baptiste Tine a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfets, à prendre des mesures immédiates pour mener ces opérations de déguerpissement. Il leur demande de s’assurer que les zones libérées ne soient pas réoccupées après l’intervention. Cela marque un tournant décisif dans la lutte contre la prolifération des bidonvilles et autres installations anarchiques dans la capitale.

Le ministre a souligné la nécessité d’une approche humaine dans la mise en œuvre de ces mesures. Il a ainsi invité les autorités à identifier les mineurs et les personnes en situation d’extrême vulnérabilité afin de les orienter vers des organismes compétents pour un accompagnement social. « Il est impératif de protéger ces populations, souvent livrées à elles-mêmes, en leur offrant un soutien adéquat, plutôt que de les abandonner à leur sort », a précisé Tine.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a rappelé que les occupants irréguliers risquent des sanctions pénales, notamment pour vagabondage et mendicité, des infractions passibles de poursuites. Il a souligné que les juridictions compétentes appliqueront ces sanctions en cas de récidive ou d’occupation illégale persistante.

Ce communiqué s’inscrit dans un cadre plus large de réaménagement urbain, à un moment crucial pour la capitale sénégalaise. En organisant ces opérations, les autorités espèrent non seulement améliorer le cadre de vie des Dakarois, mais aussi redorer l’image de la ville avant la tenue des Jeux olympiques, un événement historique pour le continent africain.

Ces opérations de déguerpissement s’inscrivent dans une dynamique de développement urbain et de sécurité publique. En parallèle, le gouvernement entend prendre en charge les personnes vulnérables touchées par ces mesures, tout en réaffirmant l’application stricte des lois. Dakar, à l’aube d’un tournant historique avec les Jeux olympiques, doit se préparer à répondre aux exigences d’une ville moderne et sécurisée.

Insécurité croissante à Dakar : Une nouvelle attaque à Keur Ndiaye Lo

L’insécurité à Dakar et ses environs ne cesse de croître, suscitant de plus en plus de préoccupations. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024, un point de transfert d’argent situé à Keur Ndiaye Lo, dans le département de Rufisque, a été la cible d’une bande de voleurs. Selon les informations rapportées par Dakar Actu, les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir avec un butin estimé à environ vingt millions de francs CFA.

Cet incident survient dans un contexte où de nombreux habitants et commerçants de la région expriment leur inquiétude face à la recrudescence des actes criminels. Le mode opératoire de cette bande de malfaiteurs, apparemment bien organisée, illustre une fois de plus la montée en puissance des violences liées aux vols armés dans la région.

Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violence frappent Dakar. Il y a quelques semaines, un autre vol spectaculaire avait eu lieu aux Hlm, un quartier populaire de la capitale. En plein jour, un commerçant qui venait de retirer une somme de six millions de francs CFA dans une banque s’était fait attaquer par un groupe de criminels. Ces derniers l’avaient violemment dépossédé de son argent avant de prendre la fuite, sans être inquiétés.

Ces incidents, de plus en plus fréquents, jettent une lumière crue sur la question de la sécurité dans la capitale sénégalaise. Les autorités locales sont vivement interpellées pour renforcer la protection des citoyens et mettre en place des stratégies efficaces pour enrayer ce fléau qui gangrène la ville.

Les victimes, quant à elles, réclament justice et appellent à une meilleure prise en charge de la sécurité par les forces de l’ordre. Le climat de peur et d’incertitude grandit, et beaucoup craignent que la situation ne se détériore davantage si des mesures fermes ne sont pas prises rapidement.

En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que les autorités puissent enfin juguler cette insécurité galopante qui menace la tranquillité quotidienne de Dakar et ses environs.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;

• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Agression aux HLM 5 : Un taximan arrêté après un vol violent, 990 000 F CFA retrouvés dans son véhicule

Un grave incident d’agression a secoué les HLM 5 vendredi dernier vers 11 h 30. Un commerçant du nom de O. Diaw a été attaqué par un gang de six individus à bord de trois scooters. Les malfaiteurs l’ont suivi depuis une banque proche du rond-point EMG, où il venait de retirer un chèque d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA. Arrivés à la corniche des HLM 5, ils l’ont violemment agressé, le dépouillant d’un sac à dos contenant plus de 6 000 000 F CFA ainsi que deux chéquiers.

Alertée rapidement, la police du commissariat de Biscuiterie-HLM s’est lancée à la poursuite des assaillants. Grâce à l’exploitation des images des caméras de surveillance, les forces de l’ordre ont pu identifier les suspects. Parmi eux, un chauffeur de taxi, D. Dione, a été interpellé le même jour, vers 18 h.

Selon les premières constatations, dans le chaos de l’agression, une partie de l’argent volé serait tombée et ramassée par le taximan. Ce dernier, arrêté par les enquêteurs, a affirmé avoir remis l’argent à une tierce personne. Toutefois, lors de la fouille de son véhicule, une somme de 990 000 F CFA a été retrouvée dans la malle arrière de son taxi. D. Dione, résidant à la Patte d’Oie, a été placé en garde à vue et remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour complément d’enquête.

Les forces de police, en étroite collaboration avec la Sûreté urbaine, poursuivent leurs investigations pour appréhender les six agresseurs identifiés.

Affaire «Aziz Dabala» : Les premiers éléments sur les suspects arrêtés

L’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine Technopole prend un tournant décisif avec l’arrestation de six suspects. Ces individus, Serigne S., Oumar G., Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D., Ousseynou D., et Nabou Lèye, seront déférés ce mardi au Parquet de Pikine-Guédiawaye, selon les informations révélées par le journal L’Observateur.

Les suspects sont loin d’être des inconnus pour les forces de l’ordre. La majorité d’entre eux sont des repris de justice, bien connus dans la banlieue de Dakar. Parmi eux, Oumar G. est un visage familier pour la police, ayant déjà été arrêté par le passé pour meurtre, ce qui soulève des inquiétudes quant à sa récidive.

Selon les sources, ces individus opéraient en duos, formant une bande particulièrement soudée, ce qui a rendu leur traque d’autant plus complexe. Les autorités espèrent que leur déferrement au parquet permettra d’éclaircir les zones d’ombre autour de ce crime atroce qui a secoué la région de Pikine.

Les prochains jours seront déterminants pour la suite de cette affaire, alors que les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir la pleine responsabilité de chacun dans ce drame. La population locale, encore sous le choc, attend avec impatience que justice soit rendue.

Fermeture imminente du bureau de poste Dakar Étoile : une page de l’histoire se tourne

Le bureau de La Poste de Dakar Étoile, situé au centre-ville, est sur le point de fermer ses portes, marquant ainsi la fin de plus de 70 ans de service ininterrompu. Selon le journal Source A, cette fermeture interviendra après le 31 août, suite à une décision du propriétaire du bâtiment d’expulser les occupants en raison de loyers impayés sur plusieurs mois.

Ce bureau de poste, ouvert en 1950, a joué un rôle crucial dans l’acheminement des courriers au Sénégal, en particulier pour les plus hautes institutions du pays. En effet, Dakar Étoile s’occupait du traitement des courriers destinés à la présidence de la République, à la Primature, à l’Assemblée nationale, au Conseil économique, social et environnemental (CESE), ainsi qu’au ministère des Finances.

La fermeture de ce bureau pourrait entraîner des perturbations significatives dans la gestion du courrier de ces institutions. Selon Source A, plusieurs ambassades, notamment celles du Royaume-Uni, du Canada et de la Norvège, seront également affectées par cette situation.

Les employés du bureau Dakar Étoile ne cachent pas leur inquiétude face à cette décision. Ils déplorent en particulier le sort des 900 boîtes postales qui pourraient se retrouver sans service, laissant de nombreux usagers dans une situation délicate.

Alors que la fermeture semble inévitable, l’incertitude plane quant aux solutions alternatives pour les services rendus par ce bureau historique. Cette situation souligne une fois de plus les difficultés financières auxquelles La Poste est confrontée, avec des répercussions directes sur la qualité et la continuité de ses services.

Changement à la tête de la sous-préfecture de Dakar-Plateau : Khadidiatou Sène remplace Djiby Diallo

Le sous-préfet de Dakar-Plateau, Djiby Diallo, a été remplacé. La décision a été prise ce mercredi 7 août 2024 lors du Conseil des Ministres, présidé par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Madame Khadidiatou Sène, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 866/G, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a été nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Dakar-Plateau en remplacement de Monsieur Djiby Diallo, qui a été appelé à d’autres fonctions.

Cette nomination marque un changement significatif dans l’administration locale, avec l’arrivée de Madame Sène à un poste stratégique au cœur de la capitale sénégalaise.

Intempéries à Dakar : Les pluies perturbent les transports et la circulation

Depuis ce matin, la capitale sénégalaise, Dakar, est confrontée à des conditions météorologiques difficiles alors que de fortes pluies s’abattent sur la région. Vers 10 heures, plusieurs quartiers de la banlieue tels que Rufisque, Keur Massar, Tivaouane Peul, et Malika ont été les premiers touchés par les averses. Par la suite, aux alentours de midi, les localités d’Ouest-Foire, Yoff, Almadies ainsi que le centre-ville ont également été affectées, entraînant des perturbations majeures dans les transports et la circulation urbaine.

Les Bus Rapid Transit (BRT), une composante essentielle du réseau de transport urbain, ont été sévèrement impactés par les conditions météorologiques adverses. Des passagers ont rapporté que les bus étaient à l’arrêt en raison des importantes accumulations d’eau sur les voies, notamment sur l’avenue Hyacinthe Thiandoum à Grand Yoff et l’avenue Bourguiba en direction de la station Castors, rendant ces routes quasiment impraticables.

Les témoignages recueillis à Ouest-Foire et dans les quartiers comme Castors confirment un tableau similaire : des rues inondées perturbant la mobilité des résidents et des véhicules. La gestion de cette situation d’urgence est cruciale alors que les autorités locales s’efforcent de minimiser les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.

Les habitants sont invités à la prudence et à éviter les déplacements non essentiels jusqu’à ce que les conditions météorologiques s’améliorent. Les équipes de secours sont mobilisées pour répondre aux urgences éventuelles causées par ces intempéries. Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies pourraient se prolonger dans les prochaines heures, nécessitant une vigilance continue de la part de tous les résidents de Dakar.

En conclusion, ces précipitations abondantes soulignent l’importance de l’infrastructure urbaine résiliente face aux aléas climatiques et appellent à une réponse coordonnée pour atténuer les impacts sur la vie quotidienne et les infrastructures essentielles de la capitale sénégalaise.

Touba : L’Institut Pasteur ouvre son premier laboratoire hors de Dakar

L’Institut Pasteur de Dakar a franchi une étape significative en inaugurant un nouveau laboratoire de biologie médicale à Touba, marquant ainsi sa première implantation hors de la capitale sénégalaise.

Situé à Touba Madiyana, ce laboratoire représente une avancée majeure pour la ville et pour l’Institut Pasteur. Lors de l’inauguration, plusieurs dignitaires, dont le gouverneur de la région, ont souligné les bénéfices en termes de gains de temps et d’avantages médicaux pour la prévention et la surveillance épidémiologique. Ibrahima Fall, représentant le ministre de la Santé empêché, a mis en avant les objectifs sanitaires du gouvernement pour Touba, soulignant son potentiel en tant que hub sanitaire.

Raisons du Choix de Touba : Ibrahima Fall a expliqué que le choix de Touba pour cette infrastructure était motivé par son poids démographique et sa position géographique stratégique. Il a affirmé que l’ouverture de ce laboratoire permettra de renforcer la surveillance épidémiologique des maladies transmissibles comme la rougeole et les méningites, tout en réduisant les délais pour les résultats d’analyse.

Équité Sociale et Territoriale : Le gouverneur a également insisté sur l’importance de cette initiative pour répondre aux critères d’équité sociale et territoriale. La visite du laboratoire a montré qu’il est équipé pour réaliser des analyses dans diverses spécialités de la biologie clinique, telles que la biochimie générale, l’immunologie, l’hormonologie, et l’hématologie.

Objectifs et Collaboration : Dr. Amadou Sall, directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, a rappelé que la vocation de ce laboratoire est non seulement de fournir des services aux patients, mais aussi de mener des activités de surveillance épidémiologique. Il a souligné la collaboration étroite avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, particulièrement démontrée durant la gestion de la pandémie de Covid-19.

Importance de l’Implantation : « En matière de santé, la rapidité et la qualité sont essentielles, ce qui justifie notre implantation ici », a expliqué Dr. Amadou Sall. Cette infrastructure permettra à Touba, deuxième ville du Sénégal en termes de population, de bénéficier d’un soutien sanitaire crucial, consolidant ainsi son rôle dans le système de santé national.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°216 – du 05/07/2024

🔴 MONTÉE EN PUISSANCE DU POPULISME : DAKAR, LA NOUVELLE CIBLE DES PANAFRICONS
🔴 TRAQUE DES DÉLINQUANTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS : ACTIVATION PROCHAINE DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER

🔴 MODOU LO VS SITEU : LE FACE-À-FACE PRÉVU DIMANCHE EN HUIS CLOS
🔴 MERCATO : LYON OFFICIALISE LA SIGNATURE DE MOUSSA NIAKHATÉ POUR UN MONTANT RECORD

MONTÉE  EN PUISSANCE DES DOCTRINES POPULISTES : Dakar, cible des attaques des panafricanistes

Le Sénégal est la cible des militants panafricanistes sur les réseaux sociaux depuis la visite au Mali du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son refus de rejoindre le Mali, le Burkina et le Niger dans l’Alliance des États du Sahel (AES). La bronca a été démultipliée quand il a effectué le 20 juin dernier son premier voyage hors de l’Afrique, à Paris, pour participer au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Si certains expriment leur déception, d’autres vont plus loin et décochent des flèches contre le numéro un parmi les Sénégalais, le qualifiant de « traître » et de « vendu » à la France. 

Pour rappel, les mêmes qui fustigent cef d’État démocratiquement élu, tressent des lauriers à des régimes putschistes qui violent au quotidien les droits de l’homme. 

Au Mali et au Burkina, l’agenda anti-impérialiste est un leurre pour installer les pays sous le joug d’une puissance elle-même impérialiste.

Là-bas, les militaires au pouvoir sont dans l’incapacité de répondre aux préoccupations de leurs concitoyens mais vivent sur la rente de la manipulation, de l’intimidation et du fameux complot français. 

D’ailleurs, même quand 107 soldats burkinabè sont tués par des groupes armés terroristes, Ibrahim Traoré fait usage de la post-vérité en niant l’attaque et en accusant les médias comme TV5, depuis suspendu dans le pays.

Au Mali, l’électricité est disponible quatre heurespar jour et les populations du Centre et du Nord vivent sous la peur d’attaques de miliciens, de l’armée et de ses alliés du groupe Wagner. Au lieu de protéger les Maliens en proie à une insécurité endémique, Assimi Goïta vient de faire décoller des avions chargés de militaires et de membres de Wagner, direction Ouagadougou afin de maintenir le capitaine Traoré au pouvoir.

Pendant ce temps, le Sénégal vient de réaliser sa 3ème alternance en vingt-quatre ans. Dakar a aussi récemment obtenu deux prêts successifs pour financer son économie, ce qui confirme la confiance des partenaires au développement.

Le Sénégal va aussi inaugurer la première usine de production de vaccins en Afrique, sur financement notamment de l’Agence française de développement, pour poser le premier jalon de la souveraineté vaccinale du continent.

Momo CISSÉ

Relations France/Sénégal : Est-ce nécessaire de couper le cordon ombilical ? (Par Aly Saleh)

De vraies ruptures sont attendues des nouvelles autorités étatiques vis-à-vis de la France. Les intérêts français sont nombreux au Sénégal et l’Etat sénégalais a des intérêts économiques, politiques et militaires en France. Mais est-il vraiment nécessaire d’opérer à des ruptures en coupant les ponts de façon brutale? Je ne pense pas que les nouvelles autorités voudraient procéder de la sorte.
La visite récente du Président Bassirou Diomaye Faye chez Emanuel Macron en dit beaucoup. Même s’il ne s’agit pas d’une visite officielle, il est important d’avoir de bons rapports avec l’ancien colonisateur, la France. L’occasion de prise de contact a été saisie des deux côtés entre Macron et Diomaye. Le dernier nommé vient d’arriver avec un programme nouveau assez spécial alors que pour l’heure, plusieurs injustices sont encore à corriger. Dailleurs, les étudiants sénégalais ont évoqué les questions des titres de séjour sans compter que les retraités sénégalais de l’Hexagone, sont obligés aujourd’hui de retourner tous les six mois en France sinon ils perdent leurs retraites, les pensions des anciens combattants et tant d’autres points importants hérités des pères fondateurs qui feront l’objet de débats dans un proche avenir.
Des questions concrètes et précises qu’il urge de régler notamment la réciprocité en matière de visas.

En effet, depuis le départ, plusieurs questions capitales qui fâchent et qui datent de plusieurs décennies pour ne pas dire de siècles, n’ont eu qu’un traitement par l’indifférence.
L’esclavage qui aura duré près de 400 ans, suivi de la colonisation y sont pour beaucoup. Et justement pour ces questions-là, l’important ce n’est pas d’avoir raison, mais c’est de pouvoir exprimer ce qui doit l’être, d’écouter également ceux qui ne comprennent pas, de trouver des espaces de dialogue pour apaiser et faire évoluer l’humanité.
La vérité est que ces violences là du passé qui continuent d’alimenter la flamme de la génération consciente, ouverte sur le monde qui se demande pourquoi des hommes comme nous, nous traitent de la sorte.

Lorsque des jeunes déboulonnaient Napoléon en France et Faidherbe au Sénégal dans la foulée du crime raciste de l’afro-américain, George Floyd aux Etats Unis, lorsqu’ils ont voulu rebaptiser des rues, des avenues, des édifices…, ils ont voulu convoquer le passé pour dénoncer les inégalités sociales du présent. Et ces inégalités ont toujours été là. Ce n’est pas nouveau, les révoltes et mouvements qui disent que l’esclavage est toujours là et doit cesser.
C’est un problème qui n’a jamais été résolu, le racisme et la mise en danger permanente de la vie des gens dits de couleur, font partie de l’identité de ce pays.

Et pourtant la douce France, ce pays des droits de l’homme appelle le pays de Lat Dior par son « ami » mais, ne le traite pas comme tel.
C’est pourquoi, il est important pour nos dirigeants d’inviter les uns et les autres à s’interroger sur notre société et sur l’incapacité pour certains à ne pas comprendre le monde dans lequel nous vivons.
On ne hiérarchise pas les crimes contre l’humanité, puisque chaque peuple ressent la douleur qui a été perpétrée contre les siens et il faut l’accepter comme tel.
C’est pourquoi nos élites doivent faire le bilan de nos relations avec l’ancien colonisateur avant de repartir sur de nouvelles bases.

Aly Saleh Journaliste/ chroniqueur

Accident du 19 juin impliquant un Bus Rapid Transit et une moto Jakarta à Dakar

Le 19 juin, un accident s’est produit à Dakar impliquant un Bus Rapid Transit (BRT) et une moto Jakarta, selon un communiqué de SunuBRT reçu par Senego. Cet incident, qui s’est déroulé au carrefour entre Grand Dakar et Sacré-Cœur, a causé une grande inquiétude parmi les passagers et les témoins sur place.

Détails de l’Accident

L’accident s’est produit lorsque la moto Jakarta, qui n’avait pas la priorité, a percuté l’avant du BRT. En réponse, le conducteur du BRT a effectué un freinage d’urgence, réussissant à éviter un accident plus grave.

Bilan des Blessures

Deux passagers du BRT ont subi des blessures légères suite à la collision. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et transportés à l’hôpital le plus proche. Heureusement, ils sont maintenant en meilleure condition, rassure SunuBRT.

Situation du Motocycliste

Le conducteur de la moto Jakarta, quant à lui, n’a pas été blessé. Cependant, il a été découvert que le motocycliste circulait sans permis de conduire, sans assurance, sans carte grise et sans plaque d’immatriculation. Ces infractions graves ont conduit à son placement en garde à vue par les autorités.

Enquête en Cours

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités cherchent à établir les responsabilités et à comprendre les raisons pour lesquelles le motocycliste se trouvait dans une situation de non-conformité aux règles de circulation et de sécurité.

Appel à la Prudence

Cet incident rappelle l’importance du respect des règles de circulation et des mesures de sécurité. SunuBRT a profité de cette occasion pour sensibiliser le public à la prudence sur les routes, particulièrement aux intersections où la priorité doit être scrupuleusement respectée pour éviter de tels incidents.

Réactions et Mesures

Les réactions des usagers et des citoyens ne se sont pas fait attendre. Beaucoup appellent à une stricte application des règles de la route et à des contrôles réguliers pour garantir la sécurité de tous sur les routes de Dakar. Les autorités ont promis de renforcer les mesures de sécurité et de veiller à ce que des incidents similaires ne se reproduisent pas.

L’accident du 19 juin impliquant un BRT et une moto Jakarta à Dakar a mis en lumière les enjeux de sécurité routière dans la capitale sénégalaise. Grâce à l’intervention rapide des secours, les blessés ont été pris en charge et sont en voie de rétablissement. Cependant, cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue et du respect des règle

Fuite sur la conduite principale de l’ALG1 : Perturbations dans la fourniture de l’eau à Dakar et ses environs

La SEN’EAU a annoncé des perturbations dans la fourniture de l’eau dans plusieurs quartiers de Dakar et ses environs en raison d’une fuite survenue sur la conduite principale de l’ALG1. Cette information a été rendue publique par un communiqué de la société concessionnaire ce dimanche.

Selon le communiqué, la fuite a été enregistrée à hauteur du village de Yamane à Louga, entraînant des interruptions dans la distribution de l’eau dans plusieurs localités, dont Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et sa banlieue.

Les équipes d’intervention de la SEN’EAU sont actuellement mobilisées sur le terrain pour procéder aux réparations nécessaires. Les responsables de la société ont indiqué que la situation devrait revenir progressivement à la normale dès la fin des travaux, prévue au courant de la soirée.

En attendant, un dispositif de camions-citernes sera mis en place pour soulager les zones les plus impactées par ces perturbations. La SEN’EAU a également présenté ses excuses à ses usagers pour les désagréments causés.

Les résidents des zones affectées sont invités à faire preuve de patience et à prendre les mesures nécessaires pour gérer cette situation temporaire. La SEN’EAU assure qu’elle met tout en œuvre pour rétablir la distribution de l’eau dans les plus brefs délais.

Pour plus d’informations, les clients peuvent contacter le service clientèle de la SEN’EAU ou consulter les mises à jour sur le site web de la société.

Dakar : Un prêtre sauvagement agressé à la machette

Le Père François Diagne, prêtre sénégalais en vacances dans son pays natal, a été victime d’une attaque brutale alors qu’il se préparait à assister au pèlerinage marial de Popenguine. L’agression s’est produite vendredi soir, aux alentours de 21 heures, sur l’autoroute à péage entre les quartiers Pompiers et Dalifort à Dakar.

Dans un audio bouleversant, le Père François Diagne raconte les événements terrifiants. « J’ai été agressé hier (vendredi) sur l’autoroute à péage vers 21h en plein Dakar entre Pompiers et Dalifort. Ma voiture a eu un problème au moment où je cherchais à redémarrer l’agresseur est arrivé avec la machette. Il a pris ma pochette et m’a demandé mon téléphone. Je ne savais même plus que mon téléphone se trouvait dans ma poche. Il a voulu m’attaquer et j’ai voulu attraper ses mains. Il a tiré la machette et m’a déchiré les deux mains. Merci et priez pour moi », explique-t-il, la voix empreinte de douleur.

Cette agression sauvage choque et indigne la communauté. Le Père François Diagne, venu d’Espagne où il réside, a été surpris par cet acte de violence en plein cœur de Dakar. Son témoignage met en lumière la vulnérabilité des citoyens face à la criminalité croissante dans certaines zones de la capitale.

Le Père Diagne a été rapidement pris en charge pour ses blessures. Les autorités religieuses et civiles ont appelé à prier pour sa guérison et à se montrer solidaires face à cette épreuve. La communauté chrétienne et les habitants de Dakar sont invités à unir leurs prières pour le prompt rétablissement du Père François.

Cet incident met en lumière la nécessité d’améliorer la sécurité sur les routes et dans les quartiers de Dakar. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels actes de violence et garantir la sécurité de tous les citoyens, qu’ils soient résidents ou visiteurs.

La violente agression du Père François Diagne est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels font face les habitants de Dakar. En cette période difficile, la communauté est appelée à la prière, à la solidarité, et à exiger des mesures efficaces pour garantir la sécurité de tous. Prions pour la guérison rapide du Père François Diagne et espérons que des actions concrètes seront entreprises pour prévenir de tels actes à l’avenir.

Les Évêques de la Province Ecclésiastique de Dakar Appellent à la Réconciliation et à l’Unité Nationale

Les évêques de la province ecclésiastique de Dakar ont exprimé leur conviction que le moment est venu pour les Sénégalais de “se réconcilier” et d’”envisager plus sereinement l’avenir” de la Nation, en mettant l’accent sur le respect des diversités et la cohésion sociale.

Dans une déclaration parvenue à l’APS, Mgr André Guèye et ses collègues ont souligné l’importance de se réconcilier après les turbulences qui ont marqué la vie des Sénégalais depuis mars 2021. “L’heure est sans nul doute venue de nous réconcilier et d’envisager plus sereinement l’avenir de notre Nation, dans le respect des diversités”, ont-ils déclaré.

Renforcer la Cohésion et la Paix Sociale

Les évêques ont encouragé les gouvernants à renforcer la cohésion et la paix sociale dans le pays. Cette déclaration a été faite à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année pastorale 2023-2024, qui a lieu habituellement après le pèlerinage marial de Popenguine. Cette session permet aux évêques d’apprécier le déroulement de l’événement religieux et d’examiner diverses questions relatives à la vie de l’Église et du pays.

Prioriser l’Intérêt Général et la Justice

Pour le présent et l’avenir de la Nation, les évêques ont insisté sur la nécessité de privilégier l’intérêt général, la promotion de la justice, la vérité, la paix et l’équité sociale. Ils ont félicité le peuple sénégalais pour la maturité dont il a fait preuve lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, saluant également la responsabilité de l’administration territoriale pour la bonne organisation du scrutin. Les évêques ont aussi félicité les acteurs politiques pour avoir accepté le verdict des urnes malgré les contestations préélectorales.

Respect des Lois et Lutte contre la Cherté de la Vie

Les évêques ont exhorté tous les citoyens au respect des lois et règlements régissant le vivre ensemble. Sensibles à la question de la cherté de la vie, ils ont invité le gouvernement à alléger ce fardeau qui pèse sur de nombreuses familles.

Préoccupations pour la Jeunesse

Les évêques ont exprimé leurs préoccupations quant à la situation des jeunes, qu’ils considèrent comme le présent et l’avenir du pays. Ils ont observé que de nombreux jeunes vivent des situations dramatiques liées au manque d’emploi et au chômage, ce qui pousse certains à chercher un meilleur avenir à l’étranger, souvent au péril de leur vie. Ils ont exhorté les autorités à proposer des stratégies pertinentes et des solutions structurelles pour redonner espoir aux jeunes.

Initiatives pour le Reboisement et le Développement Durable

Les évêques ont également encouragé les autorités étatiques et décentralisées à initier des programmes de reboisement durables pour lutter contre les changements climatiques. Ils ont appelé les jeunes à s’organiser pour des campagnes annuelles de reboisement pendant la saison des pluies.

Remerciements et Prières

Les évêques ont remercié le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour son soutien à la réussite du pèlerinage marial de Poponguine. Ils l’ont félicité pour sa victoire à la dernière élection présidentielle et ont assuré de leur soutien et de leurs prières pour une mission fructueuse au service de la paix et du développement du Sénégal.

Ils ont également rendu hommage à son prédécesseur, Macky Sall, pour le programme spécial de modernisation des sites et cités religieuses. Enfin, les évêques ont prié pour un bon hivernage avec des pluies bienfaisantes et ont exhorté à un travail assidu de la terre, invitant les autorités à bien préparer la campagne agricole en vue d’atteindre une réelle souveraineté alimentaire.

Le Musée des civilisations noires de Dakar accueille l’exposition sonore “Échos du passé” dédiée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale

Depuis le mardi 21 mai, le Musée des civilisations noires (MCN) de Dakar propose une plongée immersive dans l’histoire avec l’exposition sonore “Échos du passé”, consacrée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale. Cet événement, riche en émotions et en découvertes, offre aux visiteurs l’opportunité d’écouter des enregistrements sonores inédits attribués à ces soldats originaires d’Afrique de l’Ouest.

Ces enregistrements, conservés au musée d’ethnologie de Berlin, retracent des fragments de vie des tirailleurs sénégalais pendant le conflit de 1914-1918. L’exposition, organisée conjointement par le MCN et le Goethe Institute de Dakar, se tiendra jusqu’au vendredi 21 juin 2024. Le lancement officiel de l’événement a eu lieu en présence de plusieurs autorités sénégalaises et allemandes, marquant ainsi une collaboration culturelle et historique entre les deux nations.

Les enregistrements présentés ont une valeur historique inestimable. Certains datent de 1910 et ont été réalisés à Berlin, tandis que d’autres proviennent du camp de prisonniers de guerre de Wünsdorf, en Allemagne, enregistrés entre 1915 et 1918. Ils comprennent des chants, des dialogues en wolof, en pulaar, en soussou et en fon, des langues largement parlées en Afrique de l’Ouest. Ces témoignages sonores offrent un aperçu unique de la diversité linguistique et culturelle des tirailleurs sénégalais.

L’exposition “Échos du passé : à la découverte du patrimoine culturel immatériel” est ouverte au public et vise à sensibiliser les visiteurs à ce patrimoine jusqu’ici méconnu. Le MCN et le Goethe Institute encouragent le public, ainsi que les chercheurs, à venir découvrir ces enregistrements et à contribuer à l’exploration de ce puzzle historique.

“Cette exposition est une occasion exceptionnelle de rassembler des pièces d’un patrimoine culturel immatériel qui enrichit notre compréhension de l’histoire des tirailleurs sénégalais”, a déclaré un représentant du MCN. “Elle permet également de rendre hommage à ces soldats et de préserver leurs voix pour les générations futures.”

En visitant cette exposition, les visiteurs sont invités à plonger dans l’histoire des tirailleurs sénégalais, à écouter leurs voix et à réfléchir sur les réalités de la Première Guerre mondiale vécues par ces hommes courageux. “Échos du passé” est une initiative qui illustre parfaitement l’engagement du Musée des civilisations noires à préserver et à valoriser le patrimoine culturel et historique de l’Afrique.

L’exposition est ouverte au public jusqu’au 21 juin 2024 et promet d’offrir une expérience mémorable à tous ceux qui souhaitent explorer cette facette importante de l’histoire africaine et mondiale.

Lamine Guèye relance la coalition ‘Khal Yonn Wi’ à Dakar pour affronter les défis Socio-Économiques

Une nouvelle dynamique politique émerge dans la banlieue dakaroise avec la réactivation de la Coalition « Khal yonn wi », sous la direction de Lamine Guèye. Après une période de retrait, Guèye et ses camarades reviennent sur la scène politique avec l’ambition de répondre aux défis socio-économiques du Sénégal. La coalition a été formée à la suite d’un conclave réunissant une vingtaine de mouvements politiques.

Lamine Guèye, ancien coordonnateur du parti La République des Valeurs de Thierno Alassane Sall, a été élu président de la coalition. Lors de son allocution, il a déclaré : « Nous avons décidé de nous réunir pour dégager les grandes lignes permettant d’aider à faire avancer le Sénégal ». Il a critiqué le manque de débats sérieux sous le nouveau régime pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations. Selon lui, le pouvoir d’achat des Sénégalais est très faible, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile.

Guèye a exprimé sa conviction que l’agriculture est la clé du développement économique du Sénégal. « Aujourd’hui, les Sénégalais sont fatigués et n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Le pouvoir d’achat est très faible, ce qui fait que la vie est très chère », a-t-il souligné. Pour lui, mettre à disposition des terres pour les paysans est essentiel pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Lamine Guèye n’a pas mâché ses mots concernant les comportements des politiciens actuels. Il a pointé du doigt leur manque de respect envers leurs engagements et leur tendance à utiliser des slogans pour accéder au pouvoir sans offrir de solutions concrètes. « La plupart d’entre eux pensent qu’ils peuvent accéder au pouvoir avec des slogans, mais malheureusement on ne peut pas diriger un pays avec des slogans », a-t-il affirmé.

Sur une note différente, Guèye a abordé le sujet de la monnaie locale, un thème souvent évité dans le débat public. « Nous devons avoir le courage d’aborder ce sujet », a-t-il déclaré, signalant ainsi la nécessité de discuter de la souveraineté monétaire et des réformes économiques nécessaires pour stabiliser l’économie du pays.

La relance de la Coalition « Khal yonn wi » par Lamine Guèye marque un tournant dans la politique sénégalaise. En se concentrant sur des solutions pratiques et en critiquant les approches superficielles des politiciens actuels, Guèye et sa coalition espèrent apporter un changement significatif. Leurs priorités incluent la revitalisation de l’agriculture, l’amélioration du pouvoir d’achat et une discussion courageuse sur la monnaie locale, visant à créer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

Visite de Mélenchon à Dakar : Mamoudou Ibra Kane critique les interventions françaises en Afrique

La visite de Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise, à Dakar a suscité des réactions, notamment de la part du journaliste et homme politique sénégalais Mamoudou Ibrahim Kane. Ce dernier a exprimé ses opinions sur le discours de Mélenchon lors d’une intervention à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en marge de sa visite au Sénégal sur invitation du président du Pastef Ousmane Sonko.

Dans un tweet, Kane a remis en question la pertinence de l’intervention française en Afrique, rappelant les précédentes visites de dirigeants français au Sénégal, notamment de Charles de Gaulle et François Hollande. Il s’interroge sur la réelle rupture dans la relation franco-sénégalaise, soulignant l’apparente continuité dans le discours et les attentes de la France à l’égard de l’Afrique.

Kane a critiqué le discours de Mélenchon, affirmant que ce dernier n’était pas venu remettre en cause les propos controversés de Jacques Chirac sur « l’homme africain ». Au contraire, selon Kane, Mélenchon aurait plutôt mis en avant ses réalisations politiques en France, notamment en matière de législation sur le mariage homosexuel. Cette focalisation sur des sujets internes à la France aurait été mal accueillie par une partie de l’auditoire, comme en témoignent les huées envers le recteur de l’université.

Le commentaire de Kane met en lumière les frustrations persistantes face aux interventions françaises en Afrique, perçues comme paternalistes et condescendantes. Il souligne également une volonté de la part des Africains de s’affirmer et de définir leur propre identité, sans l’ingérence de puissances étrangères.

Enfin, Kane interpelle sur la nécessité pour les pays africains de se réapproprier leur propre narration et de ne pas se laisser dicter leur destin par des acteurs extérieurs.

Arrestation de « Nostradamus » et « Paco » : Coup de Grâce contre le Trafic de Cocaïne entre Dakar et Marseille

La Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a frappé un coup décisif contre le trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Selon les informations révélées par Libération, les limiers ont déjoué une tentative d’implantation d’une filière de trafic de drogue sur cet axe stratégique.

Tout a commencé par l’exploitation d’une information faisant état de la recherche de passeurs de cocaïne à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) par deux Franco-sénégalais surnommés « Nostradamus » et « Paco ». Ces individus avaient l’intention de rémunérer les mules jusqu’à 20 millions de francs CFA.

L’enquête ouverte a permis d’identifier « Nostradamus » et « Paco » comme étant les frères O. et A. Watte, des ressortissants sénégalais nés à Marseille. Un agent de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer parmi eux en faisant croire qu’il disposait d’agents pouvant effectuer le trafic.

Il est apparu que les suspects, âgés de 35 et 39 ans, cherchaient à mettre en place une filière de trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Pour tester la fiabilité du réseau, une première expédition de 4 kg de cocaïne était prévue, mais elle a été réduite à 2 kg en raison de la grève des bagagistes en France.

Le 2 mai, lors du vol de la compagnie Transavia Dakar-Marseille, prévu pour transporter la drogue, les équipes de surveillance de l’OCRTIS étaient en embuscade à Keur Massar, lieu de la livraison. Mais les trafiquants ont tenté de prendre la fuite, conduisant à un affrontement avec la population locale et à leur arrestation.

Les frères Watte ont été appréhendés en possession d’une valise contenant 2 kg de cocaïne dissimulés dans des vêtements pour enfants, ainsi que de l’argent destiné au passeur. Lors d’une perquisition à leur domicile à Tivaouane Peulh, une somme de 2 mille euros a été retrouvée, en plus d’autres éléments saisis.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les frères ont effectué plusieurs déplacements à Bissau. L’enquête se poursuit pour démanteler toute la filière de trafic de cocaïne entre le Sénégal et la France.

Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

Un différend amoureux dégénère en violence aux HLM Montagne de Dakar : un jeune poignardé

Une histoire d’amour a dégénéré en drame aux HLM Montagne de Dakar lorsque deux jeunes hommes, C. Diouf (22 ans) et B. Sène (20 ans), se sont affrontés violemment à cause d’une fille. La querelle entre les prétendants a culminé lorsque Diouf a poignardé Sène au ventre, mettant ainsi fin à une dispute passionnelle.

L’incident a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre du commissariat de Biscuiterie-HLM, qui ont rapidement arrêté Diouf sur les lieux du crime. Pendant ce temps, Sène a été retrouvé gisant au sol, gravement blessé au ventre.

Les premiers secours ont été prodigués sur place avant que Sène ne soit transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour recevoir des soins médicaux urgents. Pendant ce temps, Diouf a été placé en garde à vue dans les locaux de la police pour répondre de ses actes.

Cet incident tragique met en lumière les tensions souvent présentes dans les relations amoureuses, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Les autorités policières enquêtent sur l’affaire pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la justice pour toutes les personnes impliquées.

Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

Faits Marquants de la Semaine : Honneurs, Nominations et Fraternité Sportive à Dakar

Cette semaine, l’actualité sénégalaise et africaine a été marquée par des personnalités influentes et des événements significatifs, témoignant du dynamisme et de l’engagement sur le continent.

1. Ousmane Sonko Honoré : Le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a été sélectionné pour recevoir le prestigieux Trophée Myriam Makeba, mettant en lumière son influence grandissante et son dévouement envers le développement du Sénégal. Cette reconnaissance internationale sera célébrée lors d’une cérémonie à Paris le 18 mai 2024.

2. Fatou-Kiné Diakhaté Nommée : Fatou-Kiné Diakhaté entre dans l’histoire en devenant la première femme nommée Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette nomination reflète son parcours remarquable dans les domaines des finances et de la politique, mettant en avant ses compétences et son engagement.

3. Ovation pour Diomaye Faye à Dakar Arena : Lors de la Basketball Africa League, Diomaye Faye a été ovationné à Dakar Arena aux côtés de son homologue rwandais, soulignant ainsi le pouvoir du sport en tant que catalyseur de diplomatie et de fraternité pan-africaine. Le match, qui a réuni les équipes sénégalaises et rwandaises, a symbolisé l’unité continentale à travers le sport.

Autres Points Notables de la Semaine :

  • Ayib Daffé clarifie les récentes nominations, soulignant l’importance de la mise en œuvre du projet présidentiel.
  • La gestion de la mairie de Kaffrine est critiquée suite aux révélations de la Cour des comptes ; l’ancien maire réagit.
  • Me Patrick Kabou critique l’ancien régime pour son manque de vision dans l’amélioration des conditions de vie.
  • Pastef promeut le panafricanisme avec la prochaine tournée africaine d’Ousmane Sonko, visant à renforcer l’unité continentale.
  • Une nouvelle biographie d’Omar Blondin Diop rend hommage à son militantisme contre le colonialisme.
  • Ousmane Sonko rencontre le guide Serigne Fallou pour un échange spirituel respectueux.
  • La crise foncière et l’appel au Président sont soulignés par le Khalif de Bambilor, mettant en avant les enjeux de gestion des terres.

Cette édition de la Matinale Senego vous a tenus informés des faits marquants de la semaine. Restez connectés pour plus d’actualités et bonne journée !

L’As Douanes à la recherche de la qualification : Un weekend décisif à Dakar Arena

L’équipe de basketball de l’As Douanes est sur le point de vivre un weekend crucial à Dakar Arena, alors qu’elle vise à se qualifier pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Classée troisième de la Conférence Sahara, l’équipe sénégalaise se prépare à affronter deux adversaires de taille ce samedi et dimanche, dans une quête ardue pour assurer sa place dans l’événement de Kigali prévu du 23 mai au 1er juin 2024.

Avec quatre matches disputés jusqu’à présent, dont deux victoires, l’équipe dirigée par l’entraîneur Pabi Guèye est consciente des ajustements nécessaires pour atteindre son objectif. L’une des principales préoccupations de l’équipe est de rectifier les erreurs notables, notamment les pertes de balle excessives qui ont entravé leur performance précédente.

« Il va falloir corriger énormément de choses », a déclaré coach Pabi, soulignant ainsi la détermination de l’équipe à s’améliorer et à performer à son meilleur niveau. Pour y parvenir, l’As Douanes vise à retrouver le rythme offensif qui les a caractérisés l’année précédente, avec un objectif ambitieux de marquer au moins 80 points par match.

Mais la route vers la qualification est semée d’embûches, notamment avec des confrontations directes contre l’Us Monastirienne, dynamisée par sa récente victoire, et l’équipe rwandaise de l’Apr. Ces deux matchs seront des défis de taille pour l’As Douanes, mais l’équipe compte sur la détermination de ses joueurs, dont Jean-Jacques Boissy et ses coéquipiers, pour relever le défi avec courage et détermination.

Outre la préparation sur le terrain, l’équipe compte également sur le soutien inconditionnel du public local. L’énergie et l’enthousiasme des fans peuvent jouer un rôle déterminant dans la performance de l’équipe et les pousser vers la victoire. Dans cet esprit, l’As Douanes espère que Dakar Arena sera rempli de supporters passionnés prêts à les encourager tout au long de ce weekend crucial.

En fin de compte, pour l’As Douanes, ce weekend représente bien plus que deux simples matchs. C’est une opportunité de prouver leur valeur sur la scène africaine, de représenter dignement le Sénégal et de réaliser un rêve collectif en se qualifiant pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Et avec leur détermination inébranlable et le soutien de leurs fans, l’équipe est prête à tout donner pour atteindre cet objectif ambitieux.

Réquisition de Dix Ans de Réclusion Criminelle pour des Attouchements Sexuels sur un Bébé : Affaire Choc devant la Chambre Criminelle de Dakar

Une affaire glaçante a secoué la Chambre criminelle de Dakar, alors que N. S. Faye est confrontée à une réquisition de dix ans de réclusion criminelle pour des attouchements sexuels présumés sur un bébé de seulement 11 mois. Cette affaire a été révélée après que le voisinage a alerté le père de l’enfant sur des comportements troublants de la nounou, détectés grâce à une caméra de surveillance.

Le père, consterné par les images capturées, a rapidement informé son épouse, et le couple est retourné chez lui pour prendre des mesures immédiates. La nounou a été immédiatement conduite à la police et placée sous mandat de dépôt depuis le 19 septembre 2021.

Lors de son audience devant la Chambre criminelle, la prévenue a avoué avoir commis des attouchements sexuels sur le bébé, bien qu’elle ait nié l’avoir déshabillé. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le Procureur, qui a souligné la gravité des actes perpétrés, qualifiant le bébé de « objet sexuel ».

L’avocat de la défense, Me Omar Diouf, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le fait qu’aucune anomalie n’avait été détectée lors de l’auscultation de l’enfant par la partie civile.

Cette affaire choquante met en lumière la nécessité de protéger les plus vulnérables et de poursuivre en justice ceux qui commettent de tels actes abominables, même s’ils sont perpétrés par des personnes de confiance. Les délibérations de la Chambre criminelle détermineront l’issue de cette affaire qui a ébranlé la communauté et suscité l’indignation à travers le pays.

Trafic de « Kush » à Dakar : Deux Arrestations Mettent en Lumière la Propagation de cette Nouvelle Drogue

Le « kush » fait son apparition à Dakar, suscitant l’inquiétude des autorités face à la montée du trafic de cette nouvelle drogue qui sévit déjà en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria. Deux individus ont récemment été interpellés pour leur implication présumée dans ce trafic, jetant ainsi la lumière sur cette problématique croissante.

Le premier individu, identifié comme I. Diallo, un ressortissant guinéen, a été appréhendé le 19 avril dernier par le commissariat d’arrondissement des HLM. En sa possession, les forces de l’ordre ont découvert 24 sachets de « kush », témoignant de son implication dans le trafic de cette drogue. Son arrestation est survenue à la suite de renseignements indiquant une activité suspecte de trafic de drogue dans la zone. Malgré la fuite de trois complices, Diallo a été capturé alors qu’il tentait d’arrêter un taxi près du rond-point de Colobane.

Conduit devant les autorités judiciaires, Diallo a été placé sous mandat de dépôt pour trafic et usage de drogue, malgré ses dénégations initiales.

Le deuxième trafiquant, identifié comme I. Bangoura, un esthéticien originaire de Sierra Leone âgé de 28 ans et résidant à la Médina, a été arrêté lors d’une patrouille de police dimanche dernier. Il avait en sa possession quatre sachets de « kush » au moment de son arrestation.

Ces arrestations mettent en évidence la montée du trafic de « kush » à Dakar et soulignent la nécessité pour les autorités de renforcer leur lutte contre ce fléau. Les forces de l’ordre restent vigilantes face à cette nouvelle menace pour la sécurité publique, et des mesures sont prises pour contrer la propagation de cette drogue dans la région.

Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau

Dans le cadre d’une visite officielle du président sénégalais à Abidjan, une série de discussions stratégiques ont eu lieu entre les dirigeants des deux pays, soulignant leur engagement commun en faveur de la stabilité intérieure et régionale comme préalable indispensable au développement. Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye ont ainsi affirmé leur détermination à unir leurs efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme et les activités criminelles connexes, reconnaissant que ces menaces ne peuvent être ignorées dans la poursuite des objectifs de développement et de prospérité pour leurs nations.

L’un des points clés de leur rencontre a été la décision de fédérer leurs actions et de renforcer leur coopération en matière de sécurité. Conscients de l’importance cruciale de la stabilité pour garantir le bien-être de leurs populations, les deux présidents ont convenu de mettre en place une coordination étroite dans la lutte contre le terrorisme, en partageant des informations stratégiques, en renforçant les capacités opérationnelles de leurs forces de sécurité respectives, et en développant des stratégies communes pour contrer les menaces émergentes.
La nécessité d’une collaboration régionale renforcée a également été soulignée, compte tenu de la nature transfrontalière des activités terroristes dans la sous-région. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de travailler de concert avec les autres États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine pour élaborer des solutions collectives et coordonnées face à cette menace commune.
La question de la situation sécuritaire au Sahel et dans la sous-région a occupé une place centrale dans les discussions. Les deux chefs d’État ont exprimé leur inquiétude face à la recrudescence des attaques terroristes, qui menacent la paix et la stabilité de la région. En solidarité avec les peuples frères des pays touchés par ces attaques, ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir tous les efforts visant à restaurer la sécurité et à promouvoir la réconciliation nationale dans ces régions affectées par le conflit.
Cette rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire témoigne de la détermination des deux pays à mettre en place une coopération sécuritaire solide et efficace pour faire face aux défis complexes et évolutifs posés par le terrorisme et l’extrémisme violent. En s’unissant dans cette lutte commune, ils aspirent à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région ouest-africaine, garantissant ainsi un avenir sûr et prospère pour leurs citoyens et pour l’ensemble de la sous-région.

Évaluation de la Première Décennie de l’Agenda 2063 pour l’Afrique : Bilan et Perspectives à Dakar

À Dakar, une rencontre d’importance majeure s’est déroulée ce mardi, réunissant la Fondation pour le Renforcement des Capacités Africaines (ACBF), la Commission de l’Union Africaine et des représentants de l’État du Sénégal. Cette réunion marque une décennie depuis le lancement de l’Agenda 2063, un ambitieux plan visant à transformer l’Afrique en une puissance mondiale. De plus, elle annonce le lancement du deuxième plan décennal de cet Agenda, s’étalant sur plusieurs jours jusqu’à vendredi.

Selon Aboubacar Sakho, conseiller technique au ministère sénégalais de l’Économie, cette première phase a été caractérisée par des progrès significatifs, favorisant une coopération accrue entre les États membres. Le Sénégal, en particulier, s’est distingué par son engagement actif dans le suivi de ses engagements, en publiant régulièrement des rapports biannuels détaillés, en conformité avec les directives de l’Union Africaine.

« Le Sénégal est un bon exemple de bonnes pratiques », a souligné Edem Messa-Gavo, expert en suivi-évaluation de l’ACBF. Cependant, il a également pointé du doigt des lacunes et des faiblesses dans le domaine du suivi-évaluation chez plusieurs autres pays membres.

Cette réunion à Dakar revêt une importance cruciale dans l’évaluation de la progression de l’Agenda 2063 au cours de sa première décennie. Elle offre l’opportunité de réfléchir aux réalisations accomplies jusqu’à présent, mais aussi de mettre en lumière les défis persistants et les pistes d’amélioration pour les années à venir.

En effet, l’Agenda 2063 incarne les aspirations collectives de l’Afrique pour un avenir meilleur, caractérisé par la prospérité économique, le développement durable, la paix et la stabilité. Pour concrétiser ces objectifs ambitieux, il est essentiel que tous les États membres de l’Union Africaine s’engagent pleinement dans la mise en œuvre et le suivi rigoureux des initiatives définies dans cet Agenda.

À mesure que la réunion se poursuit et que les discussions progressent, il est attendu que des stratégies et des recommandations concrètes émergent, visant à renforcer l’engagement des États membres, à améliorer les mécanismes de suivi-évaluation et à accélérer la réalisation des objectifs fixés par l’Agenda 2063.

En conclusion, cette rencontre à Dakar représente un moment charnière pour l’Afrique dans sa quête de transformation et de progression vers un avenir plus prometteur et prospère. Elle témoigne de la détermination et de l’engagement collectif des pays africains à travailler ensemble pour réaliser une vision commune de développement et de prospérité pour l’ensemble du continent.

Le Président de la République reçoit les acteurs du BTP pour discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar

La semaine dernière, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience aux acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) afin de discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar. Cette rencontre intervient dans un contexte où la suspension des travaux a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la communauté des entrepreneurs et des citoyens.

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Pr Daouda Ngom, a été interpellé sur cette rencontre lors de l’atelier de partage des nouvelles dispositions issues du décret n°2022-2295 du 28 décembre 2022 portant code des marchés publics et du nouveau cadre harmonisé des finances publiques (budget programme), tenu ce mardi 7 mai. Il a répondu : « Je ne peux ni confirmer ni infirmer des décisions qui ont été prises. Je n’ai pas cette information».

Cependant, une source du journal « Le Quotidien » a indiqué que les travaux pourraient reprendre dès ce jeudi. Cette annonce laisse entrevoir une possible résolution des problèmes ayant conduit à l’arrêt des chantiers, bien que les détails des discussions entre le Président et les acteurs du BTP n’aient pas été rendus publics.

L’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar est un sujet d’importance pour le développement urbain de la capitale sénégalaise, et sa reprise éventuelle sera surveillée de près par les autorités, les entrepreneurs, et la population locale. Les décisions prises lors de la rencontre entre le Président et les acteurs du BTP auront probablement un impact significatif sur l’avenir de ces projets d’infrastructure cruciaux pour la ville et ses habitants.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Formation en cyber-sécurité maritime à Dakar : une Capacité de renforcement pour la protection des Voies Maritimes

Depuis le lundi 6 mai, Dakar, la capitale sénégalaise, est le lieu d’une session de formation majeure en cyber-sécurité maritime. Cette initiative, programmée sur cinq jours, réunis des officiers de marine de capture du golfe de Guinée. L’objectif principal est de les compétences de la famille des compétences nécessaires pour les attaques les attaques maritimes et maître les techniques d’enquête numérique.

Financée par la coopération allemande et mise en œuvre sous l’égide de l’UNITAR, cette formation dans le cadre du « Projet Safe Port ». Elle vise les capacités des professionnels des affaires maritimes, de la Douane, de la Gendarmerie et d’autres secteurs l à la mer. Le commissaire Papa Guèye, à la tête de l’École nationale de la sécurité publique maritime (ENVR), souligne l’importance de gérer les scènes de cybercriminalité, qui sont les fébriques de cybercriminalité, qui sont les pays en voie de fait en milieu, tout en évidence les défis uniques imposés par l’environnement maritime.

Papa Guèye a également souligné les risques accrus de cyberattaques se liant à l’environnement croissant des systèmes de navigation et de communication des navires. Cette interconnexion, bien favorisant une meilleure gestion des opérations maritimes, une réponse nécessite un adaptée à la complexité des technologies maritimes et aux conditions changeantes en haute mer.

Cette formation en cyber-inter-sécurité maritime dans un ininscrit une tendance mondiale à renforcer la protection des voies maritimes contre les menaces contre les cybernétiques, qui peut être des conséquences sur la sécurité des forces navales, des chambres de l’espace et de l’autorunir des droits de l’homme. En dotant les officiers de marine des compétences nécessaires pour faire face à ces menaces, cette initiative contribue à la renforcer et la sécurité des océans des océans et des mers.

Dakar accueille le Cénacle des Nations sous l’égide de l’Archevêque Benjamin Ndiaye

La capitale sénégalaise se prépare à un événement spirituel d’envergure alors que le « Cénacle des Nations » se tiendra du 12 au 18 mai sous la direction de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Initié par la Communauté Mère du Divin Amour (CMDA), cet événement international vise à fortifier la foi des participants à travers une série de prières, d’enseignements et de témoignages.

Les lieux choisis pour cet événement, le Stadium Marius Ndiaye et le Palais des Sports Dakar Aréna, seront le théâtre de la communion spirituelle entre les fidèles et les prédicateurs de renom venus des quatre coins du monde. Parmi eux, le Dr Jean-Emmanuel Clément Akobů, fondateur de la CMDA, ainsi que d’autres figures de la spiritualité chrétienne, partageront leur sagesse et leur expérience avec les participants.

Marie-Ange Faye Diatta, responsable de la CMDA au Sénégal, souligne l’importance de cet événement pour le renouvellement intérieur et l’unité des croyants. Elle insiste sur la gratuité de l’événement et sur son rôle en tant que plateforme d’échange et de partage de la foi chrétienne dans toute sa diversité.

Le Cénacle des Nations, fondé en 1989 par Jean-Emmanuel Clément Akobé, continue de rayonner comme un phare de spiritualité, promouvant l’amour du Christ et la dévotion mariale au sein de l’Église et de la communauté mondiale. Des navettes seront mises en place pour faciliter l’accès aux sites de l’événement à travers Dakar, rendant ainsi cette expérience spirituelle accessible à tous.

Cet événement s’annonce comme une opportunité précieuse pour les fidèles de se ressourcer, de partager leur foi et de renforcer leur lien avec Dieu et leur communauté, tout en célébrant la richesse et la diversité de la spiritualité chrétienne.

Actes d’indiscipline routière à Dakar : Deux individus en garde à vue après une vidéo choquante

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a récemment suscité l’indignation et la tristesse des internautes, mettant en scène quatre apprentis-chauffeurs se livrant à des comportements dangereux sur le marche-pied d’un véhicule communément appelé Ndiaga Ndiaye, alors que celui-ci roulait sur l’autoroute.

Face à ce grave incident, la police de Dakar a rapidement réagi en lançant une enquête sur instruction de l’autorité judiciaire. Les limiers de la Section des Accidents du Commissariat central de Dakar ont mené des investigations approfondies, qui ont permis d’identifier et d’appréhender deux des individus impliqués, selon des sources de Seneweb.

Les personnes arrêtées sont un chauffeur et un apprenti, tous deux soupçonnés d’avoir participé aux actes d’indiscipline routière capturés dans la vidéo virale. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la police de Dakar, ils seront présentés au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar une fois l’enquête terminée.

Par ailleurs, les autres individus impliqués dans cet incident sont toujours activement recherchés par les enquêteurs, dans le cadre des efforts visant à faire toute la lumière sur cette affaire et à garantir la sécurité routière dans la capitale sénégalaise.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale du respect des règles de conduite et de sécurité sur les routes, et souligne la nécessité pour chacun de prendre ses responsabilités afin d’éviter des comportements dangereux susceptibles de mettre en danger la vie des autres usagers de la route.

Tapha Tine de Retour à Dakar : Préparatifs Intenses pour un Combat Épique

Après près de trois mois d’entraînement intensif en Côte d’Ivoire, Tapha Tine, le géant du Baol, est de retour à Dakar pour se préparer à son prochain combat dans l’arène. Son affrontement très attendu contre Balla Gaye 2 est prévu pour le 21 juillet 2024, un événement qui promet d’être électrique.

Selon les informations du journal spécialisé Sunu Lamb, Tapha Tine est rentré à Dakar en compagnie de son coach français, David Coppola, et a été accueilli par son agent, El Hadji Thioune. Son retour coïncide avec celui de son adversaire, Balla Gaye 2, qui est arrivé deux jours auparavant.

Les deux lutteurs auront l’occasion de se confronter directement lors d’un face-à-face prévu demain, 5 mai, à l’arène nationale, à l’occasion du combat opposant Eumeu Sène (Tay Shinger) à Sa Thiès, le jeune frère de Balla Gaye 2.

Le journal révèle également que Tapha Tine est apparu avec les cheveux peroxydés, un signe de détermination et de préparation pour son combat à venir.

Ce combat entre Tapha Tine et Balla Gaye 2 est très attendu, offrant aux fans de lutte sénégalaise une revanche tant espérée depuis leur première confrontation en juin 2013. À l’époque, Balla Gaye 2 avait remporté la victoire, marquant ainsi son entrée en tant que nouveau roi des arènes après avoir détrôné Yékini.

Pour Tapha Tine, cette revanche représente l’opportunité de confirmer sa place parmi les grands de l’arène et de rétablir l’équilibre face à son rival historique. Les préparatifs se poursuivent intensément pour ce qui s’annonce comme un affrontement mémorable dans le monde de la lutte sénégalaise.

Le Maire de Dakar lance les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen de Cambérène Seydina Issa Laye

Le Maire de Dakar, M. Barthelemy Dias, a récemment inauguré les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ces travaux, représentant un investissement total de 341 millions de francs CFA, marquent une étape importante dans le renforcement du système éducatif de la région en offrant à la jeunesse un cadre propice à son développement académique.

L’extension prévue permettra d’accueillir un nombre accru d’élèves dans des conditions optimales, avec des salles de classe modernes et équipées des dernières technologies. Cette initiative reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar.

En investissant dans ces infrastructures éducatives, la municipalité de Dakar démontre sa volonté de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi l’égalité des chances et le développement socio-économique de la région. Ces travaux témoignent de la vision à long terme du Maire et de son administration pour faire de Dakar un pôle d’excellence éducative.

Cette initiative a été chaleureusement accueillie par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye, illustrant leur volonté collective de construire un avenir meilleur pour la jeunesse de Dakar. En unissant leurs efforts, les autorités locales, les enseignants, les élèves et les parents contribuent à faire de l’éducation une priorité absolue, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la ville et ses habitants.

Kaolack : les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër.

L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
« Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés « , a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires  a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.

Le Président sud-coréen envoie une mission à Dakar pour inviter le Président sénégalais au prochain sommet Corée-Afrique

Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a pris une initiative diplomatique importante en envoyant une mission à Dakar le mercredi 1er mai. Cette mission, dirigée par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun, a pour objectif de remettre une invitation officielle au Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sous le thème « Le futur que nous voulons bâtir ».

Cette révélation a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en Corée du Sud, Abdou Salam Diallo, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil. L’ambassadeur exprime son souhait que le nouveau chef de l’État sénégalais réponde favorablement à cette invitation, soulignant l’importance de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

Abdou Salam Diallo insiste sur le fait que la Corée du Sud présente de nombreux avantages pour le Sénégal, notamment en matière de développement, de technologie et de financement de projets. Il souligne également l’estime particulière que la Corée du Sud porte au Sénégal et la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.

La visite de cette mission sud-coréenne à Dakar illustre l’importance accordée par la Corée du Sud à ses relations avec les pays africains, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement du continent. Elle offre également une opportunité précieuse au Sénégal de renforcer sa coopération avec un partenaire économique et technologique majeur dans un large éventail de domaines.

Conseil municipal de Dakar : un ancien ministre retrouve son siège

Le Conseil municipal de la Ville de Dakar s’est réuni vendredi dernier, et parmi les participants, l’ancien ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, ainsi que maire de Dakar Plateau, Alioune Ndiaye, était présent. Son retour a été remarqué après une absence prolongée lors des réunions précédentes du Conseil.

Selon les informations rapportées par Les Échos, Alioune Ndiaye avait manqué plusieurs réunions du Conseil municipal avant sa réapparition lors de la réunion de vendredi. Sa présence a été notée et soulignée par le quotidien d’information.

L’article mentionne également un moment particulier lors de la réunion, où un échange d’embrassades a eu lieu entre le député du Pastef, Abass Fall, et certains membres de l’équipe du maire de Dakar, Barthelemy Dias, qui est également membre de Taxawu Sénégal. Cette séquence d’accueil chaleureux a été qualifiée d’inattendue et a suscité l’intérêt des observateurs présents lors de la réunion du Conseil municipal.

La réunion a sans aucun doute été marquée par ces moments de retrouvailles et de convivialité, témoignant des dynamiques politiques et sociales qui animent la scène municipale à Dakar.

Le FMI en discussion à Dakar pour réévaluer les accords financiers suite aux élections

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est actuellement à Dakar depuis vendredi dernier pour réévaluer les accords financiers conclus en juin dernier. Ces discussions surviennent dans un contexte post-électoral où de nouvelles orientations pourraient émerger, influençant les engagements pris précédemment par le Sénégal, notamment en ce qui concerne la réduction des subventions.

Les nouvelles autorités sénégalaises se trouvent confrontées à une situation délicate, alors qu’elles doivent jongler entre les impératifs économiques actuels et les termes des accords conclus avec le FMI. En effet, ces accords, notamment le Mécanisme élargi de crédit, la Facilité élargie de crédit et la Facilité pour la résilience et la durabilité, imposent des obligations qui pourraient nécessiter une révision à la lumière des récents développements politiques.

L’objectif de ces discussions est de trouver un équilibre entre les besoins économiques urgents du pays et les termes des accords avec le FMI, tout en explorant des alternatives financières qui ne contribueraient pas à accroître davantage la dette nationale. Cette réévaluation intervient alors que le gouvernement sénégalais cherche à assurer une gestion financière responsable tout en répondant aux demandes pressantes de la population en matière de développement et de bien-être économique.

L’ANPS dénonce fermement l’agression d’un journaliste sportif à Dakar

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a exprimé une vive réprobation suite à l’attaque survenue contre un journaliste de Wiwsport lors du match de football entre l’As Pikine et le Jaraaf, le dimanche 28 avril 2024. L’incident s’est produit au stade Alassane Djigo, immédiatement condamné par l’ANPS comme un acte ‘barbare’ perpétré par des pseudo-supporters.

L’ANPS a souligné que ce n’était pas une première, mentionnant d’autres agressions similaires dans le passé. Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a sollicité l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, leurs demandant d’assurer la sécurité des journalistes et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir de telles violences à l’avenir.

Cette attaque contre le journaliste de Wiwsport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des professionnels des médias lors des événements sportifs. L’ANPS a rappelé que les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la couverture des événements sportifs et dans la diffusion d’informations auprès du public. Par conséquent, il est impératif de garantir un environnement sûr et respectueux pour leur permettre d’exercer leur profession en toute sécurité.

L’association a également souligné l’importance de la responsabilité des autorités sportives dans la protection des journalistes. En appelant à l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, l’ANPS demande des mesures concrètes pour assurer la sécurité des journalistes lors des matchs de football et d’autres événements sportifs à l’avenir.

En fin de compte, cette attaque souligne la nécessité d’une action immédiate pour mettre un terme à la violence contre les journalistes sportifs et pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’ANPS continuera de surveiller de près la situation et de plaider en faveur de mesures visant à assurer la sécurité et le bien-être de tous les membres de la presse sportive au Sénégal.

Perturbations dans les transports à Dakar : Dakar Dem Dikk suspend plusieurs lignes

Ce lundi 29 avril, les usagers des transports en commun à Dakar ont été confrontés à des difficultés majeures, alors que plusieurs lignes de la société Dakar Dem Dikk (DDD) ont été suspendues. Cette perturbation fait suite à une grève spontanée déclenchée par certains syndicalistes de l’entreprise, laissant les passagers dans l’incertitude et l’inconfort.

La situation s’est encore aggravée hier dimanche, avec des actes de vandalisme signalés au dépôt de Ouakam. Des individus non identifiés ont saccagé plusieurs bus, dont les nouveaux modèles Iveco, causant ainsi des dommages considérables. Dans un communiqué, les responsables de Dakar Dem Dikk ont vivement condamné ces actes de sabotage et ont promis de faire toute la lumière sur cet incident.

Face à cette situation difficile, Dakar Dem Dikk présente ses excuses aux usagers pour les désagréments occasionnés. La société s’engage à travailler activement pour rétablir le service de transport dans les plus brefs délais. Les équipes de maintenance et de sécurité sont mobilisées pour remettre en état les bus endommagés et assurer la sécurité des passagers lors de leurs déplacements.

En attendant un retour à la normale, les usagers sont invités à faire preuve de compréhension et de patience. Dakar Dem Dikk reste à l’écoute de ses clients et met tout en œuvre pour garantir un service fiable et sécurisé.

Arrêt des constructions sur les corniches de Dakar : Une mesure conservatoire annoncée par les autorités

L’architecte Pierre Goudiaby Atepa a récemment révélé lors de son passage à l’émission « Point de vue » sur la Rts que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont ordonné l’arrêt de toutes les constructions sur le littoral et les corniches de Dakar. Cette décision a été confirmée par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), un corps de la gendarmerie nationale.

Selon le colonel Sabouri Ndiaye, directeur de la Dscos, cette mesure a été prise sur instruction des nouvelles autorités pour permettre un examen approfondi de tous les travaux en cours sur les corniches et la bande des filaos. Il a précisé que cette décision est une mesure conservatoire visant à évaluer la légalité des constructions et à vérifier les documents relatifs à leur autorisation.

Tous les travaux situés sur la corniche-Ouest, la corniche-Est et la bande des filaos sont concernés par cet arrêt. Le colonel Ndiaye a détaillé que la corniche-Ouest s’étend du Cap Manuel à la plage de Diamalaye, tandis que la corniche-Est va du Cap Manuel à la plage le long de la route de Rufisque, en passant par des sites emblématiques comme l’ambassade de France et le palais présidentiel.

Cette initiative soulève des questions sur le devenir des constructions illégales dans cette zone, considérée comme un bien public. En effet, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, avait déjà prévenu les promoteurs lors d’une vidéo datant de mi-juin 2020, dénonçant l’exploitation excessive du littoral par la construction d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe. Sonko avait promis que, une fois au pouvoir, toutes ces constructions illégales seraient détruites sans intervention ni négociation.

Cette décision s’inscrit donc dans une volonté de rétablir l’accès du public aux plages et de mettre fin à l’exploitation abusive du littoral sénégalais.

Préservation de la Corniche de Dakar : Un Pas Crucial Vers un Avenir Durable

Le Président Bassirou Diomaye Faye Ordonne l’Arrêt des Constructions sur le Littoral, un Signal Fort pour la Protection de l’Environnement

Dans une démarche sans précédent pour protéger la beauté naturelle et l’intégrité écologique de la corniche de Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision historique en ordonnant l’arrêt immédiat de toutes les constructions sur le littoral. Cette action, saluée par de nombreux défenseurs de l’environnement et acteurs de la société civile, marque un tournant crucial dans la lutte contre la surconstruction et la prédation foncière qui menacent la côte sénégalaise.

La corniche de Dakar, joyau naturel emblématique de la capitale sénégalaise, était devenue le théâtre d’une prolifération incontrôlée d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe, au détriment de son caractère authentique et de son écosystème fragile. Cette bétonisation effrénée avait suscité de vives inquiétudes parmi les citoyens et les défenseurs de l’environnement, conscients des dommages irréversibles qu’elle pouvait causer à l’environnement marin et à la biodiversité côtière.

L’architecte et fervent défenseur du littoral dakarois, Pierre Goudiaby Atepa, a exprimé sa satisfaction quant à cette décision présidentielle, soulignant son importance cruciale pour l’avenir de la région. « Il était temps d’agir pour stopper cette folie destructrice qui menaçait notre précieux littoral », a-t-il déclaré lors d’une récente émission sur la RTS.

L’arrêt des constructions sur la corniche ne signifie pas seulement la préservation d’un paysage naturel exceptionnel, mais aussi un engagement en faveur d’un développement urbain plus durable et équilibré. En mettant fin à la spéculation foncière et en priorisant les projets d’aménagement publics au bénéfice de tous, le gouvernement sénégalais envoie un message fort quant à sa détermination à protéger les ressources naturelles du pays pour les générations futures.

Cependant, il est essentiel de souligner que cet arrêt ne concerne pas les travaux d’aménagement entrepris par l’État dans le but d’embellir et de rendre accessible la corniche au grand public. Ces initiatives, axées sur le développement durable et la préservation de l’environnement, méritent d’être encouragées et soutenues par l’ensemble de la population.

L’ordonnance présidentielle visant à mettre un terme aux constructions sur la corniche de Dakar représente un pas décisif vers un avenir plus respectueux de l’environnement et de l’héritage naturel du Sénégal. C’est un signal fort qui montre que la protection de nos côtes et de nos écosystèmes marins est une priorité absolue, et que chaque action compte dans la sauvegarde de notre planète.

La Sûreté urbaine met fin aux activités criminelles d’un gang opérant entre Dakar et Touba

La Sûreté urbaine a récemment démantelé un gang qui sévissait entre Dakar, Touba et Thiès, mettant ainsi fin à ses activités délictuelles. Cette opération a permis l’arrestation de deux des cinq membres de la bande, Mouhamed Diallo et Omar Ndoye, grâce à l’exploitation des vidéos de surveillance.

Ces individus ont été présentés au procureur de la République pour une série de chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, vols multiples en réunion avec usage d’armes et de liquide toxique, ainsi que complicité de ces faits. Selon les sources, le montant total des sommes emportées par le gang s’élève à plus de 71 millions de francs CFA.

La bande, qui avait minutieusement planifié ses méfaits depuis Dakar, opérait en ciblant les usagers de banques, sous la direction d’un complice basé à Touba chargé de repérer les potentielles victimes. Ils utilisaient des motos pour intercepter leurs cibles et faisaient usage d’armes et d’un liquide toxique pour les neutraliser.

Les attaques étaient menées avec une grande audace, comme en témoigne l’agression d’un commerçant devant une agence de la Bank of Africa à Touba, où une somme de 13,7 millions de francs CFA a été dérobée. Un autre commerçant a subi le même sort devant une agence Ecobank, perdant cette fois-ci la somme de 58 millions de francs CFA.

Bien que certains membres du gang aient été arrêtés, le complice chargé de repérer les cibles à Touba a réussi à prendre la fuite et à se soustraire aux autorités. Il est actuellement recherché à l’extérieur du pays.

Cette affaire souligne une fois de plus les efforts des forces de sécurité pour lutter contre la criminalité et protéger les citoyens contre de telles attaques violentes et préjudiciables.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale visite trois hôpitaux à Dakar

Ce matin, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué une visite dans trois hôpitaux de la région de Dakar. L’objectif principal de cette visite était de réaliser une évaluation approfondie des structures hospitalières et d’échanger avec le personnel médical sur les défis rencontrés dans leur quotidien.

Les hôpitaux visités comprenaient l’hôpital d’enfants Albert Royer, l’hôpital de Fann et l’hôpital Abass NDAO. Accompagné de hauts responsables de son département et de représentants des autorités sanitaires locales, le Ministre Sy a parcouru les différentes unités et services offerts par ces établissements.

Au cours de sa visite, le Ministre a pu observer de près les conditions de travail du personnel médical, ainsi que les équipements et les infrastructures disponibles dans les hôpitaux. Des échanges fructueux ont eu lieu entre le Ministre et le personnel médical, permettant de mettre en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien, telles que les pénuries de matériel médical, le manque de personnel et les problèmes logistiques.

Le Dr Ibrahima Sy a exprimé son engagement ferme à améliorer les conditions de travail dans ces établissements et à renforcer le système de santé dans son ensemble. Il a souligné l’importance de garantir des soins de qualité à tous les patients et a promis de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes identifiés lors de cette visite.

Cette initiative démontre la volonté du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale de rester proche de la réalité du terrain et de prendre des mesures appropriées pour répondre aux besoins de la population en matière de santé. La visite du Ministre dans ces hôpitaux témoigne de son engagement à assurer un accès équitable aux services de santé et à améliorer la qualité des soins dispensés dans tout le pays.

Affaire de détournement de fonds à Dakar : Un vendeur de café Touba condamné

Une affaire insolite a été jugée au Tribunal des flagrants délits de Dakar, mettant en opposition un vendeur de café Touba et deux mendiantes guinéennes. Le prévenu, nommé I. Diallo, a été placé sous mandat de dépôt le 15 avril dernier et jugé vendredi dernier. Les plaignantes, Mariama et Maïmouna Ba, l’accusent d’avoir détourné des fonds provenant de tontines, pour un préjudice total estimé à 2 millions et 120 000 F CFA, respectivement.

Selon les déclarations des plaignantes relayées par L’Observateur, le prévenu aurait proposé à Mariama de participer à une tontine quotidienne de 10 000 F CFA, en tant que gérant. De son côté, Maïmouna aurait été membre d’une tontine parallèle, cotisant chaque jour 2000 F CFA. Cependant, les plaignantes affirment avoir rencontré des difficultés à récupérer leurs gains, malgré leurs multiples réclamations.

I. Diallo aurait varié dans ses explications lors de son interrogatoire, affirmant avoir restitué les fonds alors qu’il aurait avoué lors de l’enquête les avoir remis à un boutiquier. Face à ces éléments, le Procureur a requis l’application de la loi.

Finalement, le tribunal a condamné I. Diallo à 6 mois de prison avec sursis. De plus, il devra verser 2 millions à Mariama et 78 000 F CFA à Maïmouna à titre de réparation du préjudice subi.

Cette affaire met en lumière les risques associés aux tontines informelles et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des fonds collectés, afin d’éviter les litiges et les malversations.

Formation sur les crimes internationaux et les violences sexuelles à Dakar : Un engagement régional pour la justice

Une session de formation d’une durée de quatre jours a débuté à Dakar, réunissant des magistrats et des avocats de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Organisée par le Bureau régional Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), en partenariat avec l’Académie de Nuremberg et le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (MIFRTP), cette initiative vise à renforcer les capacités des professionnels de la justice dans la poursuite des crimes internationaux et des violences sexuelles liées aux conflits.

La formation, qui réunit une vingtaine de juges d’instruction, de procureurs et d’avocats de différents pays, s’inscrit dans un contexte régional marqué par la persistance des conflits et des violences. Selon Ingo Badoreck, directeur régional Etat de droit de la FKA, il est essentiel que les responsables de la poursuite de ces crimes graves soient bien formés sur les textes juridiques internationaux, afin de garantir une justice efficace au niveau national.

Les violences sexuelles liées aux conflits, qui touchent hommes, femmes, filles et garçons, sont souvent motivées par des objectifs politiques, militaires ou économiques. Serge Brammertz, secrétaire général du MIFRTP, souligne l’importance de cette formation pour partager des expériences, améliorer les méthodes d’enquêtes et renforcer les résultats en matière de justice.

L’avenir de la justice internationale, affirme Brammertz, repose sur la coopération avec les juridictions nationales. Malgré les défis auxquels est confrontée la Cour pénale internationale, notamment en raison du faible nombre de ratifications de traités internationaux, la justice nationale joue un rôle primordial dans la lutte contre l’impunité et la poursuite des crimes graves.

Cette formation témoigne de l’engagement régional pour une justice efficace, équitable et respectueuse des droits de l’homme. En renforçant les capacités des professionnels de la justice, elle contribue à promouvoir la paix, la sécurité et la dignité humaine dans la région.

Le Premier ministre guinéen en visite à Dakar : une occasion de renforcer les liens bilatéraux

Le Premier ministre de la République de Guinée, Amadou Oury Bah, a effectué une visite privée à Dakar le samedi 13 avril 2024. Cette visite a été marquée par des moments de recueillement et des rencontres diplomatiques.

Accompagné d’une importante délégation et de son staff, M. Bah a d’abord tenu à exprimer ses condoléances à la famille et au peuple sénégalais suite au décès de l’ancien Premier ministre sénégalais, Mohammed Boun Abdallah Dionne. Les deux hommes, amis de longue date, avaient partagé les bancs du lycée Lamine Guèye de Dakar, témoignant ainsi d’une relation profonde et sincère.

Outre cette visite de courtoisie, le Premier ministre guinéen a également rencontré son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur les perspectives de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée. Les discussions ont porté sur les orientations des présidents respectifs, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya pour la Guinée et le président Bassirou Djomaye Faye pour le Sénégal.

Cette visite revêt donc une importance particulière dans le contexte actuel de la sous-région ouest-africaine, marqué par la volonté des pays de renforcer leur collaboration et leur solidarité pour faire face aux défis communs.

La visite du Premier ministre guinéen à Dakar témoigne de la profondeur des relations entre les deux pays et ouvre la voie à une coopération renforcée dans les domaines politique, économique et social. Elle illustre également l’importance du dialogue et de la diplomatie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales.

Arrestation à Dakar : Un jeune mécanicien en garde à vue pour vol à l’arraché

M. Sarr, un jeune mécanicien de 18 ans résidant à la Médina, se trouve actuellement en détention entre les mains des éléments de la police de Reubeuss. Il est soupçonné d’avoir commis un vol à l’arraché en collaboration avec son acolyte, Ch. T. Mbengue, qui est actuellement en fuite. Les deux individus sont accusés d’avoir arraché un téléphone de marque iPhone 14 Pro Max sur la corniche de l’Anse Bernard. La victime de ce vol n’a pas encore été identifiée.

Selon les informations recueillies par Seneweb, M. Sarr et son complice seraient des habitués des actes criminels. Ils sont fréquemment repérés au plateau, où ils auraient commis plusieurs vols par le passé. Malgré un échec lors d’une première tentative le samedi 13 avril 2024, cela n’a pas découragé les deux individus.

En début de soirée, les deux malfrats, circulant à bord d’une moto, se sont rendus à l’Anse Bernard pour choisir une nouvelle cible. Vers 19 heures, ils ont repéré une personne tenant son portable. Sans perdre de temps, ils ont arraché le téléphone avant de prendre la fuite. Heureusement, un médecin libanais, travaillant à la clinique « Belle Vie », a été témoin de la scène. Sans hésitation, il a poursuivi les voleurs à bord de sa voiture.

Le médecin a réussi à alerter la Brigade de Recherches (Br) du commissariat de Reubeuss, qui se trouvait en patrouille à proximité. Les policiers ont rapidement pris en chasse les voleurs et ont réussi à intercepter M. Sarr près de la mosquée Omarienne. Son complice, Ch. T. Mbengue, a quant à lui réussi à s’échapper.

M. Sarr est actuellement en garde à vue pour vol à l’arraché. Lors de son interrogatoire, il a impliqué son acolyte, Ch. T. Mbengue, qui est activement recherché par les forces de l’ordre.

La Norvège annonce l’ouverture d’une ambassade à Dakar pour renforcer ses liens avec l’Afrique de l’Ouest

La Norvège s’apprête à franchir un nouveau cap dans ses relations diplomatiques avec l’Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar, la capitale sénégalaise. Cette initiative marque la première fois que la Norvège établit une représentation diplomatique permanente au Sénégal et dans la région, démontrant ainsi son engagement à renforcer ses liens avec l’Afrique de l’Ouest.

La décision d’ouvrir une ambassade à Dakar intervient dans un contexte où la Norvège cherche à étendre sa présence diplomatique dans des régions stratégiques du monde. Cette nouvelle ambassade couvrira plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Cette initiative témoigne de la volonté de la Norvège de développer des relations étroites avec ces pays et de contribuer à la stabilité et au développement de la région.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a exprimé sa satisfaction à l’annonce de cette ouverture, soulignant l’importance de renforcer les partenariats avec les pays d’Afrique de l’Ouest. Il a également mis en avant l’engagement de la Norvège envers le développement durable, la démocratie et les droits de l’homme dans la région.

La Norvège, qui accorde une grande priorité à l’aide au développement en Afrique, a déjà investi massivement dans des initiatives visant à soutenir les pays du Sahel. Cette nouvelle ambassade constituera une plateforme importante pour renforcer la coopération dans des domaines tels que la lutte contre les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la promotion des droits de l’homme.

Anne Beathe Tvinnereim, ministre norvégienne du Développement international, a également souligné l’importance de cette initiative, affirmant que le Sénégal est un partenaire multilatéral essentiel pour la Norvège. Elle a souligné le rôle crucial que la Norvège peut jouer dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement durable en Afrique de l’Ouest.

En résumé, l’ouverture d’une ambassade à Dakar par la Norvège marque une étape importante dans les relations entre la Norvège et l’Afrique de l’Ouest. Cette initiative témoigne de l’engagement continu de la Norvège envers la région et de sa volonté de contribuer à son développement économique et social.

PSE : les funérailles de l’endettement ruineux 

 

Selon le rapport Africa’s Pulse 2023 de la Banque Mondiale,  les incertitudes liées aux chocs extérieurs, le fardeau de plus en plus lourd du service de la dette, les catastrophes naturelles fréquentes et les chocs sécuritaires en Afrique vont peser sur les perspectives de croissance en Afrique au Sud du Sahara, le bloc géographique dont fait partie le Sénégal. En outre, toujours selon Africa’s Pulse, un probable retour à la croissance forte qui réduit véritablement la pauvreté suppose des fortes  politiques transformatrices pour s’attaquer au problème profond des inégalités et de la résilience économique.

Deux menaces persistent selon ce billet de Bretton Woods : la dette, l’endettement – flux et stock – et l’inflation dont les  effets à court terme sont  atténués  par un  rebond de la croissance à 3,4 % en 2024 et 3,8 % en 2025, contre un taux de 2,6 % en 2023. Alors que nous en étions – ici à Dakar –  à des projections de presque 9% pour le PIB. Hypothèse de base du budget 2024 du régime sortant. Le modèle  de la DPEE doit être vraiment revu et corrige’.

Si l’inflation reflue dans la plupart des économies d’Afrique subsaharienne, passant de 7,1 % en 2023 à 5,1 % en 2024, elle reste élevée par rapport aux niveaux pré-COVID. Par ailleurs, même si la progression de la dette publique se tasse, plus de la moitié des gouvernements africains sont aux prises avec des problèmes de liquidités extérieures et un niveau d’endettement non soutenable. C’est presque la cessation de paiement de fait sur le continent. 

L’Afrique au Sud du Sahara c’est 800 milliards de dollars US de dette pour 400 millions d’habitants dans la pauvreté pour 850 millions d’âmes. Nous sommes en plein dans le piège de la dette.

Au Sénégal la mise en œuvre du PSE a été le prétexte d’un endettement lourd et souvent trop hasardeux  voire suicidaire pour sa partie commerciale. Un endettement non pour la transformation structurelle de l’économie comme prévu  mais pour des éléphants blancs dont le Stade Abdoulaye Wade et le BRT : autant d’ouvrages surdimensionnés localisés  dans la capitale comme si tout ce pays est circonscrit aux 400 km2 de dakar, juste du   3% de territoire national.

 C’est presque 1 000 milliards de FCFA  engloutis dans ces deux ouvrages dont l’un est aux essais et l’autre voit son gazon se dégrader. Pour le BRT au lieu de fixer les population de Guédiawaye avec une zone industrielle  et une incitation aux vrais activités économiques, on n’ pas préférée par complexe aux techniciens de la banque mondiale engloutir 400 à 500 milliards dans un projet de mobilité  sur moins de 25 km avec le BTP étranger alors que 50 milliards aurait suffi pour générer au moins 15 000 emplois dans une zone industrielle entre Pikine et Guédiawaye et fixer les populations sur place en développant une économie locale et endogène autour – pourquoi pas– de la transformation de nos produits agricoles et des industries de substitutions d’importations. 

En Avril 2012 l’ancien régime de Macky SALL  a hérité d’un stock de dette publique extérieure  de 4 milliards de dollars du régime de Wade , soit 25 % du Produit Intérieur Brut (PIB), sous prétexte du PSE et avec l’émission de garantie, de lettre de crédits ou  de conforts à des hommes d’affaires véreux – building administratif, Pôle urbain Diamanadio, ellipse project, matière  électrification rurale, domaine agricoles, armes et munitions  etc..-  le régime sortant  a légué 15 milliards de dollars en 2023 , soit 52,5 % du PIB au régime du Président Bassirou Diomaye FAYE soit 10 000 milliards de FCFA de dettes selon la Banque Mondiale . Et pire une structure de la dette complexe et nébuleuse où se mêle commercial et non -concessionnel. Le duo Diba – Sarr y perdra bientôt le sommeil……comment démêler cet écheveau tout en préservant notre solvabilité extérieure. Si les revenus issus des hydrocarbures ne se materialisent pas avec les devises fortes je ne vois pas comment le PM Ousmane Sonko mettra en œuvre ‘le Projet’.

En glissement quinquennal  la dette et son service ce sera  11 500 milliards de F Cfa  en paiements et remboursements  entre 2024 et 2029 que doit honorer BDF pour éviter le scénario catastrophe d’un rééchelonnement ou la cession de paiements comme le Ghana et la Zambie.

 Le candidat déchu de Benno Bokk Yakkar et pseudo-opposant, ministre des finances durant la mise en œuvre du PSE doit nous éclairer sur cette montagne de dette. Que l’ex MEF Amadou BA ose publier un ouvrage sur son passage à Peytavin et les contours de cet endettement dont une bonne partie est frauduleuse. Aucune réalisation – pont, route, autoroute, centrale électrique, TER, hôpital etc..-   ne peut justifier les montants de dette hérités du régime de Macky Sall sinon la fraude et le détournement comme le cas des 1 000 milliards de la covid 19. 

C’est donc en prenant son courage avec les deux mains que durant le premier conseil des ministres le Président nouvellement élu a  prononce’ les funérailles du PSE, reste aux auditeurs public et privés – l’ONECCA doit être mis en contribution –  pour  passer aux peigne fin tout l’endettement induit qui risque de compromettre l’équilibre et la solidité de nos finances si des mesures vigoureuses et fermes ne sont pas prises.   Le plan systémique de transformation de BDF est d’abord une remise en ordre des finances publiques tel est le sens et la philosophie de la lettre de mission au PM Ousmane SONKO. L’heure est très  grave …………………… et heureusement BDF et O. SONKO en ont la mesure exacte.

  Moustapha DIAKHATE 

  Ex Conseiller Spécial PM 

  Consultant en Infrastructures

Interpellation de Neuf Népalais Soupçonnés de Trafic de Migrants à Dakar

La Sûreté urbaine a mené une opération fructueuse dans un immeuble de la rue Saint-Michel X Ngalandou Diouf, au centre-ville de Dakar, en interpellant neuf ressortissants népalais. Ces individus, âgés entre 19 et 41 ans, sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de migrants et de personnes, avec l’intention de se rendre aux États-Unis via le Nicaragua.

Selon les informations relayées par Libération, les Népalais ont confié aux autorités avoir rejoint le Sénégal grâce à l’aide de Mamadou Diallo, un commerçant guinéen en relation avec un contact basé à Dubaï nommé Bissal. Chacun des migrants aurait déboursé la somme de 30 000 dollars (environ 18 millions de francs CFA) pour le voyage vers les États-Unis.

Initialement, leur itinéraire devait les conduire au Portugal depuis Dubaï, mais en raison de l’absence de visa de transit, ils se sont retrouvés bloqués à Dakar. Mamadou Diallo, le facilitateur du voyage, a été appréhendé aux Parcelles Assainies et aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Cette affaire met en lumière les dangers et les ramifications du trafic de migrants, ainsi que les stratagèmes utilisés par les passeurs pour exploiter les aspirations à une vie meilleure des personnes désireuses de quitter leur pays d’origine. Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre ce fléau et à poursuivre en justice ceux qui en sont responsables.

Sénégal : Le président Bassirou Faye célèbre l’Aïd el-Fitr à Dakar

Pour sa première apparition en tant que chef d’État à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a choisi la Grande Mosquée de Dakar. Cette visite marque une semaine après son investiture, et elle revêt un caractère symbolique fort pour le nouveau président sénégalais, ainsi que pour le pays tout entier.

Dans son discours, le président a exprimé sa gratitude envers Dieu pour lui avoir permis de célébrer cette fête si importante pour la communauté musulmane, juste une semaine après sa prise de fonction. Il a souligné le sens profond de dévotion et d’introspection spirituelle associé au mois de Ramadan, ainsi que les valeurs de solidarité et de convivialité qui caractérisent cette période sacrée.

Le mois de Ramadan est une période où les liens de fraternité et de solidarité sont renforcés, et le président a appelé à maintenir cet esprit de vivre ensemble tout au long de l’année. Il a également exprimé ses meilleurs vœux à l’ensemble des Sénégalais et de la communauté musulmane, tout en priant pour que Dieu accepte leurs dévotions et pardonne leurs péchés.

Cette première apparition publique du président Bassirou Faye à l’occasion de l’Aïd el-Fitr témoigne de son engagement envers la religion et la tradition musulmanes, ainsi que de sa volonté de maintenir l’unité et la cohésion au sein de la société sénégalaise.

Le Ferry Dakar-Casamance : Un Retour Salué par les Voyageurs

Après des mois d’interruption, les voyages en ferry entre Dakar et la Casamance ont repris, offrant un souffle bienvenu à la population. Dans la nuit de mardi à mercredi, environ 200 voyageurs ont gravi les planches du navire avec enthousiasme, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de connexion entre la capitale sénégalaise et la région enclavée de la Casamance.

À bord du ferry Aline Sitoé Diatta, 233 passagers se sont embarqués, emportant avec eux l’espoir d’un retour à la normale après des mois de perturbations. Certains ont saisi cette opportunité pour retourner en Casamance afin de célébrer la grande fête de la Korité, marquant ainsi une réunion bienvenue avec leurs proches et leurs traditions.

La suspension de la liaison en juin 2023, sans explication publique claire, avait plongé la population dans l’incertitude et l’inquiétude. Dans un contexte d’agitation politique et de troubles, les autorités avaient pris cette décision, laissant de nombreux Casamançais privés d’un lien vital avec Dakar.

Cette interruption a été particulièrement difficile pour les habitants de la Casamance, qui dépendent des navires de la compagnie Cosama pour le transport de marchandises, de passagers et de fret. Ces navires, opérant depuis des années, sont non seulement des moyens de transport, mais aussi des symboles d’un lien humain et économique vital entre les deux régions.

Le retour des voyages en ferry est donc accueilli avec soulagement et joie par la population. En rétablissant cette liaison cruciale, les autorités répondent aux besoins essentiels de la population et contribuent à restaurer un sentiment de normalité et de stabilité dans la région.

Alors que le ferry Aline Sitoé Diatta met le cap vers la Casamance, l’espoir et l’optimisme se mêlent dans l’air, symbolisant un nouveau départ pour les habitants de la région qui aspirent à la paix, à la prospérité et à la continuité de leurs échanges avec la capitale et le reste du pays.

Quinze nouveaux huissiers stagiaires prêtent serment au Palais de Justice de Dakar

Au sein du Palais de Justice de Dakar, quinze nouveaux huissiers stagiaires ont prêté serment ce lundi devant la barre de la Cour d’appel de la ville. Cette cérémonie solennelle a marqué leur engagement à respecter les principes éthiques et professionnels de leur futur métier.

Sous la présidence de Ndiep Diouf, président de chambre à la cour d’appel, les quinze stagiaires ont individuellement réitéré leur engagement à observer le secret professionnel et à exercer leur fonction avec dignité et loyauté. Cet engagement revêt une importance capitale dans le cadre de leur future pratique en tant qu’huissiers de justice.

Cette nouvelle promotion, issue de la session 2023 du concours d’aptitude au stage d’huissier, vient renforcer les rangs de la profession au Sénégal. Après leur prestation de serment, ces auditeurs entameront un stage de formation de deux mois afin de se préparer à leurs futures responsabilités. Adama Dia, président de l’Ordre des huissiers de justice du Sénégal, s’est félicité de cette arrivée, soulignant que cette promotion contribuera à combler le déficit enregistré dans la profession ces dernières années.

L’avocat général Thieyacine Fall est intervenu lors de la cérémonie pour rappeler l’importance du serment dans la pratique juridique, soulignant qu’il représente un engagement moral envers la société et les pairs. Il a encouragé les nouveaux stagiaires à demeurer des serviteurs de la loi et à respecter scrupuleusement leurs obligations professionnelles.

Ibrahima Ndiéguène, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal, a mis en garde les stagiaires sur l’importance de protéger le secret professionnel, rappelant que cette responsabilité est un gage de confiance accordé par la société. Il a souligné que l’huissier de justice a pour mission fondamentale de préserver l’intégrité des personnes et des biens, et les a exhortés à observer une conduite exemplaire dans l’exercice de leurs fonctions.

Adama Dia, président de l’Ordre national des huissiers du Sénégal, a également rappelé aux stagiaires l’importance du secret professionnel et les a encouragés à adopter une conduite irréprochable tout au long de leur stage. Il leur a rappelé qu’ils seront les dépositaires de nombreux secrets professionnels et qu’ils doivent les préserver avec diligence et intégrité.

Cette prestation de serment marque le début d’un parcours professionnel pour ces quinze nouveaux huissiers stagiaires, qui s’engagent à servir la justice avec honnêteté et dévouement.

Dakar se Souvient : Commémoration des 30 Ans du Génocide Rwandais

L’ambassade du Rwanda à Dakar a récemment organisé une cérémonie poignante pour marquer les 30 ans du génocide rwandais, une tragédie qui a coûté la vie à plus d’un million de Tutsis entre avril et juillet 1994. Cette commémoration, empreinte de recueillement, a eu lieu un jour après que le président rwandais Paul Kagamé ait lancé les commémorations de ce sombre anniversaire sous le thème « Mémoire, Unité et Renouveau ».

L’ambassadeur rwandais Jean Pierre Karabaranga a décrit le génocide comme « un génocide de proximité », où des voisins, des amis et des collègues sont devenus des bourreaux. La commémoration vise à honorer les victimes et à offrir du réconfort aux survivants. L’ambassadeur a également appelé à l’action contre le négationnisme et à la poursuite en justice des génocidaires encore en liberté.

Des témoignages poignants de survivants ont été partagés lors de cette cérémonie, soulignant la douleur et la cruauté indélébiles de telles atrocités. Une rescapée, s’exprimant via visioconférence, a partagé ses souvenirs d’enfant à travers un paysage d’horreur. Trente ans après, la douleur reste vive, et le besoin de vivre pleinement en l’honneur des disparus est souligné.

Babacar Ndour, représentant sénégalais, a exprimé la sympathie du Sénégal envers le peuple rwandais. Il a également reconnu les progrès économiques accomplis par le Rwanda, le qualifiant de modèle pour d’autres nations africaines.

Cette cérémonie de commémoration rappelle non seulement les horreurs du passé, mais également la résilience et la volonté de reconstruction du Rwanda. Elle souligne l’importance cruciale de la mémoire collective pour prévenir de telles atrocités à l’avenir, tout en rendant hommage aux victimes et en offrant un soutien continu aux survivants.

L’exposition « Africa Today » à Dakar : un dialogue artistique entre l’Afrique et l’Europe

Sous les auspices de la Maison Hapsatou Sy-Dakar, l’exposition « Africa Today » a récemment ouvert ses portes, offrant un espace de rencontre entre l’art contemporain et des thématiques de développement et d’émancipation. L’événement, inauguré ce samedi, a également été marqué par une conférence explorant le rôle de l’art en tant que catalyseur de la liberté d’expression et comme pont entre les cultures.

Cette manifestation culturelle a donné la parole à des artistes originaires du continent africain, ainsi qu’à des Européens travaillant à l’intersection de ces deux mondes, tous engagés à mettre en lumière la dynamique identitaire de l’Afrique. À travers une diversité d’œuvres, l’exposition interroge nos perceptions communes et célèbre la richesse de l’héritage africain.

Des figures éminentes, parmi lesquelles Me Sylvain Sankale, Reine Bassène, Djibril Dramé et Pascal Konan, ont enrichi la conférence de leurs perspectives, démontrant comment l’art contribue au dialogue mondial et soutient les fondements de la paix et du développement durable. En partenariat avec des galeries internationales, cet événement s’inscrit dans le cadre des activités satellites de la Biennale de Dakar 2024.

Cette initiative réunit ainsi des acteurs clés de la scène artistique mondiale, consolidant Dakar en tant que bastion de réflexion artistique et de célébration des multiples facettes de l’Afrique contemporaine.

En offrant une plateforme d’échange et de collaboration entre les artistes et les cultures, « Africa Today » contribue à tisser des liens et à promouvoir la compréhension mutuelle à travers les frontières, faisant de Dakar un carrefour vibrant de créativité et de dialogue interculturel.

Agression à Dakar : Un Commerçant Attaqué, une Réponse Citoyenne enflammée

Hier soir, un acte violent a secoué Dakar lorsque des bandits ont attaqué un commerçant sur son scooter, à proximité du pont de Colobane, sur l’autoroute. L’incident, survenu vers 20 heures, a entraîné une réaction citoyenne spectaculaire, avec des passants qui ont bravement intervenu pour secourir la victime et mettre en fuite les agresseurs.

Selon les témoins, le commerçant, se rendant chez lui à Yeumbeul, a été poursuivi par six individus armés, montés sur des motos. Les assaillants ont tenté de dépouiller le commerçant de ses biens, mais ce dernier s’est défendu avec courage. Malheureusement, il a été blessé lors de la confrontation, mais fort heureusement, il n’a pas été dépossédé de la somme de 800 000 F CFA qu’il transportait.

La situation a pris un tournant lorsque des passants à moto sont arrivés sur les lieux et ont immédiatement réagi en défense du commerçant. Face à cette intervention citoyenne, les agresseurs ont pris la fuite, abandonnant l’une de leurs motos sur les lieux de l’incident. En signe de protestation et de dénonciation de cette agression, des citoyens en colère ont incendié la moto des bandits.

Les autorités ont été alertées et une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cette agression. Pendant ce temps, le commerçant blessé, M. Ndiaye, a été emmené à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Heureusement, ses blessures ne sont pas graves et il a pu rentrer chez lui après avoir reçu les premiers soins.

Cet incident a mis en lumière à la fois la bravoure des citoyens sénégalais face à la criminalité, mais aussi les défis persistants en matière de sécurité dans la capitale. Les autorités sont désormais sous pression pour intensifier les efforts visant à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre le crime dans les rues de Dakar.

Liaison maritime Dakar – Ziguinchor : les rotations reprennent le mardi 9 avril

Voilà une nouvelle qui fera bien des heureux !

Après une suspension de près d’un an, le navire Diambogne avait fait un test, dans la soirée du vendredi 29 mars, pour préparer la reprise. Le Consortium Sénégalais d’Activités Maritimes (COSAMA) a annoncé la reprise des rotations maritime entre Dakar et Ziguinchor pour ce mardi 09 avril. Dans un communiqué rendu public, l’entreprise sénégalaise du secteur du transport maritime a informé à sa clientèle à travers un communiqué rendu public de la disponibilité de la billetterie.  

Le départ à Dakar est prévu à 20h et l’arrivée à Ziguinchor le mercredi à 12h. Pour Ziguinchor, un départ est prévu le vendredi 12 avril à 15h et l’arrivée à Dakar, le samedi 12 avril à 6h. La société d’exploitation de la ligne de transport Dakar – Ziguinchor informe par ailleurs que « pour l’achat des billets, les usagers peuvent se rendre dans les gares maritimes de Dakar et de Ziguinchor à partir de vendredi 05 avril 2024 ».

A noter que les deux autres navires que sont Aguène et Aline Sitoé Diatta devaient également prendre les eaux. Ce qui constituera un ouf de soulagement pour les populations de la Casamance qui subissent fortement cette suspension.

Aide alimentaire à Dakar : 700 kits de vivres distribués aux familles vulnérables

Une action humanitaire d’une grande portée a eu lieu ce jeudi 4 avril à Dakar, où le Croissant Rouge et l’ONG Union pour la Solidarité ont uni leurs forces pour distribuer des vivres à 700 familles dans le besoin. Cette initiative exemplaire vise à apporter un soutien crucial aux populations vulnérables de la capitale sénégalaise, et ce, à l’approche du mois de Ramadan.

Chaque kit alimentaire, composé de riz et de sucre, représente un geste de solidarité envers les personnes en situation de précarité. Avec un montant global de 30 millions, cette action témoigne de l’engagement des organisations humanitaires à répondre aux besoins essentiels des plus démunis de la société sénégalaise.

Alex Coly, chef des opérations du Croissant Rouge, a souligné l’importance de cette initiative annuelle qui vise à soutenir les populations dans le besoin à Dakar et à travers tout le pays. En partenariat avec les autorités locales et d’autres partenaires de l’ONG, des efforts sont déployés pour identifier et sélectionner les bénéficiaires dans les zones les plus vulnérables.

Mamadou Diop, président de l’Union pour la Solidarité, a mis en lumière le caractère crucial de cette assistance, notamment en période de Ramadan. Ces kits alimentaires représentent un secours significatif pour les familles en difficulté, tout en renforçant les liens avec les organisations locales et internationales engagées dans l’aide aux plus démunis de la société sénégalaise.

Cette action humanitaire reflète l’esprit de solidarité et d’entraide qui anime la société sénégalaise, et témoigne de la volonté des acteurs humanitaires à œuvrer ensemble pour un Sénégal plus juste et plus inclusif, où chaque individu a accès à des conditions de vie décentes et à une alimentation adéquate.

Adama Barrow assistera à l’investiture de Bassirou Diomaye Faye à Dakar

Le président gambien, Adama Barrow, sera parmi les dignitaires présents à l’investiture de Bassirou Diomaye Faye en tant que président de la République du Sénégal. Prévue pour le 2 avril, cette cérémonie marquera le début du mandat de Diomaye Faye à la tête du pays.

L’élection de Bassirou Diomaye Faye a été accueillie avec des félicitations et des marques de soutien de la part de nombreux chefs d’État de la sous-région. Adama Barrow, qui a été parmi les premiers à adresser ses félicitations au nouveau président sénégalais, a décidé de marquer sa présence à cet événement historique.

L’investiture se tiendra au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad) à Dakar. Outre Adama Barrow, plusieurs autres chefs d’État sont attendus pour assister à cette cérémonie symbolique.

La présence d’Adama Barrow à l’investiture de Bassirou Diomaye Faye souligne l’importance des relations entre le Sénégal et la Gambie, ainsi que le soutien mutuel entre les pays de la sous-région ouest-africaine.

Cette investiture marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, avec l’espoir d’un leadership fort et visionnaire sous la direction de Bassirou Diomaye Faye.

Bara Tall prépare une riposte légale face aux accusations de Clédor Sène

Dans une récente série d’événements médiatiques, une confrontation verbale a éclaté entre Bara Tall et Clédor Sène, jetant l’ombre sur des allégations d’enrichissement illicite et de gestion d’infrastructures routières au Sénégal.

Bara Tall, homme d’affaires et ministre-conseiller à la présidence de la République, a décidé de répondre juridiquement aux déclarations faites par Clédor Sène, un commentateur bien connu, en préparant une citation directe à son encontre, selon des sources citées par WalfQuotidien.

Les accusations portées par Clédor Sène ont été diffusées lors d’une émission télévisée sur Kewoulo Tv. Sène a soulevé des questions sur la source de la richesse de Bara Tall, le décrivant comme un « milliardaire » qui occupe un poste gouvernemental. Il a également remis en question la gestion par Bara Tall du tronçon de l’autoroute à péage Toglou et a insinué des activités suspectes liées à l’entreprise Jean Lefèvre.

En réponse, Bara Tall a rejeté catégoriquement ces allégations, soulignant qu’il n’avait pas été impliqué dans la gestion d’autoroutes depuis 2005, précisant que son entreprise, Jean Lefèvre, n’avait plus travaillé sur des projets routiers depuis cette époque.

La décision de Bara Tall de poursuivre Clédor Sène en justice marque une étape importante dans cette controverse médiatique. Les détails de la citation directe et les développements ultérieurs dans cette affaire sont très attendus.

L’issue de cette affaire pourrait non seulement affecter la réputation des personnes impliquées, mais aussi susciter des interrogations plus larges sur la transparence et l’intégrité dans les affaires publiques et les infrastructures au Sénégal.

Visite du Directeur Général des douanes au bureau de Dakar Port centre : Dr Mbaye Ndiaye salue les performances et l’engagement du personnel

Le mardi 26 mars, le Bureau des Douanes de Dakar Port Centre a reçu une visite importante de la part du Directeur Général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à évaluer et à renforcer les performances des différentes unités douanières.

Lors de sa visite, le Dr Mbaye Ndiaye a pu constater de première main la dynamique et les progrès constants réalisés par le Bureau des Douanes de Dakar Port Centre dans la lutte contre la fraude et la sécurisation des opérations douanières. Cette performance remarquable a été attribuée à l’engagement exceptionnel des Chefs en charge de l’unité, ainsi qu’au dévouement et au professionnalisme de l’ensemble du personnel.

Parmi les personnalités saluées pour leur contribution essentielle figurent le Colonel Faye, Directeur régional de Dakar Port, le Lt-Colonel El Hadji Ndiaga Gueye, Chef de Bureau, et d’autres membres de l’équipe dirigeante tels que le Chef de Visite, le Lt-Colonel Alpha Touré Diallo, et le Chef des Sections, le Lt-Colonel Abdou Faye. Leur leadership éclairé et leur engagement ont été déterminants dans les succès récents de l’unité.

Les vérificateurs ont également été mis en avant pour leur rôle crucial en tant que cheville ouvrière de l’unité, assurant la qualité et l’intégrité des opérations douanières au quotidien.

La visite du Dr Mbaye Ndiaye a permis d’échanger sur les défis rencontrés par le Bureau des Douanes de Dakar Port Centre et sur les stratégies envisagées pour les surmonter. Le Directeur Général des Douanes a souligné l’importance de maintenir une vigilance constante face aux défis actuels et futurs, tout en encourageant l’équipe à poursuivre ses efforts dans la voie de l’excellence et de l’efficacité.

Cette visite a été l’occasion pour le Dr Mbaye Ndiaye de saluer les performances exceptionnelles du Bureau des Douanes de Dakar Port Centre et de réaffirmer l’engagement de l’administration douanière à soutenir ses équipes dans leur mission essentielle au service de la nation.

7000 Agents de Santé de l’Hôpital Principal de Dakar Réclament le Paiement de Leurs Indemnités

Une situation de tension règne à l’hôpital principal de Dakar alors que près de 7000 agents de santé revendiquent le paiement de leurs indemnités, selon des informations relayées par la Rfm. Ces agents dénoncent le non-respect des engagements pris lors d’une rencontre tripartite impliquant l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, le ministre de la Santé Marie Khemess Ngom Ndiaye et le ministre des Finances Mouhamadou Moustapha Ba.

Selon Abou Ba, coordinateur national des contractuels des établissements publics de santé, les indemnités de logement et les indemnités spéciales complémentaires accordées aux agents contractuels des établissements publics de santé depuis mai 2023 ne leur ont toujours pas été versées. Malgré le décaissement de fonds par le ministère des Finances et du Budget, l’argent n’a pas été transféré sur les comptes des agents, ce qui a suscité la frustration et l’incompréhension parmi le personnel.

Abou Ba a souligné le paradoxe selon lequel les fonds décaissés pour le paiement des indemnités ont été réintégrés dans le budget, malgré les attentes des agents de santé. Malgré les espoirs suscités par des rencontres entre les autorités gouvernementales et les centrales syndicales, aucune solution n’a été trouvée jusqu’à présent.

Face à cette impasse, les agents de santé envisagent de porter l’affaire devant les instances de contrôle compétentes. Ils appellent également le nouveau gouvernement à intervenir pour résoudre leurs problèmes, espérant que leurs doléances seront enfin prises en compte.

Abordant cette question lors du passage du ministre de la Santé devant l’Assemblée nationale en décembre dernier, le député Guy Marius Sagna avait déjà attiré l’attention sur cette situation. Les agents de santé espèrent que leur cause sera entendue et que des mesures seront prises pour répondre à leurs préoccupations légitimes.

Bassirou Diomaye Faye domine les premières tendances de l’élection présidentielle à Dakar

Les premières tendances de l’élection présidentielle au Sénégal laissent entrevoir un raz-de-marée en faveur de Bassirou Diomaye Faye, l’opposant de la coalition « Diomaye Président ». Les résultats parcellaires affichés devant les bureaux de vote de la capitale révèlent une avance significative de Faye sur ses concurrents, notamment le candidat du pouvoir, Amadou Ba.

Au centre Berthe Maubert, situé dans le quartier du Plateau, Bassirou Diomaye Faye a remporté une victoire écrasante en obtenant 1022 des 1852 suffrages valablement exprimés. Cette performance a relégué Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bok Yakaar, à la deuxième place avec seulement 623 voix. L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a obtenu 90 voix, tandis qu’Idrissa Seck n’a récolté que 25 voix.

La domination de Bassirou Diomaye Faye s’est également manifestée au centre Ahmadou Bamba Mbarkhane Diop de la Zone B, où il a obtenu 1077 voix contre 520 pour Amadou Ba et 176 pour Khalifa Sall.

Le lycée Ngalandou Diouf a confirmé cette tendance avec une victoire écrasante de Faye dans tous les bureaux de vote, recueillant un total de 2047 voix, tandis qu’Amadou Ba a obtenu 881 voix et Khalifa Sall 184 voix.

La tendance s’est également maintenue dans d’autres régions de Dakar, notamment à Ouakam et Grand Yoff, où Bassirou Diomaye Faye a continué de dominer les suffrages, confirmant ainsi son ascendant sur ses adversaires.

Dans les Parcelles Assainies, Bassirou Diomaye Faye a remporté une victoire éclatante avec 5405 voix, tandis qu’Amadou Ba n’a obtenu que 2059 voix, sur un total de 7464 suffrages exprimés.

Ces résultats préliminaires témoignent du soutien massif que Bassirou Diomaye Faye a su mobiliser dans la capitale sénégalaise, mettant ainsi en lumière sa popularité croissante et son avance significative dans la course à la présidence.

Présidentielle : Idrissa Seck intensifie sa campagne à Dakar avec une offensive décisive

Le président du parti « Rewmi », Idrissa Seck, a récemment intensifié sa campagne électorale en ciblant la capitale sénégalaise, Dakar. Dans le cadre de cette initiative, il a entrepris un déplacement en centre-ville, traversant les quartiers de Sandaga, Petersen, et se rendant ensuite vers les HLM et les environs. Cette caravane politique s’est déroulée autour de visites de proximité et d’une écoute attentive des préoccupations des citoyens, notamment des commerçants et des résidents.

Lors de ces échanges, le candidat d’IDY 2024 a souligné l’importance de l’implication de tous les acteurs pour assurer la réalisation de son programme politique, baptisé PACTE, et en faire le pilier des cinq prochaines années au Sénégal. Il a mis en avant la nécessité d’une collaboration collective pour faire avancer le pays dans la bonne direction lors des élections à venir.

Les interventions des citoyens ont mis en évidence une « satisfaction générale » à l’égard du profil et des propositions d’Idrissa Seck. Le dialogue direct avec les habitants témoigne de sa volonté de transparence et de démocratie participative, renforçant ainsi les liens entre le leader de « Rewmi » et les habitants de Dakar.

Cette offensive politique de Idrissa Seck dans les quartiers centraux de Dakar démontre son engagement à rallier le plus grand nombre de partisans à sa cause. En mettant l’accent sur l’écoute des préoccupations locales et en proposant des solutions concrètes, il cherche à gagner la confiance et le soutien des citoyens pour les élections présidentielles à venir.

Saisies impressionnantes et arrestations massives dans la lutte contre le banditisme : La Gendarmerie nationale intensifie ses efforts

Dans le cadre de sa mission de protection des personnes et des biens, la Gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené des opérations d’envergure contre le banditisme et le trafic de drogue à travers plusieurs régions du pays. Ces actions, menées avec détermination, ont abouti à des résultats significatifs, témoignant de l’engagement ferme des forces de sécurité à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes.

Au cours de la semaine écoulée, du 10 au 17 mars 2024, les unités de la gendarmerie ont intensifié leurs opérations dans diverses localités, notamment à Dakar, Kaolack, Fatick, Kaffrine et Ziguinchor. Ces efforts ont permis l’interpellation de 106 individus soupçonnés d’être impliqués dans des activités criminelles, marquant ainsi un coup dur pour les réseaux de criminalité opérant dans ces régions.

En plus des arrestations, les forces de sécurité ont réussi à saisir une quantité impressionnante de produits illicites et d’objets potentiellement utilisés à des fins criminelles. Parmi les saisies les plus significatives figurent 121 kilogrammes de drogue, comprenant 107 cornets et 7 joints de chanvre indien, ainsi que 37 machettes, 17 bidons d’huile, 95 sacs de sucre, deux amas de charbon et quatre troncs de bois de caïlcédrat. Ces résultats démontrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à perturber les activités criminelles dans le pays.

En outre, dans le cadre de ces opérations, 14 véhicules, 46 motos et 67 charrettes potentiellement utilisés pour des activités illégales ont été immobilisés, renforçant ainsi les efforts visant à entraver la mobilité des criminels et à perturber leurs opérations.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a souligné l’importance de ces résultats dans la lutte contre le banditisme et a salué le dévouement des forces de sécurité. Il a également appelé la population à continuer de coopérer avec les autorités en fournissant des informations cruciales pour garantir la sécurité de tous.

Ces opérations témoignent de l’engagement résolu du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre le banditisme et à garantir la sécurité des citoyens. La Gendarmerie nationale reste déterminée à poursuivre ses efforts pour maintenir l’ordre public et assurer la protection de la population.

Reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Macky Sall réaffirme ses instructions pour le désenclavement de la Casamance

Lors de la réunion du Conseil des ministres mercredi, le président Macky Sall a réitéré ses instructions concernant la reprise des liaisons maritimes entre Dakar et Ziguinchor, prévue pour le mois de mars 2024. Cette décision intervient dans le cadre des efforts visant à renforcer le désenclavement de la région naturelle de Casamance, située dans le sud du Sénégal.

Le chef de l’État a souligné sa détermination à travailler avec toutes les parties prenantes pour assurer une paix durable et un développement socio-économique soutenu des régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Cette réaffirmation de ses instructions s’inscrit dans le contexte de la consolidation de la paix dans la région, suite aux violentes manifestations survenues en juin 2023 ayant entraîné l’interruption de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor.

Macky Sall a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer le désenclavement de la Casamance, en mettant en avant plusieurs initiatives. Parmi celles-ci, on compte l’accélération de la finalisation de la Route Nationale 4 (RN4) reliant Sénoba à Ziguinchor, la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base telles que les routes, les pistes, les écoles et les structures sanitaires dans certaines zones, ainsi que des initiatives visant à faciliter la réinsertion sociale des populations retournant dans leurs localités d’origine.

Le conflit casamançais, marqué par la rébellion du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), a entraîné le déplacement de nombreuses populations vers des zones plus sécurisées, notamment dans les années 1990-2000. Cependant, grâce aux progrès réalisés en matière de paix et de sécurité ces dernières années, de nombreuses familles commencent à retourner dans leurs localités d’origine, illustrant ainsi une lueur d’espoir pour la région.

La réaffirmation des instructions présidentielles quant à la reprise de la liaison maritime et au désenclavement de la Casamance témoigne de l’engagement continu du gouvernement sénégalais à promouvoir le développement et la stabilité dans cette région stratégique du pays.

Manifestation à Dakar : Demandes pour une présidentielle avant le 2 avril

Des centaines de manifestants se sont rassemblés samedi à Dakar pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin du mandat du président Macky Sall. À l’appel de la société civile et de l’opposition, ce rassemblement a été marqué par des revendications fermes et des slogans appelant au respect de la démocratie.

La crise politique au Sénégal s’est intensifiée depuis le report du scrutin présidentiel initialement prévu le 25 février par le président Sall, qualifié de « coup d’État constitutionnel » par l’opposition. Cette décision a suscité de vives réactions dans la population et a entraîné des manifestations qui ont malheureusement fait quatre morts. Le Conseil constitutionnel a finalement annulé la décision du président Sall, laissant le pays dans l’attente d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

À l’appel du « Front de la résistance », une coalition de la société civile et de l’opposition, les manifestants se sont rassemblés pour exprimer leur exigence de voir la démocratie sénégalaise perdurer et le processus électoral se dérouler de manière transparente et équitable. Nombre d’entre eux ont affiché les couleurs du Sénégal et brandi des portraits de l’opposant Ousmane Sonko, dont la candidature a été invalidée.

Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Macky Sall dictateur » et « Libérez Sonko », exprimant ainsi leur soutien à l’opposant détenu depuis fin juillet. Plusieurs responsables politiques ont pris la parole pour demander la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril et appeler au respect de la volonté populaire.

Malgré le dialogue national organisé en début de semaine par le président Sall, boycotté par l’opposition, les manifestants maintiennent leur demande d’une élection avant la fin du mandat présidentiel. Le président Sall a annoncé qu’il soumettrait les recommandations du dialogue national au Conseil constitutionnel pour avis, mais la pression de la rue reste forte pour une élection anticipée.

Air Sénégal : Le vol HC403 Dakar – Paris provoque la colère de plusieurs passagers

Le vol Air Sénégal HC403, assurant la liaison entre Dakar et Paris, a suscité la colère et l’indignation de nombreux passagers en raison de la perte de plusieurs bagages lors du voyage.

Parti de Dakar dans la nuit du jeudi au vendredi à 1h30, le vol était prévu pour arriver à Paris à 7h30. Cependant, à leur arrivée, de nombreux passagers ont été confrontés à la désagréable surprise de constater que 33 bagages étaient manquants.

Selon les informations relayées par Dakaractu, les passagers mécontents ont déploré non seulement la perte de leurs bagages, mais également le comportement jugé arrogant du personnel d’Air Sénégal lors de leurs réclamations.

Il semblerait que les bagages perdus aient été laissés à Dakar, la compagnie aérienne ayant assuré aux passagers concernés qu’ils seraient embarqués sur le vol suivant à destination de Paris, prévu pour le soir même.

Cette situation a provoqué la frustration et l’incompréhension parmi les passagers, qui ont exprimé leur mécontentement face à cet incident qui a perturbé leur voyage et leur expérience avec Air Sénégal.

Pour l’heure, les autorités compétentes n’ont pas encore réagi à cet incident, mais il est attendu que des mesures soient prises pour résoudre ce problème et prévenir de telles situations à l’avenir.

“Villes mortes” : Un mot d’ordre largement ignoré à Dakar

Malgré l’appel au calme et à la mobilisation lancé par le collectif Aar Sunu Election (« Préservons notre élection »), la journée « villes mortes » et la grève générale ont été largement ignorées dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette mobilisation intervient dans un contexte de profonde crise politique, avec des tensions croissantes liées au report de l’élection présidentielle.

Dans les quartiers centraux comme le Plateau et autour du marché populaire de Colobane, la vie semblait suivre son cours habituel. Les transports en commun circulaient normalement, les commerces étaient ouverts, et la population vaquait à ses occupations quotidiennes. Seuls quelques lycées ont annulé leurs cours pour la journée.

Pour de nombreux Dakarois, comme Saer Dieng, commerçant, ou Badara Dione, conducteur de moto-taxi, cette journée de mobilisation n’était même pas connue. La nécessité de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille prime sur toute autre considération.

Cependant, derrière cet apparent calme, le collectif Aar Sunu Election maintient la pression sur le président Macky Sall, exigeant la fixation de la date de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin officielle de son mandat. Ce front politique et citoyen exprime des inquiétudes quant aux intentions réelles du président, craignant qu’il ne cherche à prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle.

Cette journée de mobilisation avortée met en lumière les divisions et les incertitudes qui règnent actuellement au Sénégal, alors que le pays cherche à trouver une issue à une crise politique qui menace la stabilité et la démocratie.

Samedi de manifestations à Dakar : Tensions entre partisans et opposants au report de l’élection Présidentielle

La capitale sénégalaise, Dakar, s’apprête à vivre un samedi sous haute tension alors que partisans et opposants au report de l’élection présidentielle se préparent à descendre dans la rue pour exprimer leurs opinions divergentes.

D’autre part, un collectif nommé « Macky dans les cœurs » a programmé une marche en soutien au chef de l’État, également prévue dans l’après-midi.

Ces manifestations interviennent dans un contexte de grande incertitude politique après le report inattendu de l’élection présidentielle, initialement prévue pour ce dimanche. Cette décision du président Sall a déclenché des manifestations qui ont été violemment réprimées, faisant quatre morts et de nombreuses arrestations.

Le Conseil constitutionnel a depuis décidé de déjuger le président, demandant l’organisation des élections dans « les meilleurs délais ».

Ainsi, alors que les manifestants se préparent à descendre dans les rues de Dakar pour exprimer leurs revendications, la situation politique reste volatile et l’avenir du processus électoral reste incertain.

Fatick : Le professeur d’arabe accusé d’insultes envers les chefs religieux transféré à la section de recherches de Dakar

Massamba Diop, enseignant en arabe au lycée de Thiaré Ndialgui, se trouve actuellement dans une situation délicate. Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Kaolack, il a été placé sous la garde de leurs collègues de la brigade territoriale du Sine.

Selon des sources proches du dossier, M. Diop est accusé d’avoir proféré des propos injurieux à l’égard des chefs religieux ainsi que d’avoir attaqué le président de la République, Macky Sall. De plus, il aurait incité le peuple à l’insurrection et aurait tenu des propos controversés devant ses élèves, abordant la crise politique actuelle en plein cours.

L’enseignant, surnommé « Oustaz Diop » par ses élèves, est également soupçonné d’avoir diffusé des messages incitant à la violence dans des groupes WhatsApp, ce qui soulève des préoccupations quant à ses éventuels liens avec des réseaux dangereux.

Face à la gravité des accusations, les autorités judiciaires ont réagi promptement en transférant Massamba Diop à la Section de Recherches de Colobane, à Dakar, une unité spécialisée dans les affaires sensibles et complexes.

Cette affaire met en lumière l’importance de la responsabilité des enseignants dans leurs discours et leurs actions, ainsi que la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale.

Crise politique au Sénégal : Une compréhension commune entre Dakar et Paris, selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, le Pr. Ismaïla Madior Fall, a déclaré partager une « compréhension commune de la situation » au Sénégal avec son homologue français, Stéphane Séjourné. Cette affirmation intervient dans un contexte de crise politique au Sénégal, déclenchée par le report du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février 2024.

Dans une entrevue accordée à la « Tribune » et rapportée par l’AFP, le Pr. Ismaïla Madior Fall a indiqué s’être entretenu avec son homologue français et avoir abouti à cette compréhension partagée de la situation. Le ministre français des Affaires étrangères avait précédemment appelé à la tenue d’élections « le plus rapidement possible », en conformité avec la Constitution.

Le constitutionnaliste sénégalais a souligné l’importance de la stabilité du Sénégal dans une région marquée par les coups d’État militaires et la propagation du terrorisme. Il a notamment noté que le Sénégal est perçu comme un « joyau démocratique exceptionnel en Afrique » pour les Français.

Cependant, le report de l’élection présidentielle a suscité des inquiétudes au sein de l’opposition sénégalaise, qui y voit une manœuvre pour éviter une défaite électorale ou pour maintenir le président Macky Sall au pouvoir. Le président Sall a démenti ces accusations.

La manifestation de 2 000 personnes à Paris, dont de nombreux Sénégalais, contre le président Macky Sall et la répression des manifestations au Sénégal, a également été évoquée.

Concernant les potentiels risques d’ingérence russe au Sénégal, le ministre Ismaïla Madior Fall a indiqué ne pas avoir de preuves tangibles, mais a souligné la fragilité politique des institutions sénégalaises et les menaces sécuritaires régionales.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères a conclu en exprimant la conscience du Sénégal de vivre dans une région sujette à de multiples défis sécuritaires et politiques.

Trafic de Tramadol : le réseau Dakar-Bamako-Niger démantelé

Les autorités ont récemment annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic international de Tramadol, opérant entre les villes de Dakar, Bamako et le Niger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de M. Dia, alias « Wara-Gang », un caïd malien, ainsi que de son complice sénégalais, D. Diongue, accusés d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic international de substances psychotropes.

Selon les informations fournies par L’Observateur, M. Dia et D. Diongue sont considérés comme les principaux cerveaux de ce réseau sophistiqué, qui a été démantelé par le bureau de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) de Kédougou, au Sénégal.

Ce réseau clandestin opérait en fournissant du Tramadol, une drogue psychotrope, à un prix exorbitant de 70 000 FCFA l’unité. Cette substance, qui s’écoulait comme de petits pains, était principalement achetée par des chercheurs d’or installés sur les sites aurifères de la région. Cependant, elle a également été à l’origine de crises convulsives et d’arrêts cardiaques chez certains consommateurs.

L’intervention des autorités, qui a eu lieu le 9 janvier dernier, a mis fin à six mois d’activité intense de ce réseau de trafic. Les enquêteurs ont réussi à infiltrer le réseau en utilisant des agents en civil pour réaliser des achats de mise en confiance. Alerté par l’opération des forces de l’ordre, M. Dia a tenté en vain de se débarrasser de la marchandise, mais a été appréhendé avec 420 unités de Tramadol en sa possession.

Sous la pression des enquêteurs, « Wara-Gang » a révélé l’implication de son complice sénégalais ainsi que de son principal fournisseur, établi dans la ville de Kayes, au Mali.

Ce démantèlement met en évidence les efforts soutenus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les réseaux de trafiquants opérant à travers les frontières. Les autorités demeurent engagées dans la lutte contre ce fléau, dans le but de garantir la sécurité et la santé publique dans la région.

Conseil régional des délégués de quartier de Dakar : Appel à la paix avant les élections et revendications pour une présidentielle apaisée

Le Conseil régional des délégués de quartier de Dakar a récemment tenu son assemblée générale sous le thème « Cohésion sociale pour la paix avant et après les élections présidentielles ». Les 1 883 membres de cette instance ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’approche des élections présidentielles du 25 février, lançant un appel pressant à la paix adressé à l’ensemble de la classe politique sénégalaise.

Réunis à la mairie de Pikine, les délégués ont utilisé cette plateforme pour présenter leurs préoccupations et leurs attentes aux autorités compétentes. Soucieux d’anticiper d’éventuels incidents malheureux, les délégués ont souligné la nécessité d’une rencontre avec le président afin d’élaborer une feuille de route en vue de prévenir tout débordement.

Au-delà de cet appel à la paix, les délégués de quartier ont formulé des revendications significatives. Ils demandent une revalorisation de leurs indemnités à 200 000 F CFA, mettant en lumière le rôle essentiel qu’ils jouent au sein de l’Administration, notamment dans le contexte territorial. Ils réclament également la construction d’un siège pour le bureau de leur association, soulignant que leur rôle de médiateurs dans la résolution des conflits locaux mérite un plus grand respect au sein de la hiérarchie administrative.

Le porte-parole de l’assemblée, M. Diallo, a souligné l’importance cruciale du rôle des délégués dans le maintien de la paix et la gestion des conflits locaux. Selon lui, les délégués sont les acteurs clés pour garantir la stabilité dans leurs quartiers respectifs.

Des ateliers dédiés à la promotion de la paix ont été organisés au cours de cette assemblée générale, soulignant l’idée que la paix devrait être une préoccupation collective pour tous les Sénégalais. Les délégués régionaux de quartier ont appelé l’ensemble de la société à cultiver un climat de paix, non seulement en prévision des élections présidentielles, mais également pour préserver l’héritage solide que les générations précédentes ont légué au Sénégal. Ils ont souligné que la paix doit demeurer une priorité même après les élections du 25 février, et que la stabilité du pays dépend de l’engagement de chacun envers la préservation de cette valeur fondamentale.

Démenti formel : Aucun cas de décès ou de violence envers la communauté ivoirienne à Dakar après le match de football

Suite à la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux concernant un prétendu décès et des violences envers la communauté ivoirienne à Dakar à la suite du match de football entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, les autorités sénégalaises et ivoiriennes ont émis un démenti formel.

Selon le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou M. Blondin Ndiaye, aucune situation de décès lié à l’événement sportif ni d’actes violents envers la communauté ivoirienne n’a été constatée dans le département de Dakar. Les services hospitaliers n’ont enregistré aucun individu blessé après le match, et aucune déclaration de violence envers des étrangers n’a été déposée auprès des services de police.

La première conseillère à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, Abouya Kokola Marie-Célile, a également confirmé que la rumeur était totalement infondée après des vérifications approfondies. Une délégation de l’ambassade s’est rendue à la morgue de l’hôpital du CHU de FANN, où le supposé corps de la victime aurait été transféré, mais aucun citoyen ivoirien n’a été répertorié dans les registres de l’hôpital après le match.

Malgré des mécontentements isolés qui ont suivi le match, la conseillère a souligné que ceux-ci ont été maîtrisés par les forces de l’ordre. Elle a appelé à la sérénité et à la retenue, tant du côté des résidents ivoiriens à Dakar que de ceux en Côte d’Ivoire.

Ces déclarations officielles mettent en lumière l’importance de la vérification des informations avant de les partager, surtout dans le contexte émotionnel entourant les événements sportifs internationaux. La propagation de fausses informations peut avoir des conséquences graves et nuire aux relations entre les communautés.

Dakar : Condamnation à trois mois avec sursis pour une bagarre entre ex-meilleures amies

Lors d’une soirée privée aux Almadies, à Dakar, une dispute entre deux anciennes meilleures amies, L. Thiam et K. R. Marie, a dégénéré en une bagarre violente. Les deux jeunes femmes ont été présentées devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, accusées de coups et blessures volontaires réciproques.

Lors de l’audience, L. Thiam a expliqué que des tensions étaient apparues entre elles en raison de leurs relations amoureuses respectives. Au cours de la soirée, les échanges verbaux ont pris une tournure violente, culminant par des coups.

K. R. Marie, en contre-argument, a accusé L. Thiam d’avoir initié la violence en cassant une bouteille. En réponse, elle a poignardé son amie au cou avec un tesson de bouteille.

Le juge, manifestement irrité par la situation, a rappelé aux jeunes femmes l’importance de se concentrer sur leurs études plutôt que de s’engager dans des querelles et a qualifié leur comportement de débauché.

La déléguée du procureur a également réprimandé les prévenues, soulignant qu’elles étaient encore jeunes pour mener une vie de débauche.

Finalement, bien que reconnues coupables, L. Thiam et K. R. Marie ont été condamnées à trois mois de prison avec sursis. Leur avocat avait plaidé en faveur de la clémence en raison de leur reconnaissance de culpabilité.

La 10e promotion du CHEDS diplômée en « Défense sécurité et paix » à Dakar

Dix-neuf auditeurs ont célébré la remise de leur diplôme en master « Défense sécurité et paix » (MDSP) lors d’une cérémonie tenue jeudi à Dakar. Organisée par le Centre des hautes études de défense et de Sécurité (CHEDS), cette remise de diplômes a été honorée par la présence du directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, du directeur du CHEDS, le général de brigade Jean Diémé, ainsi que du président du Conseil d’administration du CHEDS et de plusieurs officiers de haut rang.

La 10e promotion du CHEDS a suivi une formation approfondie, dirigée par des experts renommés, afin d’améliorer leurs connaissances sur des questions cruciales telles que les relations internationales, la géopolitique et la gestion des crises majeures, a souligné le général de brigade Jean Diémé.

La mission centrale du CHEDS, a-t-il rappelé, est de contribuer de manière significative à la formation de ressources humaines de qualité, capables de répondre efficacement aux défis sécuritaires divers.

Le général Diémé a également annoncé une nouvelle étape pour le CHEDS avec l’introduction d’une formation doctorale à partir de l’année prochaine, en partenariat avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Cette initiative vise à mieux relever les défis sécuritaires constamment émergents.

Le directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, a souligné l’importance de transformer en profondeur cet outil performant de défense et de sécurité. Il a plaidé en faveur d’une adaptation aux nouvelles menaces hybrides, en particulier dans la région du Sahel, tout en soulignant la nécessité de privilégier des solutions diplomatiques aux solutions militaires.

Le professeur Mamadou Badji, recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, a présenté la leçon inaugurale sur le thème « Les réponses diplomatiques aux menaces sécuritaires dans le Sahel ». Il a souligné l’importance du recours à la raison, à la retenue et au compromis comme instruments de paix et de résolution des problèmes structurels de la région du Sahel, appelant à une coopération diplomatique internationale pour relever ces défis complexes.

Cette cérémonie de remise de diplômes marque un jalon important pour les nouveaux diplômés du CHEDS, qui sont désormais équipés pour contribuer de manière significative à la sécurité et à la stabilité de la région.

Affaire Pape Sané de Walf TV : La Cour d’appel de Dakar déboute le parquet, le chroniqueur n’ira pas en prison

Pape Sané était confronté à des accusations sérieuses qui auraient pu le conduire derrière les barreaux, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les commentateurs indépendants au Sénégal. Cependant, la Cour d’appel a décidé de débouter le parquet, affirmant ainsi le droit fondamental à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les professionnels des médias au Sénégal et rappelle l’importance cruciale de maintenir un environnement où la diversité d’opinions et la critique constructive peuvent prospérer sans crainte de représailles judiciaires.

Accident mortel au monument de la Renaissance : un véhicule chute du pont

Un tragique accident de la route s’est produit au monument de la Renaissance à Dakar, entraînant la perte d’une vie. Aux environs de 6 heures du matin, une voiture de type 4×4 de la marque Range Rover a chuté du pont à proximité de ce célèbre édifice situé à Ouakam.

Les secours, principalement les sapeurs-pompiers, sont intervenus rapidement pour évacuer le corps de la victime et dégager les débris du véhicule de la chaussée.

Les circonstances exactes de l’accident et les détails sur l’identité de la victime n’ont pas encore été précisés. Les autorités compétentes sont probablement en train de mener une enquête pour déterminer les causes de cet incident tragique.

Inauguration du Centre Africain de Résilience aux Epidémies (CARE) de l’Institut Pasteur de Dakar

Le Ministre de Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE, a présidé ce vendredi 19 janvier la cérémonie d’inauguration du Centre Africain de Résilience aux Epidémies (CARE) de l’Institut Pasteur de Dakar. Cet événement marque une étape significative dans l’engagement collectif visant à renforcer les capacités de réponse aux défis de santé publique, en particulier face aux épidémies susceptibles de menacer la stabilité des communautés.

Le CARE sera un centre de formation de premier plan, dédié à la formation continue du personnel médical, des professionnels de la santé publique et des intervenants d’urgence. Il proposera des programmes de formation avancés couvrant divers sujets tels que la surveillance épidémiologique, la gestion des crises sanitaires, les protocoles de quarantaine et les stratégies de communication et de réponse en temps de crise.

L’ouverture de cet édifice de renom représente un engagement fort envers l’amélioration des capacités de réponse aux épidémies en Afrique. Le CARE collaborera étroitement avec des organisations régionales et continentales telles que l’OMS-AFRO, l’Africa CDC et l’Organisation Ouest africaine de la Santé (OOAS).

L’un des premiers résultats de cette collaboration est la certification du CARE par l’Africa CDC en tant que Centre d’Excellence de Biosûreté & Biosécurité pour la Région de l’Afrique de l’Ouest. Cette certification témoigne de l’engagement envers des normes élevées de sécurité dans la recherche et la formation liées à la santé.

La santé est désormais une question mondiale, et le CARE de l’Institut Pasteur de Dakar jouera un rôle crucial dans la promotion de la coopération internationale pour relever les défis sanitaires.

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