Sénégal – Mission du FMI à Dakar : menace ou opportunité ?

Le Fonds monétaire international (FMI) a dépêché, ce 18 mars, une mission technique à Dakar. Objectif : rencontrer le ministre de l’Économie, Abdourahmane Sarr, et celui du Budget, Cheikh Diba, pour examiner en profondeur l’audit récemment publié par la Cour des comptes du Sénégal. Cette visite intervient dans un contexte économique tendu, marqué par des révélations alarmantes sur le niveau réel d’endettement du pays.

Il y a quelques semaines, le Premier ministre Ousmane Sonko avait jeté un pavé dans la mare en révélant que la dette publique du Sénégal avait été sous-estimée. Le rapport de la Cour des comptes est venu conforter cette déclaration, en révélant une dette frôlant les 100 % du produit intérieur brut (PIB), bien au-delà des chiffres officiels communiqués précédemment.

Ces nouvelles données ont conduit le FMI à examiner de près la situation. L’institution, qui avait déjà suspendu son programme de soutien au Sénégal – un accord de 1,8 milliard de dollars signé en 2023 sous l’ancien président Macky Sall, dont 770 millions avaient déjà été décaissés –, semble aujourd’hui vouloir réévaluer sa position à l’aune de ces nouvelles informations.

Selon Jeune Afrique, le FMI aurait exprimé une vive inquiétude face à l’ampleur de la dette sénégalaise. Avant même la publication du rapport de la Cour des comptes, l’institution s’était rapprochée de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour obtenir des clarifications sur la santé financière du pays. Cette démarche souligne le niveau de vigilance du FMI et le sérieux des signaux d’alerte.

Le risque est clair : un pays dont la dette atteint un tel niveau pourrait rencontrer de grandes difficultés pour lever des fonds sur les marchés ou bénéficier de nouveaux financements internationaux. Cela pourrait freiner la mise en œuvre des projets du nouveau gouvernement.

Mais cette mission n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour Dakar. Si le FMI valide les nouveaux chiffres communiqués par les autorités sénégalaises et obtient des garanties sur une meilleure gestion des finances publiques, un nouveau programme pourrait être lancé.

« Une fois que nous aurons terminé l’examen du dossier, nous ferons un retour à notre conseil d’administration, qui statuera », a confié un porte-parole du FMI au journal panafricain. Les partenaires diplomatiques du Sénégal, eux, espèrent un compromis rapide. Certains plaident déjà pour une dérogation permettant de débloquer des fonds dès avril, afin de soutenir les projets du gouvernement en place.

L’arrivée du FMI à Dakar s’inscrit dans un moment décisif pour le Sénégal. Certes, l’état des finances publiques suscite de vives préoccupations, mais cette mission pourrait également ouvrir la voie à une meilleure transparence budgétaire et à un redémarrage des relations financières internationales. Le pays est suspendu aux conclusions de cette mission, qui pourraient, à court terme, peser lourdement sur son avenir économique.

Parcelles Assainies : Saisie de 66 kg de chanvre indien par la police

La Brigade de recherche du Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies a frappé un grand coup dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le mardi 18 mars 2025, aux environs de 19 heures, les limiers ont procédé à l’interpellation de S. M., un individu bien connu des services de police, en possession d’une importante quantité de drogue.

L’opération a été déclenchée suite à une information anonyme. Une descente a été effectuée au domicile du suspect, où une fouille minutieuse a permis la découverte de quatre sacs soigneusement dissimulés, contenant au total soixante-six (66) kilogrammes de chanvre indien.

Au cours de son interrogatoire, S. M. a reconnu être le propriétaire de la drogue saisie. Il a été placé en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. La marchandise prohibée a été consignée au poste de police pour les besoins de l’enquête.

Rond-point Tableau Ferraille : un point noir routier qui inquiète toujours

Le rond-point de Tableau Ferraille, situé sur la route de Yarakh, continue de faire parler de lui, mais pour de mauvaises raisons. Ce carrefour stratégique, par lequel transitent de nombreux poids lourds en provenance du port de Dakar, est devenu un véritable cauchemar pour les usagers. Le 18 mars dernier, un nouvel accident impliquant un camion est venu allonger une liste déjà préoccupante : il s’agit du 15ᵉ accident recensé à cet endroit, selon les informations relayées par IGFM.

La cause de ces accidents répétitifs semble claire pour de nombreux observateurs : une conception défaillante du rond-point. Les camions, souvent très chargés, sont contraints d’effectuer un virage brusque à droite, ce qui entraîne régulièrement une perte d’équilibre. Résultat : des véhicules renversés, des dégâts matériels importants et, parfois, des blessés.

Malgré les nombreuses alertes lancées aux autorités compétentes, aucune solution concrète n’a encore été apportée. Un statu quo qui inquiète fortement les riverains, contraints de vivre dans l’angoisse permanente d’un nouvel accident.

Mbacké Seck, président de l’Association Code Écologie, tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. « Il est impératif de repenser le tracé de ce rond-point pour garantir la sécurité des usagers, en particulier les conducteurs de poids lourds », plaide-t-il. Il propose une révision complète de l’infrastructure, avec un aménagement adapté aux contraintes du trafic lourd en provenance du port.

En attendant une éventuelle reconfiguration du site, les habitants des environs redoublent de vigilance. Certains n’hésitent plus à installer eux-mêmes des dispositifs de signalisation artisanaux pour prévenir les conducteurs du danger imminent.

Le rond-point de Tableau Ferraille est devenu un symbole de l’urbanisme mal pensé, dont les conséquences peuvent être lourdes. Il reste désormais à savoir si les autorités entendront enfin les appels à l’action avant qu’un drame plus grave ne survienne.

Dakar accueille une réunion internationale sur la génomique appliquée au paludisme

Depuis le 3 mars, Dakar est le centre d’une rencontre scientifique de haut niveau dédiée à la génomique appliquée au paludisme. L’événement, qui se tient jusqu’au 7 mars, réunit des chercheurs et experts internationaux, notamment de l’Université de Harvard et de la Fondation Gates. Il est organisé par le Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass), en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et la Faculté de médecine, pharmacie et odontologie de Dakar.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy. Dans son discours, il a insisté sur la nécessité d’élargir les recherches à d’autres maladies à transmission vectorielle comme la dengue, le Zika et le chikungunya, qui constituent une menace croissante pour le système de santé publique. Selon lui, les avancées scientifiques dans ces domaines pourraient non seulement orienter les politiques de santé, mais aussi attirer des financements externes essentiels pour le développement du secteur.

Le Professeur Daouda Ndiaye, expert reconnu en parasitologie, a souligné l’importance de cette réunion pour partager les innovations et progrès réalisés en Afrique dans la lutte contre le paludisme. Le Sénégal, en particulier, s’est distingué par le développement d’outils technologiques avancés et la mise en place d’indicateurs de performance pour mieux surveiller et réduire la transmission de la maladie. Il a également salué le nouveau gouvernement pour son engagement en faveur de la santé publique.

De son côté, le Professeur Babacar Faye, représentant le Recteur de l’UCAD, a mis en avant l’importance d’étudier la diversité génétique du parasite responsable du paludisme. Comprendre ces variations permet de développer des stratégies plus efficaces et adaptées aux réalités locales, contribuant ainsi à une meilleure souveraineté épidémiologique. Il a rappelé que la recherche fondamentale joue un rôle clé dans la prévention des épidémies et l’amélioration des traitements et vaccins.

Cet atelier ne se limite pas à des échanges académiques : il constitue une véritable plateforme où scientifiques, décideurs et partenaires collaborent pour transformer les découvertes scientifiques en actions concrètes. Il s’inscrit pleinement dans la vision de l’Agenda National de Transformation Sénégal 2050, qui vise à renforcer la souveraineté sanitaire du pays à travers des initiatives comme la couverture sanitaire universelle, un objectif soutenu par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Crise sociale au Port autonome de Dakar : les syndicats dénoncent des licenciements massifs

Le Port autonome de Dakar (PAD) est au cœur d’une vive contestation sociale. Lors d’un grand rassemblement tenu ce vendredi au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), les syndicats ont dénoncé une vague de licenciements touchant des centaines de travailleurs.

« Ce qui se passe au PAD est un drame social », s’est indigné Abdou Ndiaye, syndicaliste, lors de son intervention relayée par Les Échos. Selon lui, 781 travailleurs ont été licenciés dans le cadre de l’audit en cours, les laissant sans emploi ni perspectives d’avenir.

Cette situation suscite l’inquiétude et la colère des travailleurs, qui estiment être victimes d’une gestion jugée arbitraire. Pour les syndicats, ces licenciements de masse sont une atteinte aux droits des employés et témoignent d’une absence de dialogue social.

L’un des principaux griefs formulés à l’encontre de la direction du PAD concerne la politique de recrutement actuelle. « Le directeur général, Wally Diouf Bodian, recrute des CDI alors qu’il y a des agents qui ont rempli les conditions après plusieurs CDD », a dénoncé Abdou Ndiaye.

Les syndicats reprochent à la direction de ne pas privilégier la régularisation des travailleurs en contrat à durée déterminée (CDD), pourtant en poste depuis plusieurs années, et de procéder à de nouvelles embauches en contrat à durée indéterminée (CDI).

Face à cette crise sociale, les centrales syndicales appellent les autorités à intervenir pour rétablir le dialogue et trouver des solutions aux revendications des travailleurs. Ils exigent la réintégration des employés licenciés et une plus grande transparence dans la gestion des ressources humaines au sein du PAD.

Réforme des chantiers navals de Dakar : vers la fin de l’ère Lisenave

Le secteur stratégique de la réparation navale au Sénégal s’apprête à connaître un tournant décisif. L’État, à travers la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn), a lancé un appel public à candidature international pour un partenariat public-privé de 20 ans portant sur le financement, l’exploitation et la maintenance des chantiers navals de Dakar. Cette décision marque la fin annoncée du contrôle exercé depuis 1999 par la société portugaise Lisenave à travers Dakarnave.

Depuis plusieurs décennies, Lisenave bénéficie d’un contrat qualifié de “léonin” par de nombreux observateurs, y compris les corps de contrôle de l’État. En effet, les termes de l’accord ont longtemps suscité des critiques, notamment en raison de la faible part des revenus reversés au Sénégal. À titre d’exemple, pour l’exercice 2024, Dakarnave a généré un chiffre d’affaires de 20 milliards de FCFA, tandis que la Sirn, représentant l’État, n’a perçu que 1 % de ce montant, soit 200 millions de FCFA.

Face à cette situation jugée inacceptable, l’actuel président Bassirou Diomaye Faye a décidé de reprendre le processus de sélection d’un nouvel exploitant. Une première tentative avait été faite, mais le chef de l’État a exigé l’annulation de la procédure afin d’assurer une transparence totale.

L’appel public à candidature, publié dans le quotidien national Le Soleil, ouvre ainsi la voie à une refonte complète du modèle de gestion des chantiers navals de Dakar. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 25 mars prochain pour soumettre leurs dossiers de préqualification à la Sirn.

Cette réforme vise plusieurs objectifs :

• Augmenter la part des revenus de l’État en garantissant une meilleure répartition des bénéfices tirés de l’exploitation des infrastructures.

• Améliorer la compétitivité du secteur en attirant un investisseur capable d’apporter des innovations technologiques et des normes de gestion modernes.

• Créer plus d’emplois locaux et favoriser le transfert de compétences aux travailleurs sénégalais.

En attendant la désignation d’un nouvel opérateur, Lisenave, dont le contrat a expiré en juin 2024, pourrait voir son bail temporairement prolongé. Toutefois, cette prolongation, nécessaire pour éviter un arrêt brutal des activités, pose une question cruciale : à quel coût pour l’économie nationale ?

La fin du monopole de Lisenave est perçue comme une opportunité pour le Sénégal de reprendre le contrôle d’un secteur stratégique. La décision du gouvernement d’ouvrir une nouvelle compétition internationale vise à garantir une gestion plus équitable et profitable à l’économie nationale.

Alors que le processus suit son cours, la vigilance reste de mise pour s’assurer que cette réforme aboutisse à un partenariat bénéfique et durable, mettant fin à des décennies de déséquilibre économique dans l’exploitation des chantiers navals de Dakar.

Dakar-Thieytou : Les jeunes marcheurs africains réclament un hommage national à Cheikh Anta Diop

La 11ᵉ édition de la grande marche internationale Dakar-Thieytou, initiée par des jeunes Africains et disciples de Cheikh Anta Diop, touche à sa fin. Après avoir parcouru 140 km sur un trajet total de 154 km, les marcheurs ont fait une halte à Gawan pour s’adresser à la presse et exprimer un message fort aux autorités sénégalaises.

“Cheikh Anta Diop mérite mieux”

Face aux journalistes, les marcheurs ont dénoncé l’oubli dont serait victime Cheikh Anta Diop dans les politiques publiques et l’éducation nationale. Selon eux, le “Pharaon sénégalais” n’a pas encore reçu les honneurs qu’il mérite :

“Nous demandons à nos autorités d’instaurer un programme dans les manuels scolaires qui enseigne Cheikh Anta Diop et ses œuvres. C’est dommage qu’il tombe dans l’oubli aujourd’hui. Au-delà de cette marche, il n’y a aucune autre activité qui lui rend hommage.”

Les marcheurs plaident ainsi pour une meilleure transmission du savoir et des travaux de Cheikh Anta Diop aux nouvelles générations, estimant qu’il demeure une source inestimable d’inspiration pour la jeunesse africaine.

Après des jours d’efforts intenses, les marcheurs sont à seulement 10 km de Thieytou, où repose Cheikh Anta Diop. L’arrivée à cette destination symbolique sera marquée par une grande conférence prévue ce jeudi. De nombreuses personnalités sénégalaises et africaines y sont attendues pour célébrer la mémoire de cet intellectuel, historien et homme politique dont l’œuvre continue de marquer l’Afrique et le monde.

Crise de la radiothérapie à Dakar : Les patients atteints de cancer en détresse

La situation devient de plus en plus préoccupante pour les patients atteints de cancer au Sénégal. À Dakar, les deux appareils de radiothérapie linéaire de l’hôpital Dalal Jamm sont hors service, forçant les malades à se rendre à l’hôpital Cheikhoul Khadim de Touba pour recevoir leurs traitements. Une solution temporaire qui s’avère coûteuse et difficilement accessible pour nombre d’entre eux.

Mame Diarra Kébé, présidente de l’association Cancer du Sein Sénégal, a profité de la Journée mondiale du cancer, célébrée ce mardi à Dakar, pour alerter les autorités sur cette situation critique. « Il y a quatre appareils de radiothérapie au Sénégal, mais un seul fonctionne. Ce n’est pas normal », s’indigne-t-elle.

Selon elle, même si l’hôpital de Touba offre une alternative, les coûts des évacuations sont élevés, tant sur le plan financier que physique. « Beaucoup de patients n’ont pas les moyens de se déplacer ou de supporter les dépenses liées à leur prise en charge loin de chez eux. Certains sont même contraints d’interrompre leur traitement, ce qui aggrave leur état de santé », déplore-t-elle.

La situation est d’autant plus complexe que l’hôpital Aristide Le Dantec, qui disposait d’un service de radiothérapie, est en pleine reconstruction. Les équipements sont ainsi inutilisables, limitant encore davantage les possibilités de soins pour les patients.

Contacté par nos soins, le docteur Mamadou Sam Daff, directeur de l’hôpital Dalal Jamm, reconnaît la gravité de la situation mais insiste sur le fait que l’arrêt des soins était inévitable. « Nous avons rencontré des problèmes récurrents de réseau et d’instabilité électrique, compromettant la qualité des images et menaçant les machines. Dans ces conditions, continuer à traiter les patients représentait un risque majeur, tant pour eux que pour les praticiens », explique-t-il.

Il assure toutefois que des solutions sont en cours. « La question du réseau a été résolue, mais l’instabilité électrique demeure un problème central. Installer de nouvelles pièces sans stabiliser l’alimentation électrique serait inutile. Nous travaillons activement à l’achat d’onduleurs et de régulateurs. D’ici une dizaine de jours, la situation devrait être réglée », promet-il.

Les associations de patients et les professionnels de santé appellent à une action rapide du gouvernement pour assurer un accès durable aux soins de radiothérapie. Cette situation rappelle la nécessité d’investir davantage dans les infrastructures hospitalières et dans la maintenance des équipements médicaux afin d’éviter que des pannes techniques ne compromettent des traitements vitaux.

En attendant la remise en service des appareils de Dalal Jamm, les malades, déjà fragilisés par leur état, doivent surmonter de nombreux obstacles pour recevoir leurs soins. Une situation qui met en lumière les défis persistants du système de santé sénégalais en matière de prise en charge des pathologies lourdes.

Dakar/Santé : Un réseau de lutte contre les hépatites, le “RALCH”, voit le jour au Sénégal

L’infection par le virus de l’hépatite constitue un problème de santé publique dans plusieurs régions du monde, particulièrement au Sénégal, en raison de sa fréquence, de ses complications et de ses conséquences socio-économiques. C’est dans ce contexte que le Réseau des Associations de Lutte contre les Hépatites (RALCH) a vu le jour ce lundi 3 février 2025 à Dakar, grâce à l’appui technique et financier de l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS).

“C’est une initiative à saluer, car c’est une première au Sénégal. Pour la première fois, un réseau réunissant les associations engagées dans la lutte contre les hépatites virales est mis en place. Cette initiative arrive à point nommé, d’autant plus que le Sénégal a adopté un plan stratégique intégré et multisectoriel de lutte contre le sida, la tuberculose, les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles (IST). La mise en place de ce réseau permettra de renforcer la visibilité de la lutte contre les hépatites, surtout dans un contexte où la prévalence de cette maladie est très élevée dans notre pays, oscillant entre 9 et 15 %,” a expliqué Mamor Fall, responsable des programmes à l’ANCS.

Face à cette forte prévalence, la lutte contre l’hépatite représente une urgence de santé publique pour le Sénégal. Mamor Fall a souligné que la création du RALCH permettra de mobiliser des ressources pour sensibiliser les populations aux moyens de prévention de la maladie.

“Dans le cadre de la bonne marche du réseau et pour atteindre ses objectifs, l’ANCS a soutenu sa mise en place. Dans notre demande de financement auprès du Fonds mondial, nous avions déjà envisagé la création d’un réseau, car nous connaissions l’existence de plusieurs associations à Dakar et dans les régions du pays. L’objectif est de créer un cadre d’échange et de partage entre ces associations afin de mieux structurer le plaidoyer en faveur des malades. Ces derniers ont un besoin urgent de soutien et de reconnaissance. Nous avons également œuvré à la mise en place de cellules locales et identifié des personnes vivant avec les hépatites dans différentes régions. C’est pour cette raison que nous avons mobilisé toutes ces associations. Malheureusement, nous n’avons pas encore de représentants dans toutes les régions du pays. L’ANCS, à travers Ousseynou Badio, a donc pris contact avec les structures sanitaires et les autorités régionales pour pallier ce manque,” a précisé Mamor Fall.

Après son installation à la tête du réseau RALCH, Madame Fatou Ngnirane, également présidente de l’association Safara Hépatite Sénégal, a présenté sa feuille de route.

“Je remercie l’ensemble des associations présentes qui m’ont fait confiance en me désignant à la présidence de ce réseau. Un bureau a d’ores et déjà été mis en place pour coordonner nos actions. Nos premières démarches consisteront à rencontrer le ministre de la Santé et de l’Action sociale, l’ANCS, ainsi que les services et structures rattachés au ministère, notamment le Programme national de lutte contre les hépatites,” a-t-elle déclaré.

La mise en place du RALCH marque une avancée majeure dans la lutte contre les hépatites virales au Sénégal, avec l’espoir de renforcer la sensibilisation, l’accompagnement des malades et la mobilisation de ressources pour une meilleure prise en charge de cette maladie.

Dakar accueille la 8e conférence des régulateurs des médias : un tournant pour la régulation numérique

Les 27 et 28 janvier 2025, Dakar deviendra le centre de discussions stratégiques sur la régulation des médias et des plateformes numériques, en accueillant la 8e conférence des présidents des réseaux francophones des régulateurs des médias. Cette rencontre, organisée par le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), vise à proposer des approches communes face aux défis posés par l’essor des technologies numériques.

Lors du lancement de la journée de partage sur l’avant-projet de loi portant création d’une autorité indépendante de régulation des médias et des réseaux sociaux, le ministre de la Communication, Aliou Sall, a mis l’accent sur l’importance de cette initiative. Selon lui, l’objectif est clair : « Mettre en place un dispositif efficace qui, sans entraver les libertés de presse et d’expression, impose le respect des normes démocratiques établies par la loi. »

Aliou Sall a souligné que l’ère numérique oblige chaque acteur à se doter de valeurs solides : « Intérêt général, cohésion sociale, engagement citoyen, défense des valeurs démocratiques et éthique doivent guider nos décisions. »

Le ministre a également exprimé sa confiance en la réussite de cette conférence, citant la qualité des participants, composés de services étatiques, experts et acteurs des médias. Il a évoqué le « New Deal Technologique », une initiative majeure en cours, et a précisé que les conclusions de la conférence contribueront à l’actualisation de l’avant-projet de loi, tout en définissant des étapes concrètes pour une régulation modernisée.

Le président du CNRA a, pour sa part, révélé que les premières délégations internationales sont déjà attendues. Le Sénégal devrait même, à l’issue de ces rencontres, prendre la présidence du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM), renforçant ainsi sa position sur la scène internationale.

Le ministre a fait valoir que la régulation des médias traditionnels est aujourd’hui bien maîtrisée grâce à des méthodes et législations éprouvées. En revanche, le défi actuel réside dans la régulation des plateformes numériques, véritable enjeu de cette conférence.

Marième Faye Sall de retour à Dakar pour un bref séjour

L’ancienne Première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, a récemment été aperçue à Dakar pour un court séjour, selon le quotidien Les Échos. Résidant actuellement au Maroc avec sa famille depuis la fin du mandat de son époux, Macky Sall, en 2024, elle a marqué sa présence en milieu de semaine dernière en rendant hommage à deux familles en deuil.

Marième Faye Sall a d’abord présenté ses condoléances à la famille de Silèye Sy, figure influente et homme d’affaires fortuné, décédé il y a quelques jours, à Castors. Ensuite, elle s’est rendue au domicile de la députée Takku-Wallu, Fabineta Mbacké, pour soutenir cette dernière après la perte d’un parent proche.

D’après les informations rapportées par Les Échos, ce déplacement, empreint de discrétion, s’est achevé dès vendredi, après que l’ancienne Première dame a accompli ces actes de solidarité et de compassion.

Marième Faye Sall, qui a occupé une place centrale auprès de son mari durant ses deux mandats présidentiels (2012-2024), reste une figure respectée dans la sphère publique sénégalaise. Ce retour ponctuel dans la capitale sénégalaise témoigne de son attachement aux valeurs de solidarité et à ses proches, malgré son éloignement géographique.

Les livreurs et conducteurs de motos Jakarta interpellent l’État sur les défis du secteur

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, l’Association des Livreurs et Thiak Thiak du Sénégal a attiré l’attention des autorités sur les nombreuses difficultés qui entravent le développement du secteur des deux-roues. Ibrahima Badji, secrétaire général de l’association, a mis en lumière les défis relatifs à la mutation des motos et à la formalisation des activités des livreurs.

Selon M. Badji, le problème de la mutation des motos pourrait perdurer si les conducteurs ne se rapprochent pas du service des mines pour résoudre cette question. Il appelle ainsi à une décentralisation des services pour faciliter les démarches administratives. Il propose, entre autres, l’ouverture du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) comme lieu de rencontre des conducteurs et des autorités compétentes.

« Il faut que nos camarades vérifient bien leurs certificats de mise en circulation (CMC) et se munissent de tous les autres documents requis. Nous devons, en toute responsabilité, procéder à cette formalisation pour être en règle », a souligné le secrétaire général. Il a également insisté sur la nécessité de distinguer les conducteurs en règle, disposant de tous leurs papiers, de ceux qui circulent illégalement.

Face à ces préoccupations, le gouvernement a pris des mesures pour renforcer la sécurité routière et la régularisation du secteur. Une circulaire, émise par le Premier ministre, prévoit une campagne d’immatriculation des deux-roues déjà dédouanés et disposant de cartes grises conformes. Cette opération, qui s’étalera sur une période de trois mois, vise à protéger les usagers et à améliorer les conditions de circulation.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans l’attente des conclusions des États généraux des transports publics, dont les recommandations permettront d’asseoir une gestion durable et structurée du secteur. En attendant, l’État envisage de renforcer les contrôles routiers et d’appliquer des sanctions aux contrevenants.

Ibrahima Badji a exhorté ses pairs à prendre leurs responsabilités pour formaliser leurs activités. Il a insisté sur l’importance de se conformer aux exigences légales pour éviter les sanctions et contribuer à l’assainissement du secteur. Selon lui, cette démarche est cruciale pour garantir la sécurité des conducteurs, des usagers et pour la pérennité des emplois dans ce domaine.

Le secteur des motos Jakarta et des livreurs demeure une composante essentielle de la mobilité urbaine au Sénégal. Toutefois, sa structuration et sa régulation représentent un enjeu majeur, tant pour les acteurs que pour les autorités.

Dakar, lauréate du Prix du transport durable 2025 : Yoro Dia raille la diplomatie sénégalaise

La capitale sénégalaise, Dakar, a été désignée lauréate du Prix du transport durable 2025 par l’Institut pour les politiques de transport et de développement (ITDP) et le Comité du prix du transport durable. Cette distinction prestigieuse récompense les efforts de la ville dans le développement de solutions de transport innovantes, durables et inclusives. Cependant, cette annonce a également suscité des réactions inattendues sur la scène politique sénégalaise.

Ce prix international, décerné chaque année, met en lumière les villes ayant mis en œuvre des initiatives ambitieuses et exemplaires pour transformer leur système de transport urbain. Depuis quelques années, Dakar a multiplié les projets structurants, notamment avec la mise en service du Train Express Régional (TER), l’amélioration du réseau de bus avec le projet BRT (Bus Rapid Transit) et l’élargissement des voies pour une mobilité plus fluide et écologique. Ces efforts, combinés à des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’amélioration des infrastructures pour les cyclistes et piétons, ont valu à la capitale sénégalaise cette reconnaissance internationale.

Si cette nouvelle a été saluée par de nombreux acteurs, elle a aussi donné lieu à des réactions caustiques sur la scène politique. Yoro Dia, ancien ministre et ex-porte-parole de la Présidence, a profité de cette occasion pour critiquer la ministre des Affaires étrangères, Yacine Samb. Dans une publication sur X (anciennement Twitter), il a ironisé :

« Espérons que notre “gros calibre” Ministre des Affaires Étrangères ne va pas démentir cette bonne nouvelle comme elle l’a fait avec la résolution de l’ONU annonçant la sortie du Sénégal du lot des pays les moins avancés. »

Cette déclaration fait référence à une polémique récente autour de la réaction de la ministre à une résolution de l’ONU annonçant que le Sénégal était désormais considéré comme un pays en voie de développement. Yacine Samb avait alors qualifié certaines interprétations de cette résolution d’« allégations », ce qui avait provoqué un débat animé sur les réseaux sociaux et dans la presse.

Pour Yoro Dia, cette distinction accordée à Dakar illustre un contraste entre les efforts locaux pour améliorer le cadre de vie des populations et la gestion de l’image du Sénégal sur le plan international. Son commentaire acerbe sur la ministre des Affaires étrangères témoigne de tensions récurrentes entre les différentes sensibilités politiques au Sénégal.

En dépit de ces querelles politiques, le Prix du transport durable 2025 met en lumière les avancées significatives de Dakar en matière de mobilité urbaine et de développement durable. Cette distinction renforce la position de la capitale sénégalaise comme modèle en Afrique dans le domaine des transports et témoigne de la vision des autorités locales pour répondre aux défis croissants de l’urbanisation.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°364 – du 07/01/2025

🔴 DISCOURS DE MACRON SUR LA NÉGOCIATION DU RETRAIT DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES : SONKO CONTESTE L’INITIATIVE ÉLYSÉENNE
🔴 DÉMISSION DE RAKY KANE : BAH DIAKHATÉ APPELLE LES « APÉRISTES » À SUIVRE SON EXEMPLE

🔴 ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL : PAPE THIAW OUVRE LA « TANIÈRE » AUX SPÉCIALISTES LOCAUX
🔴 CHAN 2025 / TIRAGE AU SORT : LES ADVERSAIRES DU SÉNÉGAL DÉVOILÉS LE 15 JANVIER


Incendie à Yoff : l’hypermarché Exclusive ravagé par les flammes

Un violent incendie a complètement détruit l’hypermarché Exclusive situé à Yoff ce matin, semant la panique dans le quartier et laissant les résidents de la Cité Biagui et de la Cité ASECNA dans l’obscurité. Le feu s’est déclaré aux environs de 5 heures du matin, au niveau du Chicken Masters, avant de se propager à une vitesse alarmante à travers l’établissement.

Les flammes, attisées par des matériaux hautement inflammables tels que des textiles, des ustensiles et des décorations en plastique stockés aux premier et deuxième étages, ont ravagé la devanture de l’hypermarché avant d’engloutir l’intérieur. Les explosions répétées de certains matériaux ont amplifié l’intensité du feu, mettant à rude épreuve les efforts des sapeurs-pompiers.

Face à l’ampleur de l’incendie, une dizaine de camions-citernes des sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour contenir les flammes et empêcher leur propagation aux commerces et bâtiments voisins. Les opérations de lutte contre le sinistre ont duré plusieurs heures, la fumée épaisse étant visible à plusieurs kilomètres à la ronde.

En plus des dégâts matériels majeurs, l’incendie a causé des perturbations dans les quartiers environnants. L’alimentation électrique a été coupée à titre préventif, plongeant la Cité Biagui et la Cité ASECNA dans le noir dès les premières heures du jour. Les résidents, inquiets de l’ampleur du feu, ont été contraints de quitter temporairement leurs maisons, certains redoutant une éventuelle propagation.

Pour l’instant, l’origine exacte de l’incendie reste inconnue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre. Aucun bilan humain n’a été communiqué à cette heure, mais les pertes matérielles sont estimées à plusieurs millions de francs CFA. Les propriétaires des commerces touchés par l’incendie tentent déjà d’évaluer l’étendue des dégâts.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°353 – du 21 ET 22/12/2024

🔴 HAUSSE DE PLUS DE 7 MILLIARDS F CFA DU BUDGET DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : UNE RÉPONSE SUFFISANTE À LA CORRUPTION ET À L’INSÉCURITÉ ?
🔴 1,8 MILLIARDS F CFA POUR LA TRANSITION VERS DES SOLUTIONS ÉCOLOGIQUES DURABLES : « CLEAN TECH SENEGAL » EN MARCHE

🔴 MALGRÉ LA RUPTURE DES LIGAMENTS ET L’ABSENCE DE CLUB : BOUNA SARR N’ABANDONNE PAS LA « TANIÈRE »
🔴 E-SPORT / PREMIÈRE ÉDITION LES 28 ET 29 DÉCEMBRE : DAKAR AUX COULEURS DE L’E-FEST !

Halte aux dérives policières : le cri d’alarme du Syndicat Unique des Travailleurs Municipaux (SUDTM)

Le Syndicat Unique des Travailleurs Municipaux (SUDTM) a tiré la sonnette d’alarme face à une situation préoccupante qui sévit à la mairie de Dakar. À travers un communiqué, l’organisation syndicale a dénoncé avec véhémence les récents agissements des forces de l’ordre, qu’elle qualifie de dérives policières.

Le SUDTM s’insurge contre des scènes choquantes qui ont marqué l’opinion publique. « Nous avons tous vu des images montrant des forces de l’ordre en train de défoncer avec une violence inouïe les portes de la salle de réunion, envahir les lieux pour empêcher la tenue d’une conférence de presse convoquée par le maire », souligne le syndicat dans son communiqué. Cette intrusion violente, suivie du refus d’accès à la mairie pour le conseil municipal et ses agents, est jugée inacceptable.

Le syndicat s’interroge : « Comment peut-on interdire à des citoyens, et a fortiori à un maire, l’accès à un hôtel de ville ? » Une question d’autant plus pertinente que tout retard dans le fonctionnement des services municipaux, notamment dans le paiement des salaires, pourrait être lourd de conséquences pour les agents municipaux.

Le SUDTM pointe également du doigt une application sélective des lois par les autorités. Il déplore que si une certaine célérité est observée pour exécuter des décisions défavorables au maire, les revendications des travailleurs continuent, elles, d’être ignorées. Le syndicat rappelle notamment l’existence de la loi 2011-08 du 30 mars 2011 portant statut de la Fonction Publique Locale. Cette loi, bien que votée et ses décrets d’application publiés, reste inappliquée à ce jour. L’article 29 de cette loi prévoit pourtant une augmentation substantielle des salaires des travailleurs des collectivités territoriales, à l’instar de leurs homologues du secteur public.

« Malgré une longue grève menée par les travailleurs des collectivités territoriales, les autorités continuent de faire la sourde oreille », déplore le syndicat. Il fustige également la manière « cavalière » avec laquelle les agents municipaux ont été empêchés d’accéder à leur lieu de travail.

Face à ces injustices, le SUDTM appelle les forces de l’ordre à la retenue et exhorte les autorités à garantir le respect strict des droits des travailleurs. L’organisation syndicale invite également ses partenaires, notamment la coalition And Gueusseum et la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS-B), à rester vigilants et à défendre les droits légitimes des travailleurs municipaux.

Elle met en avant l’importance de la co-construction et de la co-responsabilité, prônées par la FGTS-B, tout en réaffirmant la centralité du travailleur dans toute démarche sociale et politique.

La session du Conseil municipal de Dakar reportée au 26 décembre

Initialement attendue avec grande anticipation, la réunion du Conseil municipal de Dakar prévue pour aujourd’hui n’aura finalement pas lieu. Selon des informations relayées par le journal Les Échos, la session a été reportée au jeudi 26 décembre, à la suite des incidents ayant perturbé les préparatifs et entraîné un dépassement des délais réglementaires.

Ce report a été décidé lors d’une réunion du bureau municipal tenue hier dans les annexes de l’Hôtel de Ville, sous la présidence de Mme Ngoné Mbengue, Première adjointe au Maire. Les membres du bureau, en concertation avec le préfet, ont convenu de fixer cette nouvelle date pour garantir une meilleure organisation et prévenir d’éventuelles tensions.

La décision s’appuie sur une lettre officielle, la N°04005/P/DK, adressée par le préfet et validée par les autorités municipales. Cette correspondance insiste sur la nécessité de reprendre les travaux dans un cadre apaisé, propice au bon déroulement des discussions.

L’annonce du report intervient dans un contexte marqué par des blocages et des divergences au sein de l’équipe municipale, perturbant le fonctionnement habituel de la mairie. Les observateurs espèrent que cette nouvelle échéance permettra aux différents protagonistes de surmonter les différends et de recentrer les débats sur les priorités de la ville et le bien-être de ses habitants.

La prochaine session ordinaire, désormais fixée au 26 décembre, sera un test décisif pour l’administration municipale et son leadership face aux défis organisationnels et politiques qui se posent. Affaire à suivre.

Dakar : Un étudiant congolais jugé pour une escroquerie à trois millions de FCFA

Une affaire d’escroquerie spectaculaire a secoué le Tribunal des flagrants délits de Dakar, où Martinel Loko, un étudiant congolais, a été accusé d’avoir soutiré trois millions de FCFA à des victimes en se faisant passer pour un agent des douanes. Une opération frauduleuse habilement orchestrée via les réseaux sociaux, selon le journal L’Observateur.

Tout commence avec une annonce circulant sur les réseaux sociaux, prétendant organiser une vente aux enchères de véhicules saisis par la Douane sénégalaise. Martinel Loko, se présentant comme un agent des douanes, promettait des voitures à prix défiant toute concurrence. Pour accéder à cette vente fictive, les intéressés devaient verser un droit d’accès de 100 000 FCFA.

Séduites par cette offre, de nombreuses victimes ont rapidement effectué des paiements, espérant mettre la main sur des véhicules à prix réduit. Au fil des semaines, les fonds affluaient à un rythme soutenu : quinze envois par jour, pour un total estimé à trois millions de FCFA. Une fois les paiements reçus, le pseudo-agent disparaissait, coupant tout contact avec les victimes.

Lors de l’audience, trois victimes – Mamadou Diokhané, Mamadou Saliou Diallo et Sophie Dione – ont décrit la même mésaventure. Mamadou Diokhané a confié avoir perdu 500 000 FCFA, tandis que Mamadou Saliou Diallo et Sophie Dione ont été délestés respectivement de 600 000 et 150 000 FCFA. Tous ont dénoncé les fausses promesses et l’urgence imposée pour effectuer les paiements.

Martinel Loko a tenté de se défendre en incriminant un certain « Arthur », présenté comme le cerveau de l’opération. Selon lui, Arthur, un individu qu’il aurait rencontré par le biais d’une ancienne petite amie ivoirienne, lui aurait demandé de recevoir et de transférer les fonds. « Je n’ai rien touché de cet argent », a-t-il affirmé, évoquant un rôle d’intermédiaire.

Le procureur a cependant réfuté cette version, estimant qu’aucune preuve n’établissait l’existence d’Arthur. « Dès qu’il a été alerté par les victimes, il aurait dû cesser ses activités », a-t-il déclaré, tout en requérant une peine de deux ans de prison ferme pour complicité d’escroquerie.

L’avocat de la défense, Me Abdoul Gningue, a plaidé la bonne foi de son client, affirmant que Martinel Loko était un jeune diplômé manipulé et utilisé comme instrument par des tiers malintentionnés. Il a sollicité la clémence du tribunal, demandant une condamnation réduite au remboursement des victimes.

Le tribunal rendra son verdict le 26 décembre. Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la prolifération des arnaques en ligne et appelle à une vigilance accrue face aux promesses trop alléchantes sur les réseaux sociaux.

Session ordinaire du Conseil Municipal de Dakar : des décisions stratégiques à l’ordre du jour

Le Conseil Municipal de la ville de Dakar se réunira en session ordinaire le jeudi 19 décembre 2024 à 15h, dans la salle de délibérations de l’Hôtel de Ville. Cette session, présidée par le maire, sera l’occasion de délibérer sur des questions cruciales pour l’avenir de la ville.

Au programme, plusieurs points importants figurent à l’ordre du jour :

  1. Installation d’un nouveau conseiller municipal
    Cette étape marquera l’accueil officiel d’un nouvel élu au sein du Conseil, renforçant ainsi la dynamique institutionnelle de la ville.
  2. Adoption du Plan Triennal d’Investissement (PTI) 2026-2027 et du Plan Annuel d’Investissement (PAI) 2025
    Ces plans stratégiques, essentiels pour le développement économique et social de Dakar, visent à définir les priorités d’investissement pour les années à venir.
  3. Adoption du Plan Annuel de Renforcement des Capacités (PARCA) 2025
    Ce plan reflète l’ambition de la Ville d’améliorer les compétences et les moyens d’action de ses agents et partenaires, dans un souci d’efficacité et d’innovation.
  4. Autorisation spéciale de recettes et dépenses et virement de crédits
    Ces mesures financières permettront de réajuster le budget afin de répondre aux besoins spécifiques identifiés en cours d’année.
  5. Examen et adoption du Budget 2025
    Moment clé de la session, l’examen et l’approbation du budget définiront les priorités et les ressources financières allouées pour les projets de l’année à venir.

Cette session ordinaire s’annonce comme une étape déterminante dans la gouvernance de la ville de Dakar, en fixant les grandes orientations pour 2025 et les années suivantes. Elle reflète également l’engagement du Conseil Municipal à anticiper et à répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels fait face la capitale sénégalaise.

Un acte d’incivisme sévèrement sanctionné à Dakar : M. Diop condamné à une amende de 900 000 FCfa et trois mois de sursis

L’incivilité flagrante de M. Diop, chauffeur de camion, a fait grand bruit à Dakar. Ce dernier n’a pas hésité à arracher une borne fraîchement installée sur l’autopont du Front-de-Terre, un ouvrage récemment inauguré, pour permettre à son camion chargé de bois de passer. Ce geste, symbole d’un mépris des biens publics, lui a valu une lourde sanction : une amende de 900 000 FCfa et une peine de trois mois de prison avec sursis, selon les informations rapportées par L’Observateur.

Lundi, lors de son passage devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, M. Diop a été confronté à un substitut du procureur particulièrement remonté. Ce dernier n’a pas mâché ses mots, qualifiant l’acte d’“inadmissible” et d’exemple criant d’égoïsme citoyen.

Le préjudice, estimé à 500 000 FCfa pour la réparation de la borne, ne s’est pas limité aux dégâts matériels. Le tribunal a jugé nécessaire d’imposer une amende supplémentaire pour signaler la gravité de cet acte. En conséquence, M. Diop devra s’acquitter d’un total de 900 000 FCfa envers l’État sénégalais.

Malgré la tentative de défense de M. Diop, qui a invoqué une situation d’urgence pour justifier son acte, le tribunal n’a pas été convaincu. Cette sanction a été justifiée comme un signal fort pour rappeler que les infrastructures publiques ne peuvent être sacrifiées sur l’autel de l’intérêt individuel.

Inauguré il y a à peine une semaine, l’autopont du Front-de-Terre représente un investissement clé dans les efforts de modernisation et de fluidification de la circulation à Dakar. Mais cet acte d’incivilité souligne les défis liés à la préservation des équipements publics, souvent confrontés à un manque de respect citoyen.

L’État, à travers ce verdict, entend rappeler l’importance de ces infrastructures et la responsabilité de chaque citoyen dans leur préservation. Toutefois, il apparaît également nécessaire de renforcer les campagnes de sensibilisation sur le respect des biens publics, afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.

En infligeant une peine combinant sanction financière et sursis, le tribunal a voulu marquer les esprits. Pour M. Diop, cette décision reste un rappel brutal que les biens communs ne peuvent être détruits impunément. Ce verdict reflète également une volonté des autorités de protéger les investissements publics contre des comportements égoïstes, mettant ainsi en garde contre toute récidive.

Ce cas, largement relayé par la presse, témoigne de l’importance d’un sursaut collectif face à la préservation des infrastructures publiques. Au-delà des sanctions, il pose la question de la responsabilité citoyenne dans la sauvegarde des équipements communs, indispensables au développement du pays.

Barthélemy Dias empêché de visiter les chantiers de Dakar : un nouveau bras de fer avec les autorités

La tension monte à Dakar, où Barthélemy Dias, maire de la capitale sénégalaise, s’est vu interdire ce lundi l’accès à des chantiers de voirie situés au rond-point Cité Keur Gorgui et à Grand Dakar. Un impressionnant dispositif policier a été déployé sur place, empêchant l’édile d’effectuer sa visite prévue.

Selon des témoins sur les lieux, des dizaines de policiers en uniforme et en civil étaient postés autour des zones concernées, verrouillant l’accès aux chantiers. Cette situation n’a pas manqué de susciter l’indignation chez les partisans de Barthélemy Dias, qui y voient une manœuvre d’intimidation politique.

Cet événement intervient alors que le maire de Dakar est engagé dans une bataille juridique pour contester une procédure de destitution imminente. Connu pour son opposition farouche au régime en place, Barthélemy Dias a dénoncé ce blocage comme une nouvelle tentative de le museler dans l’exercice de ses fonctions.

Barthélemy Dias, accompagné de son équipe d’avocats, a annoncé qu’il déposerait dès ce lundi des recours pour contester sa révocation qu’il qualifie d’« injustifiée » et de « politiquement motivée ». Cette démarche marque une nouvelle étape dans l’escalade des tensions entre le maire de Dakar et les autorités centrales.

« Nous sommes dans un pays de droit, et je ne me laisserai pas faire », a déclaré Barthélemy Dias à ses proches collaborateurs. Il accuse le pouvoir en place de chercher à affaiblir l’opposition à travers des mesures administratives qu’il juge arbitraires.

Ce bras de fer s’inscrit dans un climat politique déjà tendu au Sénégal. La relation conflictuelle entre Barthélemy Dias et le pouvoir central ne date pas d’hier. Mais cette interdiction de circuler sur le terrain de ses propres projets municipaux semble franchir un nouveau cap dans l’affrontement.

Pour l’heure, aucune réaction officielle des autorités n’a été enregistrée. Cependant, les observateurs s’attendent à ce que cette affaire suscite un débat national sur la séparation des pouvoirs et le respect des prérogatives des élus locaux.

Clarification sur l’importation des vêtements de seconde main au Sénégal : le Ministère du Commerce rassure

Dans un communiqué publié récemment, le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME PMI a tenu à démentir les rumeurs circulant sur une interdiction immédiate de l’importation des vêtements de seconde main, communément appelés fëgg jaay. Cette réaction fait suite à une mauvaise interprétation des annonces faites lors d’un atelier sur le développement de la filière coton organisé à Dakar le 9 décembre 2024.

Contrairement aux informations relayées, le ministère a précisé qu’il ne s’agit ni d’une interdiction brutale ni d’une mesure effective à court terme. La stratégie annoncée s’inscrit dans une vision à moyen et long terme, visant à revitaliser l’industrie textile sénégalaise, tout en tenant compte des réalités sociales et économiques du pays.

Selon le communiqué, cette démarche consiste à soutenir la filière coton locale en favorisant la production nationale et la transformation sur place. Cette mesure s’inscrit dans un plan global qui inclut la réouverture d’usines textiles, la mise en place de sites de production modernes, et la promotion du consommer local.

Le Ministère a également assuré qu’il reste conscient de l’importance des vêtements de seconde main pour une large partie de la population sénégalaise, tant sur le plan économique que social. En effet, ces vêtements constituent une source de revenus pour de nombreux commerçants et offrent une solution accessible pour des familles à faible pouvoir d’achat.

Pour répondre aux inquiétudes des acteurs concernés, le ministère promet d’instaurer des mécanismes de concertation et d’accompagnement. « La mesure sera mise en œuvre progressivement, dans le respect des réalités économiques et sociales du pays », souligne le communiqué.

Cette initiative ambitionne de faire émerger une industrie textile locale forte et compétitive, capable de générer des emplois durables et de réduire la dépendance aux importations. Elle s’inscrit dans une politique économique plus large, visant à encourager la consommation locale et à mieux valoriser les ressources nationales, notamment le coton.

Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME PMI réaffirme son engagement à soutenir les populations vulnérables tout en favorisant une transition harmonieuse vers une économie plus autonome et diversifiée.

Si l’idée d’interdire les vêtements de seconde main suscite des inquiétudes, le gouvernement insiste sur le fait qu’il s’agit d’un processus graduel et concerté. En alliant soutien aux acteurs économiques et protection du pouvoir d’achat, cette mesure vise à poser les bases d’une industrie textile durable, tout en répondant aux besoins immédiats de la population.

Les discussions avec les parties prenantes se poursuivront pour assurer une mise en œuvre bénéfique pour tous, et le Ministère promet de rester à l’écoute des préoccupations des citoyens.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°348 – du 16/12/2024

🔴 DÉCAISSEMENT DE 5 MILLIARDS F CFA POUR INDEMNISER LES FAMILLES DES VICTIMES DES VIOLENCES ÉLECTORALES : EST-CE LE PRIX DE LA JUSTICE ?
🔴 GRÈVE GÉNÉRALE DES TRAVAILLEURS : LE SECTEUR DES ASSURANCES MENACÉ DE PARALYSIE

🔴 CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE JUJITSU : LE SÉNÉGAL MORD DANS L’OR ET LE BRONZE
🔴 LIGUE AFRICAINE FÉMININE DE BASKET : L’ASC VILLE DE DAKAR LAISSE FILER LE BRONZE

UASZ : Le Conseil académique fixe la reprise des cours au 6 janvier 2025 et lance un ultimatum

L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) est à un tournant décisif pour l’année académique 2023-2024. Ce jeudi 12 décembre 2024, le Conseil académique s’est réuni pour discuter de l’état alarmant des activités pédagogiques, fortement perturbées depuis plusieurs mois.

Dans un communiqué officiel, le Conseil a annoncé que les cours reprendront le lundi 6 janvier 2025. Cette décision concerne particulièrement les UFR LASHU (Lettres, Arts et Sciences Humaines), SES (Sciences Économiques et Sociales) et ST (Sciences et Technologies). Une session unique sera organisée pour permettre aux étudiants de rattraper les retards significatifs accumulés au cours de l’année.

Conscient de l’urgence, le Conseil académique a également fixé un ultimatum.

« Le second semestre de l’année 2023-2024 sera invalidé si les étudiants ne retournent pas en cours au plus tard le lundi 13 janvier 2025 », indique le communiqué.

Ce délai a été instauré pour inciter les étudiants à reprendre les activités pédagogiques et éviter une année blanche.

L’UASZ fait face à des perturbations fréquentes, causées par des grèves estudiantines, des revendications sociales, et des conflits internes. Ces interruptions ont gravement affecté le calendrier académique, suscitant des inquiétudes tant chez les étudiants que chez le personnel enseignant.

Le Conseil académique exhorte les étudiants et tous les acteurs de l’université à faire preuve de responsabilité et à collaborer pour sauver l’année. Cette reprise s’annonce cruciale pour restaurer la stabilité académique de l’institution.

La reprise des cours et le respect de l’ultimatum constitueront un test majeur pour la communauté universitaire. L’efficacité des mesures prises par le Conseil dépendra de la volonté des différentes parties à prioriser l’intérêt collectif.

L’évolution de la situation sera déterminante pour l’avenir de l’UASZ et sa capacité à relever les défis persistants.

Suspension des lotissements à Dakar et Thiès : Nouvelles procédures pour les titulaires

Le secrétariat général du Gouvernement a récemment annoncé des mesures concernant la suspension de certains lotissements dans les régions de Dakar et Thiès. Dans un communiqué en date du 7 novembre 2024, le gouvernement a précisé la prorogation de la suspension pour une durée de 45 jours concernant des lotissements et zones spécifiques. Ces mesures visent à réguler l’urbanisation dans des secteurs clés et à garantir un développement urbain conforme aux normes établies.

La suspension concerne plusieurs lotissements dans des zones stratégiques, notamment les lotissements BOA, Hangars des pèlerins, Recasement 2, Eogen, et Eogen Extension. Elle touche également des plans d’urbanisme de détail (PUD) dans des zones comme Mbour 4, la nouvelle ville de Thiès, Guédiawaye, Yeumbeul, Malika, Tivaouane Peul, ainsi que les pôles urbains de Diacksao-Bambilor, Deni Birame Ndao, Yene et Dagua-Kholpa.

Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour maîtriser et réguler l’occupation du sol dans ces zones, afin de préserver l’ordre public et d’assurer un développement urbain équilibré et durable.

Afin de faciliter la levée partielle ou totale de la suspension, le secrétariat général a demandé aux titulaires des droits sur ces lotissements de remplir un formulaire d’identification. Ce formulaire, une fois renseigné, doit être déposé au siège de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS), situé sur la VDN à Dakar, ou à la brigade zonale de la DGSCOS à Mbour. Le gouvernement a également précisé qu’un quitus, pouvant tenir lieu de mainlevée, sera délivré après exploitation des informations fournies par les titulaires. Cette procédure permettra d’évaluer les parcelles concernées et de prendre des décisions sur la levée de la suspension au cas par cas. Il est important de noter que les zones et parcelles ne présentant pas de problèmes particuliers bénéficieront d’une levée de la suspension au plus tard à la fin du délai de prorogation.

La prorogation de la suspension des lotissements, bien qu’elle puisse générer des contraintes pour certains promoteurs immobiliers et titulaires de droits, a pour objectif de réguler et d’orienter le développement urbain dans les régions de Dakar et Thiès. L’objectif est d’éviter l’extension anarchique des zones urbaines et de garantir que les projets d’urbanisme respectent les normes environnementales, architecturales et sociétales établies par les autorités locales.

Les autorités rassurent que cette suspension et les démarches administratives mises en place s’inscrivent dans une volonté de garantir un développement durable, tout en préservant les intérêts des habitants et des acteurs immobiliers. Les titulaires de droits ont désormais un mois et demi pour soumettre leurs formulaires et obtenir une réponse favorable, en fonction des résultats de l’analyse des informations transmises.

Le gouvernement, dans son communiqué, a également souligné qu’une fois les mesures prises, les titulaires des zones et parcelles concernées seront informés des décisions concernant la levée de la suspension.

La mesure de suspension des lotissements dans certaines zones des régions de Dakar et Thiès est une initiative visant à réguler l’urbanisation dans ces régions en plein développement. Les titulaires de droits sur ces lotissements devront désormais se conformer aux nouvelles procédures administratives pour permettre une évaluation et une gestion transparente des projets d’urbanisme. Cela marque une nouvelle étape dans l’organisation et la régulation du paysage urbain sénégalais, dans le respect des normes en vigueur et des besoins de développement durable.

Vents forts et risque d’inondations : l’Anacim place Dakar et la Grande Côte en alerte rouge

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a émis une alerte rouge pour la journée du samedi 7 décembre 2024. Entre 5 h et 15 h, des vents violents de secteur nord-est, atteignant ou dépassant les 40 km/h, sont attendus sur la Grande Côte et à Dakar. Ces conditions climatiques extrêmes s’accompagnent d’un risque élevé d’inondations côtières, causées par des débordements de l’eau de mer.

Dans son communiqué, l’Anacim appelle à une vigilance absolue face à ces phénomènes d’intensité exceptionnelle, soulignant leur potentiel à provoquer des accidents en mer et des dégâts sur les infrastructures côtières. Les autorités recommandent à la population de rester informée de l’évolution de la situation et de suivre rigoureusement les consignes de sécurité.

La population des zones concernées, notamment les habitants des côtes, est appelée à la prudence. Il est conseillé d’éviter les déplacements près des plages, de sécuriser les équipements extérieurs exposés au vent et de reporter toute activité nautique ou maritime pendant la durée de l’alerte. Les pêcheurs et marins, particulièrement concernés, sont invités à reporter leurs sorties en mer.

Cette alerte rouge, rare dans les prévisions de l’Anacim, témoigne de la gravité de la situation attendue. Les autorités locales sont mobilisées pour prévenir les éventuels impacts de ces vents violents et des inondations. Des mesures d’urgence pourraient être prises en fonction de l’évolution des conditions climatiques.

Les habitants de Dakar et des zones côtières doivent rester attentifs aux annonces officielles et se préparer à d’éventuelles perturbations, notamment dans les transports ou les services publics. L’Anacim continuera de fournir des mises à jour en temps réel afin de garantir la sécurité de la population face à ces conditions météorologiques exceptionnelles.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°337 – du 03/12/2024

🔴 EL MALICK NDIAYE, FIDÈLE AU PM, AU PERCHOIR – EXPANSION DE L’EMPIRE SONKO : UN COUTEAU À DOUBLE TRANCHANT
🔴 DIPLOMATIE / ENTRETIEN DU GÉNÉRAL OLIGUI NGUÉMA AVEC DIOMAYE FAYE : DAKAR ET LIBREVILLE SUR LA MÊME FRÉQUENCE

🔴 RECOURS DE SITEU AU CNG : MODOU LÔ RESTE INDÉTRÔNABLE !
🔴 56 MORTS DANS UN MOUVEMENT DE FOULE : UN MATCH DE FOOT VIRE AU DRAME EN GUINÉE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°335 – du 29/11/2024

🔴 FERMETURE DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES AU SÉNÉGAL : DÉCISION DE DAKAR OU DE PARIS ?
🔴 PRIX DU KILOGRAMME D’ARACHIDE FIXÉ À 305 F CFA : LA HAUSSE EST « IMPERCEPTIBLE », SELON LES PRODUCTEURS

🔴 ASC DES AIGLES DE LA MÉDINA : DESSOUS DE LA DÉMISSION DU COACH PÉPITO
🔴 SENSATION D’INACHEVÉ DU COMBAT MODOU LÔ VS SITEU : PAPA SOW PROPOSE UN « REMAKE »

Dakar paralysée par la grève des ramasseurs de déchets : une ville étouffée par les ordures

Depuis plusieurs jours, la capitale sénégalaise fait face à une crise majeure de gestion des déchets, suite à une grève des ramasseurs de déchets. Ces derniers revendiquent de meilleures conditions de travail, des salaires décents et une couverture sociale adéquate. Conséquence immédiate : les rues de Dakar sont submergées par des montagnes d’ordures, suscitant l’indignation et l’inquiétude des habitants.

Les travailleurs du secteur dénoncent des conditions de travail indignes, un manque de matériel adapté et des rémunérations insuffisantes pour subvenir à leurs besoins. Selon un porte-parole du mouvement, « les ramasseurs de déchets travaillent sans équipements de protection, et nos salaires ne nous permettent même pas de vivre dignement ».

Cependant, la grève n’est pas sans conséquences sur la vie quotidienne des Dakarois. Fatima Sow, mère de famille habitant dans le quartier de Médina, exprime son désarroi :
« La situation est devenue insupportable. Les ordures s’accumulent dans les rues, et c’est un vrai problème pour la santé de nos enfants. Nous comprenons les revendications des ramasseurs, mais nous avons besoin d’une solution rapide. Chaque jour, nous devons faire face à des odeurs nauséabondes et à des rats qui envahissent notre quartier. »

Avec l’accumulation des déchets dans les rues, les risques sanitaires augmentent. La prolifération des rats et des insectes, combinée aux odeurs insupportables, pourrait entraîner des épidémies. Des médecins alertent déjà sur les dangers de maladies telles que le choléra ou la typhoïde, particulièrement en cette période où les températures restent élevées.

Face à cette crise, les autorités semblent peiner à trouver une solution rapide. Si des discussions sont en cours avec les syndicats des travailleurs, aucun accord n’a encore été trouvé. En attendant, certaines initiatives privées, comme des associations locales ou des particuliers, tentent de pallier le problème en nettoyant les quartiers, mais ces efforts restent limités face à l’ampleur de la situation.

Cette crise révèle une fois de plus les failles du système de gestion des déchets à Dakar. Ce n’est pas la première fois que la capitale fait face à ce type de situation. Pour de nombreux observateurs, il est impératif de revoir entièrement le modèle de gestion des déchets et d’améliorer les conditions de travail des agents qui, chaque jour, assurent une tâche essentielle pour la salubrité publique.

En attendant une issue favorable, les Dakarois continuent de subir les effets de cette crise, oscillant entre solidarité avec les grévistes et exaspération face à une situation devenue intenable.

Dakar : Inauguration de l’autopont « Front de Terre » pour une mobilité urbaine améliorée

La circulation est désormais ouverte sur l’autopont « Front de Terre », inauguré ce matin à Dakar par le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye. Ce nouvel ouvrage, réalisé sous la supervision de l’Ageroute, s’inscrit dans le cadre du programme d’amélioration de la mobilité urbaine, visant à réduire les impacts négatifs des embouteillages sur l’économie et la qualité de vie des populations.

Dans son discours inaugural, le ministre a salué la finalisation de cet important projet infrastructurel. Il a souligné l’impact positif attendu sur la fluidité du trafic, tout en rappelant l’importance de continuer à évaluer les résultats des autoponts sur les déplacements urbains. « Ce projet marque une étape clé dans notre engagement à améliorer les conditions de mobilité à Dakar, tout en limitant les externalités défavorables », a déclaré El Malick Ndiaye.

Le ministre a par ailleurs instruit ses équipes pour réaliser une étude approfondie des coûts et impacts liés à ce type d’infrastructures. Cette démarche vise à optimiser la planification et la mise en œuvre des prochains projets de mobilité urbaine.

El Malick Ndiaye a également exhorté les citoyens à s’approprier cet ouvrage et à veiller à sa préservation. Il a insisté sur la nécessité de prévenir toute forme de dégradation, qu’elle soit liée à l’incivisme ou à une occupation illégale des infrastructures. « Ces ouvrages appartiennent à tous. Leur entretien est une responsabilité partagée entre l’État et les citoyens », a-t-il martelé.

Pour garantir la pérennité et la sécurité des autoponts, le ministre a demandé la mise en place d’une convention avec la police et la gendarmerie. Cette initiative vise à prévenir les actes de vandalisme et à sécuriser les lieux contre toute occupation illicite.

L’inauguration de l’autopont « Front de Terre » témoigne des efforts continus pour transformer le paysage urbain de Dakar et offrir une mobilité plus fluide et durable. Ce projet s’inscrit dans une stratégie globale visant à répondre aux défis croissants liés à l’urbanisation rapide et à l’augmentation du parc automobile dans la capitale sénégalaise.

Avec cette infrastructure, Dakar franchit une nouvelle étape vers une meilleure gestion de son réseau routier, au bénéfice de tous ses habitants.

Adama Gaye déféré au parquet de Dakar : les faits au cœur de l’affaire

le journaliste et analyste politique Adama Gaye a été déféré au parquet de Dakar, selon des informations rapportées par DakarActu. Cette comparution devant le procureur fait suite à une garde à vue prolongée après son arrestation ce week-end par la Division des investigations criminelles (DIC).

Adama Gaye est accusé d’avoir fait des déclarations controversées concernant le décès de Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances. Les autorités n’ont pour l’instant pas précisé la nature exacte des propos incriminés, mais ceux-ci semblent liés à des affirmations jugées sensibles ou potentiellement diffamatoires.

L’affaire suscite déjà des débats dans l’opinion publique sénégalaise, entre défenseurs de la liberté d’expression et partisans d’une stricte régulation des discours publics. Adama Gaye, connu pour ses positions critiques envers certains acteurs politiques, a déjà eu maille à partir avec la justice dans le passé, notamment sur des questions de diffamation et de discours jugés polémiques.

La comparution de ce matin marque une nouvelle étape dans cette affaire qui pourrait potentiellement raviver les débats sur les limites entre liberté d’expression et responsabilité pénale au Sénégal.

L’audition par le procureur devrait permettre d’éclaircir les faits et de décider des suites judiciaires à donner. Pendant ce temps, des organisations de défense des droits humains et des soutiens d’Adama Gaye suivent de près l’évolution de l’affaire, certains dénonçant une tentative d’intimidation envers une voix critique.

Nous continuerons de suivre ce dossier pour vous tenir informés des développements.

Commémoration de la journée du tirailleur : Macron à Dakar pour assister aux festivités

Le président français, Emmanuel Macron, sera à Dakar pour participer aux festivités commémoratives de la Journée du Tirailleur. Cet événement marquera le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais, qui a eu lieu le 1er décembre 1944. L’information a été confirmée par la présidence de la République du Sénégal, selon Le Soleil Digital.

La participation du président Macron à cette commémoration a été annoncée dans son discours du 21 novembre 2024, qu’il a prononcé lors des cérémonies du 80e anniversaire du débarquement de Provence. À l’invitation du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, Emmanuel Macron se rendra donc à Dakar pour honorer la mémoire des tirailleurs sénégalais, ces soldats qui ont servi pendant la Seconde Guerre mondiale et qui ont souffert de nombreuses injustices, y compris le massacre de leurs camarades en 1944.

Cette journée revêt une importance particulière, car elle rend hommage à la contribution de ces soldats dans le cadre de la lutte pour la liberté, tout en soulignant les souffrances infligées aux tirailleurs sénégalais, dont beaucoup ont été tués dans des conditions atroces. La commémoration de cet événement vise également à renforcer les liens entre la France et le Sénégal, deux pays liés par une longue histoire.

L’initiative, en plus de rendre hommage aux tirailleurs, est également l’occasion pour les deux présidents de discuter des enjeux historiques, diplomatiques et culturels entre leurs pays, marquant ainsi un geste de réconciliation et de reconnaissance envers les sacrifices des soldats africains pendant la guerre.

Le président Macron, qui a montré à plusieurs reprises son engagement pour la reconnaissance des injustices du passé colonial, voit dans cette commémoration une opportunité de poser un acte symbolique fort pour l’avenir des relations franco-sénégalaises.

Dakar : Une vaste opération de sécurisation aboutit à 312 interpellations et des saisies de drogue

Dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 novembre 2024, la police a mené une importante opération de sécurisation à Dakar. Déployée dans le périmètre relevant du Service régional de la sécurité publique (SRSP), cette initiative a mobilisé 262 agents et 42 véhicules de 21 h à 6 h. L’objectif principal était de renforcer la sécurité et de lutter contre les actes délictueux dans la capitale.

Au terme de cette opération, 312 personnes ont été interpellées pour diverses infractions. Parmi elles, 153 ont été arrêtées pour vérification d’identité, 67 pour ivresse publique manifeste, et 19 pour des nécessités d’enquête. Plusieurs individus ont également été appréhendés pour des délits liés à la détention de stupéfiants, dont 16 pour usage et possession de 28 cornets de chanvre indien et 8 pour trafic de drogue. Des saisies notables incluent 1 kg et 146 cornets de chanvre indien, neuf comprimés d’ecstasy, ainsi que cinq bouteilles de produits cellulosiques.

Les forces de l’ordre ont également mis en fourrière sept véhicules et saisi 142 pièces afférentes à la conduite automobile. Par ailleurs, 18 bars ont été inspectés au cours de l’opération.

Des infractions variées ont été relevées, notamment des rixes sur la voie publique, des cas d’abus de confiance, des coups et blessures volontaires, ainsi que la détention d’armes blanches. Les policiers ont également interpellé des individus pour association de malfaiteurs et vol avec usage de moyens de locomotion.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive des autorités pour endiguer l’insécurité à Dakar et ses environs. Les opérations de ce type visent à réduire les actes criminels tout en rassurant les populations sur la présence et l’efficacité des forces de l’ordre. Selon les autorités, ce type d’intervention sera renforcé dans d’autres zones jugées sensibles pour maintenir l’ordre public et protéger les citoyens.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°326 – du 19/11/2024

🔴 MARCHÉ FINANCIER DE L’UMOA – NON ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE MOBILISATION : DAKAR EN PERTE D’ATTRACTIVITÉ ?
🔴 POUR PRÉVENIR UNE DUALITÉ AU SOMMET : DES EXPERTS SUGGÈRENT À SONKO DE CHOISIR LA PRÉSIDENCE DU PARLEMENT

🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – DERNIER MATCH POUR CONVAINCRE AVANT LA SÉLECTION D’UN COACH : PAPE THIAW JOUE LA DER
🔴 COMBAT ROYAL CONTRE MODOU LÔ – OPEN PRESS À DIONWAR : SITEU PROMET D’APPORTER LA COURONNE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°324 – du 16 ET 17/11/2024

🔴 INONDATIONS AU NORD ET À L’EST, FAIBLE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEURS, PROBLÈMES ÉCONOMIQUES : MOTIFS D’ABSTENTION AUX LÉGISLATIVES ?
🔴 PRÉTENDUE IMPLOSION DE L’INTER-COALITION DE L’OPPOSITION À DAKAR : ZAHRA IYANE THIAM DISSIPE LE BROUILLARD

🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – POUR REMPLIR LE STADE ABDOULAYE WADE : LES BILLETS À PRIX CASSÉS
🔴 NIGÉRIA – JEUX AFRICAINS MILITAIRES : L’ASFA REÇOIT LE DRAPEAU NATIONAL

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°321 – du 13/11/2024

🔴 DÉCAISSEMENT SUR UN PROGRAMME DE PLUS DE 1 173 MILLIARDS F CFA : LE FMI TIENT EN HALEINE LE SÉNÉGAL
🔴 GOUDOMP / REJET DE L’ENSEIGNEMENT DU « MANDINGUE » DANS LES ÉCOLES DE DIATTACOUNDA : LES POPULATIONS EXIGENT LE « BALANTE »

🔴 HÔTE DE LA COUPE D’AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS DE BASKET FÉMININ : L’ASC VILLE DE DAKAR EN QUÊTE DE TITRE
🔴 LDC FÉMININE CAF : LES AIGLES DE LA MÉDINA RENTRENT BREDOUILLES DU MAROC

Cité Tobago : Les impactés espèrent un rétablissement après des années de souffrance

Les habitants de la Cité Tobago, déplacés suite à la destruction de leurs maisons, continuent de lutter pour obtenir des compensations et restaurer leurs droits. Ces citoyens, réattribués à de nouveaux lotissements tels que Hangar Pèlerin, Recasement 2 et BOA, attendent depuis près de dix ans pour voir leurs conditions d’habitat rétablies. Cependant, la suspension des travaux depuis le 31 juillet, en raison de problèmes administratifs liés à des attributions de parcelles supposées illégales, a exacerbé leur souffrance.

Le Collectif des Impactés de Tobago, qui regroupe ces familles, a exprimé un soulagement après un communiqué du Secrétariat du Gouvernement qui a apporté des clarifications sur la situation. Bien que cette annonce soit perçue comme une lueur d’espoir, le Collectif demeure préoccupé par les nombreux retards dans le processus et l’absence des compensations financières promises depuis des années.

Les familles affectées se raccrochent à la prorogation de 45 jours, accordée par les autorités, qu’elles espèrent comme étant le point tournant de leur combat. Cette nouvelle période pourrait enfin permettre le redémarrage de la reconstruction de leurs maisons, prévue pour la mi-décembre. Toutefois, la mise en place d’infrastructures essentielles reste au cœur de leurs revendications. En effet, les habitants demandent d’urgence l’installation de l’eau, de l’électricité, de routes, ainsi que d’équipements publics vitaux tels qu’une école et un centre de santé, pour garantir des conditions de vie décentes.

En outre, le Collectif appelle à une prise en charge des victimes qui n’ont toujours pas reçu leur terrain. Ils en appellent également à l’indulgence du président de la République, espérant que son intervention facilitera la finalisation des compensations et permettra aux sinistrés de retrouver une vie normale dans leurs nouveaux logements.

Les familles de la Cité Tobago, après des années de souffrance, placent désormais leurs espoirs dans une résolution rapide de leurs problèmes afin de tourner la page sur une époque de difficultés et de reconstruire leur avenir.

Dakar-Rufisque : Arrestation de quatre dealers avec une saisie record de 301 kg de chanvre indien

La police nationale a mené une série d’opérations de lutte contre le trafic de drogue dans la région de Dakar, conduisant à l’arrestation de quatre personnes en possession de 301 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba ». Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité menée par la Direction de la sécurité publique, dirigée par le commissaire Mouhamed Guèye.

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, une opération conjointe des brigades de recherches des commissariats de la Médina, de Rufisque, et du Point E a permis d’intercepter deux individus, Ch. S. Barry et A. Diarra, en possession de 170 kg de chanvre indien. Cette importante saisie a eu lieu lors d’un ratissage dans la zone de Soumbédioune, visant à renforcer la sécurité des biens et des personnes.

À Rufisque, les équipes du commissaire central Demba Ngagne Tine ont également frappé fort en arrêtant deux trafiquants, A. Lo et M. Guèye, surpris avec trois sacs contenant un total de 100 kg de chanvre indien sur la plage de Diokoul.

Lors de la même opération, un sac de 31 kg de chanvre indien a été retrouvé abandonné sur la corniche-Ouest, abandonné par un véhicule déjà identifié par la police. Ce chargement a été consigné en attendant la fin des enquêtes qui visent à démanteler les réseaux de distribution impliqués.

Les quatre personnes interpellées lors de ces différentes interventions ont été placées en garde à vue et seront déférées devant la justice. La police continue son enquête pour identifier d’éventuelles connexions avec des réseaux de trafic de drogue dans la région de Dakar et ses environs.

Ces opérations témoignent de la détermination des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre le fléau du trafic de drogue dans le pays, afin de préserver la sécurité publique et d’assurer la tranquillité des citoyens.

Crise au Port Autonome de Dakar : tensions croissantes entre la direction et les syndicats

Une situation tendue persiste au Port autonome de Dakar (PAD), alors que le directeur général, Waly Diouf Bodian, fait face à une forte opposition de l’intersyndicale des travailleurs. La crise a été exacerbée par le licenciement de trois employés, accusés d’avoir partagé sur WhatsApp une capture d’écran le montrant à la télévision, avec des allégations d’octroi de marchés à des proches.

Selon le journal Les Echos, ces trois employés auraient diffusé un message indiquant que le directeur général avait attribué un contrat de 24 millions de francs CFA à son frère. Cette publication a entraîné une « demande d’explication » immédiate de la part de la direction, mais les employés concernés n’ont pas été en mesure de fournir les preuves demandées. Le conseil de discipline, saisi de l’affaire, a proposé des sanctions, et les trois membres du personnel ont finalement été licenciés.

L’intersyndicale a vivement réagi à ces licenciements, qualifiés d’« abusifs ». Elle dénonce une « gestion autoritaire et abusive » de Waly Diouf Bodian, l’accusant d’avoir instauré « un climat de terreur » depuis son arrivée. Les syndicalistes affirment que cette gouvernance bafoue les droits fondamentaux des travailleurs, en violation de la Constitution, du Code du travail et des règlements internes de l’entreprise.

Les libertés syndicales seraient également en danger, d’après l’intersyndicale, qui note qu’un nombre important de contrats de travail ont été gelés sous prétexte d’un audit du personnel. En réponse à ces situations, les syndicats ont saisi l’Inspection du travail et de la sécurité sociale pour tenter de résoudre ces différends.

L’intersyndicale accuse également Waly Diouf Bodian d’avoir outrepassé les recommandations du conseil de discipline. Après avoir reçu une demande d’explication, trois représentants syndicaux ont été convoqués devant le conseil, mais le délai de saisine étant expiré, le conseil a recommandé une simple mise à pied. Néanmoins, le directeur général aurait décidé de licencier les syndicalistes concernés, parmi lesquels se trouvent deux secrétaires générales et un secrétaire administratif, en dépit de cette recommandation.

Dans son communiqué, l’intersyndicale ne cache pas son mécontentement face à la direction actuelle. Elle attribue à cette « mauvaise gouvernance » de graves répercussions sur le fonctionnement du Port autonome de Dakar, menaçant directement la stabilité des activités portuaires. En conclusion, les syndicats appellent au « départ immédiat » de Waly Diouf Bodian, mettant en avant la nécessité d’une gestion plus respectueuse des droits des travailleurs et des règles de gouvernance.

Alors que cette crise se poursuit, l’avenir du Port autonome de Dakar semble plus incertain que jamais. Entre tensions internes et impacts économiques potentiels, le besoin de trouver une solution rapide et équilibrée se fait sentir. Les prochaines étapes, notamment l’issue des recours déposés auprès de l’Inspection du travail, détermineront en grande partie le cours des événements et le climat social au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal.

LIVRE SUR « L’IDÉE DE LA CASAMANCE AUTONOME » : Karthala annule la séance de dédicace

La séance de dédicace du livre « L’Idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », de Séverine Awenengo Dalberto, historienne et chercheuse au CNRS, a été reportée à une date ultérieure. L’événement, initialement prévu ce samedi 24 octobre à la librairie Aux 4 Vents à Dakar – Mermoz, a été suspendu sine die par les éditions Karthala en raison des réactions vives qu’il a suscitées.

Dans un communiqué, Karthala a précisé que le report vise à prévenir tout risque de perturbation. Ce livre, qui explore la question de l’autonomie de la Casamance à travers une analyse historique et des dettes morales liées à la période coloniale, semble avoir ravivé des tensions dans un contexte politique sénégalais particulièrement sensible.
Les éditions Karthala, tout en regrettant le report de cet événement littéraire, ont réaffirmé que la publication de l’ouvrage, prévue de longue date, est indépendante de la conjoncture politique actuelle. Elles encouragent le public à lire l’ouvrage pour se forger une opinion réfléchie sur cette thématique complexe et historiquement chargée.
Ce report intervient alors que le débat autour de l’autonomie de la Casamance reste un sujet sensible au Sénégal, bien que le livre se penche avant tout sur des perspectives historiques plutôt que sur des revendications contemporaines. Le report de la dédicace montre à quel point ce sujet continue de susciter des réactions passionnées, au-delà des cercles académiques.

Élections législatives : JAMM AK NDIARIGN soutient SAMM SA KADDU à Dakar

La coalition JAMM AK NDIARIGN, dirigée par Amadou Ba, a décidé d’apporter son soutien à la coalition SAMM SA KADDU pour les élections législatives à Dakar. Cette annonce a été faite par Zahra Iyane Thiam sur le réseau social X, confirmant ainsi une alliance stratégique entre les deux formations politiques.

Grâce à cet appui de JAMM AK NDIARIGN, la coalition SAMM SA KADDU renforce désormais sa présence à Dakar, augmentant ainsi ses chances lors des prochaines échéances électorales. Ce soutien marque une nouvelle dynamique dans la compétition électorale à Dakar, où la lutte pour les sièges parlementaires s’annonce de plus en plus intense.

Démantèlement d’un réseau de traite de personnes à Dakar : une alerte sur les fausses promesses d’emploi en Afrique de l’Ouest

Un vaste réseau de traite de personnes a été récemment démantelé à Dakar, révélant l’ampleur d’un phénomène inquiétant dans la région. Cette opération policière a permis la libération de vingt-quatre étrangers séquestrés, dont onze Guinéens. Le cerveau présumé du réseau, un Ivoirien nommé A. Kindrebegou, a été arrêté, mettant ainsi fin à des mois d’exploitation de victimes attirées par de fausses promesses d’emploi.

Le réseau attirait ses victimes, principalement originaires d’Afrique de l’Ouest, avec des offres d’emploi fictives à Dakar. Les recruteurs exigeaient des sommes importantes, allant de 100 000 à 900 000 FCFA, en échange de ces opportunités alléchantes. Cependant, une fois sur place, les victimes se retrouvaient piégées : séquestrées dans une villa, elles étaient forcées d’investir dans des achats ou des transactions via des plateformes telles que Qnet, un réseau de marketing pyramidal, plutôt que de bénéficier des emplois promis.

C’est une plainte déposée par l’ambassade du Burkina Faso à Dakar qui a permis de lever le voile sur cette organisation criminelle. L’attaché de l’ambassade a alerté les autorités sur la disparition d’une compatriote, R. Lompo, convoyée à Dakar sous de faux prétextes. Grâce à cette dénonciation, les enquêteurs ont minutieusement retracé le parcours des recruteurs et localisé leur base d’opérations dans une villa de la capitale sénégalaise.

Lors de l’intervention, les policiers ont non seulement libéré R. Lompo, mais ont également découvert vingt-trois autres ressortissants étrangers, principalement de Guinée, tous victimes du même stratagème. Les témoignages recueillis ont confirmé que le réseau opérait selon un modèle d’escroquerie basé sur des fausses promesses d’une vie meilleure.

A. Kindrebegou, accusé d’être à la tête du réseau, a été placé en garde à vue. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment pour association de malfaiteurs, escroquerie, séquestration, trafic de migrants et séjour irrégulier. Son modèle d’exploitation s’appuyait sur un système de marketing pyramidal, sous couvert de fausses opportunités d’emploi, où les victimes étaient contraintes d’investir sans aucun retour.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue face aux réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité de nombreuses personnes cherchant à améliorer leurs conditions de vie. Le recours aux réseaux sociaux pour diffuser ces fausses offres d’emploi rend d’autant plus difficile la détection de ces escroqueries. La prolifération des plateformes comme Qnet, régulièrement dénoncées pour leurs pratiques trompeuses, souligne l’urgence de sensibiliser davantage les populations à ces dangers.

Les autorités sénégalaises, en collaboration avec les ambassades et la communauté internationale, continuent de lutter contre ces formes modernes d’exploitation humaine, tout en intensifiant la sensibilisation pour prévenir de nouvelles victimes.

Rapatriement des Sénégalais du Liban : Un accueil chaleureux du Président Faye à Dakar

Les Sénégalais bloqués au Liban, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, ont enfin retrouvé leur terre natale. Ils ont été accueillis à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar par le Président Bassirou Diomaye Faye, qui a personnellement supervisé leur retour.

Ce rapatriement, orchestré par le gouvernement sénégalais, s’inscrit dans un effort concerté pour assurer la sécurité de ses citoyens à l’étranger. Le chef de l’État avait donné des instructions fermes pour faciliter leur retour dans les meilleures conditions possibles.

La Présidence a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de cette opération de rapatriement. Grâce à une mobilisation rapide, les Sénégalais ont pu rentrer avec dignité et en toute sécurité. Des mesures d’accompagnement ont été mises en place pour leur réintégration dans la société, avec un soutien particulier pour leur bien-être.

Le Président Faye, visiblement ému, a tenu à rassurer les rapatriés ainsi que leurs familles sur l’engagement infaillible de l’État à protéger tous les Sénégalais, où qu’ils se trouvent dans le monde.

« Aujourd’hui, c’est avec une grande émotion que j’ai accueilli nos compatriotes rapatriés du Liban. Leur retour sain et sauf est une grande source de soulagement », a déclaré le président. Il a également réaffirmé que la sécurité des Sénégalais reste une priorité absolue pour son gouvernement, ajoutant : « Face aux épreuves, nous restons unis dans la solidarité. »

Le retour de ces compatriotes marque une étape importante dans les efforts du gouvernement sénégalais pour protéger ses citoyens en situation de crise à l’étranger.

Nouveau Coup de Filet Anti-Drogue à Dakar : Arrestation de Deux Cerveaux du Narcotrafic

Dans une opération audacieuse menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), deux figures clés d’un réseau de narcotrafiquants opérant entre Ngor, Almadies, Yoff et Plateau ont été arrêtées. Parmi les suspects figuraient un ressortissant américain, identifié comme C. Von Hoover, un agent de joueur, et son acolyte sénégalais B. Ndiaye, connu sous le nom de Kader, administrateur de société.

L’arrestation, survenue le 16 octobre dernier près du Monument de la Renaissance à Dakar, a été le point culminant de semaines de surveillance intense et de filatures. Les autorités, agissant sur une information fiable, ont intercepté Kader et Von Hoover alors qu’ils s’apprêtaient à distribuer une importante quantité de drogues dures.

Selon les rapports, le duo était impliqué dans le trafic de cocaïne, d’héroïne et de e-cannabinoïdes, alimentant une clientèle privilégiée dans les quartiers huppés de la capitale sénégalaise. L’opération a été marquée par des accrochages et des tentatives de fuite infructueuses de la part des suspects.

Les suspects ont été placés en garde à vue et seront présentés à la justice pour répondre de leurs actes présumés. Cette arrestation représente un coup majeur dans la lutte contre le trafic de drogue à Dakar, démontrant l’efficacité des forces de l’ordre dans la démantèlement des réseaux criminels opérant dans la région.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°301 – du 19 ET 20/10/2024

🔴 VISITE DU PRÉSIDENT DIOMAYE AUX POPULATIONS DE L’EST IMPACTÉES PAR LES CRUES : LE NORD LAISSÉ ORPHELIN
🔴 BARTHÉLÉMY DIAS FAISANT ALLUSION À L’AFFAIRE « ASER-GATE » : « NOUS N’ALLONS PAS CONFIER DAKAR À UN VOLEUR »

🔴 LISTE DES SPORTIFS NOMINÉS DES DEUX DERNIÈRES SAISONS SPORTIVES : L’ANPS MET EN JEU CINQ TROPHÉES MAJEURS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°295 – du 12 ET 13/10/2024

🔴 REPRÉSENTANT 46,2% DU PIB NATIONAL (2020-2022) : DAKAR, LA POULE AUX ŒUFS D’OR
🔴 COMMENTAIRE DE TAS SUR LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE : « SONKO OUSMANE DU PASSÉ S’OPPOSE À OUSMANE SONKO »

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 / SÉNÉGAL VS MALAWI : LES « LIONS » DOMPTENT LES « FLAMMES »

Cinq membres d’un gang démantelé après un braquage audacieux aux HLM

Cinq individus, impliqués dans un braquage spectaculaire survenu le 6 septembre dernier aux HLM, ont été mis hors d’état de nuire par les forces de l’ordre. Selon le journal Libération, ces suspects ont été déférés au parquet pour vol en réunion avec usage de violence, de moyens roulants, d’armes blanches et de substances toxiques.

Le vendredi précédent, Seneweb avait déjà révélé l’arrestation de deux membres du gang. Ces derniers avaient été interpellés aux premières heures du matin dans une boîte de nuit des Almadies, après avoir été formellement identifiés. Deux autres suspects, en fuite après le braquage, ont été appréhendés à leur retour à Dakar, après s’être réfugiés à Sédhiou. Une enquête approfondie, menée par les éléments de la Sûreté urbaine (SU), a permis de localiser un appartement à la Cité Mixta où les suspects, M. Diop alias « Papa bou ndaw » et S. M. Guèye surnommé « Petit Mouha », ont été arrêtés.

Lors de leur interrogatoire, les deux complices ont révélé le modus operandi du braquage. Divisés en deux groupes, l’un des membres du gang s’était infiltré à l’intérieur de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (BICIS), située près du rond-point EMG, pour identifier un client effectuant un retrait important. C’est ainsi qu’un commerçant, O. Diaw, a été ciblé, facilitant ainsi l’action rapide de leurs complices qui attendaient à l’extérieur sur des motos scooters.

Le cinquième membre de cette bande, P. G. Faye, a été appréhendé dans un atelier mécanique à Grand-Yoff, grâce aux informations fournies par « Petit Mouha ». La police avait déjà interpellé un autre individu, D. Dione, chauffeur de taxi, après la découverte d’une partie de l’argent volé dans la malle arrière de son véhicule, soit 990 000 F CFA sur un total de 6 millions de francs CFA.

Les investigations se poursuivent pour déterminer si d’autres membres du gang sont encore en fuite, tandis que les cinq mis en cause devront répondre de leurs actes devant la justice.

Découverte macabre au large de Dakar : une pirogue remplie de corps en décomposition avancée

Dimanche, une scène tragique s’est jouée au large de Dakar. Des pêcheurs ont fait une découverte macabre en repérant une pirogue contenant des corps en état de décomposition avancée. Plusieurs médias rapportent l’information, citant l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

La Marine nationale, alertée immédiatement, a dépêché des unités sur place pour sécuriser la zone et entamer les premières investigations. À ce stade, l’identité des victimes reste inconnue. Il n’a pas encore été déterminé si ces corps sont ceux de pêcheurs ou de candidats à l’émigration clandestine, un phénomène dramatique qui prend de l’ampleur dans la région.

Ces dernières années, les départs en mer, souvent sur des embarcations précaires, se sont intensifiés, alimentés par le désespoir et l’envie de rejoindre l’Europe. La route migratoire de l’Atlantique, particulièrement périlleuse, a fait de nombreuses victimes. Ces tragédies mettent en lumière l’ampleur du drame humain que représente l’émigration irrégulière.

Les autorités sénégalaises, en coopération avec des organisations internationales, tentent de freiner ces départs dangereux en sensibilisant les populations locales et en renforçant les contrôles maritimes. Cependant, les risques demeurent élevés pour ceux qui choisissent de braver l’océan.

Les enquêtes en cours devraient permettre de mieux comprendre les circonstances de ce drame et d’identifier les victimes, qui pourraient, hélas, n’être qu’une nouvelle illustration des conséquences tragiques de l’émigration irrégulière.

L’ampleur de la découverte choque, et rappelle une fois de plus la nécessité d’actions renforcées pour empêcher ces départs souvent synonymes de mort.

Opérations de Déguerpissement à Dakar : Mesures du Gouvernement face à la Prolifération des Occupations Illégales

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé dans un communiqué officiel la mise en place d’opérations de déguerpissement à Dakar. Cette décision intervient alors que la capitale sénégalaise se prépare à accueillir le premier événement olympique sur le continent africain, soulignant l’urgence de réaménager certains quartiers envahis par des habitations précaires et irrégulières.

Selon le ministre, la prolifération d’occupations illégales dans plusieurs zones de Dakar présente un réel danger pour la sécurité publique et la salubrité. « Ces occupations sauvages représentent une source d’insécurité et d’insalubrité publique, dégradent le cadre de vie et compromettent la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain », a-t-il affirmé dans son communiqué. La multiplication de ces installations informelles menace également les infrastructures nécessaires pour préparer la ville à accueillir des événements d’envergure mondiale.

Jean-Baptiste Tine a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfets, à prendre des mesures immédiates pour mener ces opérations de déguerpissement. Il leur demande de s’assurer que les zones libérées ne soient pas réoccupées après l’intervention. Cela marque un tournant décisif dans la lutte contre la prolifération des bidonvilles et autres installations anarchiques dans la capitale.

Le ministre a souligné la nécessité d’une approche humaine dans la mise en œuvre de ces mesures. Il a ainsi invité les autorités à identifier les mineurs et les personnes en situation d’extrême vulnérabilité afin de les orienter vers des organismes compétents pour un accompagnement social. « Il est impératif de protéger ces populations, souvent livrées à elles-mêmes, en leur offrant un soutien adéquat, plutôt que de les abandonner à leur sort », a précisé Tine.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a rappelé que les occupants irréguliers risquent des sanctions pénales, notamment pour vagabondage et mendicité, des infractions passibles de poursuites. Il a souligné que les juridictions compétentes appliqueront ces sanctions en cas de récidive ou d’occupation illégale persistante.

Ce communiqué s’inscrit dans un cadre plus large de réaménagement urbain, à un moment crucial pour la capitale sénégalaise. En organisant ces opérations, les autorités espèrent non seulement améliorer le cadre de vie des Dakarois, mais aussi redorer l’image de la ville avant la tenue des Jeux olympiques, un événement historique pour le continent africain.

Ces opérations de déguerpissement s’inscrivent dans une dynamique de développement urbain et de sécurité publique. En parallèle, le gouvernement entend prendre en charge les personnes vulnérables touchées par ces mesures, tout en réaffirmant l’application stricte des lois. Dakar, à l’aube d’un tournant historique avec les Jeux olympiques, doit se préparer à répondre aux exigences d’une ville moderne et sécurisée.

Insécurité croissante à Dakar : Une nouvelle attaque à Keur Ndiaye Lo

L’insécurité à Dakar et ses environs ne cesse de croître, suscitant de plus en plus de préoccupations. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024, un point de transfert d’argent situé à Keur Ndiaye Lo, dans le département de Rufisque, a été la cible d’une bande de voleurs. Selon les informations rapportées par Dakar Actu, les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir avec un butin estimé à environ vingt millions de francs CFA.

Cet incident survient dans un contexte où de nombreux habitants et commerçants de la région expriment leur inquiétude face à la recrudescence des actes criminels. Le mode opératoire de cette bande de malfaiteurs, apparemment bien organisée, illustre une fois de plus la montée en puissance des violences liées aux vols armés dans la région.

Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violence frappent Dakar. Il y a quelques semaines, un autre vol spectaculaire avait eu lieu aux Hlm, un quartier populaire de la capitale. En plein jour, un commerçant qui venait de retirer une somme de six millions de francs CFA dans une banque s’était fait attaquer par un groupe de criminels. Ces derniers l’avaient violemment dépossédé de son argent avant de prendre la fuite, sans être inquiétés.

Ces incidents, de plus en plus fréquents, jettent une lumière crue sur la question de la sécurité dans la capitale sénégalaise. Les autorités locales sont vivement interpellées pour renforcer la protection des citoyens et mettre en place des stratégies efficaces pour enrayer ce fléau qui gangrène la ville.

Les victimes, quant à elles, réclament justice et appellent à une meilleure prise en charge de la sécurité par les forces de l’ordre. Le climat de peur et d’incertitude grandit, et beaucoup craignent que la situation ne se détériore davantage si des mesures fermes ne sont pas prises rapidement.

En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que les autorités puissent enfin juguler cette insécurité galopante qui menace la tranquillité quotidienne de Dakar et ses environs.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;

• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Agression aux HLM 5 : Un taximan arrêté après un vol violent, 990 000 F CFA retrouvés dans son véhicule

Un grave incident d’agression a secoué les HLM 5 vendredi dernier vers 11 h 30. Un commerçant du nom de O. Diaw a été attaqué par un gang de six individus à bord de trois scooters. Les malfaiteurs l’ont suivi depuis une banque proche du rond-point EMG, où il venait de retirer un chèque d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA. Arrivés à la corniche des HLM 5, ils l’ont violemment agressé, le dépouillant d’un sac à dos contenant plus de 6 000 000 F CFA ainsi que deux chéquiers.

Alertée rapidement, la police du commissariat de Biscuiterie-HLM s’est lancée à la poursuite des assaillants. Grâce à l’exploitation des images des caméras de surveillance, les forces de l’ordre ont pu identifier les suspects. Parmi eux, un chauffeur de taxi, D. Dione, a été interpellé le même jour, vers 18 h.

Selon les premières constatations, dans le chaos de l’agression, une partie de l’argent volé serait tombée et ramassée par le taximan. Ce dernier, arrêté par les enquêteurs, a affirmé avoir remis l’argent à une tierce personne. Toutefois, lors de la fouille de son véhicule, une somme de 990 000 F CFA a été retrouvée dans la malle arrière de son taxi. D. Dione, résidant à la Patte d’Oie, a été placé en garde à vue et remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour complément d’enquête.

Les forces de police, en étroite collaboration avec la Sûreté urbaine, poursuivent leurs investigations pour appréhender les six agresseurs identifiés.

Affaire «Aziz Dabala» : Les premiers éléments sur les suspects arrêtés

L’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine Technopole prend un tournant décisif avec l’arrestation de six suspects. Ces individus, Serigne S., Oumar G., Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D., Ousseynou D., et Nabou Lèye, seront déférés ce mardi au Parquet de Pikine-Guédiawaye, selon les informations révélées par le journal L’Observateur.

Les suspects sont loin d’être des inconnus pour les forces de l’ordre. La majorité d’entre eux sont des repris de justice, bien connus dans la banlieue de Dakar. Parmi eux, Oumar G. est un visage familier pour la police, ayant déjà été arrêté par le passé pour meurtre, ce qui soulève des inquiétudes quant à sa récidive.

Selon les sources, ces individus opéraient en duos, formant une bande particulièrement soudée, ce qui a rendu leur traque d’autant plus complexe. Les autorités espèrent que leur déferrement au parquet permettra d’éclaircir les zones d’ombre autour de ce crime atroce qui a secoué la région de Pikine.

Les prochains jours seront déterminants pour la suite de cette affaire, alors que les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir la pleine responsabilité de chacun dans ce drame. La population locale, encore sous le choc, attend avec impatience que justice soit rendue.

Fermeture imminente du bureau de poste Dakar Étoile : une page de l’histoire se tourne

Le bureau de La Poste de Dakar Étoile, situé au centre-ville, est sur le point de fermer ses portes, marquant ainsi la fin de plus de 70 ans de service ininterrompu. Selon le journal Source A, cette fermeture interviendra après le 31 août, suite à une décision du propriétaire du bâtiment d’expulser les occupants en raison de loyers impayés sur plusieurs mois.

Ce bureau de poste, ouvert en 1950, a joué un rôle crucial dans l’acheminement des courriers au Sénégal, en particulier pour les plus hautes institutions du pays. En effet, Dakar Étoile s’occupait du traitement des courriers destinés à la présidence de la République, à la Primature, à l’Assemblée nationale, au Conseil économique, social et environnemental (CESE), ainsi qu’au ministère des Finances.

La fermeture de ce bureau pourrait entraîner des perturbations significatives dans la gestion du courrier de ces institutions. Selon Source A, plusieurs ambassades, notamment celles du Royaume-Uni, du Canada et de la Norvège, seront également affectées par cette situation.

Les employés du bureau Dakar Étoile ne cachent pas leur inquiétude face à cette décision. Ils déplorent en particulier le sort des 900 boîtes postales qui pourraient se retrouver sans service, laissant de nombreux usagers dans une situation délicate.

Alors que la fermeture semble inévitable, l’incertitude plane quant aux solutions alternatives pour les services rendus par ce bureau historique. Cette situation souligne une fois de plus les difficultés financières auxquelles La Poste est confrontée, avec des répercussions directes sur la qualité et la continuité de ses services.

Changement à la tête de la sous-préfecture de Dakar-Plateau : Khadidiatou Sène remplace Djiby Diallo

Le sous-préfet de Dakar-Plateau, Djiby Diallo, a été remplacé. La décision a été prise ce mercredi 7 août 2024 lors du Conseil des Ministres, présidé par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Madame Khadidiatou Sène, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 866/G, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a été nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Dakar-Plateau en remplacement de Monsieur Djiby Diallo, qui a été appelé à d’autres fonctions.

Cette nomination marque un changement significatif dans l’administration locale, avec l’arrivée de Madame Sène à un poste stratégique au cœur de la capitale sénégalaise.

Intempéries à Dakar : Les pluies perturbent les transports et la circulation

Depuis ce matin, la capitale sénégalaise, Dakar, est confrontée à des conditions météorologiques difficiles alors que de fortes pluies s’abattent sur la région. Vers 10 heures, plusieurs quartiers de la banlieue tels que Rufisque, Keur Massar, Tivaouane Peul, et Malika ont été les premiers touchés par les averses. Par la suite, aux alentours de midi, les localités d’Ouest-Foire, Yoff, Almadies ainsi que le centre-ville ont également été affectées, entraînant des perturbations majeures dans les transports et la circulation urbaine.

Les Bus Rapid Transit (BRT), une composante essentielle du réseau de transport urbain, ont été sévèrement impactés par les conditions météorologiques adverses. Des passagers ont rapporté que les bus étaient à l’arrêt en raison des importantes accumulations d’eau sur les voies, notamment sur l’avenue Hyacinthe Thiandoum à Grand Yoff et l’avenue Bourguiba en direction de la station Castors, rendant ces routes quasiment impraticables.

Les témoignages recueillis à Ouest-Foire et dans les quartiers comme Castors confirment un tableau similaire : des rues inondées perturbant la mobilité des résidents et des véhicules. La gestion de cette situation d’urgence est cruciale alors que les autorités locales s’efforcent de minimiser les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.

Les habitants sont invités à la prudence et à éviter les déplacements non essentiels jusqu’à ce que les conditions météorologiques s’améliorent. Les équipes de secours sont mobilisées pour répondre aux urgences éventuelles causées par ces intempéries. Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies pourraient se prolonger dans les prochaines heures, nécessitant une vigilance continue de la part de tous les résidents de Dakar.

En conclusion, ces précipitations abondantes soulignent l’importance de l’infrastructure urbaine résiliente face aux aléas climatiques et appellent à une réponse coordonnée pour atténuer les impacts sur la vie quotidienne et les infrastructures essentielles de la capitale sénégalaise.

Touba : L’Institut Pasteur ouvre son premier laboratoire hors de Dakar

L’Institut Pasteur de Dakar a franchi une étape significative en inaugurant un nouveau laboratoire de biologie médicale à Touba, marquant ainsi sa première implantation hors de la capitale sénégalaise.

Situé à Touba Madiyana, ce laboratoire représente une avancée majeure pour la ville et pour l’Institut Pasteur. Lors de l’inauguration, plusieurs dignitaires, dont le gouverneur de la région, ont souligné les bénéfices en termes de gains de temps et d’avantages médicaux pour la prévention et la surveillance épidémiologique. Ibrahima Fall, représentant le ministre de la Santé empêché, a mis en avant les objectifs sanitaires du gouvernement pour Touba, soulignant son potentiel en tant que hub sanitaire.

Raisons du Choix de Touba : Ibrahima Fall a expliqué que le choix de Touba pour cette infrastructure était motivé par son poids démographique et sa position géographique stratégique. Il a affirmé que l’ouverture de ce laboratoire permettra de renforcer la surveillance épidémiologique des maladies transmissibles comme la rougeole et les méningites, tout en réduisant les délais pour les résultats d’analyse.

Équité Sociale et Territoriale : Le gouverneur a également insisté sur l’importance de cette initiative pour répondre aux critères d’équité sociale et territoriale. La visite du laboratoire a montré qu’il est équipé pour réaliser des analyses dans diverses spécialités de la biologie clinique, telles que la biochimie générale, l’immunologie, l’hormonologie, et l’hématologie.

Objectifs et Collaboration : Dr. Amadou Sall, directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, a rappelé que la vocation de ce laboratoire est non seulement de fournir des services aux patients, mais aussi de mener des activités de surveillance épidémiologique. Il a souligné la collaboration étroite avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, particulièrement démontrée durant la gestion de la pandémie de Covid-19.

Importance de l’Implantation : « En matière de santé, la rapidité et la qualité sont essentielles, ce qui justifie notre implantation ici », a expliqué Dr. Amadou Sall. Cette infrastructure permettra à Touba, deuxième ville du Sénégal en termes de population, de bénéficier d’un soutien sanitaire crucial, consolidant ainsi son rôle dans le système de santé national.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°216 – du 05/07/2024

🔴 MONTÉE EN PUISSANCE DU POPULISME : DAKAR, LA NOUVELLE CIBLE DES PANAFRICONS
🔴 TRAQUE DES DÉLINQUANTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS : ACTIVATION PROCHAINE DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER

🔴 MODOU LO VS SITEU : LE FACE-À-FACE PRÉVU DIMANCHE EN HUIS CLOS
🔴 MERCATO : LYON OFFICIALISE LA SIGNATURE DE MOUSSA NIAKHATÉ POUR UN MONTANT RECORD

MONTÉE  EN PUISSANCE DES DOCTRINES POPULISTES : Dakar, cible des attaques des panafricanistes

Le Sénégal est la cible des militants panafricanistes sur les réseaux sociaux depuis la visite au Mali du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son refus de rejoindre le Mali, le Burkina et le Niger dans l’Alliance des États du Sahel (AES). La bronca a été démultipliée quand il a effectué le 20 juin dernier son premier voyage hors de l’Afrique, à Paris, pour participer au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Si certains expriment leur déception, d’autres vont plus loin et décochent des flèches contre le numéro un parmi les Sénégalais, le qualifiant de « traître » et de « vendu » à la France. 

Pour rappel, les mêmes qui fustigent cef d’État démocratiquement élu, tressent des lauriers à des régimes putschistes qui violent au quotidien les droits de l’homme. 

Au Mali et au Burkina, l’agenda anti-impérialiste est un leurre pour installer les pays sous le joug d’une puissance elle-même impérialiste.

Là-bas, les militaires au pouvoir sont dans l’incapacité de répondre aux préoccupations de leurs concitoyens mais vivent sur la rente de la manipulation, de l’intimidation et du fameux complot français. 

D’ailleurs, même quand 107 soldats burkinabè sont tués par des groupes armés terroristes, Ibrahim Traoré fait usage de la post-vérité en niant l’attaque et en accusant les médias comme TV5, depuis suspendu dans le pays.

Au Mali, l’électricité est disponible quatre heurespar jour et les populations du Centre et du Nord vivent sous la peur d’attaques de miliciens, de l’armée et de ses alliés du groupe Wagner. Au lieu de protéger les Maliens en proie à une insécurité endémique, Assimi Goïta vient de faire décoller des avions chargés de militaires et de membres de Wagner, direction Ouagadougou afin de maintenir le capitaine Traoré au pouvoir.

Pendant ce temps, le Sénégal vient de réaliser sa 3ème alternance en vingt-quatre ans. Dakar a aussi récemment obtenu deux prêts successifs pour financer son économie, ce qui confirme la confiance des partenaires au développement.

Le Sénégal va aussi inaugurer la première usine de production de vaccins en Afrique, sur financement notamment de l’Agence française de développement, pour poser le premier jalon de la souveraineté vaccinale du continent.

Momo CISSÉ

Relations France/Sénégal : Est-ce nécessaire de couper le cordon ombilical ? (Par Aly Saleh)

De vraies ruptures sont attendues des nouvelles autorités étatiques vis-à-vis de la France. Les intérêts français sont nombreux au Sénégal et l’Etat sénégalais a des intérêts économiques, politiques et militaires en France. Mais est-il vraiment nécessaire d’opérer à des ruptures en coupant les ponts de façon brutale? Je ne pense pas que les nouvelles autorités voudraient procéder de la sorte.
La visite récente du Président Bassirou Diomaye Faye chez Emanuel Macron en dit beaucoup. Même s’il ne s’agit pas d’une visite officielle, il est important d’avoir de bons rapports avec l’ancien colonisateur, la France. L’occasion de prise de contact a été saisie des deux côtés entre Macron et Diomaye. Le dernier nommé vient d’arriver avec un programme nouveau assez spécial alors que pour l’heure, plusieurs injustices sont encore à corriger. Dailleurs, les étudiants sénégalais ont évoqué les questions des titres de séjour sans compter que les retraités sénégalais de l’Hexagone, sont obligés aujourd’hui de retourner tous les six mois en France sinon ils perdent leurs retraites, les pensions des anciens combattants et tant d’autres points importants hérités des pères fondateurs qui feront l’objet de débats dans un proche avenir.
Des questions concrètes et précises qu’il urge de régler notamment la réciprocité en matière de visas.

En effet, depuis le départ, plusieurs questions capitales qui fâchent et qui datent de plusieurs décennies pour ne pas dire de siècles, n’ont eu qu’un traitement par l’indifférence.
L’esclavage qui aura duré près de 400 ans, suivi de la colonisation y sont pour beaucoup. Et justement pour ces questions-là, l’important ce n’est pas d’avoir raison, mais c’est de pouvoir exprimer ce qui doit l’être, d’écouter également ceux qui ne comprennent pas, de trouver des espaces de dialogue pour apaiser et faire évoluer l’humanité.
La vérité est que ces violences là du passé qui continuent d’alimenter la flamme de la génération consciente, ouverte sur le monde qui se demande pourquoi des hommes comme nous, nous traitent de la sorte.

Lorsque des jeunes déboulonnaient Napoléon en France et Faidherbe au Sénégal dans la foulée du crime raciste de l’afro-américain, George Floyd aux Etats Unis, lorsqu’ils ont voulu rebaptiser des rues, des avenues, des édifices…, ils ont voulu convoquer le passé pour dénoncer les inégalités sociales du présent. Et ces inégalités ont toujours été là. Ce n’est pas nouveau, les révoltes et mouvements qui disent que l’esclavage est toujours là et doit cesser.
C’est un problème qui n’a jamais été résolu, le racisme et la mise en danger permanente de la vie des gens dits de couleur, font partie de l’identité de ce pays.

Et pourtant la douce France, ce pays des droits de l’homme appelle le pays de Lat Dior par son « ami » mais, ne le traite pas comme tel.
C’est pourquoi, il est important pour nos dirigeants d’inviter les uns et les autres à s’interroger sur notre société et sur l’incapacité pour certains à ne pas comprendre le monde dans lequel nous vivons.
On ne hiérarchise pas les crimes contre l’humanité, puisque chaque peuple ressent la douleur qui a été perpétrée contre les siens et il faut l’accepter comme tel.
C’est pourquoi nos élites doivent faire le bilan de nos relations avec l’ancien colonisateur avant de repartir sur de nouvelles bases.

Aly Saleh Journaliste/ chroniqueur

Accident du 19 juin impliquant un Bus Rapid Transit et une moto Jakarta à Dakar

Le 19 juin, un accident s’est produit à Dakar impliquant un Bus Rapid Transit (BRT) et une moto Jakarta, selon un communiqué de SunuBRT reçu par Senego. Cet incident, qui s’est déroulé au carrefour entre Grand Dakar et Sacré-Cœur, a causé une grande inquiétude parmi les passagers et les témoins sur place.

Détails de l’Accident

L’accident s’est produit lorsque la moto Jakarta, qui n’avait pas la priorité, a percuté l’avant du BRT. En réponse, le conducteur du BRT a effectué un freinage d’urgence, réussissant à éviter un accident plus grave.

Bilan des Blessures

Deux passagers du BRT ont subi des blessures légères suite à la collision. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et transportés à l’hôpital le plus proche. Heureusement, ils sont maintenant en meilleure condition, rassure SunuBRT.

Situation du Motocycliste

Le conducteur de la moto Jakarta, quant à lui, n’a pas été blessé. Cependant, il a été découvert que le motocycliste circulait sans permis de conduire, sans assurance, sans carte grise et sans plaque d’immatriculation. Ces infractions graves ont conduit à son placement en garde à vue par les autorités.

Enquête en Cours

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités cherchent à établir les responsabilités et à comprendre les raisons pour lesquelles le motocycliste se trouvait dans une situation de non-conformité aux règles de circulation et de sécurité.

Appel à la Prudence

Cet incident rappelle l’importance du respect des règles de circulation et des mesures de sécurité. SunuBRT a profité de cette occasion pour sensibiliser le public à la prudence sur les routes, particulièrement aux intersections où la priorité doit être scrupuleusement respectée pour éviter de tels incidents.

Réactions et Mesures

Les réactions des usagers et des citoyens ne se sont pas fait attendre. Beaucoup appellent à une stricte application des règles de la route et à des contrôles réguliers pour garantir la sécurité de tous sur les routes de Dakar. Les autorités ont promis de renforcer les mesures de sécurité et de veiller à ce que des incidents similaires ne se reproduisent pas.

L’accident du 19 juin impliquant un BRT et une moto Jakarta à Dakar a mis en lumière les enjeux de sécurité routière dans la capitale sénégalaise. Grâce à l’intervention rapide des secours, les blessés ont été pris en charge et sont en voie de rétablissement. Cependant, cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue et du respect des règle

Fuite sur la conduite principale de l’ALG1 : Perturbations dans la fourniture de l’eau à Dakar et ses environs

La SEN’EAU a annoncé des perturbations dans la fourniture de l’eau dans plusieurs quartiers de Dakar et ses environs en raison d’une fuite survenue sur la conduite principale de l’ALG1. Cette information a été rendue publique par un communiqué de la société concessionnaire ce dimanche.

Selon le communiqué, la fuite a été enregistrée à hauteur du village de Yamane à Louga, entraînant des interruptions dans la distribution de l’eau dans plusieurs localités, dont Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et sa banlieue.

Les équipes d’intervention de la SEN’EAU sont actuellement mobilisées sur le terrain pour procéder aux réparations nécessaires. Les responsables de la société ont indiqué que la situation devrait revenir progressivement à la normale dès la fin des travaux, prévue au courant de la soirée.

En attendant, un dispositif de camions-citernes sera mis en place pour soulager les zones les plus impactées par ces perturbations. La SEN’EAU a également présenté ses excuses à ses usagers pour les désagréments causés.

Les résidents des zones affectées sont invités à faire preuve de patience et à prendre les mesures nécessaires pour gérer cette situation temporaire. La SEN’EAU assure qu’elle met tout en œuvre pour rétablir la distribution de l’eau dans les plus brefs délais.

Pour plus d’informations, les clients peuvent contacter le service clientèle de la SEN’EAU ou consulter les mises à jour sur le site web de la société.

Dakar : Un prêtre sauvagement agressé à la machette

Le Père François Diagne, prêtre sénégalais en vacances dans son pays natal, a été victime d’une attaque brutale alors qu’il se préparait à assister au pèlerinage marial de Popenguine. L’agression s’est produite vendredi soir, aux alentours de 21 heures, sur l’autoroute à péage entre les quartiers Pompiers et Dalifort à Dakar.

Dans un audio bouleversant, le Père François Diagne raconte les événements terrifiants. « J’ai été agressé hier (vendredi) sur l’autoroute à péage vers 21h en plein Dakar entre Pompiers et Dalifort. Ma voiture a eu un problème au moment où je cherchais à redémarrer l’agresseur est arrivé avec la machette. Il a pris ma pochette et m’a demandé mon téléphone. Je ne savais même plus que mon téléphone se trouvait dans ma poche. Il a voulu m’attaquer et j’ai voulu attraper ses mains. Il a tiré la machette et m’a déchiré les deux mains. Merci et priez pour moi », explique-t-il, la voix empreinte de douleur.

Cette agression sauvage choque et indigne la communauté. Le Père François Diagne, venu d’Espagne où il réside, a été surpris par cet acte de violence en plein cœur de Dakar. Son témoignage met en lumière la vulnérabilité des citoyens face à la criminalité croissante dans certaines zones de la capitale.

Le Père Diagne a été rapidement pris en charge pour ses blessures. Les autorités religieuses et civiles ont appelé à prier pour sa guérison et à se montrer solidaires face à cette épreuve. La communauté chrétienne et les habitants de Dakar sont invités à unir leurs prières pour le prompt rétablissement du Père François.

Cet incident met en lumière la nécessité d’améliorer la sécurité sur les routes et dans les quartiers de Dakar. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels actes de violence et garantir la sécurité de tous les citoyens, qu’ils soient résidents ou visiteurs.

La violente agression du Père François Diagne est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels font face les habitants de Dakar. En cette période difficile, la communauté est appelée à la prière, à la solidarité, et à exiger des mesures efficaces pour garantir la sécurité de tous. Prions pour la guérison rapide du Père François Diagne et espérons que des actions concrètes seront entreprises pour prévenir de tels actes à l’avenir.

Les Évêques de la Province Ecclésiastique de Dakar Appellent à la Réconciliation et à l’Unité Nationale

Les évêques de la province ecclésiastique de Dakar ont exprimé leur conviction que le moment est venu pour les Sénégalais de “se réconcilier” et d’”envisager plus sereinement l’avenir” de la Nation, en mettant l’accent sur le respect des diversités et la cohésion sociale.

Dans une déclaration parvenue à l’APS, Mgr André Guèye et ses collègues ont souligné l’importance de se réconcilier après les turbulences qui ont marqué la vie des Sénégalais depuis mars 2021. “L’heure est sans nul doute venue de nous réconcilier et d’envisager plus sereinement l’avenir de notre Nation, dans le respect des diversités”, ont-ils déclaré.

Renforcer la Cohésion et la Paix Sociale

Les évêques ont encouragé les gouvernants à renforcer la cohésion et la paix sociale dans le pays. Cette déclaration a été faite à la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année pastorale 2023-2024, qui a lieu habituellement après le pèlerinage marial de Popenguine. Cette session permet aux évêques d’apprécier le déroulement de l’événement religieux et d’examiner diverses questions relatives à la vie de l’Église et du pays.

Prioriser l’Intérêt Général et la Justice

Pour le présent et l’avenir de la Nation, les évêques ont insisté sur la nécessité de privilégier l’intérêt général, la promotion de la justice, la vérité, la paix et l’équité sociale. Ils ont félicité le peuple sénégalais pour la maturité dont il a fait preuve lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, saluant également la responsabilité de l’administration territoriale pour la bonne organisation du scrutin. Les évêques ont aussi félicité les acteurs politiques pour avoir accepté le verdict des urnes malgré les contestations préélectorales.

Respect des Lois et Lutte contre la Cherté de la Vie

Les évêques ont exhorté tous les citoyens au respect des lois et règlements régissant le vivre ensemble. Sensibles à la question de la cherté de la vie, ils ont invité le gouvernement à alléger ce fardeau qui pèse sur de nombreuses familles.

Préoccupations pour la Jeunesse

Les évêques ont exprimé leurs préoccupations quant à la situation des jeunes, qu’ils considèrent comme le présent et l’avenir du pays. Ils ont observé que de nombreux jeunes vivent des situations dramatiques liées au manque d’emploi et au chômage, ce qui pousse certains à chercher un meilleur avenir à l’étranger, souvent au péril de leur vie. Ils ont exhorté les autorités à proposer des stratégies pertinentes et des solutions structurelles pour redonner espoir aux jeunes.

Initiatives pour le Reboisement et le Développement Durable

Les évêques ont également encouragé les autorités étatiques et décentralisées à initier des programmes de reboisement durables pour lutter contre les changements climatiques. Ils ont appelé les jeunes à s’organiser pour des campagnes annuelles de reboisement pendant la saison des pluies.

Remerciements et Prières

Les évêques ont remercié le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour son soutien à la réussite du pèlerinage marial de Poponguine. Ils l’ont félicité pour sa victoire à la dernière élection présidentielle et ont assuré de leur soutien et de leurs prières pour une mission fructueuse au service de la paix et du développement du Sénégal.

Ils ont également rendu hommage à son prédécesseur, Macky Sall, pour le programme spécial de modernisation des sites et cités religieuses. Enfin, les évêques ont prié pour un bon hivernage avec des pluies bienfaisantes et ont exhorté à un travail assidu de la terre, invitant les autorités à bien préparer la campagne agricole en vue d’atteindre une réelle souveraineté alimentaire.

Le Musée des civilisations noires de Dakar accueille l’exposition sonore “Échos du passé” dédiée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale

Depuis le mardi 21 mai, le Musée des civilisations noires (MCN) de Dakar propose une plongée immersive dans l’histoire avec l’exposition sonore “Échos du passé”, consacrée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale. Cet événement, riche en émotions et en découvertes, offre aux visiteurs l’opportunité d’écouter des enregistrements sonores inédits attribués à ces soldats originaires d’Afrique de l’Ouest.

Ces enregistrements, conservés au musée d’ethnologie de Berlin, retracent des fragments de vie des tirailleurs sénégalais pendant le conflit de 1914-1918. L’exposition, organisée conjointement par le MCN et le Goethe Institute de Dakar, se tiendra jusqu’au vendredi 21 juin 2024. Le lancement officiel de l’événement a eu lieu en présence de plusieurs autorités sénégalaises et allemandes, marquant ainsi une collaboration culturelle et historique entre les deux nations.

Les enregistrements présentés ont une valeur historique inestimable. Certains datent de 1910 et ont été réalisés à Berlin, tandis que d’autres proviennent du camp de prisonniers de guerre de Wünsdorf, en Allemagne, enregistrés entre 1915 et 1918. Ils comprennent des chants, des dialogues en wolof, en pulaar, en soussou et en fon, des langues largement parlées en Afrique de l’Ouest. Ces témoignages sonores offrent un aperçu unique de la diversité linguistique et culturelle des tirailleurs sénégalais.

L’exposition “Échos du passé : à la découverte du patrimoine culturel immatériel” est ouverte au public et vise à sensibiliser les visiteurs à ce patrimoine jusqu’ici méconnu. Le MCN et le Goethe Institute encouragent le public, ainsi que les chercheurs, à venir découvrir ces enregistrements et à contribuer à l’exploration de ce puzzle historique.

“Cette exposition est une occasion exceptionnelle de rassembler des pièces d’un patrimoine culturel immatériel qui enrichit notre compréhension de l’histoire des tirailleurs sénégalais”, a déclaré un représentant du MCN. “Elle permet également de rendre hommage à ces soldats et de préserver leurs voix pour les générations futures.”

En visitant cette exposition, les visiteurs sont invités à plonger dans l’histoire des tirailleurs sénégalais, à écouter leurs voix et à réfléchir sur les réalités de la Première Guerre mondiale vécues par ces hommes courageux. “Échos du passé” est une initiative qui illustre parfaitement l’engagement du Musée des civilisations noires à préserver et à valoriser le patrimoine culturel et historique de l’Afrique.

L’exposition est ouverte au public jusqu’au 21 juin 2024 et promet d’offrir une expérience mémorable à tous ceux qui souhaitent explorer cette facette importante de l’histoire africaine et mondiale.

Lamine Guèye relance la coalition ‘Khal Yonn Wi’ à Dakar pour affronter les défis Socio-Économiques

Une nouvelle dynamique politique émerge dans la banlieue dakaroise avec la réactivation de la Coalition « Khal yonn wi », sous la direction de Lamine Guèye. Après une période de retrait, Guèye et ses camarades reviennent sur la scène politique avec l’ambition de répondre aux défis socio-économiques du Sénégal. La coalition a été formée à la suite d’un conclave réunissant une vingtaine de mouvements politiques.

Lamine Guèye, ancien coordonnateur du parti La République des Valeurs de Thierno Alassane Sall, a été élu président de la coalition. Lors de son allocution, il a déclaré : « Nous avons décidé de nous réunir pour dégager les grandes lignes permettant d’aider à faire avancer le Sénégal ». Il a critiqué le manque de débats sérieux sous le nouveau régime pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations. Selon lui, le pouvoir d’achat des Sénégalais est très faible, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile.

Guèye a exprimé sa conviction que l’agriculture est la clé du développement économique du Sénégal. « Aujourd’hui, les Sénégalais sont fatigués et n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Le pouvoir d’achat est très faible, ce qui fait que la vie est très chère », a-t-il souligné. Pour lui, mettre à disposition des terres pour les paysans est essentiel pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Lamine Guèye n’a pas mâché ses mots concernant les comportements des politiciens actuels. Il a pointé du doigt leur manque de respect envers leurs engagements et leur tendance à utiliser des slogans pour accéder au pouvoir sans offrir de solutions concrètes. « La plupart d’entre eux pensent qu’ils peuvent accéder au pouvoir avec des slogans, mais malheureusement on ne peut pas diriger un pays avec des slogans », a-t-il affirmé.

Sur une note différente, Guèye a abordé le sujet de la monnaie locale, un thème souvent évité dans le débat public. « Nous devons avoir le courage d’aborder ce sujet », a-t-il déclaré, signalant ainsi la nécessité de discuter de la souveraineté monétaire et des réformes économiques nécessaires pour stabiliser l’économie du pays.

La relance de la Coalition « Khal yonn wi » par Lamine Guèye marque un tournant dans la politique sénégalaise. En se concentrant sur des solutions pratiques et en critiquant les approches superficielles des politiciens actuels, Guèye et sa coalition espèrent apporter un changement significatif. Leurs priorités incluent la revitalisation de l’agriculture, l’amélioration du pouvoir d’achat et une discussion courageuse sur la monnaie locale, visant à créer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

Visite de Mélenchon à Dakar : Mamoudou Ibra Kane critique les interventions françaises en Afrique

La visite de Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise, à Dakar a suscité des réactions, notamment de la part du journaliste et homme politique sénégalais Mamoudou Ibrahim Kane. Ce dernier a exprimé ses opinions sur le discours de Mélenchon lors d’une intervention à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en marge de sa visite au Sénégal sur invitation du président du Pastef Ousmane Sonko.

Dans un tweet, Kane a remis en question la pertinence de l’intervention française en Afrique, rappelant les précédentes visites de dirigeants français au Sénégal, notamment de Charles de Gaulle et François Hollande. Il s’interroge sur la réelle rupture dans la relation franco-sénégalaise, soulignant l’apparente continuité dans le discours et les attentes de la France à l’égard de l’Afrique.

Kane a critiqué le discours de Mélenchon, affirmant que ce dernier n’était pas venu remettre en cause les propos controversés de Jacques Chirac sur « l’homme africain ». Au contraire, selon Kane, Mélenchon aurait plutôt mis en avant ses réalisations politiques en France, notamment en matière de législation sur le mariage homosexuel. Cette focalisation sur des sujets internes à la France aurait été mal accueillie par une partie de l’auditoire, comme en témoignent les huées envers le recteur de l’université.

Le commentaire de Kane met en lumière les frustrations persistantes face aux interventions françaises en Afrique, perçues comme paternalistes et condescendantes. Il souligne également une volonté de la part des Africains de s’affirmer et de définir leur propre identité, sans l’ingérence de puissances étrangères.

Enfin, Kane interpelle sur la nécessité pour les pays africains de se réapproprier leur propre narration et de ne pas se laisser dicter leur destin par des acteurs extérieurs.

Arrestation de « Nostradamus » et « Paco » : Coup de Grâce contre le Trafic de Cocaïne entre Dakar et Marseille

La Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a frappé un coup décisif contre le trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Selon les informations révélées par Libération, les limiers ont déjoué une tentative d’implantation d’une filière de trafic de drogue sur cet axe stratégique.

Tout a commencé par l’exploitation d’une information faisant état de la recherche de passeurs de cocaïne à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) par deux Franco-sénégalais surnommés « Nostradamus » et « Paco ». Ces individus avaient l’intention de rémunérer les mules jusqu’à 20 millions de francs CFA.

L’enquête ouverte a permis d’identifier « Nostradamus » et « Paco » comme étant les frères O. et A. Watte, des ressortissants sénégalais nés à Marseille. Un agent de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer parmi eux en faisant croire qu’il disposait d’agents pouvant effectuer le trafic.

Il est apparu que les suspects, âgés de 35 et 39 ans, cherchaient à mettre en place une filière de trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Pour tester la fiabilité du réseau, une première expédition de 4 kg de cocaïne était prévue, mais elle a été réduite à 2 kg en raison de la grève des bagagistes en France.

Le 2 mai, lors du vol de la compagnie Transavia Dakar-Marseille, prévu pour transporter la drogue, les équipes de surveillance de l’OCRTIS étaient en embuscade à Keur Massar, lieu de la livraison. Mais les trafiquants ont tenté de prendre la fuite, conduisant à un affrontement avec la population locale et à leur arrestation.

Les frères Watte ont été appréhendés en possession d’une valise contenant 2 kg de cocaïne dissimulés dans des vêtements pour enfants, ainsi que de l’argent destiné au passeur. Lors d’une perquisition à leur domicile à Tivaouane Peulh, une somme de 2 mille euros a été retrouvée, en plus d’autres éléments saisis.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les frères ont effectué plusieurs déplacements à Bissau. L’enquête se poursuit pour démanteler toute la filière de trafic de cocaïne entre le Sénégal et la France.

Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

Un différend amoureux dégénère en violence aux HLM Montagne de Dakar : un jeune poignardé

Une histoire d’amour a dégénéré en drame aux HLM Montagne de Dakar lorsque deux jeunes hommes, C. Diouf (22 ans) et B. Sène (20 ans), se sont affrontés violemment à cause d’une fille. La querelle entre les prétendants a culminé lorsque Diouf a poignardé Sène au ventre, mettant ainsi fin à une dispute passionnelle.

L’incident a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre du commissariat de Biscuiterie-HLM, qui ont rapidement arrêté Diouf sur les lieux du crime. Pendant ce temps, Sène a été retrouvé gisant au sol, gravement blessé au ventre.

Les premiers secours ont été prodigués sur place avant que Sène ne soit transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour recevoir des soins médicaux urgents. Pendant ce temps, Diouf a été placé en garde à vue dans les locaux de la police pour répondre de ses actes.

Cet incident tragique met en lumière les tensions souvent présentes dans les relations amoureuses, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Les autorités policières enquêtent sur l’affaire pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la justice pour toutes les personnes impliquées.

Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

Faits Marquants de la Semaine : Honneurs, Nominations et Fraternité Sportive à Dakar

Cette semaine, l’actualité sénégalaise et africaine a été marquée par des personnalités influentes et des événements significatifs, témoignant du dynamisme et de l’engagement sur le continent.

1. Ousmane Sonko Honoré : Le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a été sélectionné pour recevoir le prestigieux Trophée Myriam Makeba, mettant en lumière son influence grandissante et son dévouement envers le développement du Sénégal. Cette reconnaissance internationale sera célébrée lors d’une cérémonie à Paris le 18 mai 2024.

2. Fatou-Kiné Diakhaté Nommée : Fatou-Kiné Diakhaté entre dans l’histoire en devenant la première femme nommée Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette nomination reflète son parcours remarquable dans les domaines des finances et de la politique, mettant en avant ses compétences et son engagement.

3. Ovation pour Diomaye Faye à Dakar Arena : Lors de la Basketball Africa League, Diomaye Faye a été ovationné à Dakar Arena aux côtés de son homologue rwandais, soulignant ainsi le pouvoir du sport en tant que catalyseur de diplomatie et de fraternité pan-africaine. Le match, qui a réuni les équipes sénégalaises et rwandaises, a symbolisé l’unité continentale à travers le sport.

Autres Points Notables de la Semaine :

  • Ayib Daffé clarifie les récentes nominations, soulignant l’importance de la mise en œuvre du projet présidentiel.
  • La gestion de la mairie de Kaffrine est critiquée suite aux révélations de la Cour des comptes ; l’ancien maire réagit.
  • Me Patrick Kabou critique l’ancien régime pour son manque de vision dans l’amélioration des conditions de vie.
  • Pastef promeut le panafricanisme avec la prochaine tournée africaine d’Ousmane Sonko, visant à renforcer l’unité continentale.
  • Une nouvelle biographie d’Omar Blondin Diop rend hommage à son militantisme contre le colonialisme.
  • Ousmane Sonko rencontre le guide Serigne Fallou pour un échange spirituel respectueux.
  • La crise foncière et l’appel au Président sont soulignés par le Khalif de Bambilor, mettant en avant les enjeux de gestion des terres.

Cette édition de la Matinale Senego vous a tenus informés des faits marquants de la semaine. Restez connectés pour plus d’actualités et bonne journée !

L’As Douanes à la recherche de la qualification : Un weekend décisif à Dakar Arena

L’équipe de basketball de l’As Douanes est sur le point de vivre un weekend crucial à Dakar Arena, alors qu’elle vise à se qualifier pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Classée troisième de la Conférence Sahara, l’équipe sénégalaise se prépare à affronter deux adversaires de taille ce samedi et dimanche, dans une quête ardue pour assurer sa place dans l’événement de Kigali prévu du 23 mai au 1er juin 2024.

Avec quatre matches disputés jusqu’à présent, dont deux victoires, l’équipe dirigée par l’entraîneur Pabi Guèye est consciente des ajustements nécessaires pour atteindre son objectif. L’une des principales préoccupations de l’équipe est de rectifier les erreurs notables, notamment les pertes de balle excessives qui ont entravé leur performance précédente.

« Il va falloir corriger énormément de choses », a déclaré coach Pabi, soulignant ainsi la détermination de l’équipe à s’améliorer et à performer à son meilleur niveau. Pour y parvenir, l’As Douanes vise à retrouver le rythme offensif qui les a caractérisés l’année précédente, avec un objectif ambitieux de marquer au moins 80 points par match.

Mais la route vers la qualification est semée d’embûches, notamment avec des confrontations directes contre l’Us Monastirienne, dynamisée par sa récente victoire, et l’équipe rwandaise de l’Apr. Ces deux matchs seront des défis de taille pour l’As Douanes, mais l’équipe compte sur la détermination de ses joueurs, dont Jean-Jacques Boissy et ses coéquipiers, pour relever le défi avec courage et détermination.

Outre la préparation sur le terrain, l’équipe compte également sur le soutien inconditionnel du public local. L’énergie et l’enthousiasme des fans peuvent jouer un rôle déterminant dans la performance de l’équipe et les pousser vers la victoire. Dans cet esprit, l’As Douanes espère que Dakar Arena sera rempli de supporters passionnés prêts à les encourager tout au long de ce weekend crucial.

En fin de compte, pour l’As Douanes, ce weekend représente bien plus que deux simples matchs. C’est une opportunité de prouver leur valeur sur la scène africaine, de représenter dignement le Sénégal et de réaliser un rêve collectif en se qualifiant pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Et avec leur détermination inébranlable et le soutien de leurs fans, l’équipe est prête à tout donner pour atteindre cet objectif ambitieux.

Réquisition de Dix Ans de Réclusion Criminelle pour des Attouchements Sexuels sur un Bébé : Affaire Choc devant la Chambre Criminelle de Dakar

Une affaire glaçante a secoué la Chambre criminelle de Dakar, alors que N. S. Faye est confrontée à une réquisition de dix ans de réclusion criminelle pour des attouchements sexuels présumés sur un bébé de seulement 11 mois. Cette affaire a été révélée après que le voisinage a alerté le père de l’enfant sur des comportements troublants de la nounou, détectés grâce à une caméra de surveillance.

Le père, consterné par les images capturées, a rapidement informé son épouse, et le couple est retourné chez lui pour prendre des mesures immédiates. La nounou a été immédiatement conduite à la police et placée sous mandat de dépôt depuis le 19 septembre 2021.

Lors de son audience devant la Chambre criminelle, la prévenue a avoué avoir commis des attouchements sexuels sur le bébé, bien qu’elle ait nié l’avoir déshabillé. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le Procureur, qui a souligné la gravité des actes perpétrés, qualifiant le bébé de « objet sexuel ».

L’avocat de la défense, Me Omar Diouf, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le fait qu’aucune anomalie n’avait été détectée lors de l’auscultation de l’enfant par la partie civile.

Cette affaire choquante met en lumière la nécessité de protéger les plus vulnérables et de poursuivre en justice ceux qui commettent de tels actes abominables, même s’ils sont perpétrés par des personnes de confiance. Les délibérations de la Chambre criminelle détermineront l’issue de cette affaire qui a ébranlé la communauté et suscité l’indignation à travers le pays.

Trafic de « Kush » à Dakar : Deux Arrestations Mettent en Lumière la Propagation de cette Nouvelle Drogue

Le « kush » fait son apparition à Dakar, suscitant l’inquiétude des autorités face à la montée du trafic de cette nouvelle drogue qui sévit déjà en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria. Deux individus ont récemment été interpellés pour leur implication présumée dans ce trafic, jetant ainsi la lumière sur cette problématique croissante.

Le premier individu, identifié comme I. Diallo, un ressortissant guinéen, a été appréhendé le 19 avril dernier par le commissariat d’arrondissement des HLM. En sa possession, les forces de l’ordre ont découvert 24 sachets de « kush », témoignant de son implication dans le trafic de cette drogue. Son arrestation est survenue à la suite de renseignements indiquant une activité suspecte de trafic de drogue dans la zone. Malgré la fuite de trois complices, Diallo a été capturé alors qu’il tentait d’arrêter un taxi près du rond-point de Colobane.

Conduit devant les autorités judiciaires, Diallo a été placé sous mandat de dépôt pour trafic et usage de drogue, malgré ses dénégations initiales.

Le deuxième trafiquant, identifié comme I. Bangoura, un esthéticien originaire de Sierra Leone âgé de 28 ans et résidant à la Médina, a été arrêté lors d’une patrouille de police dimanche dernier. Il avait en sa possession quatre sachets de « kush » au moment de son arrestation.

Ces arrestations mettent en évidence la montée du trafic de « kush » à Dakar et soulignent la nécessité pour les autorités de renforcer leur lutte contre ce fléau. Les forces de l’ordre restent vigilantes face à cette nouvelle menace pour la sécurité publique, et des mesures sont prises pour contrer la propagation de cette drogue dans la région.

Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau

Dans le cadre d’une visite officielle du président sénégalais à Abidjan, une série de discussions stratégiques ont eu lieu entre les dirigeants des deux pays, soulignant leur engagement commun en faveur de la stabilité intérieure et régionale comme préalable indispensable au développement. Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye ont ainsi affirmé leur détermination à unir leurs efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme et les activités criminelles connexes, reconnaissant que ces menaces ne peuvent être ignorées dans la poursuite des objectifs de développement et de prospérité pour leurs nations.

L’un des points clés de leur rencontre a été la décision de fédérer leurs actions et de renforcer leur coopération en matière de sécurité. Conscients de l’importance cruciale de la stabilité pour garantir le bien-être de leurs populations, les deux présidents ont convenu de mettre en place une coordination étroite dans la lutte contre le terrorisme, en partageant des informations stratégiques, en renforçant les capacités opérationnelles de leurs forces de sécurité respectives, et en développant des stratégies communes pour contrer les menaces émergentes.
La nécessité d’une collaboration régionale renforcée a également été soulignée, compte tenu de la nature transfrontalière des activités terroristes dans la sous-région. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de travailler de concert avec les autres États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine pour élaborer des solutions collectives et coordonnées face à cette menace commune.
La question de la situation sécuritaire au Sahel et dans la sous-région a occupé une place centrale dans les discussions. Les deux chefs d’État ont exprimé leur inquiétude face à la recrudescence des attaques terroristes, qui menacent la paix et la stabilité de la région. En solidarité avec les peuples frères des pays touchés par ces attaques, ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir tous les efforts visant à restaurer la sécurité et à promouvoir la réconciliation nationale dans ces régions affectées par le conflit.
Cette rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire témoigne de la détermination des deux pays à mettre en place une coopération sécuritaire solide et efficace pour faire face aux défis complexes et évolutifs posés par le terrorisme et l’extrémisme violent. En s’unissant dans cette lutte commune, ils aspirent à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région ouest-africaine, garantissant ainsi un avenir sûr et prospère pour leurs citoyens et pour l’ensemble de la sous-région.

Évaluation de la Première Décennie de l’Agenda 2063 pour l’Afrique : Bilan et Perspectives à Dakar

À Dakar, une rencontre d’importance majeure s’est déroulée ce mardi, réunissant la Fondation pour le Renforcement des Capacités Africaines (ACBF), la Commission de l’Union Africaine et des représentants de l’État du Sénégal. Cette réunion marque une décennie depuis le lancement de l’Agenda 2063, un ambitieux plan visant à transformer l’Afrique en une puissance mondiale. De plus, elle annonce le lancement du deuxième plan décennal de cet Agenda, s’étalant sur plusieurs jours jusqu’à vendredi.

Selon Aboubacar Sakho, conseiller technique au ministère sénégalais de l’Économie, cette première phase a été caractérisée par des progrès significatifs, favorisant une coopération accrue entre les États membres. Le Sénégal, en particulier, s’est distingué par son engagement actif dans le suivi de ses engagements, en publiant régulièrement des rapports biannuels détaillés, en conformité avec les directives de l’Union Africaine.

« Le Sénégal est un bon exemple de bonnes pratiques », a souligné Edem Messa-Gavo, expert en suivi-évaluation de l’ACBF. Cependant, il a également pointé du doigt des lacunes et des faiblesses dans le domaine du suivi-évaluation chez plusieurs autres pays membres.

Cette réunion à Dakar revêt une importance cruciale dans l’évaluation de la progression de l’Agenda 2063 au cours de sa première décennie. Elle offre l’opportunité de réfléchir aux réalisations accomplies jusqu’à présent, mais aussi de mettre en lumière les défis persistants et les pistes d’amélioration pour les années à venir.

En effet, l’Agenda 2063 incarne les aspirations collectives de l’Afrique pour un avenir meilleur, caractérisé par la prospérité économique, le développement durable, la paix et la stabilité. Pour concrétiser ces objectifs ambitieux, il est essentiel que tous les États membres de l’Union Africaine s’engagent pleinement dans la mise en œuvre et le suivi rigoureux des initiatives définies dans cet Agenda.

À mesure que la réunion se poursuit et que les discussions progressent, il est attendu que des stratégies et des recommandations concrètes émergent, visant à renforcer l’engagement des États membres, à améliorer les mécanismes de suivi-évaluation et à accélérer la réalisation des objectifs fixés par l’Agenda 2063.

En conclusion, cette rencontre à Dakar représente un moment charnière pour l’Afrique dans sa quête de transformation et de progression vers un avenir plus prometteur et prospère. Elle témoigne de la détermination et de l’engagement collectif des pays africains à travailler ensemble pour réaliser une vision commune de développement et de prospérité pour l’ensemble du continent.

Le Président de la République reçoit les acteurs du BTP pour discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar

La semaine dernière, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience aux acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) afin de discuter de l’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar. Cette rencontre intervient dans un contexte où la suspension des travaux a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la communauté des entrepreneurs et des citoyens.

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, le Pr Daouda Ngom, a été interpellé sur cette rencontre lors de l’atelier de partage des nouvelles dispositions issues du décret n°2022-2295 du 28 décembre 2022 portant code des marchés publics et du nouveau cadre harmonisé des finances publiques (budget programme), tenu ce mardi 7 mai. Il a répondu : « Je ne peux ni confirmer ni infirmer des décisions qui ont été prises. Je n’ai pas cette information».

Cependant, une source du journal « Le Quotidien » a indiqué que les travaux pourraient reprendre dès ce jeudi. Cette annonce laisse entrevoir une possible résolution des problèmes ayant conduit à l’arrêt des chantiers, bien que les détails des discussions entre le Président et les acteurs du BTP n’aient pas été rendus publics.

L’arrêt des chantiers sur la corniche de Dakar est un sujet d’importance pour le développement urbain de la capitale sénégalaise, et sa reprise éventuelle sera surveillée de près par les autorités, les entrepreneurs, et la population locale. Les décisions prises lors de la rencontre entre le Président et les acteurs du BTP auront probablement un impact significatif sur l’avenir de ces projets d’infrastructure cruciaux pour la ville et ses habitants.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Formation en cyber-sécurité maritime à Dakar : une Capacité de renforcement pour la protection des Voies Maritimes

Depuis le lundi 6 mai, Dakar, la capitale sénégalaise, est le lieu d’une session de formation majeure en cyber-sécurité maritime. Cette initiative, programmée sur cinq jours, réunis des officiers de marine de capture du golfe de Guinée. L’objectif principal est de les compétences de la famille des compétences nécessaires pour les attaques les attaques maritimes et maître les techniques d’enquête numérique.

Financée par la coopération allemande et mise en œuvre sous l’égide de l’UNITAR, cette formation dans le cadre du « Projet Safe Port ». Elle vise les capacités des professionnels des affaires maritimes, de la Douane, de la Gendarmerie et d’autres secteurs l à la mer. Le commissaire Papa Guèye, à la tête de l’École nationale de la sécurité publique maritime (ENVR), souligne l’importance de gérer les scènes de cybercriminalité, qui sont les fébriques de cybercriminalité, qui sont les pays en voie de fait en milieu, tout en évidence les défis uniques imposés par l’environnement maritime.

Papa Guèye a également souligné les risques accrus de cyberattaques se liant à l’environnement croissant des systèmes de navigation et de communication des navires. Cette interconnexion, bien favorisant une meilleure gestion des opérations maritimes, une réponse nécessite un adaptée à la complexité des technologies maritimes et aux conditions changeantes en haute mer.

Cette formation en cyber-inter-sécurité maritime dans un ininscrit une tendance mondiale à renforcer la protection des voies maritimes contre les menaces contre les cybernétiques, qui peut être des conséquences sur la sécurité des forces navales, des chambres de l’espace et de l’autorunir des droits de l’homme. En dotant les officiers de marine des compétences nécessaires pour faire face à ces menaces, cette initiative contribue à la renforcer et la sécurité des océans des océans et des mers.

Dakar accueille le Cénacle des Nations sous l’égide de l’Archevêque Benjamin Ndiaye

La capitale sénégalaise se prépare à un événement spirituel d’envergure alors que le « Cénacle des Nations » se tiendra du 12 au 18 mai sous la direction de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Initié par la Communauté Mère du Divin Amour (CMDA), cet événement international vise à fortifier la foi des participants à travers une série de prières, d’enseignements et de témoignages.

Les lieux choisis pour cet événement, le Stadium Marius Ndiaye et le Palais des Sports Dakar Aréna, seront le théâtre de la communion spirituelle entre les fidèles et les prédicateurs de renom venus des quatre coins du monde. Parmi eux, le Dr Jean-Emmanuel Clément Akobů, fondateur de la CMDA, ainsi que d’autres figures de la spiritualité chrétienne, partageront leur sagesse et leur expérience avec les participants.

Marie-Ange Faye Diatta, responsable de la CMDA au Sénégal, souligne l’importance de cet événement pour le renouvellement intérieur et l’unité des croyants. Elle insiste sur la gratuité de l’événement et sur son rôle en tant que plateforme d’échange et de partage de la foi chrétienne dans toute sa diversité.

Le Cénacle des Nations, fondé en 1989 par Jean-Emmanuel Clément Akobé, continue de rayonner comme un phare de spiritualité, promouvant l’amour du Christ et la dévotion mariale au sein de l’Église et de la communauté mondiale. Des navettes seront mises en place pour faciliter l’accès aux sites de l’événement à travers Dakar, rendant ainsi cette expérience spirituelle accessible à tous.

Cet événement s’annonce comme une opportunité précieuse pour les fidèles de se ressourcer, de partager leur foi et de renforcer leur lien avec Dieu et leur communauté, tout en célébrant la richesse et la diversité de la spiritualité chrétienne.

Actes d’indiscipline routière à Dakar : Deux individus en garde à vue après une vidéo choquante

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a récemment suscité l’indignation et la tristesse des internautes, mettant en scène quatre apprentis-chauffeurs se livrant à des comportements dangereux sur le marche-pied d’un véhicule communément appelé Ndiaga Ndiaye, alors que celui-ci roulait sur l’autoroute.

Face à ce grave incident, la police de Dakar a rapidement réagi en lançant une enquête sur instruction de l’autorité judiciaire. Les limiers de la Section des Accidents du Commissariat central de Dakar ont mené des investigations approfondies, qui ont permis d’identifier et d’appréhender deux des individus impliqués, selon des sources de Seneweb.

Les personnes arrêtées sont un chauffeur et un apprenti, tous deux soupçonnés d’avoir participé aux actes d’indiscipline routière capturés dans la vidéo virale. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la police de Dakar, ils seront présentés au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar une fois l’enquête terminée.

Par ailleurs, les autres individus impliqués dans cet incident sont toujours activement recherchés par les enquêteurs, dans le cadre des efforts visant à faire toute la lumière sur cette affaire et à garantir la sécurité routière dans la capitale sénégalaise.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale du respect des règles de conduite et de sécurité sur les routes, et souligne la nécessité pour chacun de prendre ses responsabilités afin d’éviter des comportements dangereux susceptibles de mettre en danger la vie des autres usagers de la route.

Tapha Tine de Retour à Dakar : Préparatifs Intenses pour un Combat Épique

Après près de trois mois d’entraînement intensif en Côte d’Ivoire, Tapha Tine, le géant du Baol, est de retour à Dakar pour se préparer à son prochain combat dans l’arène. Son affrontement très attendu contre Balla Gaye 2 est prévu pour le 21 juillet 2024, un événement qui promet d’être électrique.

Selon les informations du journal spécialisé Sunu Lamb, Tapha Tine est rentré à Dakar en compagnie de son coach français, David Coppola, et a été accueilli par son agent, El Hadji Thioune. Son retour coïncide avec celui de son adversaire, Balla Gaye 2, qui est arrivé deux jours auparavant.

Les deux lutteurs auront l’occasion de se confronter directement lors d’un face-à-face prévu demain, 5 mai, à l’arène nationale, à l’occasion du combat opposant Eumeu Sène (Tay Shinger) à Sa Thiès, le jeune frère de Balla Gaye 2.

Le journal révèle également que Tapha Tine est apparu avec les cheveux peroxydés, un signe de détermination et de préparation pour son combat à venir.

Ce combat entre Tapha Tine et Balla Gaye 2 est très attendu, offrant aux fans de lutte sénégalaise une revanche tant espérée depuis leur première confrontation en juin 2013. À l’époque, Balla Gaye 2 avait remporté la victoire, marquant ainsi son entrée en tant que nouveau roi des arènes après avoir détrôné Yékini.

Pour Tapha Tine, cette revanche représente l’opportunité de confirmer sa place parmi les grands de l’arène et de rétablir l’équilibre face à son rival historique. Les préparatifs se poursuivent intensément pour ce qui s’annonce comme un affrontement mémorable dans le monde de la lutte sénégalaise.

Le Maire de Dakar lance les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen de Cambérène Seydina Issa Laye

Le Maire de Dakar, M. Barthelemy Dias, a récemment inauguré les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ces travaux, représentant un investissement total de 341 millions de francs CFA, marquent une étape importante dans le renforcement du système éducatif de la région en offrant à la jeunesse un cadre propice à son développement académique.

L’extension prévue permettra d’accueillir un nombre accru d’élèves dans des conditions optimales, avec des salles de classe modernes et équipées des dernières technologies. Cette initiative reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar.

En investissant dans ces infrastructures éducatives, la municipalité de Dakar démontre sa volonté de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi l’égalité des chances et le développement socio-économique de la région. Ces travaux témoignent de la vision à long terme du Maire et de son administration pour faire de Dakar un pôle d’excellence éducative.

Cette initiative a été chaleureusement accueillie par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye, illustrant leur volonté collective de construire un avenir meilleur pour la jeunesse de Dakar. En unissant leurs efforts, les autorités locales, les enseignants, les élèves et les parents contribuent à faire de l’éducation une priorité absolue, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la ville et ses habitants.

Kaolack : les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër.

L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
« Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés « , a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires  a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.

Le Président sud-coréen envoie une mission à Dakar pour inviter le Président sénégalais au prochain sommet Corée-Afrique

Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a pris une initiative diplomatique importante en envoyant une mission à Dakar le mercredi 1er mai. Cette mission, dirigée par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun, a pour objectif de remettre une invitation officielle au Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sous le thème « Le futur que nous voulons bâtir ».

Cette révélation a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en Corée du Sud, Abdou Salam Diallo, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil. L’ambassadeur exprime son souhait que le nouveau chef de l’État sénégalais réponde favorablement à cette invitation, soulignant l’importance de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

Abdou Salam Diallo insiste sur le fait que la Corée du Sud présente de nombreux avantages pour le Sénégal, notamment en matière de développement, de technologie et de financement de projets. Il souligne également l’estime particulière que la Corée du Sud porte au Sénégal et la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.

La visite de cette mission sud-coréenne à Dakar illustre l’importance accordée par la Corée du Sud à ses relations avec les pays africains, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement du continent. Elle offre également une opportunité précieuse au Sénégal de renforcer sa coopération avec un partenaire économique et technologique majeur dans un large éventail de domaines.

Conseil municipal de Dakar : un ancien ministre retrouve son siège

Le Conseil municipal de la Ville de Dakar s’est réuni vendredi dernier, et parmi les participants, l’ancien ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, ainsi que maire de Dakar Plateau, Alioune Ndiaye, était présent. Son retour a été remarqué après une absence prolongée lors des réunions précédentes du Conseil.

Selon les informations rapportées par Les Échos, Alioune Ndiaye avait manqué plusieurs réunions du Conseil municipal avant sa réapparition lors de la réunion de vendredi. Sa présence a été notée et soulignée par le quotidien d’information.

L’article mentionne également un moment particulier lors de la réunion, où un échange d’embrassades a eu lieu entre le député du Pastef, Abass Fall, et certains membres de l’équipe du maire de Dakar, Barthelemy Dias, qui est également membre de Taxawu Sénégal. Cette séquence d’accueil chaleureux a été qualifiée d’inattendue et a suscité l’intérêt des observateurs présents lors de la réunion du Conseil municipal.

La réunion a sans aucun doute été marquée par ces moments de retrouvailles et de convivialité, témoignant des dynamiques politiques et sociales qui animent la scène municipale à Dakar.

Le FMI en discussion à Dakar pour réévaluer les accords financiers suite aux élections

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) est actuellement à Dakar depuis vendredi dernier pour réévaluer les accords financiers conclus en juin dernier. Ces discussions surviennent dans un contexte post-électoral où de nouvelles orientations pourraient émerger, influençant les engagements pris précédemment par le Sénégal, notamment en ce qui concerne la réduction des subventions.

Les nouvelles autorités sénégalaises se trouvent confrontées à une situation délicate, alors qu’elles doivent jongler entre les impératifs économiques actuels et les termes des accords conclus avec le FMI. En effet, ces accords, notamment le Mécanisme élargi de crédit, la Facilité élargie de crédit et la Facilité pour la résilience et la durabilité, imposent des obligations qui pourraient nécessiter une révision à la lumière des récents développements politiques.

L’objectif de ces discussions est de trouver un équilibre entre les besoins économiques urgents du pays et les termes des accords avec le FMI, tout en explorant des alternatives financières qui ne contribueraient pas à accroître davantage la dette nationale. Cette réévaluation intervient alors que le gouvernement sénégalais cherche à assurer une gestion financière responsable tout en répondant aux demandes pressantes de la population en matière de développement et de bien-être économique.

L’ANPS dénonce fermement l’agression d’un journaliste sportif à Dakar

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a exprimé une vive réprobation suite à l’attaque survenue contre un journaliste de Wiwsport lors du match de football entre l’As Pikine et le Jaraaf, le dimanche 28 avril 2024. L’incident s’est produit au stade Alassane Djigo, immédiatement condamné par l’ANPS comme un acte ‘barbare’ perpétré par des pseudo-supporters.

L’ANPS a souligné que ce n’était pas une première, mentionnant d’autres agressions similaires dans le passé. Dans un communiqué envoyé aux médias, l’association a sollicité l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, leurs demandant d’assurer la sécurité des journalistes et de mettre en œuvre des mesures pour prévenir de telles violences à l’avenir.

Cette attaque contre le journaliste de Wiwsport soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des professionnels des médias lors des événements sportifs. L’ANPS a rappelé que les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la couverture des événements sportifs et dans la diffusion d’informations auprès du public. Par conséquent, il est impératif de garantir un environnement sûr et respectueux pour leur permettre d’exercer leur profession en toute sécurité.

L’association a également souligné l’importance de la responsabilité des autorités sportives dans la protection des journalistes. En appelant à l’intervention de la Fédération sénégalaise de football et de la Ligue sénégalaise de football professionnel, l’ANPS demande des mesures concrètes pour assurer la sécurité des journalistes lors des matchs de football et d’autres événements sportifs à l’avenir.

En fin de compte, cette attaque souligne la nécessité d’une action immédiate pour mettre un terme à la violence contre les journalistes sportifs et pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. L’ANPS continuera de surveiller de près la situation et de plaider en faveur de mesures visant à assurer la sécurité et le bien-être de tous les membres de la presse sportive au Sénégal.

Perturbations dans les transports à Dakar : Dakar Dem Dikk suspend plusieurs lignes

Ce lundi 29 avril, les usagers des transports en commun à Dakar ont été confrontés à des difficultés majeures, alors que plusieurs lignes de la société Dakar Dem Dikk (DDD) ont été suspendues. Cette perturbation fait suite à une grève spontanée déclenchée par certains syndicalistes de l’entreprise, laissant les passagers dans l’incertitude et l’inconfort.

La situation s’est encore aggravée hier dimanche, avec des actes de vandalisme signalés au dépôt de Ouakam. Des individus non identifiés ont saccagé plusieurs bus, dont les nouveaux modèles Iveco, causant ainsi des dommages considérables. Dans un communiqué, les responsables de Dakar Dem Dikk ont vivement condamné ces actes de sabotage et ont promis de faire toute la lumière sur cet incident.

Face à cette situation difficile, Dakar Dem Dikk présente ses excuses aux usagers pour les désagréments occasionnés. La société s’engage à travailler activement pour rétablir le service de transport dans les plus brefs délais. Les équipes de maintenance et de sécurité sont mobilisées pour remettre en état les bus endommagés et assurer la sécurité des passagers lors de leurs déplacements.

En attendant un retour à la normale, les usagers sont invités à faire preuve de compréhension et de patience. Dakar Dem Dikk reste à l’écoute de ses clients et met tout en œuvre pour garantir un service fiable et sécurisé.

Arrêt des constructions sur les corniches de Dakar : Une mesure conservatoire annoncée par les autorités

L’architecte Pierre Goudiaby Atepa a récemment révélé lors de son passage à l’émission « Point de vue » sur la Rts que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont ordonné l’arrêt de toutes les constructions sur le littoral et les corniches de Dakar. Cette décision a été confirmée par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), un corps de la gendarmerie nationale.

Selon le colonel Sabouri Ndiaye, directeur de la Dscos, cette mesure a été prise sur instruction des nouvelles autorités pour permettre un examen approfondi de tous les travaux en cours sur les corniches et la bande des filaos. Il a précisé que cette décision est une mesure conservatoire visant à évaluer la légalité des constructions et à vérifier les documents relatifs à leur autorisation.

Tous les travaux situés sur la corniche-Ouest, la corniche-Est et la bande des filaos sont concernés par cet arrêt. Le colonel Ndiaye a détaillé que la corniche-Ouest s’étend du Cap Manuel à la plage de Diamalaye, tandis que la corniche-Est va du Cap Manuel à la plage le long de la route de Rufisque, en passant par des sites emblématiques comme l’ambassade de France et le palais présidentiel.

Cette initiative soulève des questions sur le devenir des constructions illégales dans cette zone, considérée comme un bien public. En effet, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, avait déjà prévenu les promoteurs lors d’une vidéo datant de mi-juin 2020, dénonçant l’exploitation excessive du littoral par la construction d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe. Sonko avait promis que, une fois au pouvoir, toutes ces constructions illégales seraient détruites sans intervention ni négociation.

Cette décision s’inscrit donc dans une volonté de rétablir l’accès du public aux plages et de mettre fin à l’exploitation abusive du littoral sénégalais.

Préservation de la Corniche de Dakar : Un Pas Crucial Vers un Avenir Durable

Le Président Bassirou Diomaye Faye Ordonne l’Arrêt des Constructions sur le Littoral, un Signal Fort pour la Protection de l’Environnement

Dans une démarche sans précédent pour protéger la beauté naturelle et l’intégrité écologique de la corniche de Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision historique en ordonnant l’arrêt immédiat de toutes les constructions sur le littoral. Cette action, saluée par de nombreux défenseurs de l’environnement et acteurs de la société civile, marque un tournant crucial dans la lutte contre la surconstruction et la prédation foncière qui menacent la côte sénégalaise.

La corniche de Dakar, joyau naturel emblématique de la capitale sénégalaise, était devenue le théâtre d’une prolifération incontrôlée d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe, au détriment de son caractère authentique et de son écosystème fragile. Cette bétonisation effrénée avait suscité de vives inquiétudes parmi les citoyens et les défenseurs de l’environnement, conscients des dommages irréversibles qu’elle pouvait causer à l’environnement marin et à la biodiversité côtière.

L’architecte et fervent défenseur du littoral dakarois, Pierre Goudiaby Atepa, a exprimé sa satisfaction quant à cette décision présidentielle, soulignant son importance cruciale pour l’avenir de la région. « Il était temps d’agir pour stopper cette folie destructrice qui menaçait notre précieux littoral », a-t-il déclaré lors d’une récente émission sur la RTS.

L’arrêt des constructions sur la corniche ne signifie pas seulement la préservation d’un paysage naturel exceptionnel, mais aussi un engagement en faveur d’un développement urbain plus durable et équilibré. En mettant fin à la spéculation foncière et en priorisant les projets d’aménagement publics au bénéfice de tous, le gouvernement sénégalais envoie un message fort quant à sa détermination à protéger les ressources naturelles du pays pour les générations futures.

Cependant, il est essentiel de souligner que cet arrêt ne concerne pas les travaux d’aménagement entrepris par l’État dans le but d’embellir et de rendre accessible la corniche au grand public. Ces initiatives, axées sur le développement durable et la préservation de l’environnement, méritent d’être encouragées et soutenues par l’ensemble de la population.

L’ordonnance présidentielle visant à mettre un terme aux constructions sur la corniche de Dakar représente un pas décisif vers un avenir plus respectueux de l’environnement et de l’héritage naturel du Sénégal. C’est un signal fort qui montre que la protection de nos côtes et de nos écosystèmes marins est une priorité absolue, et que chaque action compte dans la sauvegarde de notre planète.

La Sûreté urbaine met fin aux activités criminelles d’un gang opérant entre Dakar et Touba

La Sûreté urbaine a récemment démantelé un gang qui sévissait entre Dakar, Touba et Thiès, mettant ainsi fin à ses activités délictuelles. Cette opération a permis l’arrestation de deux des cinq membres de la bande, Mouhamed Diallo et Omar Ndoye, grâce à l’exploitation des vidéos de surveillance.

Ces individus ont été présentés au procureur de la République pour une série de chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, vols multiples en réunion avec usage d’armes et de liquide toxique, ainsi que complicité de ces faits. Selon les sources, le montant total des sommes emportées par le gang s’élève à plus de 71 millions de francs CFA.

La bande, qui avait minutieusement planifié ses méfaits depuis Dakar, opérait en ciblant les usagers de banques, sous la direction d’un complice basé à Touba chargé de repérer les potentielles victimes. Ils utilisaient des motos pour intercepter leurs cibles et faisaient usage d’armes et d’un liquide toxique pour les neutraliser.

Les attaques étaient menées avec une grande audace, comme en témoigne l’agression d’un commerçant devant une agence de la Bank of Africa à Touba, où une somme de 13,7 millions de francs CFA a été dérobée. Un autre commerçant a subi le même sort devant une agence Ecobank, perdant cette fois-ci la somme de 58 millions de francs CFA.

Bien que certains membres du gang aient été arrêtés, le complice chargé de repérer les cibles à Touba a réussi à prendre la fuite et à se soustraire aux autorités. Il est actuellement recherché à l’extérieur du pays.

Cette affaire souligne une fois de plus les efforts des forces de sécurité pour lutter contre la criminalité et protéger les citoyens contre de telles attaques violentes et préjudiciables.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale visite trois hôpitaux à Dakar

Ce matin, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué une visite dans trois hôpitaux de la région de Dakar. L’objectif principal de cette visite était de réaliser une évaluation approfondie des structures hospitalières et d’échanger avec le personnel médical sur les défis rencontrés dans leur quotidien.

Les hôpitaux visités comprenaient l’hôpital d’enfants Albert Royer, l’hôpital de Fann et l’hôpital Abass NDAO. Accompagné de hauts responsables de son département et de représentants des autorités sanitaires locales, le Ministre Sy a parcouru les différentes unités et services offerts par ces établissements.

Au cours de sa visite, le Ministre a pu observer de près les conditions de travail du personnel médical, ainsi que les équipements et les infrastructures disponibles dans les hôpitaux. Des échanges fructueux ont eu lieu entre le Ministre et le personnel médical, permettant de mettre en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien, telles que les pénuries de matériel médical, le manque de personnel et les problèmes logistiques.

Le Dr Ibrahima Sy a exprimé son engagement ferme à améliorer les conditions de travail dans ces établissements et à renforcer le système de santé dans son ensemble. Il a souligné l’importance de garantir des soins de qualité à tous les patients et a promis de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes identifiés lors de cette visite.

Cette initiative démontre la volonté du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale de rester proche de la réalité du terrain et de prendre des mesures appropriées pour répondre aux besoins de la population en matière de santé. La visite du Ministre dans ces hôpitaux témoigne de son engagement à assurer un accès équitable aux services de santé et à améliorer la qualité des soins dispensés dans tout le pays.

Affaire de détournement de fonds à Dakar : Un vendeur de café Touba condamné

Une affaire insolite a été jugée au Tribunal des flagrants délits de Dakar, mettant en opposition un vendeur de café Touba et deux mendiantes guinéennes. Le prévenu, nommé I. Diallo, a été placé sous mandat de dépôt le 15 avril dernier et jugé vendredi dernier. Les plaignantes, Mariama et Maïmouna Ba, l’accusent d’avoir détourné des fonds provenant de tontines, pour un préjudice total estimé à 2 millions et 120 000 F CFA, respectivement.

Selon les déclarations des plaignantes relayées par L’Observateur, le prévenu aurait proposé à Mariama de participer à une tontine quotidienne de 10 000 F CFA, en tant que gérant. De son côté, Maïmouna aurait été membre d’une tontine parallèle, cotisant chaque jour 2000 F CFA. Cependant, les plaignantes affirment avoir rencontré des difficultés à récupérer leurs gains, malgré leurs multiples réclamations.

I. Diallo aurait varié dans ses explications lors de son interrogatoire, affirmant avoir restitué les fonds alors qu’il aurait avoué lors de l’enquête les avoir remis à un boutiquier. Face à ces éléments, le Procureur a requis l’application de la loi.

Finalement, le tribunal a condamné I. Diallo à 6 mois de prison avec sursis. De plus, il devra verser 2 millions à Mariama et 78 000 F CFA à Maïmouna à titre de réparation du préjudice subi.

Cette affaire met en lumière les risques associés aux tontines informelles et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des fonds collectés, afin d’éviter les litiges et les malversations.

Formation sur les crimes internationaux et les violences sexuelles à Dakar : Un engagement régional pour la justice

Une session de formation d’une durée de quatre jours a débuté à Dakar, réunissant des magistrats et des avocats de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Organisée par le Bureau régional Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), en partenariat avec l’Académie de Nuremberg et le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (MIFRTP), cette initiative vise à renforcer les capacités des professionnels de la justice dans la poursuite des crimes internationaux et des violences sexuelles liées aux conflits.

La formation, qui réunit une vingtaine de juges d’instruction, de procureurs et d’avocats de différents pays, s’inscrit dans un contexte régional marqué par la persistance des conflits et des violences. Selon Ingo Badoreck, directeur régional Etat de droit de la FKA, il est essentiel que les responsables de la poursuite de ces crimes graves soient bien formés sur les textes juridiques internationaux, afin de garantir une justice efficace au niveau national.

Les violences sexuelles liées aux conflits, qui touchent hommes, femmes, filles et garçons, sont souvent motivées par des objectifs politiques, militaires ou économiques. Serge Brammertz, secrétaire général du MIFRTP, souligne l’importance de cette formation pour partager des expériences, améliorer les méthodes d’enquêtes et renforcer les résultats en matière de justice.

L’avenir de la justice internationale, affirme Brammertz, repose sur la coopération avec les juridictions nationales. Malgré les défis auxquels est confrontée la Cour pénale internationale, notamment en raison du faible nombre de ratifications de traités internationaux, la justice nationale joue un rôle primordial dans la lutte contre l’impunité et la poursuite des crimes graves.

Cette formation témoigne de l’engagement régional pour une justice efficace, équitable et respectueuse des droits de l’homme. En renforçant les capacités des professionnels de la justice, elle contribue à promouvoir la paix, la sécurité et la dignité humaine dans la région.

Le Premier ministre guinéen en visite à Dakar : une occasion de renforcer les liens bilatéraux

Le Premier ministre de la République de Guinée, Amadou Oury Bah, a effectué une visite privée à Dakar le samedi 13 avril 2024. Cette visite a été marquée par des moments de recueillement et des rencontres diplomatiques.

Accompagné d’une importante délégation et de son staff, M. Bah a d’abord tenu à exprimer ses condoléances à la famille et au peuple sénégalais suite au décès de l’ancien Premier ministre sénégalais, Mohammed Boun Abdallah Dionne. Les deux hommes, amis de longue date, avaient partagé les bancs du lycée Lamine Guèye de Dakar, témoignant ainsi d’une relation profonde et sincère.

Outre cette visite de courtoisie, le Premier ministre guinéen a également rencontré son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur les perspectives de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée. Les discussions ont porté sur les orientations des présidents respectifs, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya pour la Guinée et le président Bassirou Djomaye Faye pour le Sénégal.

Cette visite revêt donc une importance particulière dans le contexte actuel de la sous-région ouest-africaine, marqué par la volonté des pays de renforcer leur collaboration et leur solidarité pour faire face aux défis communs.

La visite du Premier ministre guinéen à Dakar témoigne de la profondeur des relations entre les deux pays et ouvre la voie à une coopération renforcée dans les domaines politique, économique et social. Elle illustre également l’importance du dialogue et de la diplomatie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales.

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