Avertissement de ‘dolel transport’ : Le BRT à Dakar risque de causer des problèmes circulatoires

Le Bus Rapid Transit (BRT) s’apprête à entrer en service à Dakar le 27 décembre prochain, mais le mouvement ‘Dolel Transport’ lance déjà un avertissement sur les conséquences potentielles de cette introduction. Modou Seck, président du mouvement, dénonce ce qu’il qualifie de “concurrence injuste du BRT par rapport au transport local”.

Le président de ‘Dolel Transport’ estime que le renouvellement du parc automobile local aurait dû précéder l’introduction du BRT, soulignant la vétusté du parc actuel par rapport au nouveau mode de transport. Il rappelle également que les promesses de renouvellement du parc des taxis faites par l’État depuis 2016 n’ont pas été tenues, constituant un manque à gagner.

Modou Seck dénonce en outre le transport irrégulier et l’absence d’action de l’État pour faire respecter les régulations en place, notamment l’interdiction totale du transport de motos à Dakar. Ces préoccupations soulignent les défis potentiels auxquels le BRT pourrait être confronté lors de son déploiement à Dakar.

COOPERATION : Dakar et Rabat désormais liés par un accord de coopération parlementaire

Le Sénégal et le Maroc ont signé un protocole de coopération parlementaire, mercredi, à Dakar, a appris l’APS de ladite institution sénégalaise.

L’accord a été signé par le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, et son homologue de la Chambre des représentants du royaume du Maroc, Rachid Talbi El Alami.

Ce dernier a entamé une visite officielle de trois jours à Dakar, le même jour.

Les deux personnalités ont tenu une séance de travail avant la signature de l’accord, qui, selon Amadou Mame Diop, ‘’s’inscrit parfaitement dans le cadre du renforcement de nos concertations et échanges, ainsi que du dialogue fructueux entre nos parlements frères’’.

‘’Unité nationale’’ et ‘’sagesse politique’’

L’accord signé par les parlements des deux pays va les conduire à ‘’un certain nombre d’actions, dans les domaines de la coopération technique ou du renforcement de compétences des cadres parlementaires, entre autres’’, a dit M. Diop en louant une ‘’collaboration dynamique, pragmatique et gagnant-gagnant’’ entre son pays et le Maroc.

Rachid Talbi El Alami a salué ‘’les liens séculaires et la longue tradition de coopération entre le Sénégal et le royaume du Maroc, sous l’impulsion de leurs dirigeants’’.

Il s’est réjoui de ‘’l’unité nationale’’ et de ‘’la sagesse politique’’ que partagent les deux pays.

Ce sont là deux atouts leur permettant de prévenir ‘’les menaces transfrontalières, le terrorisme, le séparatisme, l’extrémisme, la fuite des cerveaux, la traite des êtres humains, ainsi que les trafics en tous genres’’, a dit M. Alami.

Amadou Mame Diop ‘’salue et encourage le partenariat dynamique noué entre le Sénégal et le royaume du Maroc, qui se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’.

Il a tenu à apprécier ‘’la convergence de vues entre les deux pays, notamment sur les questions internationales d’intérêt commun, comme les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité en Afrique et au Proche-Orient’’.

‘’Une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’

‘’Nous nous reconnaissons dans nos principes intangibles de défense résolue de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté nationale. Vous l’avez deviné, je pense tout naturellement à la marocanité pleine et entière du Sahara occidental’’, a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

Le Sénégal et le Maroc partagent des ‘’modèles de stabilité sociale, constituent des piliers de la stabilité régionale, continentale et internationale’’, a dit Rachid Talib El Alami.

‘’Le chemin tracé par nos bâtisseurs a pu concevoir un modèle de stabilité sociale, qui a engendré une stabilité politique, ainsi qu’une démocratie spécifique, adaptée à nos contextes et à nos cultures’’, a souligné le président de la Chambre des représentants du royaume du Maroc.

Aux ‘’nombreuses menaces transfrontalières’’ auxquelles sont confrontés le Sénégal et le Maroc ‘’s’ajoutent les challenges du développement économique et social’’, les ‘’déséquilibres climatiques’’ et le ‘’retard technologique’’, a relevé M. Alami.

Les deux pays ont toutefois de ‘’grandes opportunités et un potentiel inestimable pour réaliser les progrès souhaités’’, a-t-il assuré en se réjouissant des ‘’emplacements stratégiques ouverts sur l’océan Atlantique’’, dont jouissent les deux pays.

Un ‘’partenariat dynamique’’

‘’Par une élévation des esprits, Marocains et Sénégalais se retrouvent dans un même idéal pour contribuer au progrès de leur peuple, sous l’impulsion et la vision éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI et de Son Excellence Monsieur le président Macky Sall’’, a souligné Amadou Mame Diop.

‘’Le partenariat dynamique noué entre les deux pays se traduit par des avancées significatives dans des secteurs nombreux et variés’’, a-t-il poursuivi.

Il s’agit, selon lui, des banques, des services, des transports terrestres, maritimes et aériens, de l’agriculture, de l’éducation, etc.

‘’Je pense à nos actions communes pour le maintien de la paix dans des théâtres d’opérations. Des soldats marocains et sénégalais sont notamment en République démocratique du Congo pour contribuer à la restauration de la paix et la sécurité’’, a-t-il rappelé.

Un répit pour les ménages de Dakar : la collecte des déchets reprend après une grève de 72 heures

Les grévistes ont précisé que la reprise des activités était conditionnelle à des engagements financiers concrets. Suite à des concertations approfondies avec les autorités du secteur du nettoiement et après la prise d’engagements par le Ministre des Finances, la décision a été prise de mettre fin au mouvement. Un communiqué officiel a ainsi annoncé la reprise des services à compter de 8 heures le mercredi 20 décembre.

Néanmoins, les concessionnaires du nettoiement soulignent la nécessité impérieuse de respecter les engagements financiers pris par les autorités, notamment les paiements en attente et une réunion prévue le 5 janvier 2024, portant sur les factures accumulées de juillet à décembre 2023. Dans cette optique, ils réclament également une augmentation du budget alloué pour l’année 2024 afin de mettre un terme définitif à cette situation précaire.

La population de Dakar, qui a fait face à des rues jonchées de déchets au cours de ces trois jours de grève, espère désormais que les autorités tiendront leurs engagements financiers afin d’éviter toute interruption future des services de collecte des déchets. La nécessité de maintenir la propreté de la ville est cruciale pour la santé publique et le bien-être des citoyens, et les concessionnaires du nettoiement mettent en avant l’importance d’une planification budgétaire adéquate pour assurer la continuité des services essentiels.

Basketball: Le nouveau sélectionneur des Lionnes attendu à Dakar

Le nouvel entraîneur de l’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal, Alberto Antuña Leal, sera en visite à Dakar vendredi prochain. Sa visite vise à établir un premier contact avec la Fédération sénégalaise de basketball. Alberto Antuña Leal a été nommé sélectionneur en novembre dernier, succédant à Moustapha Gaye.

En marge de sa visite, le nouveau sélectionneur tiendra une conférence de presse le samedi 23 décembre 2023 à partir de 11 heures. Alberto Antuña Leal a précédemment entraîné l’équipe nationale de l’Ouganda, les conduisant à l’Afrobasket 2023.

Affaire Ndiaga Diouf – « C’est tellement injuste…Barth n’a pas tué… », Khalifa Sall

Khalifa Sall prend la défense de Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf... L’ancien maire de Dakar s’exprimait en marge de la cérémonie de dédicace du livre de Moussa Taye, son conseiller politique, ce samedi, à Dakar.

La colère

« Cette affaire Ndiaga Diouf est tellement injuste et anormale. Que Barthélémy se défende c’est tout à fait normal. Ce qui nous est certain, c’est que Barth n’a pas tué Ndiaga Diouf. Parce que moi, je suis ce dossier depuis 13 ans maintenant. Je suis au cœur du procès. Je connais bien le dossier et Barth n’a pas tué Ndiaga Diouf« , a déclaré Khalifa Sall.

Pour le leader de la coalition Taxawu Sénégal, ce qui fait mal à Barthélémy Dias, c’est le fait d’avoir rouvert ce dossier en cette veille d’élection. Ce qui lui paraît suspect. « Dès qu’une élection pointe à l’horizon, ils réactivent le dossier. On n’est pas dans une défiance de la Justice, au contraire. Mais, il a le droit de dire quand quelque chose lui paraît suspecte« , a-t-il souligné.

Présidentielle 2024 : Le plan de retour de Karim

Karim Wade, candidat du PDS, sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer.

Le PDS prépare activement le retour de Karim Wade. Wade-fils sera bien à Dakar, seule la date exacte du retour est méconnue. Pour tout le reste, rapportent des sources du journal Le Quotidien, les partisans de Karim Wade et militants du Pds sont suffisamment outillés pour accueillir leur candidat. Les véhicules et la logistique de campagne sont prêts, ainsi que le programme de campagne. Karim Wade ne se retrouvera pas dans l’impréparation.

En effetle candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) sera bien présent à Dakar lorsque la campagne électorale va démarrer. Certains de ses proches assurent que la date a même déjà été retenue, mais qu’elle ne sera pas annoncée à l’avance, pour maintenir le suspense.

Mais pour tout le reste, à savoir la logistique, le comité d’accueil et le programme de son arrivée, tout a déjà été ficelé. Ceux de ses proches, qui ont accepté de s’adresser au journal Le Quotidien, ont exigé que leur anonymat soit préservé, au risque pour eux «d’être exclus du cercle des proches».

Ils assurent ainsi que la toute première chose que fera Karim Wade, à son arrivée au Sénégal, sera de prendre l’Autoroute Ila Touba, pour se rendre dans la capitale de la Mouridiya. Le fils du Président Wade va aller faire son ziar auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il sera accompagné de ses compagnons de voyage, ainsi que de la délégation qui sera venue l’accueillir.

Bien qu’il sera difficile, au vu des circonstances, de rééditer l’exploit du retour de Abdoulaye Wade en 2000, le Pds compte néanmoins sur une sortie massive de ses partisans et du public pour participer à l’accueil.

Pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement, et d’essuyer des tirs de lacrymogènes, comme tant d’autres candidats, la délégation va voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées, pour se retrouver devant la résidence du khalife et accompagner leur champion dans son ziar. Il s’agit, en effet, de démontrer également que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini par faire de Touba son bastion électoral.

APS

DMITRI KHOURAKOV AMBASSADEUR DE LA RUSSIE A DAKAR« Le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie »

L’ambassadeur de la Russie au Sénégal Son Excellence Dmitri Khourakov a tenu
un discours à l’occasion de la fête nationale – la Journée de la Russie. «Nous
célébrons cette fête chaque année le 12 juin. Cette année, pourtant, faute d’un
nombre de raisons objectives, nous avons dû reporter cet événement à une date
ultérieure » a-t-il rappelé.

A l’entame, il a déclaré : «je suis heureux que nous ayons finalement réussi à nous
réunir pour célébrer dignement et solennellement cette date mémorable pour la
Russie. Pourtant la date de 12 decembte n’a pas été choisie par hasard. C’est ce
même jour que nous célébrons une autre date importante de notre histoire –
l’Anniversaire de l’adoption de Constitution ».

Selon lui, «ces deux évènements historiques, Déclaration de souvérainité de l’Etat
Russe et la nouvelle Constitution ouvrent une nouvelle page de notre histoire,
l’histoire d’un État véritablement démocratique, fondé sur les libertés civiles et la
primauté du droit ».

Il a souligné que «ces dates rassemblent et unifient notre peuple multinational,
incarnent la grandeur et la gloire de la Russie, font preuve du dévouement du
peuple à l’égard de notre Patrie. Dans les circonstances complexes actuelles pour
le peuple russe, ces sentiments deviennent de plus en plus aigus, consolidant
davantage notre société ».

A en croire l’ambassadeur russe, «ces valeurs d’unité nationale et de l’amour
envers la Patrie nous ont été léguées par nos ancêtres. Aujourd’hui, nous
comprenons particulièrement bien ce que signifient leurs innombrables
réalisations héroïques, leur ferme détermination à protéger la terre natale, à
travailler sans relâche pour le bien commun et la prospérité du pays ».

Il a déclaré que «l’histoire de la Russie est riche en rebondissements. Elle a connu
des hauts et des bas, des victoires et des révolutions sanglantes. Rien qu’au XXe
siècle des millions de nos citoyens ont perdu leurs vies. Rappelons-nous aussi les
transformations radicales des années 1990, lorsque, après l’effondrement de
l’Union soviétique, tout changeait – du système économique aux relations
humaines ».
«Cependant, en une courte période historique nous avons reussi tout comme
auparavant, de s’en sortir encore plus fort en jetant des bases juridiques solides
pour la création d’une Russie moderne, d’assurer la stabilité de sa souveraineté et
de son système démocratique, de préserver la paix et l’harmonie entre les peuples
du pays multiethnique et multiconfessionnel, de maintenir et d’accroître la richesse
et la diversité de sa grande culture » ajoutera-t-il.

Monsieur Dmitri Khourakov a ajouté que «malgré toute sorte des sanctions
imposées contre notre pays, la Russie se tient debout avec confiance, prend le
leadership dans les affaires mondiales, reste indépendante et ouverte à une
coopération internationale tous azimuts. Nous croyons fermement en un monde
multipolaire dans lequel chaque pays a le droit d’exprimer librement sa position et
d’être entendu ».

L’ambassadeur s’est félicité «du rôle et du poids politique croissants des pays
africains à l’échelle internationale ». Il a souligné le «mérite personnel
considérable du président du Sénégal Son Excellence Macky Sall, car il déploie
des efforts inlassables pour promouvoir l’agenda et les intérêts de l’Afrique sur les
divers plateformes multilatéraux ».
Par ailleurs, il a indiqué que «le renforcement de l’amitié et l’élargissement de la
coopération avec les États du continent sont les priorités les plus importantes de la
politique étrangère de la Russie. Dans ce contexte, le Deuxième sommet «Russie-
Afrique», qui s’est tenu en juillet dernier à Saint-Pétersbourg, a donné un élan
significatif au développement des relations avec l’Afrique. Comme l’a souligné à
l’issue du Sommet le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, “la
Russie cherche sincèrement à construire un partenariat vraiment stratégique et
multiforme avec l’Afrique, et nous voyons le même esprit – agir ensemble, main
dans la main – de la part de nos amis africains” ».

Selon lui, «le Sénégal est un partenaire très important pour nous. Nos pays
entretiennent depuis longtemps des relations amicales fondées sur le respect et la
confiance mutuels, la prise en compte des intérêts de l’autre. Ces dernières années
nous avons intensifié notre coopération sur des questions clés de l’agenda global
et régional et renforcé la coordination au sein des Nations Unies ».

Monsieur Dmitri Khourakov a soutenu que «nos liens commerciaux et
économiques se développent graduellement. Il existe une intention mutuelle

d’étendre la coopération bilatérale dans ce domaine ». Il a rappelé que le chiffre
d’affaires commercial entre la Russie et le Sénégal s’élève à plus de 750 milliards
de fr. CFA. Et, dira-t-il «la majeure partie des exportations russes vers le Sénégal
sont des produits pétroliers, des engrais minéraux et des céréales ».
Pour lui, le forum économique et humanitaire qui s’est tenu dans le cadre du
Deuxième sommet «Russie-Afrique» «semble avoir accru de manière significative
l’intérêt des structures d’affaires russes pour le marché africain et, en particulier,
sénégalais ».
Rappelant la visite à Dakar d’une délégation d’hommes d’affaires russes venus dans
le but de nouer des contacts à long terme avec des partenaires sénégalais,
l’ambassadeur a soutenu que «l’établissement de liens directs entre les régions des
deux pays est également considéré comme une incitation importante à
l’approfondissement du partenariat commercial et économique ».

La Russie et le Sénégal coopèrent aussi d’une manière active dans le domaine de la
culture. D’ailleurs, un projet pilote unique à cet égard est la construction sur le
territoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’initiative de la fondation
«Innopraktika», d’un bâtiment qui va incorporer une médiathèque russe, et dont la
construction devrait être achevée d’ici l’été prochain. «Nous espérons que cette
initiative contribuera à populariser la langue russe et à promouvoir la culture de
notre pays dans l’ensemble du Sénégal. La récente visite au Sénégal de recteur de
l’Institut russe de l’art théâtral GITIS, a constitué un événement marquant dans le
développement des relations culturelles. Au cours de cette visite plusieurs accords
ont été conclus entre GITIS et le Grand Théâtre de Dakar ainsi qu’avec l’Ecole
Nationale des Arts et Métiers de la Culture du Sénégal » dira-t-il.
Dans le domaine de l’éducation «nous constatons avec satisfaction qu’au
cours de trois dernières années nous avons réussi à augmenter le nombre des
bourses d’études octroyées aux citoyens sénégalais de 30 à 75 places, avec
100 places allouées pour l’année académique 2024/25. On note aussi l’intérêt
accru de certaines universités russes pour la création et le développement de

projets académiques conjoints en partenariat avec des organisations scientifiques
et éducatives de la République du Sénégal afin de promouvoir l’éducation et la
culture russes et d’améliorer la qualité de l’enseignement de la langue russe »
ajoute-t-il. Cette année, des représentants d’universités de la Russie ont tenu des
conférences thématiques et des classes de maître dans des écoles et des lycées du
Sénégal. En outre, les professeurs sénégalais de russe ont suivi des cours de
perfectionnement professionnel de courte durée dans notre pays. «Ce n’est que
quelques exemples de notre coopération qui, j’en suis sûr, va se développer
davantage au cours des années à venir » a-t-il souligné.
«Aujourd’hui le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie et nous continuons à
travailler avec nos amis sénégalais pour développer davantage
la coopération bilatérale dans tous les domaines » a déclaré l’ambassadeur qui se
dit «convaincu qu’en unissant nos efforts, nous réussirons. Nous disposons de
toutes les conditions et de toutes les possibilités pour y parvenir ».

Dakartimes

Dakar : Arrêté pour avoir couché avec une élève de CM2, les explications surprenantes du taximan

Mamadou Nd, taximan, a été et a comparu hier jeudi devant le tribunal de Dakar pour répondre des faits de détournement de mineure. Il est en effet accusé d’avoir couché avec M. F., une jeune fille âgée de 13 ans et en classe de CM2 à la place de la somme de 4000 Fcfa que la jeune fille devait payer après une course. Devant le tribunal de Dakar, le taximan a donné des explications surprenantes.

Selon les informations rapportées dans la presse, la jeune fille devait se rendre à Mbour pour retrouver son copain. Elle a pris un taxi de chez elle jusqu’à la Patte d’Oie pour ensuite prendre une voiture pour Mbour. Mais au moment de payer, elle a appelé son copain qui devait se charger de payer les frais. Mais la jeune fille n’a pas réussi à le joindre. Pour recouvrer son argent, le taximan va faire une proposition à la jeune fille.

Accompagnée par son père au tribunal, la jeune fille a expliqué ce qui s’est passé. « Ce jour-là, je quittais chez moi en disant que je vais aller à l’école. Mais je suis partie voir une de mes amies de 16 heures à 21 heures. Pour éviter les représailles, j’ai décidé de prendre un taxi pour aller voir un ami répondant au nom de Mor Guèye résidant à Mbour. Ainsi, j’ai arrêté un taxi et le chauffeur qui est le prévenu ici présent m’a demandé 20 000 de nos francs. Je lui ai dit que je ne pouvais pas payer cette somme. Et je lui ai ensuite demandé de m’amener à la Patte d’Oie pour que je puisse trouver un autre moyen de locomotion pour aller à Mbour. Le prévenu a facturé la course à 4 000 francs cfa. Une fois, là-bas, je n’arrivais plus à joindre mon ami qui devait m’envoyer l’argent. Sur ces entrefaites, le taximan m’a demandé de choisir soit de lui payer son argent soit de l’accompagner dans une auberge. N’ayant plus le choix, car il faisait tard, j’ai accepté et on a passé toute la nuit à l’auberge. Il m’a forcée à coucher avec lui », a raconté la fille de 13 ans dans des propos rapportés par Dakaractu.

Interrogé à son tour, le taximan a reconnu les faits, mais nie avoir forcé la jeune fille de 13 ans et d’avoir couché avec lui. « C’est elle qui m’a proposé l’auberge, mais cela ne m’a jamais traversé l’esprit. Et j’ai payé 9 000 francs. On n’a jamais eu de rapport sexuel », se défend-il.

Au cours des débats, le juge n’ayant pas de certitude sur l’âge exact de la jeune fille, a décidé de renvoyer l’affaire au 18 décembre prochain pour la production de son bulletin de naissance.

Décision du tribunal de Dakar : La réaction d’Ousmane Sonko

« Gloire à Dieu, l’Unique ! Honneurs à mes dévoués, brillants, désintéressés et loyaux avocats ! ». Tels sont les premiers mots d’Ousmane Sonko, candidat à la candidature à l’élection présidentielle de 2024.
Dans un post sur X, le maire de Ziguinchor a exprimé toute sa gratitude à l’endroit de ses militants, sympathisants et alliés pour leurs soutiens inconditionnels dans la bataille qu’il mène contre l’Etat du Sénégal.
« Reconnaissance infinie à ce formidable peuple sénégalais ! Remerciements à tous nos soutiens africains et étrangers ! Que la paix et la bénédiction divine inondent notre pays », a déclaré Ousmane Sonko après sa réintégration sur les listes électorales, ce jeudi 14 décembre, par le tribunal de grande instance de Dakar.

Accident de la route : Soham Wardini s’en sort miraculeusement !

Soham Wardini a survécu miraculeusement à un accident de la route survenu vendredi dernier. L’ancienne maire de Dakar présente cependant quelques séquelles, sans plus de détails sur le lieu et les circonstances de l’accident. Selon les informations fournies, la voiture de l’ancienne maire est “complètement endommagée”. Soham El Wardini a été la première femme à diriger la mairie de Dakar, assumant cette fonction en tant que maire intérimaire après l’incarcération en mars 2017 du maire Khalifa Ababacar Sall.

Serigne Mboup critique l’arrêt du bateau Dakar-Ziguinchor et appelle à la libération d’Ousmane Sonko

Lors de sa visite à Ziguinchor, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle de février 2024, a partagé ses opinions sur deux sujets majeurs. Tout d’abord, il a critiqué l’arrêt du bateau assurant la liaison Dakar-Ziguinchor, qualifiant cette mesure d’inappropriée et préjudiciable à l’économie. Il a exprimé son désaccord avec la justification fournie par l’État pour cette décision.

En ce qui concerne la situation de la paix en Casamance, Serigne Mboup a souligné l’importance de la paix en tant que fondement économique. Il a plaidé en faveur de la conclusion d’accords de paix définitifs, affirmant que stimuler l’économie est impératif pour instaurer une paix durable. Selon lui, une économie robuste joue un rôle essentiel dans la consolidation de la paix.

En conclusion, Serigne Mboup a exprimé son souhait de voir la libération d’Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais.

30% des acheteurs de maisons Dakar sont étrangers : Pourquoi les Sénégalais peinent à devenir propriétaires


L’article met en lumière les défis auxquels sont confrontés les Sénégalais pour devenir propriétaires à Dakar en raison de la hausse des prix de l’immobilier. Voici un résumé des points clés :

  1. Boom de l’immobilier à Dakar : Ces dernières années, Dakar a connu un boom immobilier, avec de plus en plus de constructions d’immeubles remplaçant les maisons basses.
  2. Inaccessibilité pour les classes populaires : Les prix de l’immobilier, en particulier dans les quartiers centraux, ont atteint des niveaux élevés, rendant l’accession à la propriété difficile pour les classes populaires.
  3. Prix élevés des propriétés : Dans les quartiers centraux comme le Plateau, les Almadies et Sacré-Cœur, le prix d’un appartement F4 (4 pièces) varie de 150 millions à 273 millions de francs CFA.
  4. Conditions économiques des habitants : 97% des habitants de Dakar n’ont pas de revenu fixe, évoluant souvent dans le secteur informel. Seuls 18% disposent d’un compte bancaire, limitant leur capacité à obtenir des prêts immobiliers.
  5. Prix du foncier et inflation des coûts : La principale raison de la hausse des prix de l’immobilier réside dans le coût élevé du foncier. Depuis les années 2000, le prix du mètre carré de terrain à Dakar a triplé.
  6. Propriété des terrains dans la périphérie : Dans la périphérie de Dakar, 95% des terrains appartiennent au Domaine national et sont inconstructibles. L’État n’accorde que peu de titres de propriété.
  7. Achats par des étrangers : Environ 30% des acheteurs de propriétés à Dakar sont des étrangers, dont des Ivoiriens, Nigérians, Maliens, Guinéens, cherchant des opportunités d’investissement. Les Sénégalais de la diaspora représentent également une part significative (10-15%) des acheteurs.

Cette situation crée des inégalités en matière de logement à Dakar, avec une majorité de la population incapable de se permettre des propriétés dans le contexte du marché immobilier actuel.

La Dakar Fashion Week fête ses 21 ans sous le signe de la diversité et de l’audace de la mode africaine

La Dakar Fashion Week a clôturé sa 21e édition après quatre jours d’événements marquants, rassemblant passionnés de mode et créateurs à Dakar. Organisé par la styliste Adama Paris, cet événement a offert une vitrine exceptionnelle à de nombreux jeunes stylistes sénégalais, dont plusieurs originaires de la banlieue, propulsant ainsi leur talent sur la scène internationale.

Adama Ndiaye, créatrice de la marque Adama Paris et cheville ouvrière de la Dakar Fashion Week, s’est réjouie du succès de cette édition anniversaire. Elle a mis en avant la créativité, la diversité et l’audace de la mode africaine.

Cette édition a été marquée par la présence de plusieurs ambassadeurs, mettant en avant les mannequins et les créateurs du continent africain. Adama Ndiaye a encouragé la diversité culturelle sur le podium, soulignant l’importance de l’inclusion.

Certains jeunes talents, dont certains proviennent de la banlieue sénégalaise, ont témoigné de l’influence positive d’Adama Ndiaye sur leur carrière. Ils ont exprimé leur fierté de travailler dans l’industrie de la mode et ont salué Adama Ndiaye en tant que modèle inspirant.

Le thème de cette édition, “Made in Africa by africain for the world” (Fabriqué en Afrique par des Africains pour le monde), a mis en lumière les couleurs, les matières et les textures du continent, célébrant ainsi son identité unique alliant tradition et modernité.

Adama Ndiaye a également souligné l’importance de transformer les opportunités données par les gouvernements européens aux Africains, encourageant ainsi la création d’un écosystème de la mode en Afrique. Elle a expliqué que les créateurs proposent des modèles à différents prix, de 30 000 F CFA à 300 000 F CFA, s’adaptant ainsi aux réalités locales.

Mairie de Dakar: Seydina Oumar Touré démissionne et donne les raisons…

Une annonce de l’intéressé lui même. L’ex-capitaine de la gendarmerie a démissionné de son poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine, à la mairie de Dakar.

« En raison de mon engagement citoyen et de ma posture politique actuelle, qui nécessitent une certaine indépendance, j’ai décidé de transmettre ce mardi, au maire de la ville de Dakar (cabinet), Monsieur Barthélémy Diaz, ma démission au poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar« , a fait savoir Seydina Oumar Touré.

Qui poursuit : « Je remercie monsieur Diaz pour sa franche et fraternelle collaboration. Je lui exprime toute ma reconnaissance et tout mon estime pour avoir, dans nos rapports, toujours privilégié l’humain.
Je voudrais également remercier mes collègues et l’ensemble du personnel de la municipalité pour les facilités, la disponibilité et les relations cordiales .

Senego

De la pudeur à la vulgarité »: Mia Guissé critiquée pour son nouveau look

Pas besoin d’une loupe pour constater qu’entre la Mia Guissé d’avant et celle d’aujourd’hui, c’est deux tableaux différents. Elle s’est carrément métamorphosée. La nouvelle Mia a adopté un nouveau style qui n’enchante pas tout le monde.

Depuis son divorce marquant le début d’une nouvelle page de sa vie personnelle et professionnelle, Aissata Mia Guissé se sent beaucoup plus libre, plus ouverte et plus aisée sur scène qu’auparavant.

Lors de sa dernière prestation ce week-end à la Place du Souvenir Africain, en marge du Salon de l’entreprenariat féminin, l’artiste a adopté un out fit plus ou moins « punk style ». Lors de sa prestation, elle a été rappelée à l’ordre  par un spectateur qui lui conseillait de baisser sa mini-jupe qui laissait apparaître ses cuisses, bien qu’elle portait un bas en dessous. 
Un habillement que beaucoup d’internautes ont désapprouvé. Regrettant le fait qu’elle soit « passée de la pudeur à la vulgarité ». 
« Tu n’es pas une adolescente, cet accoutrement n’est pas digne d’une mère de famille, tu peux être sexy sans être vulgaire, tu n’as pas besoin de t’habiller ainsi pour prouver ton talent, son style est aussi compliqué que la situation du pays …», peut-t-on lire parmi les multiples reproches que lui ont servi  des internautes.

Dakarbuzz

Saisie de 3 tonnes de cocaïne : le fils d’un chef d’État dans le coup

L’enquête sur cette prouesse de la marine nationale livre ses premiers secrets. Les conclusions de l’Ocrtis, reprises par L’Observateur dans son édition de ce mardi, peuvent être résumées en cinq points.

1. Identités des suspects

Dix personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête qui a suivi la saisie de 2975 tonnes de cocaïne par la marine nationale. Il s’agit du Sénégalais Mamadou Bathia, des Bissau-Guinéens Joaquim Lopes Dos Reis Simoes et Alcali Gomies, du Portugo-Capverdien Domingos Da Costa, du Colombien Rogelio Valiencia Vergara et des Nigérians Innocent Onyejekwe, Elijah Udo Esetang, Godstime Ugnorugbo, Amacchi Leo Nkwocha et Ezekiel Tumbiri. Ces derniers constituaient l’équipage du «Ville d’Abidjan», le navire à bord duquel la drogue a été trouvée la nuit du dimanche 26 au lundi 27 novembre, à 150 kilomètres au sud de Dakar.  

2. Lourdes charges  

Les dix personnes arrêtées à bord du navire qui transportait les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale, ont été présentées au procureur lundi dernier, mais elles ont fait l’objet d’un retour de parquet. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, détention aux fins de trafic international de drogue par vecteur maritime en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux, aide ou assistance dans une entreprise de trafic international et faux et usage de faux.

3. Itinéraire de la cocaïne

Les trois tonnes de cocaïne saisie par la Marine étaient stockées dans «Ville d’Abidjan». Ce navire, immatriculé à Sao Tomé-et-Principe, a quitté l’Île du Prince, à Bissau, le 11 novembre. Six jours plus tard, il rejoint en haute mer un yacht en provenance de Salvador et transportant la cargaison de drogue dure. Après le transbordement de la marchandise, cap sur Dakar. À 150 kilomètres de la destination, le bateau est intercepté par la marine nationale, qui met la main sur la drogue et les dix membres d’équipage.

4. Fils de…

Les trois tonnes de cocaïne saisies par la marine nationale sur un bateau en provenance de Bissau devaient être livrées en Gambie. Un nommé Jack Holland, recruteur présumé de certains membres de l’équipage du navire, devait récupérer 10% de la marchandise. Parmi les propriétaires de la drogue, l’enquête cite le fils du chef d’État d’un pays ouest-africain et un Hollandais. Les identités de ces derniers n’ont pas été révélées.     

5. Téléphones satellitaires

Après l’interception du bateau contenant trois tonnes de cocaïne, les enquêteurs ont fouillé le navire. L’opération a permis de mettre la main sur 18 téléphones, dont 2 satellitaires, 1 GPS, 2 ordinateurs portables ainsi que de l’argent en franc CFA (160 500), en naira (100), en euro (450) et en dobra (450, monnaie de Sao Tomé-et-Principe).  

Senenews

Abdou Karim Fofana : « Depuis 2022, l’Etat a mis 1600 milliards pour stabiliser les prix »

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME était, ce dimanche, l’invité de l’émission « Toute la vérité » sur SEN TV. Face à Fabrice Nguéma, Abdou Karim Fofana est revenu sur de nombreux sujets relatifs à l’actualité de son ministère ou à celle de son camp politique. Morceaux choisis.

Disponibilité des produits et maitrise des prix

« Nous n’avons jamais eu un problème de disponibilité des produits contrairement à d’autres pays. Il y avait un problème d’accessibilité des produits pour les populations. Je donne un exemple : le riz brisé indien consommé par 80% des Sénégalais coûte dans les pays voisins entre 400 et 450 francs CFA le kg. Chez nous, à l’heure où je vous parle, nous sommes à 325 francs CFA le kg. Le principe, depuis les années 1990, est la liberté des prix. Au Sénégal, la loi de 2021 sur la protection du consommateur et les prix nous a permis d’avoir un panier de produits dont les prix sont sous administration. On a ainsi des produits qui sont sous le régime de l’homologation des prix : la farine, l’huile de palme raffiné en bidons de 20 litres, le sucre en poudre cristallisé en sac de 50 kg, le riz brisé ordinaire d’origine asiatique et le fer à béton. Sur tous ces produits nous avons noté une stabilité sauf sur le sucre. Toutefois le sucre n’a augmenté que de 13% alors que depuis le début de l’année sur le marché mondial il a augmenté de plus de 50%. Entre 2012 et 2020 le prix n’a jamais augmenté. Et le prix auquel il est vendu aujourd’hui à savoir 650 francs est le prix de 2012. Sur l’huile de palme on a observé une baisse, le prix est passé de 1200 francs CFA à 1000 francs CFA. On note pour certains produits qui sont sous le régime de la liberté des prix des différences dans les prix pratiqués d’un commerçant à l’autre. C’est pourquoi nous sommes en train d’étudier la possibilité de plafonner ces prix. Pour cela, il faut prendre un décret afin de les rapatrier dans le régime de l’administration des prix. »

Effets positifs des subventions

« Entre 2022 et aujourd’hui, l’Etat du Sénégal a mis plus de 1600 milliards pour stabiliser les prix. Il y a eu une période où lorsque vous achetiez un litre de gasoil l’Etat subventionnait à hauteur de 500 francs CFA pour que ça puisse être vendu à 657 francs CFA au consommateur. Dans certains pays mieux nantis que le Sénégal quand le prix du carburant augmente, l’Etat ne subventionne pas. Le Sénégal est allé jusqu’à mettre 6% du PIB dans les subventions. Autre exemple, durant toute l’année 2022, pour chaque baguette de pain acheté à 175 francs CFA, l’Etat a mis 150 francs CFA de subvention. Il en est de même pour la bonbonne de gaz qui devait revenir à 4000 francs CFA mais qui est vendu à 2800 francs CFA grâce à la subvention de 1115 francs CFA. Quel est l’Etat qui fait ça dans le monde ? L’Etat du Sénégal est celui qui subventionne le plus sa population. »

Accord avec les boulangers

« Les boulangers sont nos partenaires. Je les ai reçus, nous avons discuté. Ils ont quelquefois des revendications légitimes parce qu’il y a eu une augmentation de l’électricité avec une partie de la subvention retirée depuis janvier. Nous avons fait des études avec eux qui ont permis de voir qu’il y a un impact sur le coût de production du pain mais que l’impact n’était pas si important et que nous pouvons le juguler en réorganisant le circuit de distribution du pain. En effet, entre le boulanger et le consommateur final, il y a trop d’intermédiaires. Il y a quelquefois le boutiquier, il y a aussi le distributeur du pain qui souvent est mis en cause parce qu’il prend une commission très importante. Donc au lieu d’augmenter le prix du pain, il faut rationnaliser ce circuit de commission qui n’a pas lieu d’être. C’est la raison pour laquelle vous avez entendu les boutiquiers dire qu’on leur a interdit de vendre le pain. Non, la règlementation dit que pour vendre du pain, il faut avoir un espace dédié avec des normes sanitaires et sécuritaires. Nous n’avons pas seulement la responsabilité de stabiliser les prix, nous avons aussi celle de sécuriser le consommateur. »

Diminution du train de vie de l’Etat

« Le train de vie de l’Etat était à 12% du budget de fonctionnement de 2000 à 2012. Il est aujourd’hui à 8%. Par exemple, avant un ministre avait une ligne téléphonique de 500.000 francs CFA par mois. Le Président Macky Sall a mis fin à ça. Maintenant les ministres ont une dotation dans leur salaire pour le crédit téléphonique. Avant on dépensait 30 milliards entre l’acquisition de véhicules et l’entretien des véhicules. Aujourd’hui, les acquisitions de véhicules sont réservées à des services essentielles comme les services du contrôle économique, l’armée, la police, les services de l’agriculture. Hormis la fonction ministérielle et certaines personnalités énumérées par décret, tout le monde a une indemnité qui fait passer les dépenses concernant les véhicules de 30 milliards par an à 5 milliards annuels. »

Avancées sur la régulation des loyers

« Le problème se situe d’abord dans la disponibilité du logement. Il n’y a pas assez de logements disponibles dans les zones urbaines. C’est un problème structurel. Quand on est dans une situation où la demande en logements est supérieure à l’offre, il y a une crise, les prix augmentent. Pour les logements sociaux, il y a d’abord un problème structurel de disponibilité foncière. Maintenant le problème conjoncturel est la hausse abusive des loyers. Et il y a souvent une incompréhension entre bailleurs et locataires. En créant la CONAREL nous avons mis en place une structure de conciliation. Cela a permis de régler plus de 2000 cas depuis sa création. (…) En 2014 une étude de l’ANSD a montré que grâce à la loi sur le loyer, les loyers ont baissé. Et aujourd’hui, depuis le mois de mars, les études ont montré que les loyers sont en baisse. Maintenant il y a des contentieux, on y travaille. Ma préoccupation, c’est la confiance que les bailleurs et les locataires doivent avoir dans l’administration et qu’ils aient les réflexes d’aller vers les structures dédiées pour exposer les problèmes et que ce soit réglé de façon pacifique et efficace. »

L’enjeu Dakar pour la victoire à la présidentielle

« Il n’y a pas de guerre de leadership à Dakar. Il y a eu des échauffourées malheureuses au siège de l’APR. Des responsables de Dakar se sont mis ensemble pour collecter des parrainages. Dakar est une locomotive pour la présidentielle. Si vous améliorez votre résultat de 10 ou 15 points à Dakar vous impactez positivement le résultat national. C’est un devoir de s’investir. Ils l’ont fait et sont allés au siège pour remettre leurs parrainages. Là entre responsables, il y a eu des problèmes pour des sièges ou ce genre de choses. En réalité c’est ça mais il n’y a pas une guerre de leadership. (…) A Dakar il y a un travail à faire. La priorité c’est de mobiliser les électeurs de Benno Bokk Yakaar. On a un bon candidat, un bon programme, un bon bilan du Président de la République, ce qu’il nous faut c’est faire en sorte que nous soyons ensemble et que chacun travaille selon ses capacités. L’enjeu c’est que notre candidat gagne au premier tour et que Dakar participe massivement à cette victoire (…) Quatre millions de parrains c’est sérieux, c’est de l’ardeur militante. Le parrainage est un moment de mobilisation. Les états-majors politiques qui en ont les moyens ont le droit de mobiliser leurs militants. Cela nous permet d’aller vers les populations et d’évaluer nos forces. »

Etat de la démocratie sénégalaise

« Nous sommes dans un pays où aux dernières locales l’opposition a remporté de grandes villes. Un pays où aux législatives notre coalition et celles des oppositions réunies étaient au coude à coude en nombre de sièges. Un pays où il y a 40 radios, une vingtaine de télés, une centaine de sites d’informations. Dans un tel pays on veut parler de confiscation des libertés. (…) Le Sénégal est une démocratie, les voies et moyens pour arriver au pouvoir sont connus de tous. Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall les ont empruntés. On a des lois et règlements qui s’appliquent à tous. Souvent il y a des décisions de justice défavorables à l’Etat du Sénégal. Quand nous ne sommes pas satisfaits nous épuisons les voies de recours sans appeler à casser ni attenter à quoi que ce soit. C’est ça la démocratie, c’est ça être républicain. Malheureusement cette attitude manque à certains hommes politiques. »

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