Perturbation de l’Année Scolaire : Mise en garde du Ministère de l’Éducation Nationale contre les débrayages non Scolaires

Le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) a pris une position ferme face aux récentes perturbations du système éducatif, attribuées à des débrayages non liés à des raisons scolaires. Dans une note rendue publique, le MEN a dénoncé les actions de certains syndicats d’enseignants affiliés au « Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement », les accusant d’appeler à des débrayages pour des motifs non professionnels.

Ces perturbations, selon le MEN, compromettent le déroulement du calendrier scolaire et menacent le droit à l’éducation des élèves. Le ministère a rappelé que bien que le droit de grève soit reconnu par la Constitution, il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Toute cessation de travail en violation de ces dispositions peut entraîner des sanctions disciplinaires.

Le MEN a souligné que les débrayages motivés par des considérations politiques, plutôt que professionnelles, sont également passibles de sanctions. Le gouvernement, affirme la note, prendra les mesures nécessaires pour assurer le respect de la réglementation et la continuité des enseignements.

Cependant, le ministère a tenu à saluer l’attitude responsable de la majorité des enseignants, qui continuent à travailler pour l’amélioration du système éducatif. Il a réaffirmé son engagement à fournir une éducation de qualité et à garantir le bien-être et la sécurité des élèves dans les écoles.

Cette déclaration du MEN intervient dans un contexte où le système éducatif est déjà fragilisé par la pandémie et d’autres défis. Elle souligne l’importance de préserver la stabilité et la continuité de l’enseignement pour le bien-être des élèves et le développement de la société dans son ensemble.

Débrayage et marche des enseignants : protestation contre le report de la Présidentielle

Les enseignants du Sénégal se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle et pour exiger le respect des engagements pris par l’État envers la communauté éducative. Dans un communiqué conjoint, les syndicats de l’enseignement appellent à une mobilisation massive à travers un débrayage suivi d’une marche silencieuse.

Les revendications principales des syndicats d’enseignants incluent la nécessité de maintenir le calendrier électoral initial ainsi que la libération des élèves et enseignants détenus dans le cadre des récentes manifestations. Ils expriment leur profonde préoccupation face à la situation politique actuelle et soulignent l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux.

Ainsi, une série d’actions est prévue pour les jours à venir. Ce mardi, les enseignants sont appelés à observer un débrayage à partir de 10 heures, suivi d’une marche silencieuse à 15 heures. Cette mobilisation pacifique vise à exprimer leur solidarité et leur détermination à défendre les valeurs démocratiques et les droits des citoyens.

La journée de mercredi ne sera pas en reste, avec la promesse d’un autre débrayage à 10 heures, témoignant de la détermination continue des enseignants à faire entendre leur voix et à contribuer activement à la préservation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal.

Cette mobilisation reflète la volonté des enseignants de jouer un rôle actif dans la vie politique et sociale du pays, et témoigne de leur engagement envers leurs élèves, leurs collègues et l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Débrayage dans les écoles: Protestation contre le report de l’élection présidentielle

Une onde de protestation secoue le secteur de l’éducation au Sénégal, alors que les enseignants se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. La plateforme « AAR SUNU ELECTION », engagée dans la défense des principes démocratiques, a appelé à une action immédiate, entraînant une réponse ferme des syndicats de l’éducation.

Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, les membres de la plateforme ont élaboré un plan d’action visant à exprimer leur désaccord face à cette décision de report. Les enseignants, représentés par différents syndicats, ont répondu à l’appel en décidant d’un débrayage massif dans tous les établissements scolaires du pays, à partir de ce vendredi 9 février.

El Hadj Malick Youm, secrétaire national du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems), a lancé un appel poignant à tous les enseignants pour qu’ils se joignent à cette mobilisation. Il a souligné l’importance de défendre les principes constitutionnels et de lutter contre toute forme de violation de la démocratie.

Ainsi, dès ce vendredi, les lycées, les collèges d’enseignement moyen (CEM) et les écoles élémentaires seront le théâtre d’un débrayage massif, marquant ainsi la détermination des enseignants à faire entendre leur voix.

Le syndicaliste a fermement condamné le report de l’élection présidentielle, qualifiant cette décision de violation flagrante de la Constitution et appelant le président Macky Sall à reconsidérer sa position. Il a souligné les conséquences néfastes de ce report sur la stabilité politique du pays et a exhorté les enseignants à se mobiliser pour défendre les valeurs démocratiques.

Cette action collective des enseignants témoigne de leur engagement envers la démocratie et leur volonté de défendre les droits fondamentaux des citoyens. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la mobilisation citoyenne dans la lutte pour la préservation des principes démocratiques et de l’État de droit.

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