“VSD de quartiers” : la Mairie de Kaolack veut impliquer les citoyens dans les décisions

La Mairie de Kaolack a organisé un forum ce 22 février à Ndorong 1, une activité s’inscrivant dans le cadre de la première journée des “VSD de quartiers”, une initiative portée par l’institution municipale dirigée par M. Serigne Mboup. Lors des échanges avec les habitants, les projets en cours et à venir ont été présentés, tout en mettant un accent particulier sur l’implication citoyenne dans la gestion municipale.

“Les ‘VSD de quartiers’ sont une approche que la Mairie de Kaolack a adoptée pour être plus proche de la population. Depuis deux ans que nous sommes à la tête de la commune, nous avons tenté, tant bien que mal, d’apporter des solutions aux problématiques rencontrées par les habitants dans plusieurs domaines. À travers ce programme, nous souhaitons nous rapprocher davantage de la communauté qui nous a élus”, a expliqué Yaye Astou Sarr, coordonnatrice des “VSD de quartiers”.

Pendant 72 heures – un vendredi, un samedi et un dimanche – la Mairie de Kaolack s’est rendue dans plusieurs quartiers : Touba Ndorong, Passoire, Keur Maloum, Touba Ndorong Extension et Ndorong Sadaga. Elle était accompagnée par des services déconcentrés, le Service d’Hygiène, les Eaux et Forêts et l’Armée, qui ont contribué à porter des messages de sensibilisation sur le civisme et l’assainissement, entre autres sujets.

“Nous avons abordé les problématiques urgentes et futures, notamment les besoins immédiats en matière de nettoiement et les mauvaises conditions de vie des populations. Ces échanges visent à trouver des solutions adaptées, mais aussi à vulgariser les services offerts par la municipalité”, a ajouté Mme Yaye Astou Sarr, adjointe au maire en charge de la formation et de l’enseignement privé, et coordonnatrice du programme “VSD”.

À noter que les “VSD de quartiers” concerneront au total 10 zones couvrant l’ensemble des quartiers de Kaolack. L’objectif est de permettre aux habitants de mieux comprendre que la Mairie est à leur service et qu’elle œuvre avec transparence et dans une démarche participative pour apporter des solutions à leurs préoccupations.

Nomination de Queen Biz à la tête du Théâtre national Daniel Sorano : une décision controversée

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 janvier, le président Bassirou Diomaye Faye a procédé à une série de nominations marquantes. Parmi elles, celle de Coumba Diallo, plus connue sous son nom d’artiste Queen Biz, au poste de présidente du Conseil d’administration (PCA) du Théâtre national Daniel Sorano. Cette nomination, qui mêle culture et politique, a immédiatement suscité des réactions vives, notamment dans le monde politique et sur les réseaux sociaux.

Dr Madior Ly, membre de la République des valeurs, le mouvement de Thierno Alassane Sall, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il qualifie de “partage du gâteau”. Sur le réseau social X, il a écrit :

“Nouvelles nominations sans appel à candidatures, avec une saveur amère de partage du gâteau, montrent que ce duo des médiocres ne serait pas préoccupé par l’inefficacité de l’administration, mais plutôt par la faible présence des fonctionnaires soumis du peuple.”

Pour lui, cette nomination illustre une volonté de privilégier des choix de convenance politique au détriment d’une gouvernance basée sur la compétence et la transparence.

Artiste reconnue pour ses contributions à la scène musicale sénégalaise, Queen Biz est une personnalité médiatique, mais son parcours reste éloigné des responsabilités administratives ou culturelles à grande échelle. Cette nomination alimente donc les débats sur la pertinence des critères de sélection pour des postes stratégiques, notamment dans les institutions culturelles.

Les critiques se concentrent également sur l’absence d’un processus ouvert et compétitif pour attribuer ce poste. Certains y voient un symptôme d’une gestion politique centralisée et déconnectée des préoccupations des citoyens.

Le Théâtre national Daniel Sorano, institution emblématique de la scène culturelle sénégalaise, joue un rôle clé dans la promotion des arts et du patrimoine national. La nomination de sa direction revêt une importance particulière, car elle conditionne la gestion et le rayonnement de cet espace dédié à la créativité.

Face à la polémique, les attentes envers Queen Biz seront particulièrement élevées. Elle devra démontrer sa capacité à relever les défis et à insuffler une nouvelle dynamique à cette institution.

Cette nomination s’inscrit dans un contexte où les choix de gouvernance font l’objet d’une attention accrue de la part des citoyens et des observateurs politiques. Entre ceux qui voient dans cette décision une opportunité de rajeunir et de diversifier les figures dirigeantes et ceux qui dénoncent un manque de transparence, le débat ne fait que commencer.

La décision du préfet de Dakar contestée par le Dr Yaya Niang : une mauvaise application du Code électoral ?

Le Dr Yaya Niang, enseignant-chercheur en droit public à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a exprimé son désaccord avec la décision du préfet de Dakar, qui a notifié à Barthélémy Dias sa « démission » en tant que conseiller municipal et, par conséquent, en tant que maire de Dakar. Selon le juriste, cette décision repose sur une mauvaise interprétation de l’article L. 277 du Code électoral.

Dans un texte détaillé, le Dr Niang a rappelé que l’article L. 277 du Code électoral, utilisé pour justifier cette décision, appartient au chapitre intitulé « Des conditions d’éligibilité, d’inéligibilité et d’incompatibilité ». Ce chapitre, explique-t-il, énumère de manière limitative les cas d’inéligibilité dans ses articles 272, 273 et 274.

« L’article 277 indique qu’un conseiller municipal peut être considéré comme démissionnaire lorsqu’il se trouve dans un cas d’inéligibilité prévu par la loi. Il fallait donc vérifier si M. Dias se retrouvait dans l’un des cas d’inéligibilité mentionnés dans les articles précédents, qui sont limitativement énumérés », a-t-il précisé.

Or, selon le juriste, Barthélémy Dias ne correspond à aucun des cas énumérés par ces dispositions. Le préfet aurait donc élargi l’interprétation de l’inéligibilité en se référant aux articles 29 et 30 du Code électoral. Cependant, le Dr Niang rappelle que ces articles ne prévoient pas une inéligibilité automatique.

Pour le Dr Niang, l’inéligibilité est une compétence qui relève exclusivement du juge électoral. « C’est ce même juge qui, après examen, avait conclu à l’éligibilité du candidat. C’est donc également à lui de constater une éventuelle inéligibilité après l’acquisition du mandat », a-t-il souligné.

En conclusion, le juriste estime que le préfet a outrepassé ses prérogatives en cherchant à se substituer au juge électoral. Cette prise de position relance le débat sur les limites des pouvoirs de l’administration et sur la nécessité de respecter la séparation des compétences entre les autorités administratives et judiciaires.

Arrêt des constructions sur la corniche : Une décision salutaire pour l’accès à la plage

L’annonce de l’arrêt des travaux sur la corniche par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye a suscité des réactions positives, notamment celle du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Cette décision, relayée en premier lieu par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, est saluée comme une mesure nécessaire pour garantir le droit d’accès des Sénégalais à la plage.

Même en tant que soutien d’Amadou Ba et membre de l’opposition sénégalaise, Mamoudou Ibra Kane approuve fermement cette initiative des nouveaux dirigeants. Selon lui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne doivent pas hésiter à agir de manière déterminée dans ce dossier, afin de mettre un terme à la spéculation immobilière qui prive les citoyens de leur droit fondamental d’accès à la mer.

« J’approuve la décision du gouvernement d’arrêter les constructions sur le littoral. Une mesure salutaire tant la spéculation avait pris les allures d’un tong-tong et fini par priver les Sénégalais d’un droit essentiel : l’accès à la mer. Ne pas reculer! », écrit-il sur X.

Cette réaction souligne l’importance de protéger les espaces côtiers du pays et de veiller à ce qu’ils restent accessibles à tous. La préservation de ces zones naturelles est non seulement cruciale pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être et la qualité de vie des communautés locales.

Arrêt des travaux du programme de 100 000 logements à Diass : Une décision motivée par des conflits fonciers

Les travaux du programme de 100 000 logements situé dans la Commune de Diass ont été interrompus sur ordre du Gouverneur de la région de Thiès, informé des agissements notés et des menaces à l’ordre public. Cette décision fait suite à des tensions et des oppositions rencontrées lors de l’exécution du projet.

Le chef de division régionale de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Jules Bernard Cabo, a pris cette mesure en se référant à l’arrêté N°024204 du 04 juillet 2023, émis par le ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène Publique. Cet arrêté autorisait le projet de lotissement dans la zone de Diass, sous réserve du droit des tiers.

Cependant, lors de l’exécution des travaux de lotissement, la société dénommée « Quality vegetable Senegal » ainsi que les populations exploitant la zone se sont opposées à la réalisation du projet. Cette opposition a conduit à des tensions et à des menaces potentielles à l’ordre public, ce qui a conduit les autorités à prendre la décision d’arrêter temporairement les activités du programme de logements.

Dans un communiqué adressé au représentant de la SCI de la Nouvelle ville, Tidiane Diawa, le Chef de Division a annoncé cette suspension des travaux, en attendant de trouver des solutions pour régler le conflit foncier. Cette mesure vise à prévenir toute escalade des tensions et à permettre aux autorités compétentes de trouver une issue pacifique et équitable au différend.

Il est essentiel de résoudre les conflits fonciers de manière transparente et conforme à la loi, tout en garantissant les droits des différentes parties concernées. La suspension temporaire des travaux témoigne de la volonté des autorités de préserver la sécurité et la stabilité dans la région, tout en cherchant des solutions durables pour permettre la poursuite du projet de logement dans le respect des lois et des droits des citoyens.

Birame Souleye Diop Nomme Ministre du Pétrole et des Énergies : Birahim Seck Applaudit la Décision

La nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines a suscité une réaction positive de la part de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Dans un post sur les réseaux sociaux, M. Seck a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette nomination, tout en adressant des conseils au nouveau ministre. Il a souligné l’importance pour le ministre de s’ouvrir aux compétences locales et de placer les communautés au centre de ses préoccupations.

« Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre », a écrit Birahim Seck.

Cette réaction met en lumière l’importance de la participation des acteurs locaux et de la prise en compte des besoins des communautés dans la gestion des ressources énergétiques et minières du pays. Birahim Seck encourage ainsi le nouveau ministre à adopter une approche inclusive et à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour promouvoir le développement durable et équitable du secteur.

L’hôtel qui a accueilli Cristiano Ronaldo prend une décision « folle » après le match Slovénie-Portugal

Lors du récent match amical entre la Slovénie et le Portugal, qui s’est soldé par une défaite des Portugais 2-0, l’attention s’est portée sur Cristiano Ronaldo et son équipe. L’hôtel où la star portugaise et ses coéquipiers ont séjourné, le « Grand Plaza » à Ljubljana, a pris une décision surprenante : mettre aux enchères le lit sur lequel Ronaldo a passé la nuit.

Cette décision, qualifiée de « folle » par certains, a été confirmée par un porte-parole de l’établissement. « Nous ne savons pas quand nous aurons à nouveau l’occasion de recevoir Ronaldo en Slovénie. Nous avons décidé de préparer cette surprise unique à laquelle tous les fans pourront participer », a-t-il déclaré.

L’hôtel prévoit de faire de cette vente aux enchères un événement médiatique, en collaboration avec la chaîne de télévision POP TV. Le prix de départ pour le lit, comprenant un sommier tapissier, un matelas épais et quatre oreillers, est fixé à 5000 euros. Les fonds récoltés seront ensuite utilisés à des fins caritatives.

Cette initiative rappelle d’autres occasions où des objets ayant appartenu à des célébrités ont été mis aux enchères. Par exemple, la chambre d’hôtel de Lionel Messi lors de la Coupe du Monde au Qatar est devenue un musée.

Joan Laporta : « On attend la décision finale de Xavi »

Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, a évoqué l’avenir de Xavi dans une interview accordée à Mundo Deportivo.

Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, souhaite que Xavi reste à la tête de l’équipe et n’envisage pas d’autres options tant qu’il n’aura pas pris sa « décision finale ».

« Oui, absolument. Il le sait déjà. J’aimerais qu’il reste. Il continue de dire qu’il partira en juin, mais nous verrons. Nous ne voulons pas nous mettre la pression pour prendre une décision parce que la façon dont les choses se déroulent nous convien », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Mundo Deportivo.

L’ancien milieu de terrain a fait part de son intention de quitter le club catalan à la fin de la saison en début d’année.

Cependant, les spéculations sur un éventuel changement d’avis se sont multipliées ces dernières semaines, notamment en raison des bonnes performances de l’équipe de ces dernières semaines.

Joan Laporta, lui, a toujours souhaité que l’ancien capitaine du Barça reste la saison prochaine et a fait part de cette intention à Xavi lui-même. Affaire à suivre donc.

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Décision sur le report de la Présidentielle : Bennoo Bokk Yaakaar adoube les juges du Conseil constitutionnel

C’est l’heure des sorties pour la mouvance présidentielle après la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret du Chef de l’État portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. « La Coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) salue la décision du Conseil Constitutionnel, régulateur et juge de l’élection présidentielle. Par leurs décisions, les juges du Conseil Constitutionnel nous font la démonstration de la robustesse et du fonctionnement régulier de nos Institutions. Dans le même temps, elles administrent la preuve de l’indépendance de la Justice, notamment celle du Conseil Constitutionnel, longtemps critiqué par une opposition radicale », ont reconnu les membres de ladite coalition.

Ils ont félicité le Président de la République, Macky Sall qui, d’après eux, non seulement a pris acte, avec grandeur, de la décision du Conseil Constitutionnel mais s’est engagé sans équivoque à en respecter les termes, traduisant ainsi sa stature constante d’homme d’État pleinement engagé dans la défense de la République, de l’État de droit et de la Démocratie.
« Macky Sall a géré cette situation de crise en faisant preuve de sérénité et d’ouverture »Dans un autre registre, BBY a apprécié l’évolution de la situation nationale, suite aux évènements qui ont marqué la vie politique de notre pays, survenus ces dernières semaines. « Elle s’est félicitée de la capacité renouvelée de notre Nation à faire face, avec responsabilité, aux différentes épreuves inhérentes aux vicissitudes de la démocratie. Il convient de souligner la hauteur avec laquelle le Chef de l’État, Macky Sall a géré cette situation, en faisant preuve de sérénité et d’ouverture », fait-elle souligner, dans leur communiqué de presse.La Coalition de renseigner qu’elle tient à saluer les interventions opportunes et fructueuses de hautes personnalités du pays, notamment les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les dignitaires religieux et coutumiers ainsi que les représentants des principales organisations du Patronat, des travailleurs et certains membres de la Société civile. «Leurs appels lancés à l’apaisement ont rencontré des échos très favorables à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a-t-elle soutenu.

Décision du tribunal de Dakar : La réaction d’Ousmane Sonko

« Gloire à Dieu, l’Unique ! Honneurs à mes dévoués, brillants, désintéressés et loyaux avocats ! ». Tels sont les premiers mots d’Ousmane Sonko, candidat à la candidature à l’élection présidentielle de 2024.
Dans un post sur X, le maire de Ziguinchor a exprimé toute sa gratitude à l’endroit de ses militants, sympathisants et alliés pour leurs soutiens inconditionnels dans la bataille qu’il mène contre l’Etat du Sénégal.
« Reconnaissance infinie à ce formidable peuple sénégalais ! Remerciements à tous nos soutiens africains et étrangers ! Que la paix et la bénédiction divine inondent notre pays », a déclaré Ousmane Sonko après sa réintégration sur les listes électorales, ce jeudi 14 décembre, par le tribunal de grande instance de Dakar.

La décision de la CEDEAO est tombée concernant la nomination des membres de la CENA

Le Conseil de Médiation et de Sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a examiné la question du décret controversé portant nomination de nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) au Sénégal. Selon le rapport de la rencontre, le président Macky Sall a remplacé par décret l’ensemble des 12 membres de la CENA le 3 novembre 2023, suite à la demande de la CENA de réintégrer Ousmane Sonko comme candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Le rapport souligne que le remplacement des membres de la CENA moins de quatre mois avant l’élection présidentielle pourrait être contraire au Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Il mentionne que l’article 2 (1) de ce protocole stipule qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques.

La décision pourrait également être en contradiction avec l’article 3 du Protocole, qui stipule que les organes chargés d’organiser les élections doivent être indépendants, neutres, et jouir de la confiance de tous les acteurs politiques. Cependant, les autorités sénégalaises ont affirmé qu’aucune loi électorale n’avait été modifiée par la nomination des nouveaux membres de la CENA et que le mandat des membres remplacés avait expiré depuis longtemps.

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