1000 milliards sur le compte d’un dignitaire de l’ancien régime : des experts bancaires dénoncent une « révélation » sans fondement

En pleine campagne électorale, les déclarations frappantes se succèdent pour attirer l’attention de l’électorat. C’est le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, qui a récemment affirmé lors d’un meeting à Thiès qu’un ancien dignitaire de l’ex-régime de Macky Sall détiendrait un compte bancaire rempli de 1000 milliards de francs CFA. Une déclaration qui a suscité l’émoi parmi les Sénégalais, mais qui, selon des spécialistes bancaires, serait irréaliste.

Dans un contexte où des règles strictes encadrent les opérations bancaires au Sénégal, plusieurs banquiers jugent cette affirmation fallacieuse. Pour justifier leurs doutes, ils rappellent qu’un dépôt de plus de cinq millions de francs CFA sur un compte doit obligatoirement être signalé et justifié. En cas de doute, la banque est tenue de transmettre ces informations à la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Les professionnels du secteur bancaire expliquent également qu’il est impossible qu’un compte privé dépasse un seuil de 10 milliards de francs CFA, et que la somme avancée par Sonko serait tout simplement inconcevable dans un pays aux ressources limitées comme le Sénégal. « Aucune banque locale ne pourrait gérer un montant aussi colossal », soutient un cadre bancaire.

Les données de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) confirment cette perspective. En 2023, les banques de l’Union monétaire ouest-africaine ont totalisé un dépôt de 2 679 milliards de francs CFA, contre 3 867 milliards l’année précédente. Ce chiffre inclut les fonds de toutes les banques sénégalaises, soulignant l’invraisemblance d’un dépôt individuel de 1000 milliards.

Un économiste consulté par Dakaractu émet également des réserves sur la déclaration de Sonko : « C’est un discours de campagne ; les promesses et annonces en cette période sont souvent à prendre avec précaution », observe-t-il. La somme avancée, qui représenterait environ un cinquième du budget national, serait excessivement disproportionnée pour être détenue par une seule personne.

Ainsi, en période électorale, cette « révélation » semble relever davantage de la stratégie politique que de la réalité financière.

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Polémique autour des déclarations de Kristi Noem sur l’euthanasie du chien de Joe Biden

La gouverneure républicaine Kristi Noem se retrouve au centre d’une vive polémique après avoir suggéré l’euthanasie du chien de Joe Biden, Commander, suite à plusieurs incidents de morsures. Ces propos ont suscité une réaction immédiate et indignée, aussi bien au sein de la sphère politique que du grand public, mettant en lumière la sensibilité et l’importance accordée au traitement des animaux de compagnie.

La déclaration de Noem intervient après son admission d’avoir abattu sa propre chienne, Cricket, qu’elle avait qualifiée d’« indomptable ». L’association de ces événements a accentué la controverse et jeté une lumière crue sur les attitudes envers les animaux au sein de la société américaine.

La Maison-Blanche a rapidement réagi, qualifiant les propos de Noem d’« absurdes » et rappelant l’attachement du pays envers les chiens et les animaux de compagnie en général. Des appels à la modération ont été lancés, certains suggérant que Noem devrait « probablement arrêter de s’enfoncer toute seule ».

Dans une interview accordée à CBS News, Noem a persisté dans ses propos, menaçant de faire subir à Commander le même sort que Cricket si elle était élue aux côtés de Donald Trump. Cette déclaration a suscité une indignation accrue et alimenté un débat passionné sur les droits des animaux et l’éthique de leur traitement.

Le cas de Commander, le berger allemand des Biden, n’est pas isolé, puisqu’il avait déjà été écarté en octobre en raison de son comportement agressif, rejoignant ainsi un autre chien de la famille, Major, dans une situation similaire.

Cette affaire met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante dans la société américaine, tout en soulignant l’importance de considérations éthiques et compassionnelles dans le traitement des animaux. Elle souligne également le pouvoir des déclarations des personnalités publiques et leur impact sur le débat public, tout en rappelant la nécessité d’une réflexion éthique approfondie dans toutes les actions et déclarations, même les plus politiquement chargées.

Polémique autour de l’absence de Ndakhté Lo au mariage de Diarra Thiès : Diarra Thiès contredit les déclarations de Ndakhté Lo

La récente célébration du mariage de Diarra Thiès, membre éminent de la scène artistique sénégalaise, a été émaillée d’une controverse quant à l’absence de la chanteuse et actrice Ndakhté Lo à l’événement. Cette situation a suscité des réactions mitigées et des déclarations contradictoires, jetant ainsi une lumière crue sur les relations interpersonnelles au sein de la sphère artistique sénégalaise.

Ndakhté Lo, connue pour son rôle dans la série populaire « Virginie » et pour sa participation au groupe musical « Sen Petit Gallé », a initialement affirmé publiquement qu’elle n’avait pas assisté au mariage de Diarra Thiès faute d’avoir été invitée. Cependant, cette déclaration a été rapidement contredite par Diarra Thiès elle-même, qui a assuré que tous les invités avaient bel et bien reçu une invitation.

Cette controverse a mis en lumière des tensions sous-jacentes et des malentendus au sein de la communauté artistique sénégalaise. L’absence de Ndakhté Lo à l’événement, combinée à ses déclarations initiales, a suscité des interrogations quant aux relations entre les deux artistes et aux circonstances entourant l’invitation au mariage de Diarra Thiès.

Toutefois, la clarification apportée par Diarra Thiès selon laquelle tous les invités avaient été conviés met fin à une partie de la controverse. Il semble donc que l’absence de Ndakhté Lo au mariage de Diarra Thiès soit plutôt due à un choix personnel de ne pas y assister, plutôt qu’à un manquement de l’organisation en termes d’invitation.

Cette situation souligne l’importance d’une communication claire et ouverte dans tous les aspects de la vie sociale et professionnelle, en particulier au sein de la communauté artistique où les relations interpersonnelles jouent un rôle crucial. Espérons que cette controverse serve de leçon et encourage une meilleure compréhension et une résolution pacifique des malentendus à l’avenir.

Oumar Sow, Coordinateur du Cojer, Convoqué à la Brigade de Thiong après ses Déclarations Choc

Oumar Sow, le coordinateur du Cojer, se retrouve dans une situation délicate après ses déclarations incendiaires suite à la défaite d’Amadou Ba à l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Accusant ouvertement le président Macky Sall d’avoir versé des milliards à Ousmane Sonko, leader du Parti Pastef, pour soutenir la campagne de Bassirou Diomaye Faye, il est convoqué à la Brigade de Thiong pour s’expliquer.

Sur sa page Facebook, Oumar Sow a annoncé qu’il était en route vers la Brigade de Thiong, assumant pleinement ses propos et affirmant sa détermination à se battre pour ses convictions. Ses déclarations ont créé une onde de choc dans le paysage politique sénégalais, jetant une lumière crue sur les coulisses de la campagne électorale.

Selon Oumar Sow, c’est Macky Sall lui-même qui aurait dirigé la campagne de la coalition Sonko et Diomaye, allant jusqu’à débourser des sommes colossales en faveur d’Ousmane Sonko. Ces allégations sont explosives, remettant en question l’intégrité et l’impartialité du processus électoral.

Les révélations de Oumar Sow ne s’arrêtent pas là. Il affirme également qu’Ousmane Sonko aurait sollicité les prières de Marième Faye, l’épouse du président Macky Sall, en faveur de Bassirou Diomaye Faye. Ces révélations soulèvent des questions sur les liens entre les différents acteurs politiques et la nature des alliances qui se sont formées en coulisses.

Alors que Oumar Sow se prépare à faire face aux autorités, ses déclarations laissent planer un voile de suspicion sur la politique sénégalaise. Les prochains jours pourraient révéler davantage de détails sur ces allégations explosives, qui pourraient avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique du pays.

Ces déclarations du colonel Abdoul Aziz Ndaw mettent en lumière la confiance qu’il accorde à l’armée sénégalaise ainsi qu’aux responsables militaires et civils en place

Son commentaire sur le caractère républicain et responsable de l’armée sénégalaise est significatif, surtout lorsqu’il compare la situation à celle d’autres pays où l’armée aurait pu prendre le contrôle dans des circonstances similaires.

Il met également en avant la figure du chef d’État-major, le Général Mbaye Cissé, en soulignant son leadership et son engagement envers les valeurs républicaines. De même, il exprime sa confiance dans le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, ainsi que dans le ministre des Finances, Moustapha Ba, tous deux des « enfants de troupe », soulignant ainsi leur engagement et leur expérience au sein de l’armée.

Ces propos reflètent une certaine stabilité institutionnelle et une confiance dans les acteurs clés du gouvernement sénégalais, ce qui est essentiel dans le contexte de l’organisation d’une élection présidentielle imminente. La mention de la devise du Prytanée militaire, « Savoir pour mieux servir », souligne également l’importance de la formation et de l’engagement au service de la nation.

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