La République des Copains et des Coquins : Thierno Alassane Sall décrie la gestion du nouveau régime au Sénégal

Dans un contexte où les attentes de probité et de transparence étaient élevées, le président du parti La République des Valeurs/Reewul Ngor, Thierno Alassane Sall, n’a pas mâché ses mots en critiquant sévèrement la gestion du pays par le nouveau régime sénégalais. S’inspirant d’une expression célèbre de Thomas Sankara, « La République des copains et des coquins », Thierno Alassane Sall a dénoncé ce qu’il considère comme une déviation flagrante des promesses initiales de moralisation de la vie publique.

En accédant au pouvoir, le nouveau régime avait suscité l’espoir d’une gouvernance exemplaire, où compétence et mérite auraient prévalu sur les accointances politiques et les amitiés personnelles. Les citoyens s’attendaient à une République où les appels à candidatures, adossés à des enquêtes de moralité rigoureuses, deviendraient la norme pour toute nomination à des postes de responsabilité.

Cependant, selon Thierno Alassane Sall, ces espoirs ont été trahis. Dans un tweet publié sur X (anciennement Twitter), il exprime son désarroi face à ce qu’il qualifie de « promotions inqualifiables » qui ont éclaboussé la République, la plongeant dans une crise de confiance.

Thierno Alassane Sall souligne que les reniements successifs des autorités en place ont fait ressurgir en lui le souvenir amer de la fameuse expression de Thomas Sankara. Pour lui, la gestion actuelle du pays semble malheureusement conforter l’idée que le Sénégal reste une « République des copains et des coquins ». Une République où les intérêts personnels et les relations d’amitié priment encore sur l’intérêt général et la compétence.

En choisissant de citer Thomas Sankara, figure emblématique de l’intégrité et du refus du népotisme, Thierno Alassane Sall lance un appel à la vigilance. Il exhorte le peuple sénégalais à ne pas se laisser détourner par des promesses non tenues et à continuer de réclamer une gouvernance basée sur la transparence, la compétence et le respect des valeurs républicaines.

Cette déclaration de Thierno Alassane Sall résonne comme un rappel poignant que, malgré les espoirs de changement, les vieilles pratiques politiques semblent encore bien ancrées dans le paysage sénégalais. La question reste donc posée : la République des valeurs promise pourra-t-elle un jour se réaliser ? Ou restera-t-elle une chimère dans un océan d’accointances et de favoritismes ?

Alors que le Sénégal traverse une période de profondes attentes et d’espoir de renouveau, la critique de Thierno Alassane Sall met en lumière les défis persistants auxquels le pays fait face en matière de gouvernance. Son appel à un retour aux valeurs républicaines fondamentales résonne comme un plaidoyer pour un Sénégal où la compétence et le mérite prennent enfin le pas sur les amitiés et les alliances politiques.

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