M. Ndiaye, DG de Kingroch Mining, déféré pour une affaire de fraude foncière et financière

Le directeur général de Kingroch Mining, M. Ndiaye, se retrouve au centre d’une affaire judiciaire retentissante. Selon le journal Libération, il a été déféré au parquet après son arrestation à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). L’homme d’affaires a été intercepté par la Division des investigations criminelles (DIC) alors qu’il tentait de quitter le territoire sénégalais.

Les accusations qui pèsent sur lui concernent des manœuvres frauduleuses ayant permis de s’approprier un terrain de plusieurs hectares situé sur la Petite Côte, appartenant à un particulier. Toujours d’après Libération, M. Ndiaye aurait ensuite utilisé ce terrain comme garantie pour obtenir un prêt de 600 millions de francs CFA auprès de la Banque des institutions mutualistes d’Afrique de l’Ouest (Bimao).

Dans le cadre de l’enquête, le directeur général de la Bimao, Mbaye Dione, a également été entendu en qualité de témoin. La plainte a été déposée par le propriétaire légitime du terrain, mettant en lumière des pratiques douteuses à la croisée des secteurs foncier et bancaire.

Cette affaire suscite une vive réaction dans les milieux économiques et juridiques, tant elle illustre les enjeux liés à la gestion du foncier au Sénégal. Pour l’heure, l’enquête se poursuit, et la justice devra établir les responsabilités dans cette affaire aux multiples ramifications.

Sakory Kâ déféré au parquet : une affaire d’armes et de massacres sous enquête

Sakory Kâ, frère de l’ancien ministre Doudou Kâ, sera présenté au parquet à Dakar dans le cadre d’une enquête judiciaire complexe. Ce dernier est impliqué dans une affaire de trafic présumé d’armes en lien avec Jérôme Bandiaky, accusé d’être impliqué dans des massacres de manifestants entre 2021 et 2023.

La Division des investigations criminelles (DIC), en charge du dossier, a saisi trois armes à feu, plusieurs cartouches et des gilets pare-balles au domicile de Sakory Kâ, situé à Ouest-Foire. Parmi ces armes, l’une avait un permis expiré. Face aux enquêteurs, Sakory Kâ a affirmé que deux des armes appartenaient à son défunt père, qui, selon ses dires, était douanier.

Cependant, cette justification n’a pas suffi à dissiper les soupçons. Jérôme Bandiaky, actuellement détenu, aurait désigné Sakory Kâ comme le vendeur de l’une des armes retrouvées chez lui. Cette déclaration a renforcé les soupçons d’un réseau d’approvisionnement en armes pouvant être lié aux troubles violents ayant marqué le pays ces dernières années.

Cette arrestation intervient dans un climat politique et social fragile au Sénégal, où les manifestations des dernières années ont souvent dégénéré en violences meurtrières. Les autorités cherchent à élucider les responsabilités derrière ces événements tragiques, notamment en traquant les réseaux d’approvisionnement en armes.

L’affaire Sakory Kâ, de par ses ramifications, attire une attention particulière. L’implication supposée de proches de figures politiques, même indirecte, soulève des interrogations sur des complicités éventuelles au sein de la sphère institutionnelle.

La DIC poursuit activement ses investigations pour déterminer l’origine des armes saisies, ainsi que les liens éventuels entre Sakory Kâ et d’autres acteurs du dossier. Le parquet devra, pour sa part, décider des suites à donner à cette affaire.

Pour l’heure, cette affaire rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de contrôle sur la circulation des armes et de garantir que justice soit rendue pour les victimes des violences ayant secoué le pays.

Samuel Sarr : l’ancien ministre de l’Énergie déféré et sous le coup d’un retour de parquet

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime de l’ex-président Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, traverse une période judiciaire tumultueuse. Arrêté vendredi dernier à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, il a été déféré ce mardi matin par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Toutefois, il a fait l’objet d’un retour de parquet.

Samuel Sarr a été interpellé par la police de l’air et des frontières en raison d’une interdiction de quitter le territoire émise par la gendarmerie de Dakar. Cette mesure est liée à son implication présumée dans une affaire de détournement de fonds. Les détails de cette accusation n’ont pas encore été divulgués, mais l’affaire fait grand bruit dans les milieux politiques et judiciaires du Sénégal.

L’ancien ministre est accompagné dans cette épreuve par son avocat, Me Baboucar Cissé, qui prépare activement sa défense. Me Cissé s’est abstenu pour le moment de tout commentaire, préférant attendre l’audition prévue avec le procureur, possiblement ce mercredi.

Cette arrestation survient dans un contexte politique déjà chargé au Sénégal, où plusieurs figures publiques font face à des accusations judiciaires. Le cas de Samuel Sarr, en tant qu’ancien membre influent du gouvernement, relance les débats sur la gestion des fonds publics sous le régime Wade.

Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique demeure attentive à cette affaire, qui pourrait révéler des éléments cruciaux sur l’usage des ressources de l’État à une époque où la transparence et la reddition des comptes sont devenues des exigences primordiales.

Pour l’instant, Samuel Sarr reste sous le coup de l’instruction, et sa confrontation avec le procureur s’annonce déterminante pour la suite de la procédure judiciaire.

Moustapha Diakhaté déféré au parquet pour « insulte via un système informatique »

Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a été déféré au parquet par la Division spéciale de Cybersécurité (DSC) de la police nationale. L’information, relayée par Seneweb, indique que l’ancien parlementaire est accusé d’avoir commis une « insulte par le biais d’un système informatique ».

Arrêté depuis vendredi dernier, Moustapha Diakhaté est actuellement détenu dans les locaux du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, où il attend de comparaître devant le procureur de la République. En garde à vue dans la cave du tribunal, il devra « garder son mal en patience » jusqu’à ce que la justice se prononce sur son dossier.

Les faits qui lui sont reprochés s’inscrivent dans le cadre des infractions relevant du Code des communications électroniques, un cadre législatif qui criminalise les abus commis via les plateformes numériques et les réseaux sociaux.

Cette affaire suscite déjà de nombreuses réactions, notamment au sein des cercles politiques et de la société civile. Certains dénoncent une tentative de musellement des voix critiques dans le pays, tandis que d’autres appellent au respect des lois et des normes de communication en ligne.

Pour le moment, les détails exacts des propos incriminés ou de leur contexte n’ont pas été rendus publics. Le parquet aura donc la lourde tâche de clarifier les accusations et de statuer sur la suite à donner à cette affaire.

En attendant, la situation de Moustapha Diakhaté met une nouvelle fois en lumière la question de l’utilisation des réseaux sociaux par les personnalités publiques, et des responsabilités qui en découlent. Une affaire à suivre de près.

Adama Gaye déféré au parquet de Dakar : les faits au cœur de l’affaire

le journaliste et analyste politique Adama Gaye a été déféré au parquet de Dakar, selon des informations rapportées par DakarActu. Cette comparution devant le procureur fait suite à une garde à vue prolongée après son arrestation ce week-end par la Division des investigations criminelles (DIC).

Adama Gaye est accusé d’avoir fait des déclarations controversées concernant le décès de Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances. Les autorités n’ont pour l’instant pas précisé la nature exacte des propos incriminés, mais ceux-ci semblent liés à des affirmations jugées sensibles ou potentiellement diffamatoires.

L’affaire suscite déjà des débats dans l’opinion publique sénégalaise, entre défenseurs de la liberté d’expression et partisans d’une stricte régulation des discours publics. Adama Gaye, connu pour ses positions critiques envers certains acteurs politiques, a déjà eu maille à partir avec la justice dans le passé, notamment sur des questions de diffamation et de discours jugés polémiques.

La comparution de ce matin marque une nouvelle étape dans cette affaire qui pourrait potentiellement raviver les débats sur les limites entre liberté d’expression et responsabilité pénale au Sénégal.

L’audition par le procureur devrait permettre d’éclaircir les faits et de décider des suites judiciaires à donner. Pendant ce temps, des organisations de défense des droits humains et des soutiens d’Adama Gaye suivent de près l’évolution de l’affaire, certains dénonçant une tentative d’intimidation envers une voix critique.

Nous continuerons de suivre ce dossier pour vous tenir informés des développements.

Ameth Anna Ndoye, Chroniqueur à la Sen TV, déféré au parquet pour défaut de permis et usage de faux

Les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane ont procédé ce lundi 28 octobre au déferrement du chroniqueur et animateur de télévision Ameth Anna Ndoye au parquet. Ce dernier est attendu devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar, où son cas sera examiné.

Ameth Ndoye, personnalité bien connue des téléspectateurs de la chaîne Sen TV, est poursuivi pour défaut de permis de conduire ainsi que pour faux et usage de faux. Ces infractions, si elles sont avérées, pourraient entraîner des sanctions importantes. Le procureur statuera aujourd’hui sur les suites judiciaires de cette affaire.

Cet événement suscite un vif intérêt parmi le public, notamment en raison de la notoriété d’Ameth Ndoye et de sa popularité en tant qu’animateur. Le déroulement de cette procédure judiciaire et les éventuelles sanctions qui pourraient en découler seront scrutés de près par ses fans et le grand public.

L’affaire met également en lumière des problématiques liées aux comportements de certaines personnalités publiques vis-à-vis des règles légales, un sujet qui fait souvent débat dans la société sénégalaise.

Affaire de parfums volés en France: Maodo, le frère de Gris Bordeaux, déféré suite à une plainte de …!

Maodo, également connu sous le nom de Gris 2, se retrouve dans une situation délicate ! En effet, le frère du célèbre lutteur Gris Bordeaux a été déféré hier lundi au parquet par la Division Spéciale de Cybersécurité de la police nationale. Selon les informations rapportées par Seneweb, Maodo aurait proféré des menaces de mort, des injures, et des propos diffamatoires à l’égard d’une femme basée en France, l’accusant d’avoir déclaré que son frère lui aurait subtilisé des parfums d’une valeur estimée à 3 millions FCFA.

La situation a pris une tournure judiciaire lorsque la femme a déposé plainte contre le lutteur. À la suite de l’enquête menée par cette unité spéciale de la police nationale, le dossier a été transmis au parquet pour examen. Conformément aux instructions du procureur de la République, Maodo a été conduit par les autorités.

Hier matin, Maodo a été convoqué une nouvelle fois par la Division Spéciale de Cybersécurité. Dès son arrivée devant les enquêteurs, il a été déféré en vue des suites judiciaires à donner à cette affaire.

Cette affaire met en lumière les conséquences potentielles des actions sur les réseaux sociaux et souligne l’importance de traiter les différends de manière appropriée, en évitant les menaces et les accusations diffamatoires.

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