Journée internationale des droits de l’homme : Les défis de la présidente de la CNDHS, Asmatou Sow Sidibé

La Communauté internationale célèbre le 10 décembre de chaque année la Journée internationale des droits de l’homme, en raison de l’adoption en 1948, à cette date, par l’Assemblée générale de l’ONU, de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). La Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDHS), ainsi que ses partenaires techniques et financiers et la société civile, se joignent à la communauté internationale pour commémorer cet événement important. Cette année, la célébration a eu lieu le mardi 10 décembre 2024, à l’hôtel Pullman de Dakar, sous le thème « La place des droits humains dans la vision 2050 : agenda national de transformation… ».

Lors de cet événement, la présidente Asmatou Sow Sidibé a rappelé que la défense des droits de l’homme est une responsabilité collective qui nécessite un engagement constant de chacun pour veiller au respect et à la mise en œuvre des droits garantis par différents instruments. Alioune Tine, un acteur majeur de la société civile, a souligné que le défi des droits humains, du respect de la démocratie et de l’État de droit face à l’exercice du pouvoir est une réalité préoccupante.

« La commission sénégalaise des droits de l’homme est une institution indépendante mise en place pour accompagner les autorités à respecter les droits des personnes, qui sont le fondement de notre humanité collective. Cela transcende toutes les différences et nous unit dans notre quête d’égalité, d’équité et de respect de la dignité humaine« , a déclaré Mme Sidibé. Elle a également insisté sur l’importance d’accorder une attention particulière aux catégories vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les demandeurs d’asile, les réfugiés, les migrants, les personnes déplacées internes, les populations autochtones, les personnes âgées et les personnes handicapées.

Alioune Tine a fait part de ses réflexions concernant l’exercice du pouvoir et le respect des droits de l’homme au Sénégal. « En tant que société civile, nous observons aujourd’hui un défi majeur : le respect des droits humains, de la démocratie et de l’État de droit face à l’exercice du pouvoir », a-t-il déclaré. Il a souligné que depuis 2021, le pays a vécu des tensions liées à la lutte pour le pouvoir, ce qui a mis à mal les normes démocratiques et les droits de l’homme.

M. Robert, représentant de M. Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies, a affirmé que les droits humains concernent chacun d’entre nous. Il a énuméré les droits essentiels, tels que vivre en sécurité, avoir accès à la nourriture et à l’eau potable, bénéficier de soins de santé, d’une éducation, d’un travail décent et d’un salaire minimum viable, ainsi que vivre en paix et être libre d’exprimer ses opinions.

Monsieur Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, a salué l’initiative de la CNDHS. Selon lui, la démarche de réflexion sur la place des droits de l’homme dans le cadre de Vision Sénégal 2050 est essentielle. Ce nouveau référentiel des politiques publiques propose une feuille de route ambitieuse pour un modèle de développement durable, inclusif et respectueux des droits humains. Il met l’accent sur des piliers tels que l’éducation, la santé, la réduction des inégalités et la protection de l’environnement.

Pour conclure, Asmatou Sow Sidibé a lancé un appel à l’action : « Engageons-nous tous à agir, que ce soit en plaidant pour le changement, en soutenant les communautés vulnérables ou en amplifiant la voix de ceux qui sont réduits au silence. Ensemble, nous pouvons faire des droits de l’homme plus que des idéaux, elles peuvent devenir des réalités quotidiennes. Pour un meilleur avenir ! »

Sénégal : Entre défis financiers et promesses de rupture, le duo Faye-Sonko face à un avenir incertain

L’alternance politique tant espérée au Sénégal s’est concrétisée avec l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye comme président et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce tandem, porté par une vague d’espoir populaire, particulièrement chez les jeunes, s’engage à répondre aux aspirations d’une majorité de Sénégalais. Cependant, le poids financier légué par le précédent régime et les attentes sociales pressantes annoncent un mandat périlleux.

Entre 2024 et 2029, le Sénégal devra rembourser près de 18 milliards de dollars (environ 11 000 milliards de francs CFA) à ses créanciers. Cet endettement, fruit des ambitions de « l’émergence » prônée par le gouvernement précédent, pose des questions cruciales sur la viabilité économique et la capacité du pays à tenir ses engagements internationaux tout en finançant ses priorités nationales.

Le service de la dette absorbera une part significative des ressources publiques, limitant ainsi les marges de manœuvre pour investir dans les secteurs sociaux et économiques clés. Dans ce contexte, toute promesse de transformation radicale sera mise à l’épreuve de cette réalité budgétaire contraignante.

Le duo Faye-Sonko s’est imposé en articulant un discours tourné vers les préoccupations de la jeunesse et des couches les plus vulnérables. L’emploi, l’éducation, la santé et la bonne gouvernance figurent parmi les priorités de leur programme. Ce discours, soutenu par des engagements en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, a su capter l’attention et la confiance de nombreux Sénégalais.

La jeunesse, qui a été au cœur de la mobilisation politique, attend des résultats concrets. L’emploi reste un défi majeur dans un pays où le chômage et le sous-emploi frappent durement. Des politiques audacieuses sont attendues pour transformer le potentiel démographique en un véritable moteur de croissance inclusive.

Toutefois, l’équation sera complexe. Comment financer des réformes ambitieuses sans alourdir davantage la dette publique ? Comment concilier les attentes sociales pressantes avec les exigences des créanciers internationaux ? Ces questions mettent en lumière le dilemme auquel sera confronté le gouvernement Faye-Sonko : mener des ruptures majeures tout en gérant un héritage économique accablant.

Ndongo Sylla, économiste sénégalais, souligne avec justesse que cet héritage financier est le revers de la médaille d’un modèle de développement basé sur des investissements souvent mal calibrés et peu inclusifs. Il prévient que la réussite du nouveau régime dépendra de sa capacité à rétablir la confiance en la gestion publique et à mobiliser efficacement les ressources internes.

L’élection de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko ouvre une nouvelle page pour le Sénégal. Le duo, perçu comme porteur d’un vent de changement, devra naviguer entre ambitions progressistes et contraintes économiques.

Les Sénégalais, et particulièrement les jeunes, attendent des actes. Ils espèrent que cette alternance sera synonyme d’une véritable transformation socioéconomique, à même de briser les cycles de précarité et d’injustice. La tâche sera immense, mais l’opportunité d’écrire une nouvelle histoire pour le Sénégal est bien réelle.

L’avenir du pays repose désormais sur la capacité du gouvernement à répondre aux attentes et à transformer les espoirs en réalisations concrètes. Une mission à la fois exaltante et périlleuse.

Afrique du Sud : Défis et Incertitudes lors des Élections Générales de 2024

Les électeurs sud-africains se sont rendus aux urnes ce mercredi pour élire leurs députés, qui désigneront ensuite le président de la République. Trente ans après les premières élections démocratiques de 1994, qui ont porté Nelson Mandela au pouvoir, le paysage politique sud-africain est marqué par une évolution significative et des défis persistants.

Un Contexte Social Difficile

Le contexte social de ces élections est particulièrement tendu, avec des niveaux élevés de chômage, de corruption, de pauvreté et de criminalité. Selon les derniers rapports de la Banque mondiale, l’Afrique du Sud reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde malgré son statut de première puissance industrielle du continent. Les électeurs sont confrontés à une crise économique et sociale qui pèse lourdement sur leurs choix politiques.

La Défiance envers les Partis Politiques

Jan Hofmeyr, responsable de recherches à l’Institut pour la justice et la réconciliation, souligne un déclin notable de la loyauté des électeurs envers les partis politiques traditionnels. Les sondages montrent une volatilité accrue dans les intentions de vote, reflétant un désenchantement général face à la classe politique actuelle.

Un Paysage Politique Fragmenté

Lors de ces élections, 52 partis se disputent les 400 sièges de députés, avec quatre principaux candidats en tête de liste :

  1. Le Congrès National Africain (ANC), mené par le président sortant Cyril Ramaphosa, espère obtenir entre 40 et 45 % des suffrages, selon Afrobarometer. Malgré les scandales de corruption et une gestion critiquée de l’économie, l’ANC reste un acteur clé du paysage politique.
  2. L’Alliance Démocratique (DA), principale opposition, vise à détrôner l’ANC en dénonçant la corruption, le manque de développement économique et le chômage. Les sondages prévoient qu’elle pourrait recueillir entre 20 et 22 % des voix.
  3. Les Combattants pour la Liberté Économique (EFF), dirigés par Julius Malema, mettent l’accent sur des réformes radicales telles que la redistribution des terres et la nationalisation de secteurs clés pour réduire les inégalités. Le parti pourrait obtenir entre 10 et 12 % des suffrages.
  4. Le parti uMkhonto we Sizwe (MK), fondé par l’ancien président Jacob Zuma, suit de près avec une estimation de 8 à 9 % des voix.

Des Enjeux Économiques et de Sécurité

L’économie sud-africaine peine à se stabiliser après trois décennies post-apartheid. La crise électrique sévère, avec des coupures pouvant durer jusqu’à douze heures par jour, aggrave les difficultés économiques. La criminalité atteint des niveaux alarmants, avec un meurtre enregistré toutes les 18 minutes et un viol toutes les 11 minutes, selon les statistiques de la police.

Ces élections générales se déroulent dans un climat d’incertitude et de défis multiples. La fragmentation du paysage politique et la défiance croissante envers les partis traditionnels rendent les résultats difficiles à prévoir. Les électeurs, confrontés à des problèmes économiques et sociaux pressants, cherchent des solutions tangibles pour améliorer leurs conditions de vie. Le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, devra faire face à des attentes élevées et à la nécessité de mettre en œuvre des réformes profondes pour stabiliser le pays et réduire les inégalités.

Réunion urgente pour résoudre les défis de la filière avicole au Sénégal

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé samedi à Thiès la convocation prochaine d’une réunion regroupant l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Cette rencontre vise à trouver des solutions aux problèmes urgents de la cherté des aliments pour volaille, des poussins et des importations frauduleuses de produits avicoles.

M. Diagne s’est engagé à réunir rapidement les provendiers, les producteurs, les membres du gouvernement et les producteurs de maïs pour discuter de manière collaborative des défis actuels de la filière avicole. Lors de son intervention à l’assemblée générale constitutive de la Société coopérative de l’Association des aviculteurs du Sénégal (SOCOPAAVIS), le ministre a répondu aux préoccupations exprimées par le président de cette organisation, Fallou Samb, concernant la hausse des coûts des intrants avicoles et les pratiques d’importation frauduleuses.

M. Samb a souligné la nécessité d’intervenir rapidement pour soutenir les aviculteurs qui font face à des difficultés financières importantes, causées en partie par la cherté des aliments pour volaille et des poussins, ainsi que par la concurrence déloyale résultant des importations frauduleuses.

Le ministre, tout en reconnaissant la complexité de la situation, a exprimé sa conviction que des solutions peuvent être trouvées en collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a assuré que la réunion à venir, qui impliquera également le ministère du Commerce et les douanes, permettra de progresser vers des solutions concrètes pour réduire les coûts des intrants avicoles et lutter contre les pratiques d’importation illégales.

Cette initiative du ministère de l’Agriculture illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur avicole et à garantir sa viabilité économique dans un contexte où il joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

Les défis du foncier au Sénégal : Analyse des propos d’Ibrahima Bathily

Ibrahima Bathily, ancien directeur de la piscine olympique de Dakar et actuel président de l’Alliance pour la Démocratie, le Patriotisme, le Travail et l’Ethique (ADEPTE), s’est récemment exprimé sur les problèmes fonciers au Sénégal lors d’une intervention médiatique. Ses remarques offrent un éclairage intéressant sur une question cruciale qui affecte le pays.

Dans le cadre de l’émission « Midikeng » sur Flash Xibaar de PressAfrik, Bathily a abordé la question de la gestion du foncier au Sénégal, affirmant qu’il serait injuste d’imputer la responsabilité des défauts de gestion du foncier au seul régime sortant. Il a souligné qu’il s’agit d’une responsabilité collective et a appelé à des enquêtes pour clarifier les responsabilités.

En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, sur le foncier de Mbour 4, Bathily a exprimé son scepticisme quant à la crédibilité des explications fournies. Il a souligné que ces déclarations reflètent le malaise persistant dans le domaine foncier au Sénégal. Il a également exprimé des préoccupations concernant l’accès aux plages de la Corniche, qui était autrefois gratuit mais est devenu plus difficile, ainsi que sur le manque de politique sanitaire dans la région de Thiès.

Sur le plan de la politique du logement, Bathily a noté que le décret sur la baisse du coût des loyers n’a pas eu l’impact escompté. Il a appelé à une révision de la politique des logements sociaux, soulignant que dans d’autres pays, on observe une multiplication de ce type de logements, ce qui est également réalisable au Sénégal.

Les remarques d’Ibrahima Bathily mettent en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté en matière de foncier. Elles soulignent également l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre ces problèmes et pour élaborer des politiques efficaces qui répondent aux besoins de la population.

Révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal : Défis et Progrès

Depuis son adoption en 2014, la loi sénégalaise contre le tabac a marqué une avancée significative dans la lutte contre le fléau du tabagisme. Cependant, malgré ses progrès, des lacunes persistent, notamment face à l’évolution des produits du tabac et au non-respect des zones non-fumeurs. Actuellement, une révision de cette loi est en cours dans le processus administratif pour adresser ces défis cruciaux.

Les efforts inlassables des militants anti-tabac, dirigés par le Dr. Abdoul Aziz Kassé, ont joué un rôle déterminant dans les avancées réalisées depuis 2012. Leur engagement a permis d’empêcher l’industrie du tabac d’influencer les politiques publiques, ouvrant la voie à des réformes essentielles.

Parmi les victoires notables, on compte l’augmentation significative du prix du paquet de cigarettes, passant de 200 à 800 francs CFA. De plus, l’élimination de la publicité des produits du tabac dans l’espace public sénégalais et l’ajout d’avertissements sanitaires visuels sur les emballages de cigarettes ont marqué des pas importants dans la lutte contre le tabagisme.

Cependant, malgré ces succès, certaines initiatives clés, telles que l’interdiction complète de fumer dans tous les espaces publics, n’ont pas été entièrement réalisées en raison de l’ingérence de l’industrie lors de la promulgation de la loi. Cela souligne la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir toute influence néfaste sur les politiques de santé publique.

Les militants anti-tabac restent optimistes quant à la capacité des nouvelles autorités à corriger ces imperfections et à renforcer la législation anti-tabac pour mieux protéger la population contre les méfaits du tabagisme.

En parallèle, des instruments tels que le Programme national et le Comité national de lutte contre le tabagisme ont été établis pour soutenir cette cause vitale. Cependant, des mesures fiscales plus strictes sont nécessaires, notamment une taxe plus significative sur le tabac, afin d’avoir un réel impact sur le prix du tabac et, par conséquent, sur sa consommation.

En somme, la révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal témoigne de l’engagement continu du pays à lutter contre le tabagisme. Avec la collaboration entre les autorités, les militants et la société civile, il est possible de renforcer davantage les mesures de prévention et de protection de la santé publique contre les ravages du tabac.

Pressions du FMI sur le nouveau gouvernement sénégalais : Entre décisions difficiles et défis populaires

Le nouveau Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, se retrouve confronté à un dilemme complexe alors que les pressions du Fonds monétaire international (FMI) s’intensifient pour réduire le déficit budgétaire et augmenter les prix de l’énergie. Cette situation met en lumière les défis inhérents à la réalité du pouvoir, où les décisions politiques doivent souvent jongler entre les impératifs économiques et les attentes du peuple.

Les récentes recommandations du FMI pressent le gouvernement sénégalais de réduire le déficit budgétaire, passant de 4,9% en 2023 à 3,9% en 2024. Cette demande s’accompagne de l’exigence d’augmenter les prix de l’énergie, notamment du carburant et de l’électricité, afin de réduire les subventions et d’atteindre une « vérité des prix ».

Cependant, cette approche soulève des préoccupations majeures quant à son impact sur le coût de la vie pour les citoyens sénégalais. Alors que la population attend des mesures visant à réduire la cherté de la vie, toute augmentation des prix de l’énergie risque d’avoir des répercussions directes sur les dépenses des ménages, ainsi que sur les coûts de production et de transport pour les entreprises.

De plus, cela remet en question les programmes de souveraineté économique du nouveau gouvernement, axés sur la promotion de l’agriculture et de la transformation des produits locaux. L’augmentation des prix de l’énergie pourrait compromettre ces initiatives en augmentant les coûts de production et en entravant la compétitivité des industries locales.

La position du gouvernement face à ces pressions du FMI sera scrutée de près, en particulier compte tenu de son engagement antérieur à l’égard des institutions internationales. Alors que le précédent président Macky Sall a cédé à certaines exigences du FMI, notamment en augmentant les prix du carburant et de l’électricité, il reste à voir si le nouveau gouvernement, dirigé par Diomaye et Sonko, suivra la même voie ou adoptera une approche différente.

Une revue des politiques économiques est prévue en juin, offrant ainsi une occasion cruciale de déterminer la direction future du gouvernement en matière de politique économique. Dans tous les cas, le Premier ministre Sonko et son équipe devront naviguer avec prudence entre les impératifs économiques et les attentes populaires pour assurer un développement durable et équitable du Sénégal.

Préparatifs des examens scolaires à Kaffrine : Défis et Solutions

Un Comité régional de développement (Crd) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2023-2024 s’est tenu à Kaffrine, rassemblant les acteurs de l’éducation et de l’administration régionale. L’objectif principal était de faire le point sur les résultats scolaires et le niveau de préparation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Baccalauréat (BAC) dans la région.

Selon les informations fournies par l’inspecteur d’académie (Ia) de Kaffrine, Abdoulaye Wade, cette année, 7318 candidats participeront au CFEE les 20 et 21 juin 2024, répartis dans 59 centres d’examen. Pour le BFEM, prévu à partir du 18 Juillet, 3786 candidats sont répartis dans 30 centres. Quant au baccalauréat général, devant se tenir à partir du 02 Juillet 2024, l’académie de Kaffrine présentera 3371 candidats et disposera de 9 centres principaux et 4 centres secondaires.

Cependant, malgré les préparatifs, des défis persistent dans le système éducatif de la région. La revue annuelle conjointe de l’éducation a révélé un déficit d’enseignants, une problématique également ressentie à Kaffrine. Pour pallier ce manque, l’inspection d’Académie de Kaffrine a recours aux classes multigrades, permettant ainsi de maintenir des résultats scolaires satisfaisants.

Abdoulaye Wade a souligné l’importance de l’approche des classes multigrades dans la région, tout en reconnaissant les faibles taux de préscolarisation et de scolarisation. En effet, le taux brut global de préscolarisation en 2023 dans l’académie est de 9,4%, contre 19,6% au niveau national, et le taux brut de scolarisation élémentaire se situe à 44%, comparé à la moyenne nationale de 81,9%.

Face à ces défis, l’académie de Kaffrine s’engage à travailler avec la communauté éducative et les autorités administratives pour élaborer des stratégies visant à améliorer ces indicateurs. L’objectif est d’explorer des modèles alternatifs pour garantir une éducation de qualité et une meilleure prise en charge des questions liées à la scolarisation précoce et élémentaire dans la région.

La Poussière et le Changement Climatique : Défis et Mesures d’Adaptation à Koungheul

La ville de Koungheul, comme de nombreuses autres régions, fait face à un problème croissant : la présence de poussière en suspension dans l’air, exacerbée par les effets du changement climatique. Cette situation alarmante affecte la santé des habitants, augmentant les risques de maladies respiratoires telles que la bronchite, l’asthme et la pneumonie.

Face à ce défi, les résidents et les autorités locales cherchent des solutions pour atténuer les effets néfastes de la poussière et s’adapter à ce nouvel environnement. Parmi les mesures préconisées, certaines sont axées sur la sensibilisation et la prévention. Les enseignants conseillent aux élèves de limiter leurs déplacements à l’extérieur et encouragent les vendeurs à protéger leurs aliments de la poussière, tandis que d’autres membres de la communauté insistent sur l’importance de planter des arbres pour stabiliser le sol et réduire l’érosion.

Le port du masque est également recommandé comme mesure de protection individuelle, notamment pour ceux qui sont exposés à des niveaux élevés de poussière. En parallèle, des initiatives éducatives visant à sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux et à promouvoir des comportements responsables sont mises en place dans les écoles locales.

Cependant, les défis persistent, et la météo ne fait que les amplifier. Les prévisions météorologiques indiquent un temps ensoleillé et dégagé dans la région pour les prochaines 24 heures, avec des températures élevées dans certaines régions. Malgré ces conditions difficiles, des efforts sont déployés pour aider la population à s’adapter, en sensibilisant aux risques, en encourageant des comportements plus durables et en cherchant des solutions innovantes pour réduire l’impact de la poussière sur la santé et le bien-être des habitants.

Dans cette lutte contre les effets du changement climatique, la mobilisation de la communauté et des autorités locales est essentielle pour protéger la santé publique et préserver l’environnement pour les générations futures.

Défis et Détermination : Le Casa Sports Vise à Éviter la Relégation

Dans la course intense pour éviter la relégation en Ligue 1 sénégalaise, le Casa Sports, actuellement onzième au classement, se trouve confronté à des défis de taille. Le club, représentatif de Ziguinchor, dispose de seulement six journées pour améliorer sa position et sauver sa saison, jusqu’ici marquée par des résultats mitigés. Malgré ces difficultés, le président Seydou Sané, soutenu par le comité des supporters, exprime un optimisme résolu quant à la capacité de l’équipe à se maintenir au plus haut niveau.

Face aux défis logistiques et sportifs, Seydou Sané met en avant la nécessité d’adaptation aux voyages en avion et en voiture, conséquence de l’éloignement entre Ziguinchor et Kolda, où le club joue ses matchs à domicile cette saison. Malgré cette situation géographique complexe, il insiste sur le fait que cela n’entame ni l’espoir ni le potentiel de l’équipe, malgré sa position actuelle en bas du tableau. La solidarité des supporters est également soulignée comme un pilier essentiel pour encourager l’équipe lors des moments cruciaux des matchs.

Dans cette bataille pour le maintien, le Casa Sports compte sur sa détermination, son engagement et le soutien indéfectible de ses supporters pour relever les défis qui se dressent sur son chemin. Avec six journées restantes, chaque match revêt une importance capitale, et le club mettra tout en œuvre pour sortir victorieux et assurer sa place dans l’élite du football sénégalais.

La Bank of Africa (BOA) Affiche une Performance Robuste Malgré les Défis en Afrique de l’Ouest

La Bank of Africa (BOA) a récemment dévoilé les résultats financiers de ses six filiales cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) pour l’exercice clos le 31 décembre 2023. Malgré un contexte économique et politique complexe en Afrique de l’Ouest, les chiffres révélés témoignent d’une performance solide et résiliente du groupe.

L’année 2023 a été marquée par des défis majeurs dans la région. La croissance économique de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a ralenti, passant à 4,9% en moyenne, tandis que la dette extérieure de nombreux pays dépassait les 60%. De plus, des tensions politiques, notamment des régimes de transition dans trois pays de la CEDEAO, ont créé un environnement instable.

Malgré ces obstacles, les filiales de BOA ont maintenu une dynamique positive. Les encours de crédits ont progressé de 5,1%, atteignant 2 348 milliards de francs CFA, avec une amélioration du coût du risque. La masse bénéficiaire cumulée des six filiales a également enregistré une hausse notable de 18%, démontrant la résilience du groupe dans un environnement volatile.

En mettant l’accent sur la diversification vers les PME et les particuliers, la filiale sénégalaise de BOA a maintenu une part de marché stable en dépôts et a enregistré une hausse significative des crédits, avec une part de marché en augmentation. Cette performance a été soutenue par une augmentation des volumes de trade et une stratégie de digitalisation, soulignant l’importance de l’innovation dans le secteur financier.

Sur le plan financier, la BOA Sénégal a affiché une progression de sa marge bancaire, de ses commissions et de son Produit Net Bancaire, malgré des charges exceptionnelles. Cette performance a été récompensée par une remarquable performance boursière, avec une hausse significative du rendement du dividende, témoignant de la confiance des investisseurs dans la solidité du groupe.

Les résultats financiers de la BOA pour l’exercice 2023 reflètent sa capacité à maintenir une croissance soutenue et à créer de la valeur pour ses actionnaires, même dans un environnement économique et politique difficile. La résilience et la robustesse du groupe témoignent de son engagement envers l’excellence opérationnelle et l’innovation dans le secteur financier en Afrique de l’Ouest.

Habitat, Urbanisme et Cadre de Vie : Les défis majeurs du Sénégal

Le chapitre trois de l’axe III du programme de la coalition DiomayePrésident aborde une question centrale et brûlante : l’habitat, l’urbanisme et le cadre de vie. La conciliation entre l’intérêt général et les intérêts particuliers des propriétaires et des constructeurs représente un véritable défi, exacerbé par les pratiques non conformes de ces dernières décennies.

Simpa Kandéty, dans une lettre ouverte adressée au nouveau secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, exprime l’impatience des Sénégalais face à ces enjeux. Il réclame un accès durable aux plages, la reconquête des terres cédées à des particuliers, et l’aménagement de paysages urbains verts et sains.

Les problèmes soulevés par M. Kandéty sont multiples et touchent à la fois à l’occupation anarchique de l’espace public, aux nuisances sonores et environnementales, à la privatisation sauvage de la voirie, et à l’incohérence des projets d’urbanisme. Il pointe du doigt les dérives qui ont conduit à l’émergence d’un paysage urbain chaotique, dépourvu d’espaces verts et nuisible à la qualité de vie des citoyens.

Face à cette situation alarmante, M. Kandéty appelle à une action urgente et coordonnée. Il invite le secrétaire d’État à réaliser un état des lieux précis, à sensibiliser et former les acteurs concernés, et à faire respecter strictement les règles d’urbanisme et de construction. Il souligne l’importance d’une coopération étroite avec les autorités environnementales et les collectivités locales pour assurer le succès de cette action.

La question de l’habitat, de l’urbanisme et du cadre de vie au Sénégal est cruciale et nécessite une réponse politique forte et cohérente. Il est impératif de mettre fin aux pratiques néfastes qui compromettent la qualité de vie des Sénégalais et de prendre des mesures conservatoires urgentes pour préserver et améliorer notre environnement urbain.

Ramadan et canicule : Les défis des habitants de kaffrine

Le mois de Ramadan est un moment sacré pour les musulmans à travers le monde, mais à Kaffrine, une région du Sénégal, les températures élevées ajoutent un défi supplémentaire à l’accomplissement des rituels religieux.

Malgré la chaleur accablante, les habitants de Kaffrine continuent de jeûner et de pratiquer leur religion avec dévotion. Pour certains, comme Elimane Ndiaye, la chaleur extrême rend le jeûne à Kaffrine presque insupportable. Il préfère voyager vers des régions où les températures sont plus clémentes, comme Mbour, et ne retourne à Kaffrine que près de la fin du Ramadan.

En revanche, Abdoulaye Cissé affirme que le Ramadan est tout à fait supportable dans la région du Ndoucoumane. Il souligne l’importance de vivre le Ramadan avec foi, malgré les conditions climatiques difficiles. Pour s’adapter, il se tourne vers des boissons hydratantes comme le jus de Bissap lors de la rupture du jeûne et avant le lever du soleil.

Mame Fama Ndiaye, une autre habitante de Kaffrine, reconnaît que le Ramadan dans la région est difficile, mais estime que cela vaut tous les sacrifices. Elle admet se réfugier parfois dans des bureaux climatisés pendant la journée pour échapper à la chaleur intense. Cependant, elle insiste sur le fait que le climat ne doit pas être un obstacle à la pratique religieuse, et elle veille à suivre toutes les recommandations pendant cette période.

Malgré les défis posés par la canicule, les habitants de Kaffrine continuent de célébrer le Ramadan avec piété et persévérance, montrant ainsi leur dévouement envers leur foi et leurs traditions religieuses.

Éditorial : Les défis du Président Faye et de sa coalition « paella »

L’enthousiasme suite à la victoire écrasante du nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est tempéré par les défis de la gestion d’une coalition aux sensibilités diverses, comparée ici à une paella. Cette métaphore culinaire met en lumière la variété des composantes de cette coalition, allant des islamistes aux anciens membres du régime précédent.

La victoire écrasante du Président Faye est principalement attribuée aux Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), bien que certains ralliements aient contribué à renforcer la crédibilité de son projet politique. Cependant, la coalition formée autour de lui est un mélange éclectique où les divergences idéologiques et les intérêts individuels sont évidents.

La question clé qui se pose maintenant est de savoir comment le Président Faye parviendra à maintenir la cohésion au sein de cette coalition hétérogène. Son engagement à ne pas se laisser influencer par les considérations de partage de pouvoir et à s’appuyer largement sur le projet de PASTEF est un signal fort. Cependant, le choix des membres de son gouvernement sera crucial pour déterminer ses orientations politiques réelles.

Malgré les défis, les premiers pas du Président Faye et son discours inaugural sont perçus comme encourageants. Sa volonté de renforcer l’intégration régionale tout en restant conscient de la nécessité de réformer et de moderniser certaines politiques nationales démontre une vision progressiste et avant-gardiste pour le Sénégal.

En résumé, la tâche qui attend le Président Faye et sa coalition « paella » est complexe, mais l’espoir réside dans leur capacité à naviguer habilement à travers les diverses sensibilités et à travailler ensemble pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

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