À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques 2024, la France innove et se dote d’un consulat olympique, qui ne sera pas matérialisé par une entité physique. Au total, ce sont quelque 70 000 demandes de visas qui seront instruites via ce nouveau dispositif.
Ce 1ᵉʳ janvier 2024, la France met en place un « consulat » tout particulièrement dédié aux Jeux de l’été prochain. L’objectif de ce consulat olympique est d’éviter que les demandes ne soient noyées dans le flot des dossiers en cours d’instruction à la sous-direction des visas de Nantes. Il faut en effet garantir des délivrances de visas « dans des délais compatibles avec la bonne organisation des Jeux », rappelait le ministère de l’Intérieur. La priorité, c’est donc que les sportifs internationaux, pas moins de 15 000 athlètes, mais aussi que les délégations puissent obtenir le précieux sésame dans les temps.
Concrètement, les demandes passeront par la plateforme France-Visas. Plus question donc de se déplacer dans les consulats ou ambassades de France à l’étranger pour obtenir le précieux sésame. La plateforme recueille en ligne les données biométriques des demandeurs dans l’ensemble du réseau des consulats et des prestataires de services.
Une première pour la France qui va pouvoir tester les visas totalement dématérialisés qui ne seront plus apposés sur le passeport, mais intégrés directement à la carte d’accréditation des personnes concernées. L’objectif étant de renforcer la sécurité des documents en cas de perte, de vol ou d’utilisation frauduleuse du passeport.
L’Hexagone teste ainsi une initiative européenne adoptée par le Parlement en octobre dernier, et qui vise à digitaliser la vignette Schengen à partir de 2025 de manière volontaire, puis obligatoirement d’ici 2030. La procédure entière devra se dérouler sur le portail EU-VAP, une plateforme unique et en ligne.