Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants à Saly Portudal : Quatre individus arrêtés

Les éléments de la brigade de recherche de Saly Portudal ont mené une opération réussie contre un réseau de trafic de migrants, aboutissant à l’arrestation de quatre personnes. Ces individus, liés à un ancien lutteur établi en Espagne, tentaient d’envoyer plus de cinquante migrants clandestins en Europe. L’opération de démantèlement s’est déroulée après une enquête initiée à la suite d’une dénonciation anonyme.

Le dimanche 22 septembre 2024, les autorités ont été alertées sur un trafic intense de migrants à Mbour, orchestré par un groupe de quatre personnes, dont une femme. Le cerveau présumé du réseau est un ancien lutteur sénégalais, aujourd’hui basé en Espagne. Ce dernier, tirant profit de son influence, aurait mis en place une équipe d’intermédiaires sur la Petite-Côte, facilitant le recrutement et le transit des candidats à l’émigration clandestine.

Parmi les individus interpellés, Ibrahima Dieng et Malé Diop, travaillant pour le compte du lutteur, ont été arrêtés dans un premier temps. Ils auraient reconnu leur rôle dans le réseau : Dieng étant chargé du recrutement, et Diop s’occupant de l’hébergement des candidats. Diop a par la suite avoué qu’il avait pour mission de conduire ces derniers vers Lamine Gaye, un autre homme clé du réseau résidant dans la région.

Les forces de l’ordre ont découvert que Lamine Gaye, en manque de place pour loger les 50 candidats à l’émigration, avait fait appel à Fatou Sall, sœur de Pape Sow, un proche collaborateur du lutteur. Fatou Sall a accueilli certains des migrants dans sa résidence. Le jour du départ, les migrants, recrutés principalement via l’application WhatsApp, se sont regroupés chez Malé Diop, dont la maison se trouve proche du lieu prévu pour l’embarquement clandestin.

Cependant, quelques heures avant le départ prévu, 25 candidats, composés de 13 Sénégalais, 6 Gambiens, 5 Guinéens et 1 Bissau-Guinéen, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, en même temps que leur logeur Malé Diop. Les recruteurs Ibrahima Dieng et Lamine Gaye ont également été appréhendés.

À l’issue de leur garde à vue, les quatre organisateurs présumés du réseau, dont une femme, ont été déférés le mardi 24 septembre 2024 au parquet de Mbour. Cette opération permet non seulement de mettre un coup d’arrêt à un trafic de migrants de grande envergure, mais aussi de souligner les dangers encourus par ces candidats à l’émigration clandestine.

L’enquête suit son cours, alors que les autorités sénégalaises intensifient leurs efforts pour lutter contre ces réseaux qui mettent en péril la vie de centaines de jeunes désespérés en quête d’un avenir meilleur en Europe.

VDN3 : Démantèlement d’un Trafic de Drogue dans une Dibiterie par la Police de l’Unité 15

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a réalisé un coup de filet important en démantelant un réseau de trafic de drogue opéré à partir d’une dibiterie. Le propriétaire de l’établissement, I. S., ainsi que ses trois employés, ont été arrêtés et déférés ce lundi matin pour trafic de drogue.

La dibiterie Darou Salam, située sur la VDN3, était utilisée comme façade pour des activités illicites. À la suite d’une dénonciation, les forces de l’ordre, sous la direction du commissaire M. Khouma, ont mis en place un dispositif de surveillance pour suivre les mouvements et les gestes du suspect, I. S.

Le 22 mai, vers 22h, une descente surprise a été effectuée dans la dibiterie. Les policiers ont découvert un sachet contenant sept paquets de chanvre indien. Le propriétaire et ses employés, K. S., S. T., et H. D., ont été immédiatement arrêtés et conduits au commissariat.

Lors de son interrogatoire, I. S. a avoué qu’il reconditionnait la drogue qu’il achetait et opérait avec la complicité de son personnel. “K. S. et S. T. étaient chargés de la vente de la drogue, et H. D. assurait la livraison avec sa moto,” a-t-il confessé. Cependant, ses trois employés ont nié toute implication dans le trafic.

Malgré leurs dénégations, tous les suspects ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de chanvre indien, ainsi que complicité. En outre, la police a procédé à la fermeture de la dibiterie Darou Salam.

Cette opération souligne la vigilance et la détermination des forces de l’ordre de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies à lutter contre le trafic de drogue dans la région, en employant des moyens de surveillance et des actions rapides pour démanteler les réseaux de malfaiteurs.

Coup de filet contre le trafic de migrants : Démantèlement de plusieurs réseaux

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a récemment annoncé le démantèlement de cinq réseaux de trafiquants de migrants entre le 29 avril et le 2 mai 2024. Cette unité opérant au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) a mené une série d’opérations aboutissant à plusieurs interpellations et saisies.

À Saint-Louis, sept individus ont été présentés au procureur de la République près le tribunal local de grande instance pour leur implication présumée dans des activités de trafic de migrants par voie maritime. Ces personnes sont accusées d’associations de malfaiteurs et de complicité dans quatre voyages clandestins. Les enquêtes ont permis d’arrêter plusieurs individus clés, notamment des passeurs et des organisateurs principaux des réseaux.

Dans l’une des affaires, trois passeurs ont été interpellés à Mboro, tandis que l’instigateur principal du réseau a été arrêté à Saint-Louis. Dans une autre affaire, un individu chargé de convoyer les candidats a été appréhendé, reconnaissant avoir accueilli et conduit les migrants dans un lieu tenu secret à Ndiakhère, près de Saint-Louis. Parallèlement, un individu planifiant un voyage irrégulier vers la Mauritanie a également été interpellé.

À Karang, deux ressortissants gambiens ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour embarquer dans une pirogue depuis la Petite-Côte à destination de l’Espagne. Ils ont révélé avoir versé une contrepartie financière à un organisateur établi à Kafountine, qui les a mis en relation avec un collaborateur pour leur embarquement à Bargny.

Informés de cette opération, les éléments de la DNLT de Dakar ont démantelé un réseau de trafiquants de migrants à Bargny, interpellant 41 migrants et les organisateurs principaux, ainsi que le propriétaire de la maison où les migrants étaient hébergés. Tous les organisateurs présumés ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs et complicité de trafic de migrants par voie maritime.

Ces opérations témoignent des efforts soutenus des autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de migrants. La DNLT et ses antennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance pour démanteler d’éventuels réseaux de trafiquants de migrants et protéger les personnes vulnérables contre l’exploitation et les dangers de l’émigration clandestine.

Opération réussie : Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué (Saraya)

Dans le cadre de leur mission de lutte contre les activités illicites, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Kédougou ont mené une opération fructueuse de démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué, village situé dans la commune de Missirah Sirimana. Cette intervention, qui s’est déroulée de 9 heures à 17 heures le samedi dernier, a été conduite avec détermination et efficacité par les hommes de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, soutenus par les éléments du GARSI.

Le bilan de cette opération est significatif, mettant en lumière la saisie d’un important arsenal de matériel utilisé pour l’exploitation illégale des ressources minérales. Parmi les biens saisis figurent notamment un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau et une quantité importante de chanvre indien.

Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs clandestins, majoritairement originaires du Burkina Faso, ont fui vers le territoire malien, abandonnant leurs équipements sur place. Cette action marque un coup dur pour les activités illicites d’exploitation minière dans la région, notamment le long de la Falémé.

La brigade de gendarmerie de Saraya affirme ainsi son engagement à mettre un terme aux activités clandestines qui compromettent la sécurité et l’environnement de la région de Kédougou. Les opérations de démantèlement se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, ciblant les nombreux sites d’orpaillage clandestins qui exploitent illégalement les ressources minérales et dégradent les terres forestières de la région.

Cette action démontre la détermination des autorités à protéger les ressources naturelles du pays et à préserver l’intégrité de l’environnement, tout en réaffirmant leur engagement à lutter contre les activités criminelles qui menacent la stabilité et le développement durable de la région de Kédougou.

Des femmes de Bargny demandent le démantèlement de la centrale à charbon de Sendou

La communauté des femmes transformatrices de Bargny se lève contre la présence néfaste de la centrale à charbon de Sendou, exprimant ainsi une inquiétude profonde quant à l’impact dévastateur de cette installation sur leurs moyens de subsistance. Avec plus de mille femmes dont les activités économiques sont menacées, ainsi que des travailleurs saisonniers, la survie économique de cette communauté de pêcheurs est en jeu.

La coexistence avec la centrale à charbon est devenue insoutenable en raison des contraintes et des multiples nuisances qu’elle engendre, exacerbées par son non-respect flagrant des normes environnementales. Au cœur de cette bataille pour la préservation de leur environnement et de leurs moyens de subsistance, se tient Fatou Samba, présidente des femmes transformatrices de Bargny.

“Avec fermeté, Bargny est en péril”, déclare-t-elle. “La présence de multiples industries polluantes, dont la centrale à charbon de Sendou, compromet gravement la santé de nos concitoyens. Bargny mérite un cadre de vie sain”, ajoute-t-elle.

La centrale à charbon représente non seulement une menace pour l’écosystème local, mais elle met également en péril les activités économiques des femmes transformatrices, dont les moyens de subsistance sont désormais sous la menace constante de la pollution et des expropriations foncières.

Conscient des préoccupations légitimes des habitants de Bargny, l’honorable député Guy Marius Sagna s’est engagé à porter leur voix à l’Assemblée nationale. “Il est inadmissible que les habitants de Bargny rencontrent tant d’obstacles pour exercer leurs activités”, déclare-t-il. “Je vais interpeller le gouvernement sur cette situation alarmante, en mettant l’accent sur les impacts sur la santé. De plus, je déposerai une proposition de résolution visant à créer une commission d’enquête parlementaire pour examiner les conditions d’implantation de la centrale, ainsi que les cas d’accaparement foncier.”

La lutte courageuse menée par les femmes transformatrices de Bargny incarne une détermination et une résilience remarquables. Leur combat, forgé au fil des années, repose désormais sur l’espoir d’un nouveau régime politique qui saura les soutenir. Leur message est clair : le bien-être des populations ne doit pas être sacrifié sur l’autel du développement industriel.

Démantèlement d’un Réseau de Voleurs de Bétail à Kaffrine : Soulagement pour les Habitants

Les habitants de Kaffrine peuvent désormais respirer après l’arrestation d’un vaste réseau de voleurs de bétail qui semait la terreur depuis plusieurs mois dans la région.

Les gendarmes de la Brigade territoriale de Kaffrine ont réussi un coup de filet en arrêtant Massamba Ndiaye (47 ans), Abdou Dia (40 ans), Aly Ka, gérant d’une dibiterie, et Ousmane Dieng (50 ans). Ces arrestations ont eu lieu pendant la période de la korité grâce à la collaboration avec l’ESI de Koungheul.

L’affaire a débuté avec le vol de onze bovins au village de Panthiang Français, chez le berger A. Wane. Les investigations ont rapidement mené les gendarmes au domicile de Massamba Ndiaye, où les vaches volées ont été retrouvées. Ndiaye a tenté de s’échapper mais a été finalement arrêté lors d’une descente des gendarmes de Kaffrine et de l’ESI de Koungheul à son domicile tôt le matin.

Les bovins ont depuis été restitués à leur propriétaire légitime.

Un maître coranique de Kathiote, D. Wilane, a également été victime de vol de bétail, perdant douze caprins. Suite à une enquête ouverte par la gendarmerie de Kaffrine, les trois suspects, Abdou Dia, Aly Ka, et Ousmane Dieng, ont été identifiés et arrêtés. Ils sont actuellement poursuivis pour association de malfaiteurs et vol de bétail.

Dans le cadre des opérations de sécurisation renforcées pendant la période de la korité, les gendarmes de Kaffrine ont découvert 17 chèvres cachées dans la forêt à Mounawara, commune de Diamagadio, arrondissement de Katakel. Les animaux sont actuellement gardés dans les locaux de la Brigade territoriale de gendarmerie en attendant leur restitution à leurs propriétaires.

Les quatre individus arrêtés ont été présentés au procureur de la République à l’issue de l’enquête.Ce démantèlement du réseau de voleurs de bétail à Kaffrine est une victoire significative pour les forces de l’ordre et apporte un soulagement bienvenu aux habitants de la région. Il souligne l’efficacité des opérations de sécurisation menées par la gendarmerie pour lutter contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les communautés rurales.

Démantèlement d’un Réseau de Prostitution à Saint-Louis : Arrestation de Six Prostituées, Dont une Canadienne

Une opération menée par les forces de l’ordre de Saint-Louis a conduit à l’arrestation de huit individus impliqués dans un réseau de prostitution clandestine et de proxénétisme. Parmi les personnes appréhendées, six étaient des prostituées originaires de Dakar, logées par les proxénètes. Seneweb rapporte les détails de cette opération qui a mis fin aux activités de ce réseau illicite.

L’intervention des policiers du commissariat central de Saint-Louis, placés sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, a permis de mettre un terme aux activités de ce réseau de prostitution clandestine. Tout a débuté par un renseignement reçu par les autorités concernant des jeunes femmes exerçant la prostitution dans un appartement meublé du quartier Léona. Sans perdre de temps, les enquêteurs ont été mobilisés pour agir rapidement.

Les investigations ont abouti à l’arrestation de six prostituées, parmi lesquelles figurait une ressortissante canadienne, ainsi que de deux proxénètes. Les prostituées ont été identifiées comme F. Diagne (21 ans), N. B. Diop (24 ans), A. Diouf (21 ans), M. Lopy (20 ans), M. A .Dacosta (19 ans), et E. Diop, née au Canada en 2006.

Les deux proxénètes arrêtés sont A. Sow (23 ans), un mareyeur, et S. S. M. Ndiaye (25 ans). Ces derniers hébergeaient les prostituées dans un appartement meublé où elles recevaient leurs clients.

Selon les conclusions de l’enquête menée par le lieutenant Bachir Ndao, chef de la Sûreté urbaine, les jeunes femmes, originaires de Dakar, étaient prises en charge par A. Sow et son complice S. S. M. Ndiaye.

Les huit individus arrêtés ont été déférés vendredi dernier pour des accusations de proxénétisme, de prostitution clandestine et de non-inscription au fichier sanitaire. Cette opération témoigne des efforts des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution clandestine, assurant ainsi la protection des droits des personnes vulnérables impliquées dans de telles activités illicites.

Opération de démantèlement d’un site d’exploitation clandestine d’or à Bagnomba : 10 personnes arrêtées

Dans une opération menée ce jeudi, le commandant de la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, assisté de ses éléments, a réussi à démanteler l’un des plus grands sites d’orpaillage clandestins de Bagnomba, localité située dans la commune de Tomboronkoto, dans le département de Kédougou.

Cette action fait suite à un renseignement signalant une exploitation clandestine d’or dans la forêt de Bagnomba. En réponse à cet appel, les forces de l’ordre ont rapidement organisé une descente sur les lieux. Sur place, elles ont procédé à l’interpellation d’une dizaine d’individus impliqués dans cette activité illégale.

En plus des arrestations, les autorités ont également saisi plusieurs motos et du matériel utilisé pour l’extraction de l’or. Parmi les objets saisis figuraient des outils et des équipements spécifiques à cette activité.

Les personnes interpellées sont poursuivies pour exploitation illégale d’or et destruction de l’environnement, des infractions sévèrement réprimées par la loi sénégalaise. Après leur garde à vue à la brigade de gendarmerie de Mako, elles seront déférées au parquet de Kédougou pour répondre de leurs actes devant la justice.

Cette opération de démantèlement témoigne de la détermination des autorités à lutter contre les activités d’orpaillage clandestines, qui non seulement portent atteinte à l’environnement, mais contribuent également à l’instabilité sociale et économique de la région. Elle souligne également l’importance de la collaboration entre les forces de l’ordre et la population pour mettre fin à ces pratiques illégales et préserver les ressources naturelles du pays.

Chinoise agressée à Keur Massar : Démantèlement d’un gang par la gendarmerie, 5 arrestations effectuées

Une sinistre affaire d’agression violente à l’encontre d’une ressortissante chinoise à Keur Massar a été résolue avec succès par les autorités locales. Le gang responsable de cette agression, spécialisé dans le vol avec violence, a été démantelé par la brigade territoriale (BT) et la brigade de recherches (BR) de Keur Massar. Cinq individus ont été appréhendés et déférés devant le parquet, marquant ainsi une victoire pour les forces de l’ordre.

La victime, une ressortissante chinoise travaillant dans une usine située à Mbeubeuss, a été violemment dépouillée de la somme de 1 300 000 F CFA ainsi que de son téléphone portable lors de l’agression. Cependant, les caméras de surveillance ont capturé la scène, fournissant des preuves cruciales pour l’enquête.

Quatre des malfaiteurs ont été appréhendés sur place, tandis que le cinquième membre du gang a été convoqué et placé en garde à vue. Selon les informations recueillies par Seneweb, les cinq agresseurs auraient déjà dépensé la somme volée pour l’achat d’une charrette.

À la suite d’une enquête approfondie menée par les unités de la compagnie de gendarmerie de Keur Massar, les cinq individus ont été déférés devant le parquet lundi dernier. Cette action démontre l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité des citoyens et à combattre efficacement la criminalité dans la région.

Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Rebeuss : un dealer arrêté avec 721 comprimés de « volets » et des médicaments contrefaits

La police de Rebeuss a frappé un grand coup en démantelant un réseau de trafic de drogue opérant entre Rebeuss et Fass. L’opération a abouti à l’arrestation de M. Ndiaye (23 ans) et de son complice K. Keita (18 ans), tous deux accusés de trafic de stupéfiants.

L’enquête a débuté suite à une dénonciation anonyme signalant l’existence d’un réseau de trafic de « volets » dans le quartier de Rebeuss. Les éléments de la Brigade de Recherches ont alors infiltré le réseau, ce qui leur a permis d’identifier K. Keita comme membre actif. L’arrestation a eu lieu après qu’un agent de police ait passé une commande de dix comprimés d’ecstasy, établissant ainsi la culpabilité de K. Keita. Interrogé, celui-ci a révélé l’identité de son fournisseur, M. Ndiaye.

Lors de l’interpellation de M. Ndiaye à son domicile à Fass, les policiers ont découvert une quantité impressionnante de drogue, comprenant 721 comprimés d’ecstasy et plusieurs autres médicaments contrefaits. L’enquête a également révélé que certains des comprimés contenaient des substances dangereuses, y compris des dépresseurs du système nerveux central.

Les résultats de l’analyse des drogues saisis ont confirmé la présence d’ecstasy dans neuf des comprimés, tandis que quatre autres contenaient des substances illicites. De plus, quatre comprimés étaient des médicaments contrefaits, dont l’un contenait un dépresseur du système nerveux central.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2,5 millions de F CFA, selon les déclarations de M. Ndiaye. Celui-ci et son complice sont désormais poursuivis pour détention et trafic de drogue, ainsi que pour détention et trafic illicite de médicaments.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé publique contre les substances illicites et les médicaments contrefaits.

Sangalkam : Démantèlement d’un réseau de contrefaçon de documents publics

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a réussi un coup de filet majeur en neutralisant un gang spécialisé dans la contrefaçon de documents publics à Sangalkam. Trois individus, dont un conseiller municipal, ont été déférés au parquet de Dakar après avoir été appréhendés dans le cadre de cette affaire.

L’enquête a débuté suite à une alerte sur la recrudescence de faux documents administratifs dans l’arrondissement de Sangalkam. Les investigations ont permis d’identifier un conseiller municipal du nom de T. Seydi comme l’un des principaux acteurs de ce réseau. Arrêté, il a révélé son fournisseur, A. Sarr.

Il s’est avéré que T. Seydi obtenait des faux actes de délibération en imitant les signatures du maire et du sous-préfet de Sangalkam. Interrogé lors de l’enquête, le conseiller municipal a admis avoir recouru aux services d’un gérant de cybercafé établi à Rufisque, répondant au nom de M. Kébé.

Un agent infiltré de la BR s’est rendu dans le cybercafé de M. Kébé, se faisant passer pour une personne cherchant à acquérir un faux acte de délibération. Le gérant a fourni le document contrefait moyennant la somme de 150 000 francs CFA et a été appréhendé par la suite.

Les trois individus, T. Seydi, A. Sarr et M. Kébé, ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs, contrefaçon de documents publics et escroquerie. Ils sont accusés d’avoir imité les signatures officielles pour fabriquer de faux actes de délibération concernant des parcelles à Sangalkam.

Cette opération de la BR de Keur Massar démontre l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et la contrefaçon de documents, contribuant ainsi à maintenir l’intégrité des procédures administratives et la confiance dans les institutions publiques.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de migrants : Yankhouba Dème, un cerveau clé, arrêté à Sédhiou

Les autorités sénégalaises ont réussi à démanteler un réseau de trafic international de migrants avec l’arrestation de Yankhouba Dème, un individu de 53 ans, décrit comme l’un des cerveaux de ce réseau. L’opération a été menée par la compagnie de gendarmerie de Sédhiou le 26 décembre 2023.

Selon les informations disponibles, Yankhouba Dème serait impliqué dans ce trafic depuis 2006. Les enquêteurs ont été alertés par les services de renseignements, indiquant la présence de Dème à Sédhiou. Après une vérification minutieuse, les autorités ont procédé à son arrestation.

Le mode opératoire de Yankhouba Dème impliquait des départs clandestins par voie maritime, avec pour destination les îles Canaries, situées à 1600 kilomètres des côtes sénégalaises. Malgré les risques et les conditions difficiles en mer, certains individus étaient prêts à entreprendre ce voyage périlleux.

Yankhouba Dème a avoué son implication dans le trafic de migrants, précisant avoir organisé le passage d’une pirogue contenant 90 personnes en 2022. Malheureusement, cette tentative s’est soldée par un échec, la pirogue ayant été retrouvée au Cap Vert avec quatre personnes décédées, attribuant cela à un manque d’essence.

Le trafiquant a également admis avoir organisé un départ clandestin d’une pirogue transportant 150 migrants pendant le Magal de Touba de 2023. Tous les passagers de cette pirogue ont péri en mer.

Yankhouba Dème a révélé que son réseau versait une somme d’un million de francs CFA par pirogue aux gardes-côtes gambiens à chaque départ clandestin pour éviter les poursuites.

Bien que Yankhouba Dème ait prétendu avoir mis fin à ses activités depuis 2006 en faveur de la pêche, les autorités restent vigilantes quant à d’autres éventuels collaborateurs et financiers de ce réseau. Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette affaire.

Démantèlement d’un réseau de trafic d’ecstasy – Deux fournisseurs de prostituées arrêtés

La police du commissariat urbain de Mbacké a réussi à démanteler un réseau de trafic d’ecstasy, également connu sous le nom de “volet”. Deux individus ont été appréhendés en possession de 19 comprimés de cette drogue synthétique. Selon les informations, le duo approvisionnait des jeunes et des prostituées de la région.

Le démantèlement de ce réseau a été possible grâce à l’exploitation d’informations fournies sur un intense trafic d’ecstasy à proximité d’un restaurant réputé. Le commissaire Alioune Fall a immédiatement mobilisé ses équipes, qui ont procédé à une surveillance discrète à quelques mètres du lieu, situé non loin de l’héliport de Touba.

L’opération a abouti à l’interpellation de deux suspects circulant à moto dans la nuit du dimanche au lundi dernier. La fouille de la selle de la moto a conduit à la découverte de 19 comprimés d’ecstasy, confirmant ainsi les informations reçues.

Les deux individus, identifiés comme S.F.Khouma et C.Seck, résidant à Touba, ont été placés en garde à vue au commissariat urbain de Mbacké. Ils font face à des accusations d’association de malfaiteurs et d’offre ou cession de stupéfiants.

L’exploitation des téléphones portables des suspects a permis de confirmer leur statut de trafiquants notoires. Les enquêteurs ont constaté que S.F.Khouma et C.Seck recevaient régulièrement des commandes via l’application WhatsApp.

Il a également été révélé que la clientèle de ces trafiquants était principalement composée de jeunes et de femmes, dont des prostituées, selon des sources proches du dossier.

Suite à une enquête approfondie menée par la police de Mbacké, S.F.Khouma et C.Seck ont été déférés devant le tribunal de grande instance de Diourbel. L’affaire souligne une fois de plus les efforts continus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue et ses conséquences sur la société.

Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Un faux adjudant de l’administration pénitentiaire arrêté

La police du commissariat de Plateau a réussi à mettre fin aux agissements délictuels d’un individu se faisant passer pour un adjudant de l’administration pénitentiaire. Ancien détenu, M. Lô a été libéré le 30 décembre dernier, mais au lieu de réintégrer la société de manière positive, il a mis en place un stratagème visant à escroquer les familles des détenus.

L’escroc présumé a contacté les proches de ses anciens co-détenus de la prison de Rebeuss, leur promettant des grâces présidentielles moyennant des paiements en espèces. Usant de la crédulité de ses victimes, M. Lô leur a soutiré de l’argent en prétendant pouvoir influencer le président pour obtenir la libération de leurs proches.

La supercherie a été dévoilée lorsqu’une des victimes, lassée d’attendre les résultats promis, a déposé une plainte au commissariat de Plateau. Le faux adjudant avait convaincu ses victimes en affirmant pouvoir ajouter le nom de leurs proches à la liste des détenus graciés par le président.

Démantèlement d’un vaste réseau de faussaires à Rufisque par la sûreté urbaine

La Sûreté Urbaine de Dakar a réussi à démanteler un réseau de faussaires opérant à Rufisque, mettant ainsi fin aux agissements délictueux de Serigne Mbacké Gningue, Malick Gaye Ndiaye, Mamadou Seck, Mamadou Soulèye Diop et Youssoupha Sène. Les individus risquent de lourdes peines dans cette affaire de fabrication de documents falsifiés.

Lors de la perquisition menée le 26 décembre dernier au domicile de ce gang de faussaires, les éléments de la Sûreté Urbaine ont découvert un vaste arsenal de documents frauduleux. Parmi les saisies figurent 30 registres d’actes de naissance, 153 certificats de mariage, 45 documents de regroupement familial, 18 livrets de famille, 44 cachets des officiers d’état civil de différents centres, des cachets du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, du Crédit Mutuel du Sénégal, des sous-préfets, et d’autres autorités locales.

Le gang opérait en fabriquant de faux actes de naissance pour ensuite produire frauduleusement des cartes nationales d’identité et des passeports, principalement destinés à des candidats au voyage. La descente de la Sûreté Urbaine a mis un terme à leurs activités illicites, mettant en lumière leur quartier général à Rufisque.

Lors de l’exploitation des données informatiques, plusieurs documents administratifs sénégalais et italiens ont été découverts, dont des certificats de vie collective, des certificats de non-imposition en italien, des cartes de commerçant, des billets d’avion, des cachets, des relevés bancaires, des registres de commerce, des lettres d’invitation pour des regroupements familiaux, des visas électroniques du Nicaragua, et des relevés bancaires.

Les quatre individus impliqués ont été déférés au parquet pour faux et usage de faux, ainsi que pour contrefaçon du sceau de l’État. Cette opération de la Sûreté Urbaine souligne l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et la falsification de documents.

Démantèlement d’un vaste réseau de faux documents : saisie de 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, et 58 cachets d’officiers d’État

Les forces de sécurité sénégalaises ont réussi un coup de filet majeur en démantelant un réseau de trafic de faux documents. La Sûreté urbaine a conduit l’opération, mettant fin aux activités d’une usine de faux documents. Le présumé cerveau, identifié comme E.M. Wellé, avait orchestré la fabrication de documents falsifiés, imitant les cachets de diverses institutions de l’État.

L’intervention des limiers a permis de saisir une quantité impressionnante de faux documents. Parmi eux, 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, 58 cachets d’officiers d’État, et 5 diplômes du Baccalauréat falsifiés ont été récupérés. Les autorités ont également découvert 96 fausses copies littérales, 23 extraits de casier judiciaire, 4 certificats de scolarité, 3 diplômes du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), 21 certificats de nationalité sénégalaise, ainsi que des faux certificats de résidence, des livrets de famille, et des certificats de décès.

L’arrestation d’El. Diallo, M. L. Keïta et Al. Sidibé a joué un rôle crucial dans la neutralisation du cerveau présumé, E.M. Wellé, et de ses complices. Les informations fournies par ce trio ont permis aux forces de l’ordre de localiser les faussaires et leur matériel. Les perquisitions menées à Yeumbeul, Keur Massar et Grand-Yoff Cité Millionnaire ont été fructueuses, mettant fin aux activités du réseau.

L’enquête a révélé que Wellé avait réussi à imiter les cachets de nombreux officiers d’État civil et d’autres autorités, lui permettant d’inscrire frauduleusement des étrangers dans les fichiers nominatifs du Sénégal. Ce réseau aurait même altéré les enregistrements civils de certains citoyens, mettant en péril l’intégrité des registres civils du pays.

Les personnes impliquées dans ce réseau sont toutes poursuivies pour “association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude documentaire et contrefaçon des sceaux de l’État”. Les autorités ont souligné l’ampleur de ces activités frauduleuses et la menace qu’elles font peser sur la sécurité et l’authenticité des documents officiels. Ce coup de filet représente un pas significatif dans la lutte contre la fraude documentaire, mettant en garde contre les conséquences sévères pour ceux qui cherchent à compromettre l’intégrité des documents officiels et des registres civils du Sénégal.

Opération Anti-Drogue à Keur Massar : Démantèlement d’un Réseau de Trafic d’Ecstasy

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a réussi un coup important en démantelant un réseau de trafic de drogue dure. Trois individus, identifiés comme les principaux acteurs de ce réseau, ont été arrêtés en possession de 200 pièces d’ecstasy, selon des sources proches du parquet.

Le Major Abdou Aziz Kandji, à la tête de cette unité d’élite, a supervisé l’opération après avoir reçu des renseignements sur les activités illicites du réseau dirigé par un individu du nom de B. Mbaye. Une infiltration a été planifiée, avec un agent en civil entrant en contact avec le cerveau de la bande pour exprimer son intention d’acheter de la drogue dure.

B.Mbaye, pensant traiter avec un client potentiel, a envoyé l’un de ses complices à l’unité 5 des Parcelles-Assainies de Keur Massar pour discuter des modalités d’achat. Après avoir présenté trois pièces d’ecstasy à l’agent infiltré, une commande de 200 pièces a été passée.

L’émissaire a conduit le gendarme infiltré à l’appartement de B.Mbaye à Tivaouane Peulh, où la drogue a été livrée. C’est à ce moment que les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de B.Mbaye et de ses complices A.Mbengue et Y.Sall. Des biens, dont un véhicule, ont été saisis lors de l’opération.

Le trio a été déféré devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye ce jeudi matin. B.Mbaye aurait avoué avoir acquis la drogue en Gambie, selon des sources proches du parquet. Cette opération marque un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue à Keur Massar.

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