Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin dans le Parc national du Niokolo Koba : 32 personnes arrêtées

Un important site d’orpaillage clandestin a été démantelé dimanche dans le sud-est du Parc national du Niokolo Koba, au Sénégal. Cette opération, menée par les agents des Parcs nationaux, a conduit à l’arrestation de 32 individus, dont 24 originaires de la sous-région ouest-africaine.

Selon un agent des Parcs nationaux ayant requis l’anonymat, ces orpailleurs occupaient illicitement le parc depuis plusieurs années. Leur activité illégale causait des dégâts considérables à l’environnement, menaçant gravement l’écosystème unique de cette aire protégée, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Lors de cette intervention, un arsenal d’équipements a été saisi, notamment sept groupes électrogènes, 14 motos, des marteaux-piqueurs et divers outils utilisés pour l’extraction de l’or. « Ces individus sont particulièrement expérimentés. La hauteur et l’accessibilité difficile du site où ils ont été appréhendés témoignent d’une certaine ingéniosité, compte tenu de la quantité de matériel qu’ils ont réussi à transporter », a souligné l’agent.

L’orpaillage clandestin est un fléau récurrent dans cette région, où l’exploitation illégale des ressources naturelles met en péril la biodiversité. Le Parc national du Niokolo Koba, d’une superficie de plus de 9 000 km², abrite une faune et une flore exceptionnelles, dont plusieurs espèces en danger critique d’extinction, comme le lion d’Afrique de l’Ouest et le chimpanzé.

Les autorités environnementales appellent à une vigilance accrue et à un renforcement des mesures de protection pour prévenir ces activités illégales. L’arrestation de ces orpailleurs constitue une avancée significative dans la lutte contre la dégradation environnementale, mais elle met aussi en lumière les défis complexes liés à la protection des parcs nationaux face aux pressions économiques et sociales.

Face à l’ampleur du phénomène, les experts plaident pour une approche intégrée, combinant répression, sensibilisation des populations locales et promotion d’activités économiques alternatives. Le développement d’un écotourisme durable dans le Parc de Niokolo Koba pourrait représenter une solution à long terme pour conjuguer préservation de l’environnement et amélioration des conditions de vie des communautés environnantes.

Ce démantèlement est un rappel des enjeux cruciaux autour de la gestion des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest, où les aires protégées jouent un rôle vital dans la lutte contre le changement climatique et la préservation des écosystèmes.

Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Sekhoto : saisie de 37 pompes, groupes électrogènes et motos

Les forces de la Zone militaire n°4 ont mené une opération de grande envergure dans la localité de Sekhoto, située au bord de la rivière Falémé, pour démanteler un site d’orpaillage clandestin. Dans le cadre de cette opération, les militaires ont procédé à la saisie d’un matériel massif, incluant 37 pompes à eau, plusieurs groupes électrogènes, des motos, et divers autres équipements essentiels utilisés pour l’exploitation illégale de l’or. La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a confirmé cette action sur son compte X (ex-Twitter), soulignant l’importance de cette intervention dans la lutte contre l’orpaillage illicite.

Ces patrouilles régulières de l’armée sénégalaise visent à sécuriser la zone frontalière et à faire respecter le décret national interdisant toute activité minière dans cette région particulièrement vulnérable. Les autorités sont de plus en plus préoccupées par les impacts environnementaux des activités d’orpaillage clandestin, dont la pollution de la rivière Falémé, une ressource vitale pour les communautés locales. Le recours massif à des équipements tels que les pompes et les groupes électrogènes entraîne des dommages écologiques considérables, menaçant à long terme la biodiversité et la qualité des ressources en eau.

La présence de sites d’orpaillage clandestins à Sekhoto met également en lumière des problèmes de sécurité pour les populations environnantes. En effet, l’attrait de l’or encourage des activités économiques non régulées et attire de nombreux individus en quête de profits rapides. Ce phénomène, devenu un véritable défi pour l’État, compromet la stabilité de certaines zones frontalières. En réaction, les autorités ont décidé de renforcer les contrôles et d’augmenter les patrouilles pour démanteler systématiquement les installations illégales et décourager cette exploitation sauvage.

Les forces de sécurité sénégalaises réitèrent leur engagement à combattre ces activités illégales en menant des opérations soutenues sur le terrain, tout en sensibilisant les populations locales aux dangers que représente cette exploitation anarchique des ressources naturelles. Les autorités encouragent aussi les riverains à coopérer en signalant les activités suspectes et en participant aux actions de préservation de l’environnement. En collaborant avec les communautés, les responsables espèrent limiter l’expansion de l’orpaillage illégal et protéger les écosystèmes régionaux.

Les prochaines étapes incluront une surveillance accrue et de nouvelles opérations pour garantir la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’engagement des forces de l’ordre est soutenu par une volonté de promouvoir un développement durable et de préserver le patrimoine naturel du pays, particulièrement dans des zones aussi sensibles que la Falémé.

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