La Casamance, région sénégalaise au sud du pays, est confrontée à un défi de taille : le déminage de ses terres, une entreprise estimée à un coût de 13 milliards de francs CFA, selon les propos du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.
L’ampleur de la tâche est claire : « Nous avons un million et demi de mètres carrés de terres à déminer », précise le gouverneur Tine, soulignant la nécessité pressante d’agir pour sécuriser la région et faciliter le retour des populations qui ont fui le conflit en Casamance.
Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur l’intensification des efforts de déminage et le rapatriement des populations déplacées. Un enjeu crucial pour la stabilité et le développement de la région, qui a été affectée par des décennies de conflit.
Pour réunir les fonds nécessaires, le gouverneur de Ziguinchor lance un appel aux pays amis du Sénégal, les invitant à soutenir cet effort humanitaire en mettant à disposition des ressources supplémentaires. Un appel à la solidarité internationale pour faire face à un défi qui dépasse les capacités financières du pays.
Le déminage en Casamance ne représente pas seulement un enjeu de sécurité, mais aussi un impératif humanitaire pour permettre aux populations de retourner chez elles en toute sécurité et de reconstruire leur vie après des années de conflit.
Face à cette situation, la communauté internationale est appelée à se mobiliser pour soutenir les efforts du Sénégal dans cette entreprise cruciale de déminage, contribuant ainsi à la consolidation de la paix et à la reconstruction de la Casamance.