Dakarnave : Les Travailleurs Dénoncent une Tentative de Mise à Mort de la Société

Le collectif des sous-traitants de Dakarnave a vivement critiqué, lors d’un point de presse tenu ce samedi, ce qu’il qualifie de « processus de liquidation de la société Dakarnave ». Cette liquidation imminente risque de plonger « près de 500 pères de famille dans la précarité », a déclaré Pape Aly Faye, coordinateur dudit collectif.

Le collectif pointe du doigt l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, ainsi que le directeur général de la Société des Infrastructures et de Réparation Navale, Saliou Sambou. Selon Pape Aly Faye, ces responsables, en arguant que le contrat entre la société Dakarnave et l’État du Sénégal arrive à terme le 24 juin 2024, tentent de transférer la concession de ce chantier naval à une autre entreprise sans passer par un appel d’offres, violant ainsi de manière flagrante les règles de passation des marchés publics.

Les travailleurs, qui assurent effectuer 70% du travail au sein de la société, sont déterminés à défendre leur emploi. Ils lancent un appel aux nouvelles autorités ainsi qu’au député Guy Mohamet Sagna, connu pour son engagement envers les droits des travailleurs sénégalais, et à tous les citoyens, tant au Sénégal qu’à l’étranger, qui sont attachés à la justice, à se mobiliser pour contrecarrer ce complot contre Dakarnave.

Pour ces travailleurs, les 24 années de collaboration avec Dakarnave démontrent clairement la nécessité d’accorder à cette société un nouveau contrat de concession dans l’intérêt exclusif du Sénégal.

La situation reste tendue et les travailleurs de Dakarnave appellent à une action immédiate pour sauvegarder leurs emplois et préserver l’avenir de la société.

Gabon: une quarantaine de partis dénoncent un dialogue non-inclusif

Au Gabon, les débats au dialogue national inclusif, ouvert mardi, n’ont pas encore démarré. Hier jeudi, les présidents des commissions et sous-commissions ont été nommés par décret présidentiel. Le même décret affecte tous les commissaires dans une commission. Un groupe d’une quarantaine de partis, réunis au sein d’un comité de veille de la coalition pour un véritable dialogue inclusif, sont montés au créneau.

Au cours d’une conférence de presse, les représentants de ces partis ont dénoncé l’accaparement de tous les rôles par le comité d’organisation et regretté l’affectation de force de leurs représentants au dialogue dans des commissions dont ils n’ont pas forcément la compétence. Les explications de Thierry d’Argendieu Kombila, président de ce comité, au micro de notre correspondant à Libreville, Yves Laurent Goma.

« Il s’agit là d’une manœuvre habile, visant à isoler les membres issus des partis politiques, dans la mesure où, lorsque vous regardez par exemple la commission politique, qui est chargée quand même de la réforme des institutions, les partis politiques se plaignent de ne pas être représentés dans cette commission et ventilés dans des commissions dont beaucoup n’ont pas la compétence. »

Vous voulez dire que vos représentants au dialogue national inclusif subissent un diktat ?

« Oui, tout est imposé. Nous n’avons jamais assisté à un dialogue où les participants sont désignés d’office par le comité d’organisation. C’est quand même assez inédit en république gabonaise. Vous savez très bien que nous sommes dans un contexte de consensus national, mais cela ne peut pas être un consensus mou. Le président de la République redoutait lui-même un dialogue politicien et politicard, eh bien, nous y sommes. »

Les militaires ont dit : « ‘régime spécial, fonctionnement spécial ».

« Mais si c’est le cas, ce n’est pas la peine d’appeler un dialogue inclusif, organisez donc un dialogue non-inclusif. »

Marche à Cap Skirring : Les habitants dénoncent l’insécurité croissante

Les habitants du paisible village de Cap Skirring, niché dans la commune de Diembéring, ont pris les rues d’assaut samedi dernier pour exprimer leur inquiétude croissante face à l’insécurité grandissante qui règne dans leur localité. Cette marche spontanée a été l’occasion pour la communauté de dénoncer les nombreux cas de meurtres et d’assassinats qui ont récemment secoué leur village autrefois tranquille.

Porte-parole des femmes du village, Mariama Seck a exprimé avec émotion les défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement. Elle a particulièrement mis en lumière les tragédies liées aux noyades sur le quai de pêche de Cap Skirring, un endroit autrefois animé par l’activité de pêche mais aujourd’hui devenu le théâtre de drames humains.

« Nous sommes confrontés à des problèmes de meurtres et d’assassinats, mais surtout de noyades au niveau du quai de pêche de Cap Skirring. Nous n’osons plus sortir après une certaine heure. Il y a une insécurité totale à Cap Skirring », a-t-elle déclaré, reflétant ainsi l’angoisse ressentie par de nombreux habitants.

Cette marche n’était pas seulement une manifestation de mécontentement, mais aussi un appel pressant aux autorités locales pour qu’elles prennent des mesures immédiates et concrètes pour assurer la sécurité de la population locale. Les résidents de Cap Skirring exigent une présence renforcée des forces de l’ordre et des actions concrètes pour mettre fin à cette vague d’insécurité qui perturbe leur quotidien.

Face à ces préoccupations légitimes, il est impératif que les autorités réagissent rapidement et efficacement pour restaurer la paix et la tranquillité dans cette communauté autrefois paisible. Les habitants de Cap Skirring méritent de vivre dans un environnement sûr et sécurisé, où ils peuvent vaquer à leurs occupations quotidiennes sans craindre pour leur vie.

Les Forces Vives du Sénégal (F24) dénoncent les manœuvres répressives du régime de Macky Sall

Dans un communiqué, la plateforme des Forces Vives du Sénégal (F24) a vivement critiqué les tactiques dilatoires et répressives du gouvernement de Macky Sall dans les affaires impliquant notamment Ousmane Sonko et Aliou Sané. La F24 insiste sur la nécessité de garantir la pleine participation électorale des détenus, soulignant la situation difficile d’Aliou Sané, incarcéré depuis plus de deux mois.

Le communiqué précise que Aliou Sané est maintenu en détention, séparé de sa famille, et soumis à des restrictions injustes, malgré l’absence de preuves concrètes corroborant les charges qui pèsent contre lui. La F24 dénonce également l’arbitraire du régime de Macky Sall et demande la libération immédiate de tous les détenus politiques.

La plateforme souligne le droit constitutionnel de vote pour tous les détenus qui n’ont pas encore été jugés ni condamnés définitivement. Elle appelle l’État à garantir la pleine participation électorale des milliers de prévenus dans les prisons sénégalaises lors des prochaines élections.

La F24 condamne fermement la répression continue du gouvernement, incluant des emprisonnements, des intimidations et des filatures à l’encontre des voix dissidentes. Elle alerte sur les menaces récentes à l’égard de Yolande Camara, membre du comité exécutif de la F24 et coordinatrice de « Sénégal notre priorité », dénonçant une tentative délibérée de museler les voix féminines engagées dans la politique.

La plateforme tient le régime de Macky Sall responsable de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale des militants engagés. Elle exprime sa désapprobation face aux manœuvres visant à entraver le processus électoral, en prolongeant délibérément les délais judiciaires pour empêcher la candidature d’Ousmane Sonko.

La F24 appelle les autorités à considérer l’intérêt supérieur de la nation, mettant en garde contre les conséquences d’une obstruction du processus démocratique. Elle invite solennellement les citoyens sénégalais à retirer massivement leurs cartes d’électeur et à se mobiliser pacifiquement pour défendre les droits fondamentaux et garantir une élection présidentielle inclusive et libre.

Le communiqué se conclut par un appel à l’unité pour le triomphe de la vérité et la préservation de la paix, affirmant que la paix doit prévaloir au-dessus de tout.

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