Défi de la baisse des prix des denrées alimentaires : Un challenge pour Diomaye Faye et Sonko

Le nouveau gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye se trouve confronté à un défi majeur : la promesse de baisser les prix des denrées alimentaires de première nécessité. Cependant, la dépendance du Sénégal à l’importation de produits alimentaires limite sa capacité à contrôler les prix, notamment en raison des fluctuations des tarifs du fret maritime.

Depuis leur prise de fonction, le successeur de Macky Sall et son Premier ministre, Ousmane Sonko, sont engagés dans la recherche de solutions pour relever ce défi complexe. Cependant, la récente augmentation des tarifs du fret maritime vers l’Afrique complique davantage la situation, avec des coûts presque triplés, se rapprochant des niveaux observés pendant la pandémie de Covid-19.

L’article complet développe les défis et les stratégies envisagées par le gouvernement pour répondre à cette préoccupation majeure des citoyens sénégalais.

Les défis persistants de la réduction du coût de la vie au Sénégal : Un long chemin à parcourir

Depuis son accession au pouvoir sur la base de promesses électorales, le couple Diomaye Sonko a fait face à la réalité implacable des défis économiques et structurels du Sénégal. Malgré les bonnes intentions, la réduction du coût de la vie reste un objectif difficile à atteindre, comme le souligne Alla Dieng, directeur exécutif de Unacois/Yessal.

Dans une récente interview sur l’émission « Nan Ci Wax » de Dakaractu, Alla Dieng a souligné que la dépendance de l’économie sénégalaise aux marchés mondiaux et aux fluctuations des prix des produits importés rendent la tâche encore plus ardue. Avec 65% des produits de consommation importés, les réalités du marché pétrolier et financier, notamment le prix du pétrole et les fluctuations des taux de change, échappent souvent au contrôle des dirigeants sénégalais.

Dieng insiste sur la nécessité pour les dirigeants politiques de dire la vérité aux Sénégalais, en soulignant que la réduction du coût de la vie ne sera pas facile à réaliser. Les subventions, bien que temporaires, ne sont pas une solution structurelle à long terme, et le budget du Sénégal ne peut pas supporter des subventions à long terme.

En outre, Dieng critique également les dirigeants des organisations syndicales qui prolongent leur mandat, soulignant qu’ils ont perdu leur légitimité pour représenter les commerçants. Le refus de renouveler les instances syndicales témoigne, selon lui, de la peur de perdre le pouvoir lors des assemblées générales.

Face à ces défis persistants, il est clair que la réduction du coût de la vie au Sénégal nécessitera des efforts concertés à la fois sur le plan national et international, ainsi qu’une transparence et une responsabilité accrues de la part des dirigeants politiques et syndicaux.

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