Crise à l’assemblée nationale du Sénégal : Médiation en cours alors que des députés s’envolent pour le Canada

Une médiation cruciale est en cours à l’Assemblée nationale du Sénégal, exacerbée par un conflit croissant entre le bureau du Parlement et le Premier ministre Ousmane Sonko concernant la Déclaration de politique générale (DPG). Dans ce contexte tendu, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris l’initiative de partir pour le Canada en compagnie de plusieurs députés.

Selon les informations de Source A, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, était également prévu pour ce voyage, mais il a finalement dû rester à Dakar. La raison invoquée par le journal est un rendez-vous crucial avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Les deux hauts responsables se sont rencontrés vendredi dernier, selon les déclarations du quotidien.

Le point central des discussions entre ces figures clés de l’État était le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, un sujet sensible dans le cadre des récentes tensions institutionnelles.

La situation à l’Assemblée nationale reste donc délicate, avec des efforts en cours pour trouver une résolution à un conflit politique qui paralyse partiellement le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

Décès de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye : Le Parti REEW MI et Idrissa Seck expriment leur profonde tristesse

Le décès de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye a plongé la classe politique sénégalaise dans la consternation. Le Parti REEW MI, ainsi que son Président, Idrissa Seck, ont tenu à exprimer leur profonde tristesse et leur compassion à l’égard de la famille du défunt et de tous les membres de la Coalition Idy 2024.

Dans un communiqué officiel, le Parti REEW MI et Idrissa Seck ont tenu à rendre hommage à El Hadji Malick Gueye, saluant sa contribution à la vie politique du Sénégal et son dévouement en tant que député. Ils ont présenté leurs sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble des membres de la Coalition Idy 2024, soulignant la perte d’un membre éminent et dévoué de la communauté politique sénégalaise.

La levée du corps de l’Honorable député est prévue pour le dimanche 14 avril 2024 à 10 heures à l’Hôpital Fann de Dakar. Par la suite, l’enterrement se tiendra à 17 heures à Médina Baye Kaolack, permettant à la famille, aux amis et aux collègues de rendre un dernier hommage à El Hadji Malick Gueye.

La disparition de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye laisse un grand vide au sein de la scène politique sénégalaise. Son engagement, sa passion et son dévouement resteront gravés dans les mémoires, témoignant de son dévouement indéfectible envers son pays et ses concitoyens.

En ces moments douloureux, le Sénégal perd un de ses fils les plus engagés et dévoués. Le Parti REEW MI et Idrissa Seck, tout comme de nombreux Sénégalais, pleurent la perte d’un homme politique de valeur. Leur soutien et leurs pensées accompagnent la famille et les proches de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye dans cette épreuve difficile.

Guy Marius Sagna alerte sur une surveillance constante : « Tout ce qui m’arrivera sera de leur responsabilité

Le député Guy Marius Sagna a récemment attiré l’attention du public sur ce qu’il qualifie de surveillance constante dont il est l’objet. Dans un message publié sur sa page Facebook, Sagna a déclaré que des véhicules le suivaient quotidiennement depuis des mois, même lorsqu’il dort. Il a fourni des détails spécifiques, y compris la plaque d’immatriculation « AA 179 LX » d’un des véhicules.

« AA 179 LX » est la plaque d’immatriculation d’une des voitures qui me suivent tous les jours depuis des mois. Même quand je dors, elle est présente. J’espère que ceux qui sont chargés de me suivre sont bien traités et que leurs droits sont respectés. L’État néocolonial du putschiste Macky peut me faire suivre comme il veut. Mais n’y a-t-il pas d’autres priorités ? », a écrit Sagna.

Il a souligné d’autres préoccupations urgentes auxquelles le gouvernement devrait accorder son attention, notamment la réponse à une question écrite qu’il a déposée en décembre 2023 concernant un cadeau fiscal de 136 milliards de francs CFA accordé à la Sabadola Gold Operation (SGO). Sagna a critiqué le retard dans la réponse à cette question ainsi que l’absence de mesures pour protéger les deniers publics, résoudre les problèmes de stress hydrique dans certaines régions et soutenir les travailleurs de l’usine Fabrimetal, dont certains ont été licenciés pour avoir tenté de former un syndicat.

Enfin, Sagna a averti que toute atteinte à sa personne serait de la responsabilité de ceux qui le suivent constamment.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte où les préoccupations concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression sont de plus en plus soulevées au Sénégal, alimentant les débats sur la surveillance et la répression présumées exercées par les autorités.

Affaire d’usurpation de FanZones : Le député Aly Mané pris en flagrant délit et mis en demeure

Le député Aly Mané se retrouve au cœur d’une controverse après avoir été pris en flagrant délit d’usurpation de droits dans la vente de FanZones à certaines sociétés nationales. La société Sd Consulting a officiellement mis en demeure le député, l’accusant de pratiques délictuelles et exigeant des explications sur sa prétendue autorisation de commercialiser des FanZones, un produit dont l’exclusivité est détenue par Sd Consulting via un accord avec la Rts.

Aly Mané réagit en annonçant une réponse judiciaire imminente, tentant apparemment de renverser la situation en sa faveur. Cependant, la société Sd Consulting lui demande de présenter le contrat légitimant ses droits de commercialisation des FanZones, droits qui, selon eux, appartiennent exclusivement à Sd Consulting par le biais de son partenariat avec la Rts.

Si Aly Mané souhaite contester l’accord entre la Rts et Sd Consulting, cela relève d’une démarche distincte. Cependant, le fait qu’il commercialise un produit appartenant à autrui soulève des questions éthiques et juridiques.

La Rts, ayant opté pour la collaboration avec Sd Consulting, est en droit absolu de prendre cette décision. L’expertise de Sd Consulting dans le domaine des FanZones est reconnue, et la diffusion publique de ces zones répond à des normes strictes et réglementées.

La société Sd Consulting met en avant son travail mesurable et son impact à travers le pays, soulignant que la qualité de son service est perceptible même dans les régions les plus éloignées du Sénégal. Elle conclut en notant ironiquement que « ce n’est pas rare de voir un voleur crier au voleur. » L’affaire reste ouverte, et l’issue dépendra des développements ultérieurs dans cette affaire d’usurpation de droits.

Dakar Actu

« De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba ? » : Ce député s’est vu refuser une visite à Ousmane Sonko

Dans une déclaration sur X, Mamadou Lamine Diallo, député et candidat à la prochaine élection présidentielle sénégalaise, a exprimé son mécontentement après s’être vu refuser la permission de rendre visite à Ousmane Sonko. Cette décision intervient malgré l’autorisation qu’il avait reçue précédemment pour visiter Birame Souleye Diop et le maire Jamil Sane.

Dans ses propos, Mamadou Lamine Diallo a questionné les motivations de cette interdiction, en mettant directement en cause le Président Macky Sall et son allié Amadou Ba. Il déclare : « BBY me refuse le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, les juges d’instruction m’avaient autorisé à rendre visite à Birame Souleye Diop, Président du Groupe parlementaire Yewwi et au maire Jamil Sane des Parcelles Assainies de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur? »

Senego

Supposé financement occulte de Sonko : Amadou Ba (ex-Pastef) dément le député Matar Diop et demande la publication des preuves

Après son emprisonnement et sa radiation des listes électorales, Ousmane Sonko fait encore face à de nouvelles accusations portant sur des fonds en guise de financement qui consistent à revenir sur les contrats pétroliers signés par le Sénégal, au cas où il serait élu président de la République. Son accusateur signe et persiste  sur ses dires en promettant de brandir des preuves devant la justice pour tirer l’affaire au clair. 
Interpellé sur le sujet par nos confrères de la Rfm, Amadou Ba, un des cadres d’ l’ex-parti Pastef,  dément les propos du député Matar Diop. « Je tiens à préciser que quand un député est dans l’hémicycle, il est couvert par l’humilité parlementaire. Il peut se permettre de tout dire sur le dos de gens, d’où ces accusations. Cet écran de fumée, cet épouvantail pour essayer de gâcher un peu le succès de nos parrainages en cours. Il sait que ses propos ne peuvent être attaqués ni en diffamation ni en quoi que ce soit, car il les a soulevés à l’Assemblée nationale sous le couvert de l’immunité parlementaire. Tout le monde a compris ce dont il s’agit. On ne va pas donner à ce député la moindre importance. Il n’a rien de fiable. S’il est sûr de lui, s’il détient réellement des preuves, il n’a qu’à les sortir et les soumettre à la justice, au lieu de rester là à bavarder. Nous attendons qu’il montre les preuves de versements et la lettre qu’Ousmane Sonko a envoyée au président de la République. Je pense qu’il cherche uniquement du buzz», estime  Amadou Ba sur Rfm.
Et d’ajouter : « En 2019, c’était le même scénario avec les documents de Tullow Oil démenti même pas quelque temps après comme un tissu de mensonges porté par certains médias. Là, c’est pareil. Vous vous rendez compte des accusations et de leurs caractères grotesques qu’Ousmane Sonko aurait demandé au président Macky Sall de protéger sa famille, parce que des lobbies à qui il aurait promis je ne sais quoi le menacent ? Vous pensez qu’Ousmane Sonko peut envoyer ce document-là, qui est un aveu, à Macky Sall, son adversaire politique ? Ce qui est sûr est que ce document là, s’il avait réellement existé, aurait aujourd’hui fuité sur la toile et utilisé contre Ousmane Sonko lui-même et son parti Pastef », raisonne-t-il.
Poursuivant, Amadou Ba n’a pas manqué d’attaquer la presse, en ce qui concerne le traitement de l’information réservé à cette affaire. « Les gens veulent assimiler cette situation avec celle d’Aliou Sall. Mais les contextes ne sont pas les mêmes et ce n’est pas Ousmane Sonko qui a accusé Aliou Sall de quoi que ce soit. Soyons raisonnables. La moindre des choses, dans les normes d’une déontologie médiatique minimale, lorsque quelqu’un porte des accusations, avant même de les relayer, vous lui demandez de présenter quelque chose sur quoi on peut se baser. Vous vous souvenez de l’affaire des 94 milliards ? Pour sortir de l’affaire, les députés de BBY ont commandité une commission d’enquête parlementaire qui les a tous blanchis. Le document atterrit à l’OFNAC qui a condamné l’ensemble des personnes incriminées par Ousmane Sonko. Donc, comment Macky Sall peut-il disposer de versements reçus par Ousmane Sonko, son farouche opposant, depuis l’étranger, sans faire aucun bruit ? Pourtant, il a dissous le Pastef et vous n’avez pas entendu parler de financement occulte en aucune façon parmi les motifs qui ont justifié la dissolution du parti, et c’était le motif le plus simple à avancer. Mais si c’était vrai qu’Ousmane Sonko a écrit au président pour lui dire qu’il a reçu de l’argent des lobbies et qu’il demande la protection de sa famille, le président Macky Sall, le connaissant, aurait saisi le procureur de la République immédiatement. Même s’il accorde une protection pour sa famille, il ne le laisserait pas comme ça. J’invite les médias à prendre leurs responsabilités et de ne pas véhiculer ce genre d’insanité qui n’a aucun intérêt », fulmine-t-il. 

Supposée lettre de Sonko à Macky, le député persiste: « Je me réserve le droit de faire face à la presse si.. »

Dans une interview avec Dakaractu, l’honorable député Makhtar Diop a renouvelé ses déclarations controversées sur Ousmane Sonko. Ces révélations, qui impliquent des demandes de protection auprès du Président Macky Sall et des accusations de transactions financières douteuses, continuent de secouer la sphère politique sénégalaise.

Le député Makhtar Diop a renforcé ses accusations controversées contre Ousmane Sonko. Selon Diop, Sonko aurait écrit au Président Macky Sall, demandant une protection pour sa famille contre des menaces provenant de lobbies avec lesquels il aurait eu des accords. Diop affirme que Sonko aurait reçu des milliards de francs CFA dans le cadre de promesses de renégociation de contrats pétroliers et gaziers au Sénégal, si élu président.

Cette affaire a suscité un débat intense dans l’espace public sénégalais, avec des opinions divergentes sur la crédibilité et les implications des déclarations de Diop. « J’aurai exactement redit la même chose. [..]. Je n’ai aucun remords, aucun regret. Au contraire, je suis même fier d’avoir tombé le masque d’un homme politique qui a fait de la manipulation son cheval de bataille. Et ces révélations que j’ai faites ne résultent pas d’une imagination fertile. Ce sont des faits avérés que nul ne contestera. Je ne révélerai pas mes sources, mais j’affirme ici, dans vos colonnes, que j’en sais un peu plus. Je me réserve le droit de faire face à la presse si l’autre camp continue de contester la véracité de mes allégations. Il a bel et bien écrit au Chef de l’État pour demander protection pour sa famille car étant, désormais, dans l’incapacité de satisfaire à ses engagements », a déclaré Diop, insistant sur l’authenticité de ses propos et refusant de révéler ses sources.

Toujours lors de cette même interview à nos confrère de Dakaractu, le député Makhtar Diop continue : “Aujourd’hui que tout un chacun sait qu’il ne sera même pas candidat, le monde s’est abattu sur sa tête. Il est bousculé. Il souffre d’une pression terrible. Ses amis ne lui laissent pas le choix. Ils ne le lâchent plus d’un lest. Ils le menacent. Et c’est légitime, à mon avis, qu’il aille se réfugier derrière celui qu’il traitait de tous les noms d’oiseaux. La renégociation des contrats était un élément essentiel sur lequel il pouvait charmer ses partenaires. Les Sénégalais devaient se poser cette question de savoir pourquoi subitement Sonko a glissé sur ce terrain. Aujourd’hui, tout le monde est informé.” Il refuse de donner des détails ou preuves suite à ces accusations.

L’accusation principale repose sur une lettre présumée écrite par Sonko au Président de la République, dans laquelle il demanderait une protection pour sa famille face aux menaces de ses prétendus bailleurs. Diop a également évoqué les ambitions présidentielles de Sonko, affirmant qu’il avait promis de renégocier tous les contrats pétroliers une fois élu, mais que ses chances à la prochaine présidentielle ont été compromises par ses propres actions.

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Qu’a vraiment dit le député accusant Sonko d’avoir reçu des milliards de l’étranger pour…

Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. Diop accuse Ousmane Sonko d’avoir reçu des fonds substantiels de la part de bailleurs étrangers, en échange de la promesse de renégocier les contrats pétroliers et gaziers du pays. Dans un discours fervent devant les parlementaires, le député a lancé des allégations graves envers Ousmane Sonko, ancien leader de Pastef, actuellement en prison pour d’autres raisons.

L’affaire a éclaté lorsque Matar Diop a pris la parole au Parlement le 25 novembre 2023, exprimant ses préoccupations sur les agissements présumés d’Ousmane Sonko. « Nous ne permettrons pas que des individus viennent déclarer devant cette tribune que nos dirigeants sont des chefs de voleurs sans que nous ne réagissions, » a-t-il déclaré, faisant allusion à la nécessité de défendre l’intégrité des dirigeants de son camp.

La controverse a pris racine dans les récents découvertes pétrolières et gazières au Sénégal, qui ont attiré l’attention internationale. Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est au centre des accusations formulées par Matar Diop. « Votre Ousmane Sonko, en qui vous placez tous vos espoirs, avait assuré aux lobbys qu’une fois au pouvoir, il renégocierait le contrat [le député fait référence aux contrats énergétiques découverts au Sénégal]. Il a reçu des sommes astronomiques par virement, totalisant des milliards. Aujourd’hui, ceux qui ont effectué ces virements ne lui font plus confiance, car ils savent qu’il ne peut plus être candidat, » a déclaré Diop, faisant allusion aux contrats énergétiques nationaux, mais sans apporter la moindre preuve à ses accusations.

Concernant les implications pour Sonko: « Ces lobbys menacent sa famille ; il a même écrit une lettre au président de la République pour demander protection. Il y a un choix simple : dire la vérité ou mentir. Tout ce que vous dites n’est que mensonge. » Sans l’on sache si la lettre existe vraiment. Il a ensuite exhorté les partisans de Sonko à reconnaître la vérité « vous devez impérativement dire la vérité. La vérité, c’est qu’il a reçu beaucoup d’argent de l’étranger. » Avant d’ajouter : « D’ailleurs, Ousmane, vous en voulez parce que vous lui aviez promis de vous battre à ses côtés, mais vous ne le faites pas. »

La controverse a gagné en intensité lorsque le journaliste Madiambal Diagne a médiatisé ces déclarations, appelant la société civile à investiguer. Birahime Seck du Forum Civil a réagi en soulignant que Madiambal Diagne, en tant qu’homme de médias, est idéalement placé pour mener cette enquête.

Le journaliste Cheikh Yerim Seck, hier soir, lors d’une émission sur la chaîne 7TV, a appuyé les propos de Madiambal Diagne, ajoutant que selon ses informations, la somme exacte tournerait autour de 20 millions de dollars.

Au moment où nous vous parlons, toutes ces accusations ont été faites sans apporter de preuves concernant cet argent. Les personnes qui ont pris la parole, à commencer par le député, n’ont pas fourni la moindre preuve. Madiambal Diagne n’a pas ajouté d’accusations mais a demandé une enquête, non pas de l’État mais de la société civile. Quant à Cheikh Yerim Seck, qui a mentionné une somme d’argent, il n’a pas non plus voulu apporter de preuves à l’appui de ses déclarations.

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