Les Députés se Préparent pour une Semaine Chargée à l’Assemblée

À partir de ce lundi, les députés se réuniront en séances plénières pour examiner trois projets de loi cruciaux, marquant le début de cette semaine parlementaire intensive. Selon des informations fournies par l’APS, ces débats débuteront avec la présentation du projet de loi n°09/2023, relatif à la loi de règlement pour la gestion de l’année 2022. Ce texte sera défendu à 9 h par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

Dans l’après-midi, à 15 h, le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à l’hémicycle pour promouvoir le projet de loi n°01/2024. Ce projet vise à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, communément appelée Convention de Niamey, adoptée à Malabo en juin 2014.

Plus tard dans la journée, à 20 h, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, introduira le projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte est attendu comme une étape clé pour le renforcement des mécanismes de protection des droits humains au niveau national.

Mercredi, à partir de 10 h, les députés accueilleront le Premier ministre Ousmane Sonko pour sa Déclaration de politique générale. Cette intervention marquera la fin de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée, offrant aux parlementaires l’occasion de discuter des priorités gouvernementales et des grandes orientations politiques pour les mois à venir.

Convoquée en urgence : L’Assemblée nationale entre dans une nouvelle phase de turbulences politiques

Ce mercredi, l’Assemblée nationale est à nouveau sous les feux de la rampe, avec une convocation d’urgence du bureau à 17 heures. Selon des sources parlementaires, cette réunion précède une session extraordinaire prévue pour demain, jeudi, suite à un décret émis par le président de la République.

La convocation d’une session extraordinaire semble être une réponse stratégique face à la motion de censure que les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont récemment annoncé. Selon une source interne, « le président a sorti un décret qu’il a envoyé au président de l’Assemblée nationale pour la convocation d’une session extraordinaire demain, jeudi. L’idée est de court-circuiter la motion de censure annoncée par les députés de Benno Bokk Yaakaar ». Cette manœuvre vise à priver ces députés de la majorité de l’opportunité d’introduire cette motion.

La situation politique semble se diriger vers une crise majeure, avec des spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale. « Les députés de Benno risquent de ne plus avoir le temps de passer à l’acte », indique notre source, soulignant le caractère inéluctable de cette escalade.

La motion de censure, qui constitue un acte fort dans la vie politique sénégalaise, pourrait donc ne jamais voir le jour si la session extraordinaire est maintenue. Cette manœuvre, perçue comme une tentative de contrecarrer l’initiative des députés de BBY, reflète la tension croissante au sein du paysage politique national.

La dissolution de l’Assemblée nationale, si elle se concrétise, ouvrirait une nouvelle phase d’incertitude, avec des répercussions potentiellement profondes sur l’équilibre des pouvoirs au Sénégal. Les prochaines heures seront cruciales pour le futur de la représentation nationale, alors que le pays retient son souffle dans l’attente de l’issue de cette nouvelle bataille politique.

Assemblée nationale : Les députés révisent le règlement intérieur pour accueillir la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko

Selon la RFM, les députés sénégalais s’activent pour réviser leur règlement intérieur afin de permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG). Les différents groupes parlementaires se mobilisent pour faire passer en procédure d’urgence ce nouveau texte.

Les trois présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale, Ayib Daffé, Abdou Mbow et Mamadou Lamine Thiam, ont convenu de réintégrer les dispositions relatives au poste de Premier ministre. Ces dispositions avaient été abrogées lors de la suppression du poste par l’ancien président Macky Sall. Cette réintégration permettra au chef du gouvernement de faire sa DPG conformément à la Constitution.

Les groupes parlementaires travaillent pour faire adopter rapidement cette révision. Le député Abdou Bara Doli Mbacké et le PDS ont déjà déposé des propositions de loi en ce sens. Le bureau de l’Assemblée nationale devrait donner suite à cette proposition de loi visant également à empêcher le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, une question soulevée par l’APR et Benno Bokk Yaakaar après la défiance d’Ousmane Sonko.

Après les récents heurts entre l’opposition et la majorité, l’heure est à la conciliation. Les députés de l’APR, tout en conservant l’option de la dissolution comme une arme secrète, préfèrent pour le moment se concentrer sur la réception de la DPG.

Pour rappel, Ousmane Sonko a averti le 15 juillet qu’il ne se présenterait pas devant les députés pour sa DPG. Il a menacé de faire sa déclaration dans la rue, devant un jury populaire, si les conditions parlementaires ne le permettaient pas.

La révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une étape cruciale pour permettre au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale, un événement attendu qui pourrait influencer considérablement la dynamique politique actuelle. Les parlementaires travaillent activement pour s’assurer que les procédures soient en place à temps.

Manœuvres des députés de Bby/Pds : Les propos de Cheikh Oumar Sy sur la situation politique

Dans un contexte politique sénégalais en ébullition, les déclarations de Cheikh Oumar Sy, coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », ont récemment fait écho sur les ondes de RFM. Son intervention s’inscrit dans un paysage politique marqué par des tensions au sein de la coalition Bby/Wallu et une série de controverses entourant la candidature du Premier ministre Amadou Ba.

Alors que certains députés de la coalition semblent questionner la trajectoire politique actuelle, Cheikh Oumar Sy a pris position en faveur de la candidature d’Amadou Ba, soulignant son alignement avec le Président de la République. Cette prise de position révèle des divergences au sein de la coalition et suggère une volonté de consolider l’unité au sein du groupe au pouvoir.

Cependant, le coordinateur n’a pas hésité à exprimer son mécontentement concernant la suspension du processus électoral, qu’il estime être une source de difficultés pour le pays. Sa critique se porte également sur l’inefficacité de la Commission d’enquête parlementaire, qu’il qualifie de « mort-née » en raison de son manque de résultats tangibles.

Sur le front des accusations de corruption visant des juges du Conseil constitutionnel et Amadou Ba, Cheikh Oumar Sy souligne le manque de preuves présentées par le Parti démocratique sénégalais (Pds). Il rejette également la proposition de dissoudre le Conseil constitutionnel, mettant en garde contre ce qu’il considère comme des manœuvres politiques inutiles.

Pour lui, la priorité absolue réside dans la tenue des élections. Il appelle ainsi à un dialogue restreint, impliquant les candidats, le Président Macky Sall et le Conseil constitutionnel, afin de fixer une date électorale et d’assurer la stabilité politique du pays. Il suggère de reporter les autres problèmes à traiter après les élections, insistant sur le fait que le dialogue rapide ne résoudra pas les questions en suspens depuis longtemps.

En somme, les propos de Cheikh Oumar Sy mettent en lumière l’importance cruciale de l’organisation des élections pour le futur politique du Sénégal. Sa critique des manœuvres politiques et son appel à la concentration sur cet objectif central reflètent une volonté de recentrage sur les enjeux essentiels pour l’avenir démocratique du pays.

SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

Dans un rebondissement politique majeur, des députés sénégalais ont exprimé mercredi leur demande de report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces parlementaires ont évoqué des “irrégularités” dans le processus électoral, soulignant la nécessité d’arrêter le processus en cours.

Le député Cheikh Tidiane Gadio, dont la candidature a été rejetée en raison du manque de parrainages, a fait une déclaration solennelle appelant à l’arrêt du processus électoral et au report de l’élection présidentielle. Il a souligné la nécessité de rétablir tous les candidats spoliés dans leurs droits.

Cette demande intervient dans le cadre des discussions générales sur le projet de résolution visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la liste des candidats à l’élection présidentielle.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a réclamé la création de cette commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité, une décision prise par le Conseil constitutionnel. Le PDS accuse certains membres du Conseil constitutionnel de corruption.

Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur l’injustice et les irrégularités entourant la liste publiée par le Conseil constitutionnel, soulignant que cela plonge le pays dans une situation d’instabilité politique sans précédent.

Plusieurs députés, dont Woré Sarr du PDS, ont demandé non seulement la mise en place de la commission d’enquête parlementaire mais également l’arrêt complet du processus électoral en cours, afin de permettre des élections transparentes et inclusives.

Cependant, certains députés, comme Bara Gaye de Yewwi Askan Wi (opposition), ont exprimé des réserves quant à la possibilité de reporter les élections à ce stade. Malgré cela, ils se sont dits favorables à la création de la commission d’enquête parlementaire.

Guy Marius Sagna de Yewwi Askan Wi a souligné que le calendrier républicain doit être respecté pour permettre aux Sénégalais de choisir souverainement leur président. Il a ajouté que, faute de respect du calendrier, ils formeraient un gouvernement parallèle le 2 avril prochain.

Gabon: Le Premier ministre de transition présente son discours de politique générale devant les députés

Le Premier ministre de transition du Gabon, Raymond Ndong Sima, a présenté son discours de politique générale devant les députés le 7 décembre. Il a appelé à la patience, soulignant les réformes en cours et à venir, tout en rappelant les échéances de la transition, y compris un dialogue national en avril, un référendum à la fin de 2024, et des élections en août 2025. Ndong Sima a souligné l’importance de régler les questions politiques pour faciliter la prise de décisions économiques. Certains députés ont exprimé leur soutien tout en relayant les préoccupations des citoyens sur des questions telles que le code électoral, le chômage, la pauvreté et le coût de la vie.

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