Dans un contexte où la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) redouble d’efforts pour financer les initiatives entrepreneuriales au Sénégal, des dérives internes viennent ternir son image. En effet, deux agents de la DER/FJ, accusés de détournements de fonds, ont récemment été mis aux arrêts à Touba et à Mbour.
Le premier cas concerne l’agent administratif chargé du point Nano-crédit de Touba. Selon les informations rapportées par Libération, cet individu avait pour mission d’accompagner les bénéficiaires des fonds de la DER/FJ, notamment dans les processus d’enrôlement et de remboursement. Toutefois, au lieu de remplir ses fonctions de manière transparente, il a choisi de détourner une somme de 3 millions de francs CFA. Ce montant représente les remboursements des crédits effectués par plusieurs bénéficiaires. L’affaire, qui a rapidement pris de l’ampleur, a conduit à son arrestation.
Toujours selon Libération, un deuxième agent de la DER/FJ a été interpellé à Mbour. Ce dernier est accusé des mêmes faits que son collègue de Touba. Les deux agents, désormais sous mandat de dépôt, devront répondre de leurs actes devant la justice.
Sous la direction de sa déléguée générale, Aïda Mbodji, la DER/FJ a intensifié ses efforts pour soutenir les jeunes et les femmes à travers tout le Sénégal. Ces initiatives de financement sont cruciales pour la relance de l’économie locale, particulièrement dans les zones les plus reculées. Cependant, face à ces scandales, la déléguée générale a également renforcé les mesures de contrôle afin de traquer non seulement les mauvais payeurs, mais aussi les agents véreux. La traque des auteurs de détournements de fonds montre une volonté ferme de transparence et de bonne gestion des ressources publiques.
Avec ces récentes arrestations, la DER/FJ réaffirme son engagement à sanctionner tout manquement à l’éthique au sein de son institution.