Le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu, ce jeudi, un discours fort au cours d’un comité interministériel consacré à la prévention et à la sécurité routière. Lors de cette rencontre cruciale, il a dénoncé avec véhémence la corruption qui gangrène les services de sécurité routière, estimant qu’elle constitue un facteur aggravant dans la recrudescence des accidents de la route.
Dans son intervention, le Premier ministre a souligné que « la corruption parmi les agents de sécurité routière est inacceptable et contribue en partie à la chaîne des accidents ». Cette déclaration marque un tournant dans la lutte contre l’insécurité routière, un problème qui pèse lourdement sur la population.
Ousmane Sonko a indiqué que cette corruption, en permettant à des véhicules non conformes de circuler librement et à des conducteurs imprudents d’échapper aux sanctions, affaiblit les efforts de prévention et aggrave les risques d’accidents. Conscient de l’ampleur du défi, il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour endiguer ce fléau et améliorer la sécurité sur les routes.
Parmi les mesures évoquées, le Premier ministre a mis l’accent sur le renouvellement du parc automobile national. Cette initiative vise à éliminer les véhicules vétustes, souvent à l’origine de nombreux accidents, et à promouvoir une flotte automobile plus moderne et sécurisée.
En parallèle, des réformes au sein des forces de sécurité routière sont prévues pour lutter contre la corruption. Ces réformes incluent une meilleure formation des agents, l’instauration de sanctions sévères contre les comportements déviants, et l’utilisation accrue de technologies de surveillance pour réduire les interactions humaines susceptibles de conduire à des pratiques corruptives.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a conclu en appelant à une collaboration renforcée entre tous les acteurs impliqués, y compris les citoyens, pour instaurer une culture de sécurité et de responsabilité sur les routes. Il a également promis que le gouvernement mettra tout en œuvre pour s’assurer que ces mesures soient appliquées de manière rigoureuse et transparente.
Cette prise de position ferme de la part du Premier ministre Sonko suscite de l’espoir parmi la population, qui attend des résultats concrets pour enrayer la spirale des accidents de la route. Ces mesures, si elles sont mises en œuvre efficacement, pourraient bien marquer le début d’une nouvelle ère pour la sécurité routière au Sénégal.