Des “détenus politiques” toujours en prison : Daouda Guèye de FRAPP interpelle les nouvelles autorités

Malgré la promulgation de la loi d’amnistie par le président sortant Macky Sall, plusieurs détenus politiques demeurent incarcérés dans les prisons sénégalaises. Selon Daouda Guèye, chargé de communication du mouvement FRAPP, 16 individus se trouvent toujours derrière les barreaux, répartis entre les établissements pénitentiaires de Dakar, Thiès et Ziguinchor.

Parmi les détenus mentionnés par Guèye figurent des noms tels que Mamadi Aidara, Alioune Dieng et Mouhamadou Abdoulaye Marcel Gningue. Certains dossiers sont bloqués au niveau des cabinets judiciaires, tandis que d’autres font face à des problèmes de procédure.

Dans une déclaration relayée par RFM, Daouda Guèye a appelé les nouvelles autorités à intervenir rapidement pour remédier à cette situation. Il a souligné l’importance de garantir la libération de tous les détenus politiques, mettant en avant les obstacles juridiques qui entravent ce processus.

Cette situation suscite des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à l’état de la justice au Sénégal. Le mouvement FRAPP continue de suivre de près ces cas et exhorte les autorités à agir en conformité avec les principes de justice et de respect des droits fondamentaux.

FRAPP demande la libération des détenus politiques avant la fête de Korité

Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a lancé un appel pressant en faveur de la libération des détenus politiques avant la fête de Korité. Dans un communiqué diffusé sur leur page Facebook, les membres du Secrétariat Exécutif National, dont Guy Marius Sagna, membre fondateur du FRAPP, ont exhorté le gouvernement actuel à agir rapidement pour garantir la liberté des détenus politiques encore retenus en prison.

Selon le communiqué, il est impératif que ces compatriotes puissent rejoindre leurs familles pour célébrer la fête de Korité dans la dignité et la liberté. Le FRAPP souligne que bien que le processus de libération initié par l’ancien régime reste incomplet, il est essentiel que ces individus puissent retrouver leur liberté, surtout après avoir été qualifiés de “martyrs de la démocratie” par le président Bassirou Diomaye Faye dans son discours d’investiture.

Les membres du Secrétariat Exécutif National rappellent au gouvernement son devoir moral et légal de garantir la liberté de tous les citoyens, y compris ceux qui ont été injustement emprisonnés pour leurs convictions politiques. Ils exhortent les autorités compétentes à agir sans délai pour mettre fin à ces détentions arbitraires et permettre à ces individus de retrouver leur liberté et leur dignité.

Le FRAPP reste vigilant et mobilisé jusqu’à ce que justice soit rendue à tous les détenus politiques. Cette demande de libération avant la fête de Korité reflète l’engagement du FRAPP envers les droits fondamentaux et la justice sociale pour tous les citoyens sénégalais.

Bilan provisoire du comité de suivi des détenus politiques : Solidarité et soutien en action

Le comité de suivi des détenus politiques a récemment partagé un bilan provisoire de ses activités, mettant en lumière les contributions et les dépenses liées au soutien des ex-détenus politiques. La coordonnatrice, Fatima Mbengue, a fourni des détails sur les recettes et les dépenses, témoignant du niveau de solidarité observé au sein de la population sénégalaise et de la diaspora.

Selon le comité, les recettes ont atteint la somme de 4.789.660 FCFA, collectée à travers divers moyens tels que les numéros de téléphone (Wave, OM, Ria, etc.). Cet élan de générosité a permis de soutenir financièrement les ex-détenus politiques et de couvrir certaines des dépenses nécessaires à leur bien-être.

En ce qui concerne les dépenses, un montant total de 8.127.504 FCFA a été engagé entre le 18 février et le 07 mars 2024. Ces dépenses comprennent principalement des frais médicaux, tels que des ordonnances, des scanners et des opérations, s’élevant à 4.122.504 FCFA. De plus, 4.005.000 FCFA ont été alloués pour soutenir le transport des ex-détenus à l’échelle nationale.

Le comité souligne que sur les 8.127.504 FCFA dépensés, 4.789.660 FCFA ont été couverts grâce aux contributions des bonnes volontés via les numéros de téléphone fournis par le comité de suivi. Le reste des dépenses (3.337.844 FCFA) et d’autres charges ont été pris en charge par le Parti.

À ce jour, le comité indique avoir pris en charge 600 ex-détenus au niveau national et exprime sa gratitude envers tous les Sénégalais, tant au pays qu’à l’étranger, pour leur solidarité envers les détenus politiques. Des remerciements spéciaux ont également été adressés au Parti PASTEF Les Patriotes pour son soutien continu.

Ce bilan témoigne de la mobilisation collective en faveur des droits et du bien-être des détenus politiques, illustrant la solidarité et l’unité de la société sénégalaise dans cette cause.

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs “détenus politiques”, dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, “neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire”. Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Le Sénégal entame un processus de réconciliation nationale : Libération de détenus politiques

Dans un climat politique tendu marqué par des contestations et des tensions sociales, le président sénégalais Macky Sall a récemment décidé d’entreprendre une démarche de réconciliation nationale en ordonnant la libération de plusieurs individus détenus pour des motifs politiques. Cette annonce intervient après une période de troubles politiques et sociaux, marquée par des manifestations, des affrontements et une polarisation croissante de l’opinion publique.

Cette décision a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme parmi la population sénégalaise. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un pas important vers l’apaisement des tensions et la promotion du dialogue politique. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour exprimer des préoccupations quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche, craignant qu’elle ne soit qu’un geste superficiel destiné à calmer les critiques nationales et internationales.

Parmi les personnes libérées, on trouve des personnalités politiques, des militants, des journalistes et des activistes qui avaient été arrêtés dans le contexte de différentes affaires politiques et sociales. Certains avaient été incarcérés pour leur participation à des manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du gouvernement en place. Leur libération a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, qui y voient un signe positif de progrès vers un climat politique plus ouvert et inclusif.

Cependant, cette libération ne résout pas tous les problèmes qui ont alimenté les tensions politiques au Sénégal. Des questions fondamentales persistent, telles que les libertés civiques, la transparence électorale, la justice sociale et la gouvernance démocratique. De nombreux observateurs soulignent également la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’un dialogue politique inclusif pour aborder les causes profondes des tensions politiques et sociales dans le pays.

Par ailleurs, cette décision de libération intervient dans un contexte régional et international complexe, marqué par des pressions diplomatiques et des enjeux géopolitiques. Le Sénégal se trouve au carrefour de plusieurs intérêts politiques et économiques, ce qui rend sa stabilité politique d’autant plus cruciale pour la région et pour ses partenaires internationaux.

En conclusion, la libération de détenus politiques au Sénégal représente un premier pas vers la réconciliation nationale et l’apaisement des tensions politiques. Cependant, pour que ce processus soit véritablement efficace et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des tensions politiques et sociales et d’engager un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes de la société sénégalaise.

Vent de décrispation : Une liste de « détenus politiques » libérés !

Un vent de décrispation souffle sur le pays, marqué par la libération de plusieurs personnes considérées comme des « détenus politiques ». Cette annonce intervient dans le contexte d’un appel au dialogue national inclusif lancé par le Chef de l’État Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Senego, plusieurs individus détenus pour des raisons politiques ont été libérés et sont en route pour retrouver leurs familles ce jeudi 15 février 2024.

Parmi les personnes libérées figurent Abdoulaye Touré, Toussaint Manga, Abdou Karim Gueye (alias Xrum Xax), Dr Seydou Diallo, Oustaz Assane Seck, Aliou Sané (coordinateur du mouvement Y’en a marre), Djamil Sané (maire des Parcelles Assainies), Cheikh Oumar Diagne (de la coalition Le Peuple), ainsi que le rappeur Nit Dof, entre autres.

Cette libération en masse est perçue comme un geste de bonne volonté et un signe de détente dans le climat politique du pays. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser un environnement propice au dialogue et à la réconciliation nationale.

Pour les familles de ces individus, c’est un soulagement immense après des mois d’incertitude et d’inquiétude. Cependant, cette libération soulève également des questions sur la nature et les raisons de leur détention, ainsi que sur les perspectives de justice et de réforme dans le pays.

En tout état de cause, cette libération marque un pas en avant vers la résolution des tensions politiques et sociales au Sénégal, et ouvre la voie à des discussions plus constructives et inclusives pour l’avenir du pays.

Pierre Goudiaby Atepa : Convergence entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques

Dans le cadre de sa mission de facilitateur pour le retour de la paix au Sénégal, Pierre Goudiaby Atepa, mandaté par le Président Macky Sall, a rencontré Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Dans une interview accordée à RFI, il révèle une convergence d’opinion entre les deux protagonistes sur un aspect crucial : le sort des détenus politiques.

Selon les déclarations de Pierre Goudiaby Atepa, Ousmane Sonko ne met pas en avant sa propre libération, mais s’engage pour la libération des détenus politiques, considérant cette question comme prioritaire. Sur ce point, il souligne que le Président Macky Sall partage la même perspective que son principal opposant.

“L’intérêt de Sonko pour sa possible libération est-il élevé ? Non, ce n’est pas une préoccupation majeure pour lui. Sa principale inquiétude concerne les individus arrêtés de manière abusive, et je peux confirmer que le président est également en accord sur ce point. Il a pris la décision de libérer un maximum de personnes, et je pense qu’au cours des prochains jours, environ un millier – je le répète, un millier – de prisonniers seront relâchés”, a déclaré l’architecte et président du club des investisseurs du Sénégal.

Cette convergence de vues entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques constitue un élément notable dans les efforts pour apaiser les tensions politiques au Sénégal. Cela souligne également une volonté commune de résoudre la crise actuelle par le dialogue et la réconciliation nationale.

Détenus (politiques) : Macky éclairé sur le dossier, lueur d’espoir…

Lors de la rencontre entre le collectif des candidats spoliés au parrainage et le président de la République, Macky Sall, une lueur d’espoir s’est manifestée pour les détenus politiques. Les candidats recalés au parrainage ont soulevé la question du sort des détenus politiques dans le contexte de la Présidentielle de 2024.

Bien que le président Macky Sall ait prétendument méconnu cette affaire de détenus politiques, il a demandé au collectif de l’éclairer en fournissant des noms spécifiques. Après avoir été informé sur le cas d’Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre, et celui de Bassirou Diomaye Faye, le Président Sall a évoqué la séparation des pouvoirs et a suggéré que les avocats engagent la procédure de demande de liberté provisoire.

Cette déclaration du président laisse entrevoir une possible issue favorable pour les détenus politiques, et elle offre une lueur d’espoir quant à la situation de ces personnes incarcérées dans le contexte politique actuel. La séparation des pouvoirs est soulignée comme un principe clé dans cette démarche.

Quitter la version mobile