Forum des PME du Sénégal : Un levier pour le développement économique

Le Forum des Petites et Moyennes Entreprises (PME) du Sénégal a ouvert ses portes sous la présidence conjointe du ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, et du Premier ministre Ousmane Sonko. Pendant 48 heures, cet événement réunit les acteurs clés du secteur afin de favoriser les échanges, stimuler la croissance des entreprises locales et renforcer leur compétitivité.

Dans son allocution, le ministre du Commerce et de l’Industrie a rappelé l’importance des PME dans le tissu économique et industriel du pays. Elles constituent une source majeure d’emplois et participent activement à la croissance nationale. Cependant, malgré leur rôle crucial, ces entreprises font face à plusieurs défis qui entravent leur développement.

L’un des principaux obstacles évoqués lors du forum est le problème de financement. Actuellement, seulement 10 % des PME sénégalaises ont accès à des crédits à court terme, d’une durée comprise entre 24 et 36 mois. Or, ces entreprises ont besoin de financements à long terme pour assurer leur croissance et leur stabilité.

Outre le financement, d’autres difficultés freinent l’essor des PME :

• Accès au marché et à la commande publique : De nombreuses entreprises peinent à s’insérer dans les circuits de distribution et à obtenir des contrats publics.

• Gestion et marketing : Le manque de compétences en gestion et en communication limite la visibilité et la rentabilité de plusieurs PME.

• Cadre réglementaire : Les lourdeurs administratives et les contraintes liées aux lois en vigueur compliquent le développement des entreprises locales.

Le forum vise à mettre en lumière ces problématiques et à proposer des solutions concrètes. Il permet aux PME de rencontrer des bailleurs de fonds, des investisseurs et des clients potentiels. Des échanges avec les autorités publiques sont également prévus pour discuter des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires.

Kaolack : Le Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal préconise une assise nationale entre l’État et les jeunes entrepreneurs

Pour que le Sénégal puisse atteindre un niveau de développement durable et offrir à sa jeunesse des opportunités de réussite dans leur propre pays, le Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal propose plusieurs pistes de solutions aux nouvelles autorités.

« La diaspora sénégalaise effectue des transferts de fonds estimés à des millions de francs CFA par an vers le pays. Grâce à ces transferts, elle joue un rôle de premier plan dans l’amélioration des conditions de vie des familles restées au Sénégal. Elle contribue ainsi aux efforts du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté et le renforcement de l’inclusion économique des populations, y compris les plus vulnérables », a souligné Badou Ndour, président du Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal.

M. Ndour invite également l’État à garantir de meilleures conditions de séjour aux immigrés sénégalais dans les pays occidentaux et à mettre en place une banque dédiée aux immigrés, afin de faciliter leurs investissements au Sénégal.

S’exprimant sur la question des industries, le président du mouvement estime que la politique industrielle doit viser à renforcer la compétitivité du secteur et à promouvoir une économie plus durable et résiliente, capable de créer des emplois.

« Nous pensons qu’avec une politique industrielle efficace, les jeunes pourraient rester au pays au lieu d’être envoyés en Espagne pour travailler dans des plantations », a-t-il déclaré.

Le Mouvement pour le Développement Inclusif du Sénégal invite également l’État à organiser une assise nationale réunissant tous les jeunes entrepreneurs du pays, sans exception, afin de réfléchir ensemble aux voies et moyens du développement économique du Sénégal.

Dans cette dynamique, le mouvement prévoit d’organiser prochainement une formation sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, à destination des jeunes, pour leur permettre d’accéder plus facilement aux opportunités d’emploi.

Par ailleurs, en marge d’une rencontre avec la presse locale ce samedi, Badou Ndour a annoncé que son mouvement accompagnera les pèlerins du Magal de Porokhane en leur fournissant des vivres et des boissons, comme chaque année.

Kaolack : Lancement des activités du Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT)

Le Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT) a officiellement lancé ses activités avec pour ambition de promouvoir le civisme, la citoyenneté, et l’émergence dans les cinq zones du quartier Thioffack, situé dans la commune de Kaolack.

« Notre mission est de renforcer le civisme, le patriotisme et la citoyenneté, tout en luttant contre les différents défis qui entravent le développement de Thioffack. Nous aspirons également à promouvoir une gouvernance locale exemplaire pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens », a déclaré Tamsir Ndiaye, président du mouvement, lors de l’assemblée générale de lancement.

Au cours de cette rencontre, Tamsir Ndiaye a présenté une feuille de route ambitieuse visant à transformer les cinq zones du quartier. Parmi les priorités figurent la création d’un marché et d’un lycée, ainsi que la résolution des problèmes d’approvisionnement en eau dans certaines parties de Thioffack. Ces initiatives seront menées en collaboration avec les autorités étatiques et territoriales de Kaolack.

M. Ndiaye a également insisté sur l’importance de l’implication des populations locales :
« Il est crucial que chacun s’engage activement dans la vie de notre quartier. Le changement commence par une prise de conscience collective. Ensemble, nous pouvons transformer Thioffack. »

Outre ses objectifs principaux, le MDT se donne pour mission d’informer, d’assister et de défendre les populations locales. Cet engagement de proximité a été salué par de nombreux habitants, qui reconnaissent les efforts constants de Tamsir Ndiaye en faveur du développement de Thioffack.

Avec une mobilisation importante lors de cette assemblée, le Mouvement pour le Développement de Thioffack semble bien positionné pour entamer son travail de transformation durable au service de la communauté.

Amadou Bâ en campagne dans le Ndoucoumane : Un message de paix et de développement pour le monde rural

Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jam Ak Njarin, a fait escale dans le Ndoucoumane, région historique et riche en culture, dans le cadre de sa tournée électorale. Avant de sillonner la région, l’ancien Premier Ministre a débuté sa journée à la cité religieuse de Diamal, où il a rencontré le khalife général, El Hadji Modou Mame Cissé. Auprès du guide religieux, il a sollicité des prières pour la réussite de sa mission et pour la paix dans le pays.

Après Diamal, le convoi a pris la route pour Boulel. Là-bas, Amadou Bâ a exprimé ses aspirations pour un Sénégal fondé sur la paix et l’unité nationale. Dans un discours empreint de valeurs morales, il a souligné que la politique ne devait jamais devenir un terrain propice aux manœuvres douteuses, à la calomnie ou aux contre-vérités. « La politique ne doit pas être un terreau fertile à la tortuosité, à la calomnie et au mensonge. Notre œuvre sera bâtie sur la vérité pour qu’au moment de rendre compte, nous puissions répondre de nos engagements et de nos promesses », a déclaré Amadou Bâ, rappelant ainsi l’importance d’une éthique politique irréprochable.

Le leader de Jam Ak Njarin s’est également adressé aux jeunes et aux femmes, deux segments importants de la population, souvent confrontés à des défis socio-économiques. Il a promis de mettre en place un cadre propice à leur épanouissement et à leur développement, si sa coalition accède à la majorité. « Nous allons offrir aux jeunes et aux femmes les moyens de leur épanouissement et de leur développement », a-t-il affirmé, renforçant son engagement envers un avenir meilleur pour ces catégories.

En traversant le monde rural, entre les localités de Gnibi et Mbacké, Amadou Bâ n’a pas manqué d’aborder les préoccupations des agriculteurs et des éleveurs. La campagne actuelle se déroule dans un contexte difficile, marqué par des prévisions de récoltes en baisse, conséquence des conditions climatiques et des défis agricoles. Le leader politique s’est inquiété de la crise agricole et de l’impact de la cherté des denrées alimentaires sur les populations. Il a également évoqué le fléau du vol de bétail, un problème qui affecte particulièrement les éleveurs et fragilise l’économie rurale.

Amadou Bâ a appelé les populations rurales à exprimer massivement leur soutien à la coalition Jam Ak Njarin lors des prochaines élections. « En votant pour notre liste, nous aurons les moyens de lutter efficacement contre le vol de bétail et d’alléger le coût des produits alimentaires », a-t-il affirmé.

Ce message de paix et de progrès social, partagé dans le Ndoucoumane et au-delà, révèle la volonté d’Amadou Bâ et de son équipe de répondre aux défis sociaux et économiques du Sénégal, tout en cultivant les valeurs de vérité et d’intégrité dans le débat politique.

Ousmane Sonko : Un nouveau cap vers un développement souverain et responsable

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, vendredi, un tournant décisif pour l’avenir économique du Sénégal. Lors d’une visite dans un centre de formation professionnelle, créé en coopération avec le Japon, Sonko a affirmé que l’époque de la dépendance à l’endettement massif touchait à sa fin. Le gouvernement sénégalais se tourne désormais vers une stratégie axée sur l’exploitation des ressources locales et le renforcement du capital humain.

Sonko a mis en lumière les failles des précédents modèles de développement imposés au Sénégal, jugés inefficaces pour garantir une croissance endogène. « C’est la fin de l’endettement excessif et non maîtrisé. Nous allons cesser d’investir dans des projets qui ne servent pas les intérêts d’un développement souverain », a-t-il déclaré.

Pour illustrer cette nouvelle approche, il a cité l’exemple du Japon, une nation qui a su se développer malgré un accès limité aux ressources naturelles. « Le Japon nous montre que l’on peut construire un modèle de développement basé sur le savoir-faire et le travail, plutôt que sur la simple exploitation des ressources. C’est un chemin que nous devons suivre », a insisté Sonko.

Le gouvernement dévoilera ce lundi un programme ambitieux intitulé « Sénégal 2050: agenda national de transformation », qui définira les grandes lignes de développement pour les 25 prochaines années. Ce plan repose sur des objectifs économiques, sociaux et politiques ambitieux, visant notamment à réduire significativement la pauvreté et à tripler le revenu par habitant d’ici 2050. La présidence espère que le programme permettra d’atteindre une croissance économique annuelle de 6 à 7 %.

Le plan propose une réorganisation territoriale du développement autour de huit pôles régionaux, visant à maximiser les potentialités locales et à mieux répartir les richesses sur l’ensemble du territoire. Cette approche décentralisée devrait favoriser une meilleure gestion des ressources et encourager l’implication des acteurs locaux.

En septembre, après un audit des comptes publics, le gouvernement Sonko a révélé des déséquilibres financiers alarmants. Le déficit budgétaire s’élèverait à 10,4 % du PIB, bien au-delà des 5,5 % annoncés par le précédent gouvernement. De plus, la dette publique réelle atteindrait 76,3 % du PIB, contre 65,9 % déclarés auparavant. Le Premier ministre a accusé l’ancien régime d’avoir masqué ces chiffres et trompé les partenaires étrangers.

Face à cette situation critique, l’agence de notation Moody’s a abaissé la note du Sénégal, plaçant le pays sous surveillance. Néanmoins, Ousmane Sonko se veut optimiste : « Nous devons regarder ces difficultés comme une opportunité pour repenser notre modèle économique et construire un Sénégal plus fort, indépendant et prospère. »

Le projet « Sénégal 2050 » se veut ainsi une rupture avec les pratiques passées, misant sur un développement basé sur l’efficacité, l’innovation, et la réduction de la dépendance à l’aide extérieure. Un défi ambitieux pour le Sénégal, mais nécessaire, selon le Premier ministre, pour garantir un avenir durable et souverain pour les générations futures.

Le Port Multifonctionnel de Ndayane : Un Catalyseur du Développement Économique et Social au Sénégal

Le projet du port multifonctionnel de Ndayane, situé à environ 50 km au sud de Dakar, représente une étape décisive dans la transformation de l’infrastructure maritime du Sénégal. Avec un investissement colossal de 1,2 milliard de dollars, ce projet, porté par DP World, constitue le plus grand investissement privé dans l’histoire du pays depuis son indépendance. Il marque également l’initiative la plus ambitieuse de la multinationale à l’échelle mondiale.

Le port de Ndayane offrira des capacités bien supérieures à celles de l’actuel port de Dakar, qui s’étend sur 29 hectares. Avec ses 300 hectares, Ndayane pourra accueillir des navires d’une taille encore inédite pour le pays. Le tirant d’eau passera de 13 mètres à 18 mètres, permettant ainsi l’accostage de navires transportant jusqu’à 22 000 EVP (Équivalent Vingt Pieds), contre seulement 6 000 EVP à Dakar. Cette capacité permettra de recevoir simultanément deux navires de 14 000 EVP, augmentant considérablement l’efficacité des opérations portuaires et réduisant les coûts du fret. Ces gains d’échelle devraient avoir un impact direct sur le prix des marchandises dans le pays, contribuant ainsi à l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais.

Le projet de Ndayane est également un moteur d’emploi. Selon Mactar Diallo, secrétaire général du port autonome de Dakar, environ 1 600 emplois directs seront créés pendant la phase de construction, avec des perspectives à long terme atteignant jusqu’à 22 000 emplois. Cette initiative inclut également des infrastructures sanitaires et un centre de formation dédié aux métiers portuaires. En s’attaquant à des enjeux sociaux tels que la migration irrégulière, ce projet offrira aux jeunes et aux femmes des communes environnantes — notamment Diass, Yène et Poponguine — des opportunités d’emploi, soulignant l’engagement à maximiser les retombées locales.

Alassane Diop, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de DP World, a réitéré l’importance de donner la priorité aux jeunes et aux femmes dans le recrutement, une démarche essentielle pour favoriser l’inclusion sociale et assurer que les communautés locales bénéficient pleinement de cette transformation économique.

Outre ses aspects économiques et sociaux, le port de Ndayane se distingue par son engagement en faveur de la durabilité environnementale. Des technologies de pointe seront utilisées pour minimiser l’empreinte écologique du port, notamment à travers la réduction des émissions de CO2 et l’adaptation aux défis du changement climatique. Cet engagement s’aligne avec les priorités mondiales en matière de développement durable, tout en répondant aux besoins spécifiques du Sénégal en matière de protection environnementale.

Le port de Ndayane est bien plus qu’un projet portuaire. Il incarne une vision stratégique pour l’avenir du Sénégal, visant à améliorer la compétitivité maritime du pays, créer des emplois et développer des infrastructures modernes et durables. En intégrant les dernières innovations technologiques et en répondant aux défis économiques, sociaux et environnementaux contemporains, Ndayane se positionne comme un vecteur crucial pour le développement à long terme du Sénégal.

Le soutien des communautés locales sera un facteur clé dans la réussite de ce projet ambitieux. Si la participation active de la population est assurée, le port multifonctionnel de Ndayane pourrait bien devenir un modèle de développement pour toute la région ouest-africaine, renforçant ainsi la position du Sénégal sur la scène économique mondiale.

En somme, le port de Ndayane est non seulement une réponse aux besoins logistiques croissants du Sénégal, mais aussi un levier pour une transformation durable et inclusive du pays.

Préparatifs du Grand Magal de Touba : Un Comité Local de Développement se penche sur les enjeux essentiels

Ce lundi, un Comité Local de Développement (CLD) préparatoire du Grand Magal a été organisé à Touba, mettant en lumière les principaux défis à relever pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur. Parmi les points abordés, l’approvisionnement en eau et en électricité a été au centre des préoccupations.

Le Sous-Préfet de Ndame a rapporté une amélioration notable dans l’approvisionnement en eau, offrant ainsi un soulagement aux habitants et aux pèlerins. De plus, la Senelec a assuré que Touba et Mbacké seront exemptées de tout délestage pendant cette période, et les demandes d’électricité seront traitées avec célérité.

Concernant l’assainissement, l’entreprise responsable des travaux reprendra ses activités après des discussions fructueuses avec les autorités étatiques. De même, un représentant de l’Ageroute effectuera une mission de reconnaissance sur le terrain pour évaluer les besoins en termes d’infrastructures routières.

En matière de santé, des mesures ont été prises pour garantir une couverture sanitaire adéquate pendant le Magal, assurant ainsi la sécurité et le bien-être des participants.

Le Sous-Préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma, a souligné l’engagement des services de l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le succès de l’organisation du Grand Magal.

Le coordinateur du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké Gaïndé, s’est félicité de la tenue du CLD, affirmant que tous les aspects essentiels ont été passés en revue pour garantir le bon déroulement de l’événement. Il exprime également l’espoir que le nouveau gouvernement apportera sa contribution significative à cette organisation emblématique.

Succession d’Ousmane Sonko : Les Habitants de Ziguinchor Aspirent à la Continuité du Développement

La démission officielle du Premier ministre, Ousmane Sonko, de son poste de maire de la commune de Ziguinchor a ouvert la voie à une nouvelle ère pour cette ville du sud du Sénégal. Alors que la bataille pour sa succession s’intensifie, les habitants expriment leurs attentes pour le futur édile, espérant qu’il poursuivra l’action entamée par son prédécesseur.

La directive présidentielle demandant à tout membre du nouveau gouvernement cumulant des mandats électifs de se démettre de ses fonctions a conduit à la démission de M. Sonko de son mandat de maire de Ziguinchor. Cette décision a suscité un vif intérêt parmi les habitants, qui scrutent désormais l’avenir de leur ville avec attention.

Quatre conseillers municipaux se sont déjà manifestés comme candidats potentiels pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux, Dame Bèye de la coalition Benno Book Yakaar (BBY) et trois autres membres du parti Pastef : Aïda Bodian, Djibril Sonko, Alassane Diédhiou, et Abdou Sané. En attendant l’organisation d’une élection, c’est Aïda Bodian, première adjointe au maire, qui assure l’intérim.

Dans les rues animées de Ziguinchor, les discussions vont bon train sur le profil du futur maire. Les habitants expriment le désir de voir un leader qui s’inscrira dans la lignée des ambitions et du programme de développement initié par Ousmane Sonko. Certains évoquent notamment le projet « Burok », un programme social lancé par le maire sortant, comme une référence pour le futur édile.

Des commerçants, des conducteurs de motos « Jakarta » et des citoyens ordinaires expriment leur souhait de voir Ziguinchor se développer sous l’impulsion d’un maire déterminé et compétent. L’ambition, le dévouement et la capacité à travailler pour le bien-être de la ville sont des qualités unanimement recherchées.

Alors que les candidats se préparent à prendre la relève, les habitants de Ziguinchor restent mobilisés et attentifs, espérant que le futur maire saura répondre à leurs attentes et poursuivre la trajectoire de développement tracée par son prédécesseur.

Solidarité après l’incendie à l’usine PATISEN : Soutien gouvernemental et perspectives de développement industriel

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, accompagné du Ministre Secrétaire d’État pour le développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont visité ce samedi 4 mai l’usine de PATISEN, suite à l’incendie survenu la veille dans une partie des locaux de cette entreprise sénégalaise spécialisée dans la fourniture de produits alimentaires. Leur présence, aux côtés des autorités administratives et de quelques collaborateurs, témoigne de la solidarité du gouvernement, exprimant la compassion du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que du Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a salué la réactivité des Sapeurs-pompiers qui ont rapidement circonscrit l’incendie, limitant ainsi les dégâts matériels. Malgré cela, trois camions et plusieurs dizaines de palettes ont été la proie des flammes. L’origine de l’incendie et les estimations des pertes restent encore inconnues. Cet incident rappelle la nécessité de soutenir et d’accompagner les industries sénégalaises, selon le Ministre Diop.

Dans le cadre des nouvelles orientations gouvernementales, l’accompagnement des « Champions nationaux de l’Industrie et du Commerce » est une priorité. Le Ministre Diop envisage une démarche inclusive pour l’élaboration du plan de développement industriel et commercial, mettant en place une politique de proximité en se rapprochant des industriels grâce à des concertations élargies. Des journées de concertations prochaines visent à recueillir les préoccupations et contraintes de tous les industriels sénégalais, afin de les appuyer dans l’expansion de leurs activités à l’intérieur du pays.

Cet appui et accompagnement s’inscrivent dans le cadre des huit pôles de développement cités dans le Projet, constituant une garantie de création d’emplois et de croissance économique pour une prospérité durable. La solidarité gouvernementale après l’incendie à l’usine PATISEN illustre l’engagement des autorités à soutenir le secteur industriel sénégalais et à favoriser son développement pour le bien-être de tous.

Promouvoir l’accès des jeunes aux terres agricoles : Un impératif pour le développement de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, au cœur de la Casamance sénégalaise, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie locale et dans la subsistance des communautés. Cependant, malgré son importance, l’accès des jeunes aux terres agricoles reste un défi majeur. C’est dans ce contexte que le Gouverneur Mor Talla Tine a lancé un appel pressant aux collectivités territoriales pour faciliter cet accès vital.

Lors d’un événement récent, Mor Talla Tine a souligné les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes dans la région. Le foncier, ressource indispensable pour toute activité agricole, se fait rare, ce qui entrave les aspirations des jeunes à s’engager dans ce secteur porteur. Face à cette réalité, le Gouverneur a exhorté les maires et les autorités locales à simplifier les procédures d’attribution de terres agricoles aux jeunes, afin de stimuler le développement économique et social de la région.

Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large intitulé « Inclusion et participation des jeunes », porté par Initiative Développement en partenariat avec l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ziguinchor et l’association Declic. Ce projet vise à promouvoir l’implication des jeunes dans les processus de décision et de dialogue au niveau local, en reconnaissant leur rôle essentiel dans la dynamique de développement.

Mor Talla Tine a souligné l’importance de cette initiative pour surmonter les obstacles à la participation des jeunes. Dans une région où la jeunesse représente une force vive et dynamique, il est essentiel de créer des opportunités d’engagement et d’initiative. Le Gouverneur a également souligné l’engagement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, envers le développement économique et social du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur l’émancipation de la jeunesse.

L’atelier organisé dans le cadre de ce projet constituera une plateforme d’échange et de partage visant à définir une approche commune pour favoriser l’accès des jeunes aux terres agricoles. Il s’agira également de sensibiliser les parties prenantes aux enjeux de la jeunesse et de leur rôle dans le développement durable de la région.

Le responsable du projet, Cheikh Tidiane Sibi, a mis en lumière le faible niveau de représentation des jeunes dans les instances de dialogue et de décision, malgré leur poids démographique. Cette sous-représentation risque de compromettre le dynamisme et la vitalité de la région, en laissant de côté une partie importante de sa population.

L’appel du Gouverneur Mor Talla Tine en faveur de l’accès des jeunes aux terres agricoles résonne comme une nécessité impérieuse pour le développement de Ziguinchor. Il met en lumière l’importance de créer un environnement propice à l’engagement des jeunes, afin de dynamiser l’agriculture locale et de stimuler l’économie régionale.

Inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest : Un Pas Majeur vers le Développement Économique Régional

Dans une démarche ambitieuse visant à dynamiser l’entrepreneuriat et l’investissement dans les régions de Thiès et de Diourbel, le gouverneur Oumar Mamadou Baldé a officiellement inauguré la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest. Cet événement marque un jalon crucial dans le déploiement des services publics au Sénégal, avec pour objectif principal la valorisation des ressources naturelles et locales de ces zones.

La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le gouverneur de souligner l’importance de cette plateforme en tant que guichet unique pour les formalités administratives des entreprises et des investisseurs. En effet, ce nouvel outil offre non seulement un accès simplifié aux procédures de création d’entreprise, mais également un accompagnement sur mesure pour favoriser le développement d’un secteur privé local résilient.

Implantée stratégiquement dans une zone à fort potentiel économique, comprenant des secteurs clés tels que le tourisme, l’horticulture, l’industrie, les mines et les services, la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest vise à soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans la région. Abdoulaye Baldé, directeur général de l’APIX.SA, souligne que cette initiative favorisera la synergie entre les secteurs public et privé, offrant ainsi des conseils de qualité et des financements adaptés pour les entreprises locales.

L’un des points forts de cette inauguration a été la visite des 6 km de plages récemment restaurées par la SAPCO, permettant à la commune de Saly de retrouver son attrait en tant que première station balnéaire de l’Afrique de l’Ouest. Cette réalisation témoigne de l’engagement continu des autorités à créer un environnement propice aux affaires et à promouvoir le développement économique local.

La Plateforme d’Investissement Centre-Ouest s’annonce ainsi comme un catalyseur majeur pour la modernisation de l’économie régionale et la transformation de l’écosystème de production. En facilitant les investissements, en favorisant l’industrialisation et en réduisant les coûts de transaction, elle contribuera à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise dans son ensemble.

L’inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest marque le début d’une nouvelle ère de développement économique régional au Sénégal. En offrant un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement, cette initiative promet de créer des opportunités de croissance et de prospérité pour les communautés locales, tout en renforçant la position du pays sur la scène économique internationale.

Passation de pouvoir au Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire : Maïmouna Dièye prend les rênes

Ce vendredi 12 avril, une nouvelle étape importante a été franchie dans le cadre des passations de pouvoir ministérielles au Sénégal. Thérèse Faye Diouf, ministre sortante de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, a transmis le flambeau à Maïmouna Dièye, mairesse de la commune de Patte D’oie.

Lors de la cérémonie officielle, Maïmouna Dièye a affirmé son engagement à promouvoir les droits des femmes, à protéger les enfants et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales. Elle a souligné l’importance de placer la famille, la femme et la solidarité au centre des priorités de son mandat.

La nouvelle ministre a également évoqué les défis majeurs qui attendent le Ministère, notamment la mise en œuvre d’une politique familiale centrée sur la protection et la promotion des droits de la femme et des enfants. Elle s’est engagée à développer un système sanitaire et une protection sociale plus efficaces, efficients et à moindre coût, notamment par le développement d’un financement de la santé endogène.

Maïmouna Dièye mise également sur les communautés à la base pour le développement du pays. Elle a annoncé la mise en place d’une politique visant à promouvoir et renforcer les initiatives de développement à la base, en s’appuyant notamment sur le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Rappelant l’importance et les réussites du PUDC, Thérèse Faye Diouf, l’ancienne ministre, a souligné que depuis 2015, ce programme a permis de réaliser un linéaire total de 820 km de pistes rurales, favorisant ainsi la mobilité de 528 000 personnes réparties sur 844 villages.

Au cours de son mandat, Thérèse Faye Diouf a mis en avant les différentes réalisations de son département sous le régime de Macky Sall. Elle a notamment évoqué les progrès en matière d’électrification rurale, avec plus de 807 villages électrifiés par le PUDC, ainsi que la promotion des activités génératrices de revenus pour les femmes rurales.

Sur la couverture maladie universelle, Mme Diouf a précisé que la politique d’assurance maladie a permis la couverture de 4 514 819 personnes par les mutuelles de santé communautaire, soit 23% de la population. Elle a également mis en avant la prise en charge de diverses catégories de la population, notamment les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées.

Maïmouna Dièye a conclu en appelant ses collaborateurs et les fonctionnaires de l’État à plus de rigueur dans leur travail afin d’atteindre les objectifs fixés. Elle a également fait part de l’urgence de voter le projet de loi sur la protection sociale au Sénégal, un élément clé pour le développement social du pays.

La passation de pouvoir entre Thérèse Faye Diouf et Maïmouna Dièye marque une nouvelle phase pour le Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, avec une vision et des priorités clairement définies pour les années à venir.

Ousmane Fall nommé Directeur Intérimaire du Développement Industriel et Commercial à la Banque Africaine de Développement

Une nomination importante vient d’être annoncée à la Banque Africaine de Développement (BAD), avec Ousmane Fall, un Sénégalais, prenant désormais en charge deux rôles clés au sein de l’institution.

Sur le site officiel de la BAD, il est révélé que Ousmane Fall a été nommé directeur par intérim du département du Développement Industriel et Commercial, succédant ainsi au Nigérian Abdu Mukhtar qui occupait ce poste depuis 2017.

En plus de cette nouvelle responsabilité, Ousmane Fall continuera à assumer ses fonctions actuelles en tant que directeur des Opérations Non Souveraines et de l’Appui au Secteur Privé. À ce titre, il supervise le portefeuille des opérations non souveraines de la Banque et dirige les investissements de celle-ci dans les fonds d’investissement et de capital-investissement.

La BAD souligne que cette nomination marque le retour d’Ousmane Fall dans l’institution après quatre années passées à la Société Financière Internationale (SFI), où il a joué un rôle clé dans la planification nationale et le dialogue ministériel dans le domaine des infrastructures en Afrique.

Cette nomination témoigne de la confiance et de la reconnaissance envers les compétences et l’expérience d’Ousmane Fall, et souligne l’engagement de la BAD à renforcer son équipe de direction pour répondre aux défis de développement de l’Afrique.

Bassirou Diomaye Faye : Les défis de la Souveraineté et du Développement au Sénégal

Élu au premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, soutenu par le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’est présenté comme le candidat du changement et de la rupture avec le système établi. Son mandat est marqué par une volonté affirmée de réformer en profondeur le pays, notamment en matière de lutte contre la corruption et de renforcement de la souveraineté nationale dans tous les domaines.

L’une des promesses phares de sa campagne est la sortie du Sénégal de la zone franc, dans le but de développer des partenariats plus bénéfiques avec d’autres pays et de réévaluer les contrats conclus avec des sociétés étrangères, notamment dans le secteur pétrolier et gazier. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de rompre avec l’emprise économique française et de favoriser le développement économique du pays.

Cependant, la mise en œuvre de ces mesures pourrait être confrontée à plusieurs obstacles. Tout d’abord, la question de la sortie de la zone franc est complexe et soulève des interrogations quant à son efficacité réelle en termes de développement. De plus, le maintien de relations économiques avec la France et d’autres pays partenaires de la CEDEAO reste crucial pour l’économie sénégalaise.

Par ailleurs, la gestion du secteur de la pêche, essentiel pour de nombreuses communautés locales, constitue un défi majeur. La lutte contre la pêche illégale et non réglementée, qui prive le pays de ressources importantes, nécessite une action décisive de la part des nouvelles autorités.

Enfin, la valorisation des produits locaux et la promotion de l’agriculture nationale sont des enjeux clés pour assurer la sécurité alimentaire du pays et soutenir les producteurs locaux. Cependant, cela pourrait nécessiter des ajustements politiques et économiques importants, ainsi qu’une coopération accrue avec les partenaires régionaux et internationaux.

Dans les mois à venir, la capacité du nouveau gouvernement à relever ces défis déterminera en grande partie la réussite de son mandat et son impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.

Priorités du nouveau gouvernement Sénégalais : Jeunesse, vie chère, justice et développement

Le nouveau gouvernement sénégalais, dont la composition a été révélée vendredi soir, se fixe cinq priorités majeures, selon le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces priorités reflètent les défis cruciaux auxquels le pays est confronté et les aspirations de la population à un avenir meilleur.

Le Premier ministre a souligné que l’équipe gouvernementale se concentrera en premier lieu sur la jeunesse, en abordant des questions telles que l’éducation, la formation, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes. La création d’opportunités pour la jeunesse sénégalaise est un pilier essentiel de la politique gouvernementale.

Un autre axe de travail important sera la lutte contre la vie chère et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations. Face aux défis économiques persistants, il est crucial de mettre en œuvre des mesures visant à rendre les produits de première nécessité plus accessibles pour tous les citoyens.

La justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance et la transparence sont également des priorités clés du nouveau gouvernement. Il s’agit de renforcer le système judiciaire et de garantir que les droits de tous les citoyens sont respectés, tout en veillant à une gestion transparente des affaires publiques.

Parallèlement, le gouvernement accordera une attention particulière à la souveraineté économique du Sénégal, en exploitant de manière optimale les ressources naturelles du pays pour favoriser un développement endogène et durable. Cela s’inscrit dans une vision de prospérité nationale et de création d’emplois pour les citoyens sénégalais.

Enfin, la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion sociale et territoriale, ainsi que le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays, sont des priorités transversales qui guideront l’action gouvernementale dans les années à venir.

Avec un gouvernement composé de 25 ministres et cinq secrétaires d’État, le Sénégal se lance dans une nouvelle ère de développement et d’engagement envers le bien-être de sa population. Ces priorités fixées par le Premier ministre illustrent la détermination du gouvernement à répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Abdourahmane Baldé : Une figure emblématique pour le développement de Kolda

Au cœur de la région de Kolda, une figure émerge comme le catalyseur d’un véritable changement politique et social. Abdourahmane Baldé, président du Mouvement Kolda Debout (MKD), incarne cet espoir renouvelé et cette énergie positive qui transforment peu à peu la vie des habitants de cette région.

Depuis maintenant sept ans, Abdourahmane Baldé, affectueusement surnommé « Doura », s’est engagé de manière inébranlable à servir le Sénégal, en particulier le Fouladou, en plaçant la santé, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes au cœur de ses priorités.

Dans le domaine de la santé, ses actions sont multiples et palpables. Depuis cinq ans, il organise des consultations médicales gratuites et a inscrit 5000 personnes, dont 2000 élèves, 1000 talibés et 2000 adultes, à la Couverture Maladie Universelle (CMU), un investissement de 10 millions de francs. De plus, il a fait don de médicaments et d’équipements à diverses structures sanitaires, et a pris en charge des malades à travers différentes spécialités médicales. Le dernier acte remarquable de Abdourahmane Baldé est la construction du poste de santé de Talto Diéga et la réhabilitation de plusieurs autres postes de santé, offrant ainsi des infrastructures modernes et bien équipées à la population.

Dans le domaine de la formation et de l’emploi des jeunes, Abdourahmane Baldé ne ménage pas ses efforts. Depuis 2016, il a mis en place des mécanismes de formation en conduite automobile et dans d’autres secteurs porteurs d’avenir. De plus, il a facilité l’accès à des études à l’étranger pour de nombreux jeunes et a offert des opportunités d’emploi à travers le recrutement dans son propre cabinet et la promotion de jeunes cadres à des postes de responsabilité.

« Le Gamou des Kalounayes : Un appel à la stabilité et au développement dans un contexte de tensions politiques »

« La célébration annuelle devient un symbole de paix et de résilience face aux défis nationaux »

Les festivités du Gamou des Kalounayes, qui ont eu lieu hier, ont pris une importance particulière cette année dans le contexte tendu du report de l’élection présidentielle au Sénégal. Cette célébration traditionnelle a servi de tribune pour exprimer un fort appel à la stabilité et au développement, malgré les défis politiques et socio-économiques auxquels la région et le pays sont confrontés.

Babacar Arouna Sané, membre du comité d’organisation du Gamou, a souligné la résilience de la communauté de Kalounayes face aux troubles qui ont secoué d’autres parties du pays. Il a mis en avant l’importance de la cohésion sociale et de la solidarité pour faire face aux défis actuels et futurs, en particulier dans le contexte de la crise politique en cours.

Le développement local est également au cœur des préoccupations, avec un appel à exploiter les ressources de la région pour promouvoir la croissance économique et améliorer les conditions de vie des habitants. Babacar Arouna Sané a souligné les mesures préventives prises pour anticiper les éventuelles répercussions de la crise politique sur la communauté.

Au nom du Khalife des Kalounayes, Cheikh Bounama Coly, Babacar Arouna Sané a lancé un appel à la patience, à la sérénité et à la tranquillité. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre les différends et préserver la paix dans la région et dans tout le pays.

Le Préfet de Bignona, Mamadou Khouma, a salué l’engagement du Khalife en faveur de la paix et a sollicité ses prières pour la stabilité du pays. Il a souligné l’inefficacité de la violence comme moyen de résolution des conflits et a appelé à privilégier le dialogue et la médiation pour surmonter les divergences.

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le Gamou des Kalounayes est apparu comme un phare de paix et de résilience, offrant un exemple inspirant de la capacité des communautés locales à rester unies et à promouvoir le progrès malgré les défis.

Amadou Ba s’engage pour le développement intégré de Touba : Un dialogue direct pour l’avenir prospère de la ville sainte

Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a récemment effectué une visite à Touba, une ville sainte qui se révèle être également un véritable pôle économique. Au cours de cette visite, le ministre a rencontré les acteurs et les autorités locales sur le terrain, établissant un dialogue direct visant à évaluer les infrastructures routières, éducatives et de santé de la ville, tout en explorant de nouvelles opportunités de développement.

« Touba, en plus de son statut de ville sainte, est un moteur économique essentiel pour le Sénégal. Notre objectif est de nous assurer que son potentiel économique est pleinement exploité pour le bénéfice de ses habitants et de la nation dans son ensemble », a déclaré Amadou Ba.

Au cœur de cette visite était la volonté de comprendre de manière approfondie les besoins spécifiques de Touba et d’identifier les domaines où des actions concrètes peuvent être entreprises. Le dialogue direct avec les acteurs locaux a permis d’établir un état des lieux précis des infrastructures existantes et d’explorer des moyens d’amélioration et d’expansion.

« Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des actions cohérentes avec les besoins réels de Touba. Cela comprend le renforcement des infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles et les centres de santé, mais aussi la recherche de nouvelles opportunités économiques pour stimuler la croissance de la ville », a souligné Amadou Ba.

La prospérité économique de Touba, selon le ministre, repose sur le dynamisme de ses habitants. L’engagement à leurs côtés est clair, et le gouvernement est déterminé à soutenir les initiatives qui contribuent à l’épanouissement de la ville sainte sur les plans spirituel et économique.

« Nous avons confiance que Touba continuera à prospérer grâce à l’énergie et à la détermination de ses habitants. Notre engagement est solide, et nous travaillerons main dans la main pour réaliser un avenir où Touba joue un rôle encore plus central dans le développement économique du Sénégal », a conclu Amadou Ba.

Cette visite souligne l’importance d’une approche intégrée du développement, où le dialogue direct avec les communautés locales permet d’orienter les actions gouvernementales vers des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque région.

Entre héritage de développement et défis démocratiques : Macky Sall face à un bilan ambigu à l’approche de la présidentielle de 2024

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal, le Président Macky Sall dresse un bilan en demi-teinte de ses 12 années à la tête du pays. Salué en tant que grand bâtisseur pour ses efforts dans la modernisation des infrastructures et la réduction des fractures sociales, Macky Sall est également critiqué pour son utilisation parfois excessive du pouvoir présidentiel et la polarisation de la scène politique.

Le paradoxe de la présidence de Macky Sall, oscillant entre son rôle de Chef de l’État et de Chef de parti, brouillant ainsi la conception de l’État. L’auteur souligne les conséquences politiques et sociales des violences symboliques, des injustices et des pratiques partisanes sur la confiance générale envers l’État et la démocratie.

L’élimination de figures politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall en 2019 est examinée sous l’angle de son impact sur le processus électoral de 2024, tout en questionnant l’effet Sonko et les perceptions d’acharnement judiciaire.

Le Président Sall est également loué pour sa capacité à pacifier la région de Casamance, soulignant la nécessité d’appliquer cette même intelligence au service de la paix dans le contexte politique. L’article appelle à une sublimation politique de Macky Sall, l’invitant à dépasser les enjeux partisans et à œuvrer pour la réconciliation nationale.

En vue de la présidentielle, l’auteur insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif avec tous les candidats, notamment avec Ousmane Sonko, afin de construire un pacte républicain consolidé et garantir une élection apaisée et crédible. Enfin, l’article appelle à une enquête impartiale sur les violences politiques, la libération des détenus politiques, et encourage le Président Sall à initier des actions concrètes pour guérir les divisions et unir le peuple sénégalais.

Investiture d’Amadou Ba par l’APR : Engagement en Faveur de la Continuité et du Développement

Amadou Ba, candidat investi par la coalition au pouvoir lors du Conseil national de l’Alliance pour la République (APR), a exprimé son engagement à poursuivre la politique initiée par le président de la République Macky Sall. Lors de son investiture en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba a accepté l’investiture « avec honneur et fierté ».

Le Premier ministre a affirmé son engagement à continuer le Plan Sénégal Émergent, soulignant sa volonté de favoriser l’investissement pour stimuler la croissance économique et promouvoir un développement durable. Amadou Ba s’est également exprimé sur la question de la sécurité nationale, s’engageant à renforcer les forces de défense et de sécurité pour faire face au terrorisme et autres menaces sécuritaires, notamment avec l’exploitation imminente des ressources minières telles que le pétrole et le gaz.

En ce qui concerne l’emploi des jeunes, Amadou Ba aspire à être reconnu comme le « président de l’emploi et de l’épanouissement de la jeunesse ». Il a promis des avancées significatives et une mobilisation des ressources pour offrir de bons emplois et du bien-être aux jeunes.

L’ancien ministre des Finances et du Budget a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude envers les membres fondateurs et les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar, soulignant leur capacité à se concerter pour l’intérêt du Sénégal. Son investiture marque le début de sa campagne présidentielle, avec un engagement fort en faveur de la continuité et du développement du pays.

Ministère des Collectivités territoriales : Modou Diagne Fada poursuit ses visites dans les différents services

Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires a effectué une visite au Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation et à l’Agence de Développement local. 
Modou Diagne Fada a eu droit à la présentation des structures et de leurs moyens d’intervention. Il a magnifié le travail des agents. Pour lui, ces structures jouent un rôle déterminant dans le développement local, la fonction publique territoriale et la formation des agents.

Seneweb

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