Kaolack – Korité 2025 : L’imam de la mosquée Al Falah dévoile les bienfaits de la lecture du Coran

À Kaolack, une partie de la communauté musulmane a célébré la Korité. C’est notamment le cas dans le quartier Dialègue, à la mosquée Al Falah, où l’imam Ibrahima Cissé a consacré son sermon de la prière de l’Aïd el-Fitr, ce dimanche, aux bienfaits de la lecture du Coran.

Selon lui, la lecture du Coran est extrêmement bénéfique à plusieurs niveaux, tant sur le plan spirituel que personnel.

L’imam a rappelé que la lecture du Coran rapproche le croyant d’Allah et renforce sa spiritualité.

Se basant sur plusieurs hadiths, il a souligné que la récitation du Coran est une source de bénédictions et de récompenses dans l’au-delà, particulièrement pour ceux qui le lisent avec assiduité et appliquent ses enseignements dans leur vie quotidienne.

Ainsi, la lecture du Coran ne se limite pas à un simple exercice spirituel, mais a un impact profond sur la vie du croyant, aussi bien sur le plan personnel que collectif.

Dans son sermon, l’imam Ibrahima Cissé a également abordé la question récurrente de la division des musulmans lors des grandes fêtes religieuses, notamment l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Kébir. Selon lui, cette division trouve son origine dans des divergences d’interprétation des calendriers lunaires et des méthodes d’observation du croissant lunaire.

Il a souligné que cette situation affaiblit l’unité de la communauté musulmane, alors que celle-ci devrait être un principe fondamental durant ces moments de célébration.

L’imam Ibrahima Cissé a ensuite exprimé son inquiétude face à la démission de certains parents dans l’éducation de leurs enfants, un phénomène préoccupant aux conséquences graves pour l’avenir des jeunes et de la société en général.

Il a identifié plusieurs causes à cette situation :

• Un manque d’instruction chez certains parents, les empêchant de mesurer pleinement l’importance de leur rôle éducatif.

• L’influence de la modernisation et de certaines tendances extérieures qui favorisent une éducation laxiste, où l’autorité parentale est minimisée.

• L’absence d’encadrement parental, pouvant entraîner des comportements déviants chez les jeunes, tels que la consommation de drogue et la violence.

L’imam a également regretté la disparition progressive de l’éducation traditionnelle, qui inculquait autrefois des valeurs fondamentales comme le respect, l’entraide et la responsabilité.

Pour conclure, l’imam Ibrahima Cissé a insisté sur l’importance de l’éducation religieuse dans la transmission des valeurs morales, de l’éthique et de la spiritualité. Il a exhorté les parents à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants afin de leur inculquer de solides bases religieuses et morales, essentielles à leur avenir et à celui de la société.

Air Sénégal : un audit interne dévoile de graves irrégularités et des sanctions tombent

La compagnie aérienne nationale Air Sénégal traverse une zone de turbulences. Un audit interne, ordonné par le nouveau directeur général Cheikh Tidiane Ndiaye, a révélé des pratiques frauduleuses ayant lourdement impacté les finances et la réputation de l’entreprise. Ces découvertes ont déjà conduit à des licenciements et pourraient aboutir à des poursuites judiciaires.

Nommé à la tête d’Air Sénégal en août dernier, Cheikh Tidiane Ndiaye a fait de la transparence et de la rigueur sa priorité. Dès sa prise de fonction, il a instruit la création d’un comité d’audit interne pour enquêter sur des pratiques jugées « peu conventionnelles ». Les résultats de cet audit, relayés par L’Observateur, dévoilent une gestion gabégique et des abus systématiques.

Parmi les irrégularités pointées, la mauvaise gestion du programme « Staff Travel » a fait perdre des sommes considérables à la compagnie. Ce programme, destiné aux employés et à leurs ayants droit, aurait été détourné à des fins personnelles. Certains agents auraient vendu des billets à des personnes externes, générant des pertes importantes. Un agent chargé de la vente de ces billets a été licencié.

D’autres responsables sont accusés d’avoir distribué des billets « Staff » à des tiers ou encore acheté des billets en classe affaires sur des compagnies étrangères, souvent pour des bénéficiaires extérieurs. Ces abus sont estimés à plusieurs dizaines de millions de francs CFA. La direction générale a promis de récupérer les sommes indûment perçues et d’engager des sanctions sévères contre les auteurs de ces dérives.

Le pèlerinage à La Mecque de 2024, qui devait être une opération lucrative pour Air Sénégal, s’est transformé en fiasco financier. L’audit révèle une perte de plusieurs milliards de francs CFA pour cette opération. Une mauvaise gestion de l’équipe en charge et une mission écourtée ont contribué à ce naufrage financier.

La direction a annoncé que les frais de mission perçus en trop seraient récupérés, rappelant que les perdiems doivent être ajustés en fonction de la durée réelle des missions.

À Abidjan, où Air Sénégal a récemment augmenté ses vols hebdomadaires de 5 à 10, des pratiques douteuses ont également été mises au jour. Le chef d’escale est accusé d’avoir embarqué des passagers à des tarifs réduits sans autorisation, créant un désordre tarifaire. Il aurait également annulé des pénalités de manière injustifiée, causant un manque à gagner pour la compagnie. Ces agissements lui ont valu un licenciement.

Ces révélations accablantes marquent un tournant dans la gestion d’Air Sénégal. Cheikh Tidiane Ndiaye a promis d’assainir la gouvernance de la compagnie et de mettre en place des contrôles rigoureux pour éviter que de tels abus ne se reproduisent.

Alors que des enquêtes approfondies sont en cours pour déterminer l’étendue des responsabilités, la direction générale ne cache pas sa volonté d’engager des poursuites judiciaires contre les employés fautifs et leurs complices.

Le Grand Théâtre de Dakar dévoile son programme culturel trimestriel : Une fin d’année sous le signe de l’art et de la culture

Le Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar a présenté, ce mercredi 2 octobre 2024, son programme culturel pour le dernier trimestre de l’année. Une série d’événements artistiques et culturels, s’étalant d’octobre à décembre, viendra marquer cette période, selon les précisions apportées par le Directeur Général Serigne Fall Guèye et son équipe. Ce programme éclectique promet d’enrichir la scène artistique sénégalaise avec des spectacles de théâtre, des concerts de renom, ainsi que des événements phares comme le Carnaval de Dakar et la Biennale de Dakar, qui se tiendra de novembre à décembre.

Le Grand Théâtre accueillera des artistes de premier plan comme Viviane Chidid, Sidy Diop, et Coumba Gawlo, qui viendront offrir des prestations musicales très attendues par le public. Ce calendrier promet de faire vibrer les passionnés de culture et de musique tout au long des trois prochains mois.

Samba Diaité, Directeur Artistique de l’institution, a souligné l’importance de cette démarche régulière de communication : « Il est important pour nous et le grand public qu’on puisse communiquer pour que les gens sachent ce que nous sommes en train de faire dans cette infrastructure qui est le Grand Théâtre, l’un des bijoux les plus prestigieux en Afrique de l’Ouest. Nous sommes persuadés qu’à travers la culture, nous pouvons aujourd’hui changer les mentalités, changer les comportements, impacter notre société et participer de façon très pointue au développement de notre pays. »

Le Directeur Artistique a également rappelé que cette présentation du programme trimestriel est une pratique habituelle, permettant au public de mieux anticiper et s’impliquer dans les événements à venir. « Cet exercice que nous avons fait aujourd’hui n’est pas une première pour nous. À chaque trimestre, nous présentons au grand public le programme attendu afin qu’ils puissent s’y préparer et participer activement aux événements », a-t-il ajouté.

Le programme culturel du Grand Théâtre de Dakar pour les derniers mois de 2024 promet des moments de grande intensité artistique, consolidant sa position en tant que haut lieu de la culture en Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement dévoile le plan stratégique Sénégal 2050 : Un tournant pour l’économie nationale

Le Premier ministre, dans un communiqué officiel, a annoncé la finalisation du diagnostic approfondi de la situation économique du Sénégal, mené parallèlement à l’élaboration du nouveau cadre de référence économique, Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce processus minutieux, désormais achevé, a permis de dresser un état des lieux exhaustif de l’économie sénégalaise, d’analyser ses défis et ses conséquences, ainsi que de définir les mesures correctivesindispensables pour redresser et stabiliser durablement la situation du pays.

Selon les déclarations d’Ousmane Sonko, ce diagnostic constitue une base solide pour le développement des politiques économiques futures, avec pour objectif de réorienter le Sénégal sur la voie de la croissance durable et inclusive. Le gouvernement s’apprête ainsi à partager les résultats de cette analyse avec l’ensemble de la nation à travers un point de presse, prévu pour ce jeudi.

Ce point de presse servira de prélude à un évènement d’envergure nationale, à savoir le lancement officiel, le 7 octobre 2024, du référentiel Sénégal 2050 – Agenda national de transformation. Ce plan stratégique incarne la vision du président Bassirou Diomaye FAYE pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Ce programme ambitionne de transformer en profondeur l’économie sénégalaise, en misant sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures, ainsi que sur une répartition équitable des richesses au sein du pays.

Le Premier ministre a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour l’opérationnalisation des réformes économiques nécessaires, visant à renforcer la résilience du Sénégal face aux crises mondiales, tout en favorisant une croissance endogène.

Le référentiel Sénégal 2050 se veut être une feuille de route ambitieuse, articulée autour de plusieurs axes prioritaires : la souveraineté alimentaire, la transition énergétique, la modernisation du système éducatif et de santé, ainsi que le développement durable. Ces réformes visent non seulement à renforcer la compétitivité du Sénégal sur la scène internationale, mais aussi à garantir un bien-être social accru pour l’ensemble de la population.

Avec cette nouvelle stratégie, le gouvernement s’engage à mobiliser l’ensemble des acteurs de la société – du secteur privé à la société civile – afin d’assurer une transformation inclusive et durable de l’économie sénégalaise.

Le lancement de l’Agenda national de transformation sera l’occasion pour le gouvernement de réaffirmer son engagement à construire un Sénégal prospère, tourné vers l’avenir et capable de répondre aux aspirations légitimes de ses citoyens.

Le Pastef dévoile sa liste pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain

En vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, le parti Pastef/Les patriotes a prévu une cérémonie d’envergure pour dévoiler les détails cruciaux de sa participation au scrutin. Cet événement très attendu se tiendra au prestigieux Grand Théâtre national, lieu symbolique choisi pour refléter l’importance du rendez-vous politique.

Le point d’orgue de la cérémonie sera la présentation de la tête de liste du Pastef, rôle clé pour mener la bataille électorale. C’est le Premier ministre Ousmane Sonko, leader du parti et figure emblématique de l’opposition, qui aura l’honneur de dévoiler cette personnalité centrale. L’équipe de campagne sera également mise en lumière, avec l’annonce du directoire qui supervisera l’ensemble des opérations électorales du parti. Cette structure jouera un rôle stratégique dans la coordination des activités de campagne à travers le pays.

Outre la tête de liste, les candidats représentant le Pastef dans les différents départements seront également présentés lors de cet événement. Leur rôle sera crucial dans la conquête des sièges à l’Assemblée nationale, notamment dans les circonscriptions où le Pastef espère faire des gains significatifs.

Par ailleurs, la liste nationale, qui regroupe des figures emblématiques et stratégiques du parti, sera dévoilée. Cette liste constitue un enjeu de taille pour le parti, qui vise à renforcer sa présence à l’Assemblée nationale et à peser de manière significative sur la scène politique nationale.

La cérémonie de présentation de la liste de Pastef est un moment décisif dans la campagne législative en cours. Elle permettra de donner une impulsion nouvelle aux efforts du parti en vue de mobiliser ses sympathisants et de convaincre l’électorat sénégalais. Avec Ousmane Sonko en tête, le Pastef espère marquer des points importants à l’approche de ces élections qui s’annoncent cruciales pour l’avenir politique du pays.

La date du 17 novembre est désormais un repère majeur dans l’agenda politique sénégalais, et l’issue de ces élections aura sans aucun doute un impact déterminant sur le paysage politique du pays.

CHAN 2025 : La CAF dévoile les dates et le lieu du tournoi

Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a officiellement annoncé ce lundi les dates et lieux du prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025. Prévu initialement en 2024, l’événement aura finalement lieu du 1er au 25 février 2025, en raison d’un calendrier footballistique africain « congestionné », selon les propos de Motsepe.

Le Sénégal, vainqueur de l’édition précédente, défendra son titre lors de cette compétition, qui se déroulera pour la première fois dans trois pays : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Ce trio, également choisi pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2027, saisira cette occasion pour tester ses capacités organisationnelles en amont du plus grand tournoi continental.

Les qualifications pour le CHAN 2025 débuteront dès octobre 2024, avec un premier tour prévu entre le 21 et le 27 de ce mois. Une nouveauté notable pour cette édition : les équipes auront désormais la possibilité de convoquer des joueurs expatriés en Afrique, une décision qui marque un tournant dans l’histoire du CHAN, traditionnellement réservé aux joueurs évoluant dans les championnats locaux.

Cette décision a été prise lors du comité exécutif de la CAF qui s’est tenu à Nairobi, capitale du Kenya, le jour même de l’annonce. Ce choix de report suit la tendance des deux éditions précédentes, où le CHAN a été décalé, témoignant des défis posés par la coordination des différentes compétitions continentales et internationales.

Ainsi, le CHAN 2025 s’annonce comme une étape importante dans la préparation de la CAN 2027, tout en offrant aux sélections nationales l’opportunité de briller sur la scène continentale.

Gestion Financière : Le Président Bassirou Diomaye Faye Dévoile les Scandales de l’Ancienne Administration

Dans un discours marquant, le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exposé une situation alarmante concernant la gestion financière du pays. Fraîchement installé à la tête de l’État, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « gestion financière désastreuse » sous l’ancienne administration, en dévoilant les résultats préliminaires d’un audit sévère, mené en conformité avec la loi sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

L’audit révèle une situation inquiétante. Selon les premières conclusions, la gestion publique précédente a été marquée par des dérives graves, avec des chiffres qui témoignent d’une situation hors de contrôle. Une augmentation incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette publique et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion chaotique des subventions sont au cœur des reproches du Président Faye.

Le chef de l’État a décrit ces dérapages comme des « manipulations volontaires et cachées », qui ont entraîné une explosion de la dette et fragilisé l’économie nationale. En outre, il a dénoncé l’utilisation abusive des ressources extérieures, ce qui, selon lui, a gravement entamé la crédibilité financière du pays auprès des partenaires internationaux.

Fidèle à ses engagements de campagne, le Président Faye a promis une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. Il a annoncé que son gouvernement s’engage à mener une revue exhaustive des révélations contenues dans le rapport d’audit, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers du pays.

Une fois validé par la Cour des comptes, ce rapport sera rendu public, permettant ainsi aux citoyens de prendre la pleine mesure de l’ampleur des dérives financières. Le Président a réitéré son engagement à sanctionner sévèrement les responsables de cette gestion catastrophique, en rappelant que les pratiques passées ne resteront pas impunies.

Le discours du Président Faye symbolise le début d’une nouvelle ère, où la transparence et la responsabilité seront les principes directeurs de la gouvernance économique du pays. Les premières mesures annoncées visent à remettre sur pied une économie lourdement fragilisée, et à restaurer la confiance des citoyens ainsi que des partenaires internationaux.

Cette réforme profonde de la gestion des finances publiques sera cruciale pour redresser la situation économique du pays. Le Président a affirmé que chaque décision prise dans les mois à venir sera déterminante pour le futur de la nation, promettant une rigueur sans faille dans la gestion des affaires publiques.

Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

Scandale à la SICAP : La Cour des Comptes Dévoile une Gestion Douteuse sous l’Ère d’Ibrahima Sall

Le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi 10 mai a jeté une lumière crue sur la gestion de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP) pendant la période de 2014 à 2018, sous la direction de l’ancien Directeur général, Ibrahima Sall. Les révélations faites mettent en évidence une série de pratiques douteuses et de mauvaise gestion, impliquant également certains collaborateurs de haut rang.

Le rapport pointe du doigt une série de dépenses injustifiées et abusives, notamment en ce qui concerne les dons et subventions accordés par la SICAP. Un montant cumulé de 703 456 450 FCFA aurait été alloué à des destinataires sans lien apparent avec l’objet social de la société, incluant des responsables politiques, des chefs religieux, des communicateurs traditionnels et des artistes. Ces dépenses, effectuées sous prétexte de soutien à divers événements et initiatives, semblent avoir été distribuées de manière arbitraire, sans justification valable.

De plus, le rapport met en lumière des irrégularités concernant les frais de missions et déplacements à l’étranger. Des montants significatifs, totalisant 42 170 000 FCFA, auraient été dépensés sans justificatifs adéquats, et des déplacements ont été effectués sans ordres de mission visés ni pièces justificatives appropriées.

Une autre révélation choquante concerne les dépenses qualifiées de sponsoring, notamment un versement de près de 13 millions au Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) en 2015. Ces dépenses semblent avoir été faites sans justification claire et pourraient indiquer des pratiques de favoritisme ou de corruption.

En outre, des avantages personnels accordés à l’ancien Directeur général, tels que l’attribution de logements à tarif préférentiel et la cession d’un terrain viabilisé à des conditions avantageuses, soulèvent des questions sur l’éthique et la transparence au sein de la SICAP.

Les révélations du rapport indiquent également un échec dans la réalisation des objectifs fixés par la société, avec un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement et des retards significatifs dans la construction de logements. Des centaines de millions ont été dépensés sur des projets qui semblent être à l’arrêt, ce qui soulève des préoccupations quant à la gestion des fonds publics.

Enfin, le rapport fait état d’une provision pour la perte probable d’un prêt non soldé par un agent démissionnaire, mettant en lumière des lacunes dans la gestion des ressources financières de la société.

Cette série de révélations souligne l’importance d’une surveillance accrue des organismes publics et de la responsabilité des dirigeants dans la gestion des fonds et des ressources publiques. Les citoyens et les autorités doivent demander des comptes pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

Karim Wade dévoile les coulisses de sa discussion avec Bassirou Diomaye Faye et critique Amadou Ba

À la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, Karim Wade, ancien candidat recalé, a dévoilé publiquement les détails d’une conversation téléphonique qu’il a eue avec Bassirou Diomaye Faye, candidat de Pastef, et a adressé des critiques acerbes à l’endroit d’Amadou Ba, candidat de la coalition Bby.

Lors de cet échange, Karim Wade a partagé les discussions qu’il a eues avec Bassirou Diomaye Faye concernant la situation des libertés et de la démocratie dans le pays. Le candidat de Pastef a exprimé son souhait de renouveler l’alliance entre le PDS et le Pastef, soulignant l’importance de cette collaboration pour l’opposition. Karim Wade a promis de rapporter ces échanges à Maître Abdoulaye Wade, Secrétaire Général National du PDS.

Parallèlement, Karim Wade a également critiqué sévèrement Amadou Ba, candidat de la coalition Bby, l’accusant d’avoir corrompu certains membres du Conseil constitutionnel afin de rejeter sa propre candidature à l’élection présidentielle. Il a dénoncé une supposée tentative de confiscation de la volonté populaire par le candidat Bby, décrivant des manœuvres visant à détourner les suffrages des Sénégalais en sa faveur.

Ces révélations interviennent à un moment crucial de la campagne électorale, jetant une lumière crue sur les tensions et les rivalités politiques qui entourent l’élection présidentielle. Elles soulèvent également des questions sur l’intégrité du processus électoral et la transparence du système politique sénégalais.

Dans un contexte où les enjeux électoraux sont élevés et où chaque candidat cherche à rallier le soutien nécessaire, les déclarations de Karim Wade reflètent les luttes d’influence et les stratégies de chaque camp pour obtenir un avantage dans la course à la présidence.

À quelques heures du scrutin, ces révélations pourraient influencer l’opinion publique et façonner les choix des électeurs sénégalais lorsqu’ils se rendront aux urnes pour décider du futur dirigeant du pays.

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