[Dialogue national sur la justice] : Pape Djibril Fall juge les premiers pas de Bassirou Diomaye Faye

Pape Djibril Fall, candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars 2024, était présent aux Assises de la justice ce mardi au CIDAD de Diamniadio. Dans une déclaration à la presse, le leader des serviteurs a exprimé son opinion sur les premiers pas du président Bassirou Diomaye Faye.

« Nous avons des raisons d’espérer que le Sénégal va changer définitivement. Le roi Hassan II avait l’habitude de dire qu’il ne connaissait pas le développement, mais qu’il savait garantir que les gens mangent à leur faim. Je pense que le président Bassirou Diomaye Faye est sur la bonne voie pour l’autosuffisance. Je pense également qu’il a nommé des personnes compétentes et qualifiées pour occuper les postes gouvernementaux. En ce qui concerne le foncier, c’est un problème majeur, mais Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures significatives. De retour d’une tournée dans la diaspora, je constate que les gens ont beaucoup d’espoir envers ce gouvernement », a-t-il déclaré.

Concernant le dialogue national de ce mardi visant à réformer et moderniser la justice, Pape Djibril Fall a félicité le chef de l’État et estime qu’il est le mieux placé pour mener à bien ces réformes. « Nous disons enfin, la justice pourra être réformée selon les souhaits du peuple. Nous avons beaucoup souffert avec la justice. Depuis 1960, il y a eu des ‘réformettes’, mais jamais de réformes profondes. Mais lorsque nous avons entendu le président Faye, nous avons senti qu’il était déterminé à réformer la justice de manière significative. Nous avons la chance d’avoir eu un président qui a été confronté à la justice de manière injustifiée. Il est sorti de prison pour accéder au palais. Donc, l’espoir est grand », a ajouté Pape Djibril Fall.

Direct de Diamniadio : Démarrage Imminent du Dialogue National sur la Réforme et la Modernisation de la Justice

Le Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio est sur le point de devenir le théâtre d’un événement majeur dans l’histoire juridique du Sénégal. Le Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice va démarrer sous peu, sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal.

Un Engagement pour une Justice Réformée

Ce Dialogue national marque le début d’un processus essentiel pour l’amélioration du système judiciaire sénégalais. Organisé avec la participation d’acteurs divers et influents, cet événement vise à examiner en profondeur les défis actuels du système judiciaire et à proposer des réformes concrètes et durables.

Présence de Hauts Responsables et Experts

La cérémonie d’ouverture voit la participation de nombreuses personnalités de haut rang, incluant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. En outre, des représentants de missions diplomatiques, des associations de travailleurs, des experts juridiques, ainsi que des guides religieux et coutumiers, sont présents, témoignant de l’importance et de la diversité de ce rassemblement.

Objectifs du Dialogue

Le facilitateur des travaux, le professeur Babacar Guèye, a souligné les enjeux critiques de ce dialogue. Il a indiqué que les discussions permettront de « faire ressortir les fragilités du système judiciaire et de dégager des pistes de réformes et de modernisation ». Les thématiques clés qui seront abordées incluent :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Un Dialogue Inclusif

Ce Dialogue national se veut inclusif, impliquant toutes les composantes de la société sénégalaise. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias et la société civile, chaque voix sera entendue. Les résultats de ces travaux seront restitués le 4 juin prochain, avec l’espoir qu’ils aboutiront à des recommandations concrètes pour moderniser le système judiciaire.

Un Engagement pour la Paix et la Démocratie

En optant pour le dialogue comme moyen de résoudre les défis judiciaires, le Président Bassirou Diomaye Faye démontre une fois de plus son attachement aux valeurs de paix et de démocratie. Malgré une forte légitimité électorale, il choisit de mobiliser la nation entière autour de cette cause commune.

En direct de Diamniadio, le démarrage du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice est imminent. Cet événement promet de jeter les bases d’une justice plus équitable, efficace et adaptée aux réalités contemporaines du Sénégal. Le CICAD est prêt à accueillir

les différents acteurs pour des échanges constructifs qui façonneront l’avenir du système judiciaire du pays. Restez à l’écoute pour suivre le déroulement de cet événement historique qui pourrait bien marquer un tournant décisif pour la justice au Sénégal.

Dialogue National sur la réforme judiciaire : début des travaux au CICAD de Diamniadio

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement débuté ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en présence de nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et civiles.

Le facilitateur de ces assises, le professeur Babacar Guèye, a souligné l’importance de cet événement, affirmant qu’il permettra de mettre en lumière les fragilités du système judiciaire sénégalais et de dégager des pistes de réformes et de modernisation. « Les enjeux et les défis qui nous attendent sont énormes. Il s’agira d’ouvrir un dialogue avec toutes les composantes de la société afin d’examiner en profondeur le fonctionnement de notre système judiciaire, » a-t-il déclaré.

Des Thématiques Cruciales

Le professeur Guèye a détaillé les thématiques essentielles qui seront abordées lors de ces assises, parmi lesquelles :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Il a également mentionné l’importance de traiter le régime de la privation de liberté et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Participation et Mobilisation

La rencontre a rassemblé de nombreux hauts responsables, dont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, ainsi que des experts et spécialistes ont également participé aux travaux.

Des représentants d’associations, d’organisations de travailleurs, des guides religieux et coutumiers, ainsi que divers autres participants étaient présents, illustrant la diversité et l’inclusivité de ce dialogue national.

Un Engagement pour la Modernisation

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à produire des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice sénégalaise. Le BIG a également souligné l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, démontré par son choix de recourir au dialogue malgré une forte légitimité électorale.

Ce Dialogue national sur la réforme judiciaire représente une étape cruciale pour la modernisation du système judiciaire du Sénégal. Il offre une plateforme pour des discussions profondes et constructives, visant à renforcer l’équité, la transparence et l’efficacité de la justice au bénéfice de tous les citoyens.

Démarrage du Dialogue National sur la Réforme Judiciaire au CICAD

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement commencé ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cet événement crucial vise à examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais pour en améliorer divers aspects.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a qualifié cet événement de « majeur », soulignant son rôle de cadre de réflexion pour les acteurs impliqués dans le système judiciaire. Les discussions et les analyses porteront sur des sujets essentiels tels que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

La cérémonie d’ouverture a rassemblé de nombreuses personnalités importantes, notamment le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, ainsi que des experts et spécialistes de divers domaines ont également pris part à cette rencontre.

Le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire. Il a insisté sur le fait que ce dialogue ne doit pas se transformer en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, mais plutôt en un débat lucide et serein visant à identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et à rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

Le BIG a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à déboucher sur des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice. Cette démarche témoigne de l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, ainsi qu’à la tradition sénégalaise de dialogue et de consensus.

Pour relever le défi de la modernisation de la justice, le président Faye a mobilisé la nation entière, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et diverses forces vives. Le BIG souligne l’importance de cette mobilisation pour construire des fondements solides pour une justice conforme aux ambitions républicaines et aux exigences de bonne gouvernance du Sénégal.

Le Dialogue national sur la réforme judiciaire marque une étape décisive dans la modernisation du système judiciaire sénégalais. Les réflexions et propositions issues de ces travaux seront cruciales pour l’avenir de la justice dans le pays, visant à garantir un système plus équitable, transparent et efficace pour tous les citoyens.

Aïda Mbodji critique Ismaila Madior Fall pour son absence au Dialogue national

L’ancienne ministre d’État, Aïda Mbodji, n’a pas manqué de critiquer Ismaila Madior Fall pour son absence aux travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice. Celui-ci a invoqué un « engagement antérieur » pour justifier son absence, une explication que Mme Mbodji qualifie de simple prétexte.

Selon Aïda Mbodji, l’ancien garde des Sceaux évite ainsi de se confronter aux critiques et aux responsabilités qui lui sont imputées concernant la situation actuelle du système judiciaire. Elle a déclaré dans une vidéo exploitée par Senego : « C’est normal si tout ce qui s’est passé ici ces dernières années c’est de sa faute, il a raison de ne pas venir ».

Pour Aïda Mbodji, la véritable raison de l’absence d’Ismaila Madior Fall réside dans sa volonté d’éviter l’embarras et les critiques sévères qui pourraient lui être adressées lors de ce dialogue national. Elle a suggéré que l’ancien garde des Sceaux craindrait d’être ridiculisé, ajoutant : « Da sutural bopame mo takh nieuwoul, li fi khéw yeupp mome la » (Il n’est pas venu parce qu’il ne voulait pas perdre la face, tout ce qui se passe ici est de sa faute).

Le Dialogue national, lancé par le président Bassirou Diomaye Faye, vise à réformer et moderniser le système judiciaire sénégalais. L’absence d’Ismaila Madior Fall, un acteur clé de l’ancien régime, suscite des interrogations et des critiques, notamment de la part de personnalités comme Aïda Mbodji qui estiment que sa participation aurait été cruciale pour un débat complet et transparent.

Lors de l’ouverture des Assises de la Justice, le Président Diomaye Faye a souligné la nécessité d’une refondation profonde du système judiciaire, appelant à une approche inclusive et participative. En insistant sur la non-transformation de ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, il a mis l’accent sur l’importance d’un débat lucide et serein pour identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

En somme, l’absence d’Ismaila Madior Fall au Dialogue national est interprétée par certains comme une tentative d’éviter la confrontation et les critiques, ajoutant ainsi une dimension politique supplémentaire à ces travaux cruciaux pour l’avenir du système judiciaire sénégalais.

Dialogue National sur la Réforme Judiciaire : Des Résultats Concrets Attendus

Le Bureau d’Information Gouvernementale (BIG) a annoncé que le dialogue national prévu ce mardi 28 mai à Diamniadio devrait déboucher sur des résultats concrets touchant divers aspects du système judiciaire sénégalais. Cette rencontre, visant la réforme et la modernisation de la justice, sera officiellement lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD).

Un Cadre pour une Justice Réformée

Le BIG a souligné l’importance de cet événement qui permettra aux différents acteurs d’examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais en vue de l’améliorer. « C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, indique le communiqué du BIG.

Les discussions lors de ce dialogue porteront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature
  • Les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus
  • Le régime de la privation de liberté
  • La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi

Une Démarche Inclusive

Le BIG a rappelé que le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité électorale (54,28% des suffrages) et un projet largement approuvé par les Sénégalais, démontre l’attachement du Président Bassirou Diomaye Faye aux valeurs de paix et de démocratie. Cette approche perpétue une tradition bien ancrée dans la culture politique sénégalaise.

Le président a mobilisé toute la nation, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et autres forces vives pour relever le défi de la modernisation de la justice. ‘’Il s’agit d’impliquer tous les segments de notre société dans la construction de fondements solides pour une justice à l’aune de nos ambitions républicaines et de nos exigences de bonne gouvernance’’, a souligné le BIG.

Les Avancées Attendues

Le BIG a listé plusieurs avancées attendues de ces assises, parmi lesquelles :

  • Un régime de privation des libertés mieux encadré
  • Une gestion de la carrière des magistrats plus transparente
  • Des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence
  • La mise en place de plateformes dématérialisées fonctionnelles dans toutes les juridictions
  • Des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants
  • Un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel du pays

Les travaux issus de ce dialogue seront restitués le 4 juin prochain. En adoptant une approche inclusive et collaborative, le Président Bassirou Diomaye Faye espère poser les bases d’une justice modernisée et mieux adaptée aux besoins et aspirations du peuple sénégalais.

Quatrième Édition du Dialogue National : Réforme et Modernisation de la Justice au Sénégal

Le mardi prochain, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette édition sera axée sur le thème crucial de “La réforme et la modernisation de la justice”.

Objectifs et Thématiques

Selon les termes de référence consultés par l’APS, ce dialogue vise à examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais. Les participants travailleront à identifier les améliorations nécessaires dans les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels. L’objectif final est d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées, avec un accent particulier sur :

  1. Le régime de privation de liberté : Disposer d’un cadre mieux encadré.
  2. La gestion de la carrière des magistrats : Assurer plus de transparence.
  3. La célérité dans le traitement des procédures judiciaires : Favoriser des procédures plus rapides.
  4. La modernisation des procédures judiciaires : Instituer des plateformes dématérialisées et améliorer le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.
  5. Le régime financier autonome pour les cours d’appel : Autonomiser les six cours d’appel du pays.

Participants et Organisation

Le Dialogue national sera un cadre inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation. La participation est étendue aux institutions constitutionnelles, administrations publiques, professionnels de la justice, ordres professionnels, organisations de la société civile, coalitions et partis politiques, acteurs des médias, collectivités territoriales, autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Les institutions constitutionnelles participantes incluent l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, les cours et tribunaux, le Haut Conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental, et le Haut Conseil du Dialogue social. Les administrations publiques concernées englobent le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, entre autres.

Les professionnels de la justice représentés seront l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, et le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). Les différents ordres professionnels, y compris les avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, et architectes, seront également présents.

Méthodologie et Perspectives

Des commissions de travail spécialisées seront mises en place pour aborder les différentes thématiques, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, et le temps du procès pénal.

Les travaux porteront également sur le régime de la sanction pénale, le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, et la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Les discussions aborderont également la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière. Une autre commission se concentrera sur la synthèse réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

Les conclusions de cette quatrième édition du Dialogue national sont attendues avec impatience. Elles permettront de doter le Sénégal d’un système judiciaire réformé et modernisé, répondant mieux aux attentes des citoyens et contribuant à une meilleure gouvernance. La restitution des travaux est prévue pour le mardi 4 juin, marquant ainsi la clôture de cette rencontre de cinq jours dédiée à l’amélioration de la justice sénégalaise.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Gabon : Ouverture d’un dialogue National crucial après le Coup d’État

Le Gabon entame un nouveau chapitre de son histoire politique avec l’ouverture du dialogue national ce mardi, marquant un tournant majeur après le récent coup d’État qui a renversé le régime d’Omar Bongo Ondimba. Sous la direction du chef de la Transition gabonaise, Clotaire Oligui Nguema, et avec la participation remarquée du président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, cet événement rassemble des milliers de participants issus de divers horizons.

Ce dialogue revêt une importance particulière en tant que moyen de réconciliation nationale et de construction d’un consensus pour l’avenir du Gabon. Il témoigne également de la coopération régionale, avec la présence de représentants de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). De plus, la levée des sanctions contre le Gabon souligne un premier pas vers la normalisation des relations internationales du pays.

Dès le 6 avril, les participants se réuniront au sein de multiples commissions pour entamer les travaux préliminaires, avant de passer aux délibérations plénières. Les échanges se poursuivront jusqu’au 18 avril, date à laquelle les conclusions seront formulées. Le rapport final sera ensuite adopté le 27 avril, marquant ainsi la clôture du dialogue le 30 avril.

Le général Oligui Nguema a mis en avant l’importance cruciale de ce dialogue pour l’avenir du Gabon, soulignant l’objectif de parvenir à une nouvelle Constitution qui sera ensuite soumise à référendum. Mgr Jean Patrick Iba-Ba supervisera l’ensemble des discussions jusqu’à leur conclusion, dans le but de garantir un processus inclusif et transparent.

Ce dialogue national représente une étape essentielle dans la transition politique du Gabon, offrant une opportunité unique de réunir toutes les parties prenantes autour de la table pour définir ensemble les orientations futures du pays.

Gabon : Report du début des travaux du dialogue national pour former les participants

Prévus pour démarrer ce mercredi 3 avril, les travaux du dialogue national gabonais ont été reportés par le gouvernement afin de permettre la formation des participants. Cette décision intervient après une cérémonie d’ouverture tenue la veille au stade de l’Amitié sino-gabonaise.

Initialement, une réunion plénière réunissant les 600 participants devait lancer les négociations, notamment sur des questions cruciales telles que le règlement intérieur, les termes de référence et la méthodologie de travail. Cependant, la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, a annoncé le report du début des travaux, invoquant la nécessité d’apporter des ajustements et de former les panélistes.

Certains participants ont exprimé des critiques envers le ministère, les qualifiant d’amateurisme. En réponse, la ministre a souligné la volonté d’éviter les erreurs des dialogues précédents. Selon un organisateur, cette formation vise à expliquer l’organisation du dialogue et à établir une discipline de travail appropriée, notamment sous la supervision des religieux qui dirigent le processus.

La formation des commissions et sous-commissions est prévue pour les jours suivants, jusqu’à la mise en place des structures lors de l’Assemblée plénière le samedi 6 avril. Les travaux débuteront officiellement le lundi 8 avril et se poursuivront jusqu’au 18 avril. Les jours suivants seront dédiés à l’élaboration et à la validation des conclusions, avec pour objectif l’adoption du rapport final le 27 avril et une cérémonie de clôture le 30 avril.

Abdou Karim Fofana critique l’absence de l’opposition au Dialogue National

Dans un entretien accordé au média français Brut, Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement sénégalais, a vivement critiqué l’absence de l’opposition lors du dialogue national visant à fixer la date de l’élection présidentielle. Pour Fofana, cette décision de l’opposition constitue une erreur majeure et un échec pour le processus démocratique du pays.

L’opposition sénégalaise, représentée par 17 des 19 candidats recalés et la quasi-totalité des partis politiques, a choisi de boycotter le dialogue national qui s’est tenu les 26 et 27 février derniers. Selon Fofana, ce refus de participer au dialogue était une tentative irresponsable d’imposer sa volonté sans respecter les règles démocratiques établies.

Le ministre a souligné l’importance du dialogue comme cadre privilégié pour discuter des différentes options de dates pour l’élection présidentielle. Il a déploré le fait que l’opposition ait choisi de fuir cette opportunité de débattre et de présenter ses arguments de manière constructive.

Fofana a également critiqué l’opposition pour avoir ensuite cherché à mobiliser des manifestations, ce qu’il qualifie d’irresponsable et de tentative de recherche de la violence. Selon lui, les voies de la démocratie doivent être respectées et les désaccords doivent être exprimés de manière pacifique et constructive.

Pour Fofana, l’absence de l’opposition au dialogue national constitue un échec pour ceux qui ont choisi de ne pas y participer. Il a appelé à un engagement constructif de la part de tous les acteurs politiques dans le processus démocratique du pays, soulignant l’importance de venir exprimer ses opinions même en cas de désaccord.

Cette déclaration de Fofana reflète les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition au Sénégal, alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle. La question de la participation politique et du respect des règles démocratiques reste au cœur des débats, alimentant ainsi les divisions politiques au sein de la société sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
🔴 Macky Sall et le Dialogue National : Vers une Décision Cruciale sur la Date de l’Élection

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Le Dialogue National, moment crucial de concertation et d’échange entre les différentes composantes de la société sénégalaise, revêt une importance capitale pour l’avenir et la stabilité du pays. Initié dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cet exercice démocratique a pour vocation de favoriser le consensus et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Depuis plusieurs semaines, des représentants de la classe politique, de la société civile, du monde des affaires, des organisations religieuses et d’autres acteurs clés se sont réunis pour discuter des questions cruciales qui préoccupent la nation. Ces discussions ont porté sur une multitude de sujets, allant de la réforme électorale à la gouvernance économique en passant par les questions de sécurité et de développement.

L’un des points majeurs abordés lors de ce Dialogue National est la question de la date de l’élection présidentielle et des modalités de transition après le départ du Président en exercice. Face à l’incertitude entourant ces aspects, il est impératif de trouver des solutions consensuelles qui garantissent la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays. Dans cette optique, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall pour recueillir son avis revêt une importance cruciale. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter les principes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.

Par ailleurs, le Dialogue National a également été l’occasion de débattre de questions essentielles telles que la réforme électorale et la gouvernance économique. À cet égard, l’implication de la société civile et des différents acteurs politiques est indispensable pour élaborer des politiques publiques inclusives et répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens.

Enfin, le Dialogue National offre une opportunité unique de renforcer la cohésion sociale et de promouvoir un sentiment d’appartenance nationale. En favorisant le dialogue et la concertation, il contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Dans un monde en proie à de nombreux défis, le Sénégal peut tirer parti de son expérience en matière de dialogue et de consensus pour consolider sa démocratie et promouvoir le développement durable. En encourageant la participation de tous les acteurs et en respectant les principes de transparence et d’inclusivité, le Dialogue National joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National
Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

Après les conclusions du dialogue national : L’opposition et la société civile contre-attaquent

Le dialogue national initié par le président Macky Sall a pris fin hier mardi à Diamniado. Ce mercredi, les candidats réunis autour du FC25, le F24 et la plateforme Aar Sunu Élection feront face à la presse à 17h.

Ces groupes qui réclament tous la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle se termine le mandat du président Macky Sall, vont certainement se prononcer sur les conclusions du dialogue qu’ils ont boycotté.

Les propositions issues au sortir de ce dialogue national seront présentées au président Macky Sall. La date du 2 juin a été proposée pour la tenue du scrutin présidentiel. Le processus se poursuivra avec les 19 candidats retenus avec comme condition la réévaluation des dossiers des candidats écartés et leur probable réintégration.

En outre, entre le 2 avril et l’installation du nouveau président élu, il a été proposé que Macky Sall assure l’intérim.

Le bras de fer politique persiste

La scène politique sénégalaise reste tendue alors que les divergences persistent sur la date de l’élection présidentielle. Les partis de l’opposition, rassemblés sous les bannières du FC25, du F24 et de la plateforme Aar Sunu Élection, maintiennent leur position ferme : l’élection doit avoir lieu avant le 2 avril, conformément à la fin du mandat présidentiel en cours.

Le refus des acteurs politiques de participer au dialogue national témoigne de leur désaccord profond avec les conclusions présentées. Les critiques fusent, accusant le gouvernement de vouloir prolonger artificiellement le mandat présidentiel au mépris de la Constitution.

Un processus électoral sous tension

La proposition de tenir l’élection présidentielle le 2 juin suscite des interrogations et des inquiétudes quant à la légitimité du processus électoral. Les conditions dans lesquelles les candidats écartés pourraient être réintégrés restent floues, alimentant le scepticisme quant à l’équité du processus.

La question de l’intérim entre le 2 avril et l’installation du nouveau président élu soulève également des débats animés. Certains craignent une concentration excessive de pouvoir entre les mains de Macky Sall pendant cette période transitoire.

Une presse attentive

La presse nationale et internationale reste attentive aux développements de cette crise politique. Les prochaines déclarations des candidats et des organisations de la société civile seront scrutées de près, alors que le pays s’engage dans une période décisive pour son avenir politique.

La situation politique au Sénégal demeure incertaine alors que l’échéance du mandat présidentiel approche. Le dialogue national n’a pas réussi à apaiser les tensions, et le bras de fer entre l’opposition et le gouvernement semble se poursuivre. La pression de la société civile et de la presse pourrait jouer un rôle déterminant dans l’issue de cette crise politique.

Dialogue national : Débats intenses autour de la date de l’élection présidentielle et ses implications constitutionnelles

La situation politique décrite semble complexe et suscite des débats juridiques importants. Voici un résumé des principaux points soulevés :

  1. Date de la Présidentielle : Après les discussions du dialogue national, la date du 2 juin a été retenue pour le scrutin présidentiel. Cependant, cette décision pose un défi constitutionnel car le mandat du président en fonction prend fin le 2 avril.
  2. Interprétation de l’article 36-2 : Un juriste constitutionnaliste remet en question l’interprétation de l’article 36-2, affirmant que le président en exercice doit rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. Cette interprétation vise à éviter tout dysfonctionnement pendant la période de transition entre deux présidents.
  3. Rôle du Conseil constitutionnel : Le Conseil constitutionnel avait demandé au président de fixer la date de l’élection dans les meilleurs délais. Cependant, si cette date n’est pas fixée avant le 2 mars, le Conseil pourrait décider lui-même de la date de l’élection.
  4. Requêtes des candidats : Des candidats ont déposé des requêtes auprès du Conseil constitutionnel pour remédier à l’absence de fixation de la date de l’élection par le président en fonction. Ces requêtes pourraient inciter le Conseil à agir.

En résumé, la situation semble délicate sur le plan juridique en raison du décalage entre la fin du mandat présidentiel et la date proposée pour l’élection présidentielle. Les débats portent sur la meilleure interprétation des dispositions constitutionnelles et sur le rôle du Conseil constitutionnel dans ce contexte.

Les 5 principales conclusions du Dialogue national au Sénégal

Après des jours de délibérations intenses, les plénipotentiaires du dialogue national ont émis plusieurs recommandations clés, dessinant ainsi les contours de la prochaine étape politique du Sénégal. Voici un résumé des cinq principales conclusions qui émergent de ces discussions au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CIDAD) :

  1. Date de la Présidentielle : Les participants au dialogue ont proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle. Cette date, si elle est confirmée, marquera un tournant dans le processus électoral du pays.
  2. Processus électoral : Malgré le report de l’élection, les dialoguistes ont recommandé que le processus électoral se poursuive. Cela signifie que le scrutin aura lieu avec les 19 candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel. Cette décision vise à assurer la continuité du processus démocratique.
  3. Réévaluation des candidatures recalées : Une proposition importante du dialogue est la réévaluation des dossiers des candidats jugés injustement recalés, notamment celui de Karim Wade. Cette démarche vise à garantir l’équité et l’intégrité du processus électoral en réexaminant les candidatures exclues.
  4. Loi d’Amnistie : Les participants ont convenu d’introduire dès ce jeudi 29 février un projet de loi d’amnistie à l’Assemblée nationale pour son adoption. Cette mesure vise à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale dans un contexte de crise politique.
  5. Soumission au Conseil Constitutionnel : Enfin, les conclusions du dialogue pourraient être soumises à l’appréciation du Conseil Constitutionnel. Cette démarche vise à garantir la conformité des recommandations avec les principes constitutionnels du pays.

Ces conclusions représentent un pas important vers la résolution de la crise politique actuelle au Sénégal et ouvrent la voie à une transition démocratique pacifique et transparente. Cependant, leur mise en œuvre et leur acceptation par toutes les parties prenantes restent des défis à relever dans les prochains jours.

Présidentielle 2024 : Les défis de la réintégration des candidats spoliés, dont Karim Wade

Le dialogue national, clôturé hier, a abouti à plusieurs propositions concernant le processus électoral pour la présidentielle de 2024. Outre la fixation de la date du 2 juin pour le scrutin présidentiel, les discussions ont porté sur la réévaluation du sort des candidats dits spoliés, avec la possibilité de les réintégrer dans la course électorale.

Parmi ces candidats, le cas de Karim Wade a suscité une attention particulière. Sa candidature, initialement validée, a été ultérieurement rejetée par le Conseil constitutionnel en raison de sa double nationalité.

L’analyse d’expert met en lumière les défis juridiques et les complications potentielles qui pourraient découler de la réintégration des candidats spoliés. Selon le Pr Amath Ndiaye, maître de conférences en droit public à l’UCAD, la proposition de réévaluation des candidatures risque de créer un véritable imbroglio. Il souligne que les critères et la procédure de sélection des candidats à réintégrer ne sont pas clairement définis, ce qui pourrait entraîner une confusion supplémentaire.

Le Pr Ndiaye met en avant l’article 34 de la Constitution pour appuyer son argumentation, soulignant que seuls les cas de décès, d’empêchement définitif ou de retrait d’un candidat entre l’arrêt de la publication de la liste des candidats et le premier tour justifient une telle procédure. Or, dans le cas présent, aucune de ces conditions n’est remplie, ce qui rend la réintégration des candidats spoliés, y compris Karim Wade, juridiquement difficile voire impossible.

Il met également en garde contre les conséquences potentielles d’une telle démarche sur la tenue même de l’élection présidentielle, soulignant que si ces questions ne sont pas résolues de manière adéquate, le processus électoral pourrait être compromis.

Ainsi, la réintégration des candidats spoliés reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, nécessitant une approche prudente et conforme à la loi pour éviter toute crise juridique ou politique.

Transition politique : Divisions au sein du dialogue national sur la prolongation du mandat présidentiel

Les travaux du dialogue national, entamés lundi dernier, se sont poursuivis avec des débats houleux concernant la transition politique et la prolongation du mandat présidentiel au-delà du 2 avril, date initiale de la fin du mandat de Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Les Échos, une commission dirigée par le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, a proposé que le président reste au pouvoir jusqu’après l’élection présidentielle prévue pour le 2 juin. Cette proposition a été soulevée dans le but de garantir une transition stable et ordonnée.

Cependant, cette suggestion a rencontré une forte opposition de la part de Zahra Iyane Thiam, directrice de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) et membre du camp présidentiel. Thiam a vigoureusement contesté cette proposition, affirmant qu’elle constituerait une violation flagrante de l’article 3 de la Constitution, qui établit la souveraineté nationale appartenant au peuple sénégalais et exercée par ses représentants élus ou par voie référendaire.

En conséquence, Zahra Iyane Thiam a souligné que toute décision visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà de la date constitutionnelle serait contraire aux lois et règlements du pays.

Cette division au sein du dialogue national souligne les tensions et les enjeux politiques entourant la transition politique au Sénégal. Alors que certains plaident en faveur d’une prolongation du mandat présidentiel pour des raisons de stabilité, d’autres s’opposent fermement à toute mesure qui pourrait être perçue comme une violation de la Constitution et une atteinte à la démocratie.

Il reste à voir comment ces divergences seront résolues et quelle sera l’issue de ce débat crucial pour l’avenir politique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24
🔴 3ème Date Proposée pour l’Élection Présidentielle: Le 2 Juin Retenu par le Dialogue National

Dialogue National : Proposition de prolongation du mandat de Macky Sall après le 2 avril

Après plusieurs jours de discussions au sein du dialogue national sur la fixation de la date de l’élection présidentielle, une proposition controversée a émergé. En effet, la majorité des participants au dialogue a proposé que le président de la République, Macky Sall, reste au pouvoir après le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin, pour assurer une période de transition jusqu’à l’installation de son successeur.

Selon les informations rapportées par Senego, la majorité des participants ont approuvé la date du 2 juin pour la tenue de la prochaine élection présidentielle. Toutefois, ils ont également convenu que le mandat de Macky Sall prendrait fin le 2 avril, conformément à la Constitution.

Cependant, en invoquant l’article 36 alinéa 2 de la Constitution, qui stipule que le président en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, les participants ont proposé que Macky Sall prolonge son mandat pour assurer une transition stable et ordonnée.

Cette proposition a suscité des réactions mitigées au sein de la population et de la classe politique. Alors que certains soutiennent cette mesure comme un moyen de garantir la continuité et la stabilité politique, d’autres la considèrent comme une violation de la Constitution et une tentative de prolongation du mandat présidentiel.

Il est à noter que cette proposition devra encore être discutée et évaluée par les autorités compétentes, y compris le président lui-même et le Conseil Constitutionnel, pour déterminer sa légalité et sa faisabilité.

En attendant, cette proposition soulève des questions importantes quant à l’avenir politique du pays et à la manière dont les autorités géreront cette période de transition délicate.

Dialogue national : capacités dynamiques en mouvement (par Dr Ousseynou TOURE)

Les acteurs du dialogue national ont usé des ressources-compétences pour enclencher un processus d’échanges, mais, malheureusement sans un effet direct sur les citoyens. Avec un réel risque, sur un horizon non-maîtrisé, dans un contexte conflictuel très changeant. Notre parti-pris s’analyse à l’aune d’une meilleure prise en compte de l’agir sociologique et des intelligences locales.

UN : les propos liminaires du Chef de l’État n’ont pas exercé une influence positive sur la suite des échanges. En l’espèce, le seul usage des ressources tangibles et intangibles (présence des acteurs institutionnels, secret des délibérations, code électoral, Constitution, posture étatique…) et des compétences clefs (maîtrise des éléments de langage, de la stratégie politique, de la posture cognitive…) ne suffisent plus pour atteindre des résultats. Il y a lieu de prendre en considération l’artefact psychologique des différentes parties prenantes. Dès lors, la question qui se pose est celle du lien qui existe entre l’adoption d’un Considérant qualitatif (vérité des faits et des dires) et l’atteinte des résultats. En d’autres termes, en quoi la fixation sur un Considérant qualitatif peut influencer les résultats attendus ?

Le Considérant qualitatif projeté par le Chef de l’État envers l’opinion publique, renvoie d’une part, particulièrement à l’exploitation du contenu des textes juridiques (Code électoral et Constitution) et, d’autre part, à la gestion des relations transversales avec plusieurs acteurs institutionnels comme politique. Le résultat est connu ; il s’agit de retenir une date et une gestion de l’après 2 avril 2024, à la suite d’une décision unilatérale. Or, il me semble que le contenu des textes juridiques s’avère incomplet, pour servir d’arbitre, et de surcroît, pour être à la base d’une manifestation d’un fort consensus, même si les décisions du Conseil constitutionnel s’appliquent à Tous. C’est pourquoi, dès le départ, la lettre du dialogue est biaisée. Et dans l’esprit, le « Je » présidentiel est à l’opposé du « Nous » rassembleur de l’Opposition (16/19 candidats validés). La conséquence immédiate est les autres candidats spoliés vont produire des éléments de langage spoliés, et du coup, une apnée cognitive mettant tous les corps constitués ainsi que les citoyens, très mal à l’aise et donnant l’impression de fragments et bribes de messages insuffisamment reliés, à l’image d’une improvisation. La prise de décision issue du dialogue sur la base d’un léger consentement ne fera que craqueler notre démocratie. Pourquoi alors provoquer un capharnaüm de mauvais aloi ?

Surement le Considérant qualitatif s’adosse sur des transformations permanentes. La cristallisation sur le développement des relations transversales avec une bonne partie de l’Opposition (les recalés) et quelques membres de la société civile, sont des exemples de ces transformations permanentes. A y voir de près, ce Considérant qualitatif maladroitement élaboré renseigne sur la fragilité du processus. Il est liberticide et pernicieux. Dès lors, le dialogue qualitatif devra être porté par le prochain Président pour accorder plus d’importance à l’évaluation et à l’amélioration des points d’attention dans leur ensemble.

DEUX : Le Considérant quantitatif est relatif au poids numérique des participants au dialogue. Certains protagonistes politiques misent sur une pluralité de participants, pour, (peut-être ?), crédibiliser les résultats qui en sortiront. Les tenants de cette option semblent vouloir passer par le plus long chemin, au-delà des délais prévisionnels, pour ne pas aller, au plus vite, aux élections. D’autres acteurs ont fait émerger la notion de la quantité gratuite, avec l’idée que les 19 candidats validés qui devraient être au cœur du dialogue risquent de saper l’obtention de consensus. Dans ce prolongement, la non-participation de 16 candidats validés, au dialogue, par un contournement tactique, dénature les enjeux des échanges. Il en résulte donc que la mise en place d’un dialogue inclusif provoquerait, à l’état des choses, des changements dans la tenue des élections, les prises de décisions et les perspectives au sein de l’État et des états-majors politiques. Ce dialogue inclusif affecterait certainement les objectifs attendus, c’est-à-dire, la tenue des élections avant 02 avril. Cette affectation, difficilement mesurable, se ressent immédiatement dans le fonctionnement normal de nos institutions, la plupart, en hibernation. Ainsi, l’on peut dire que le fait de miser sur la quantité, en termes de participation, serait une projection d’une contre-performance future. Ici, la qualité doit être de rigueur, au détriment de la quantité. La tenue d’un dialogue avec les 16, permet de sublimer leurs efforts fournis lors des parrainages, de valoriser leur statut social d’homme/femme politique et de valider leurs contenus programmatiques. Toute chose parmi tant d’autres qui repose réellement sur un agir social dans ce contexte de frugalité politicienne.

TROIS : Le Considérant financier et économique n’a pas été convoqué pour mobiliser les acteurs socio-politiques au dialogue. Et pourtant, me semble-t-il, c’est le plus important. Une invite articulée autour des enjeux financiers et économiques avec des impacts réels sur notre PIB (risque de chute), sur les conditions de vie des populations, sur le rétrécissement du pouvoir d’achat, apparaît opportune. C’est pourquoi, une nouvelle intelligence collective basée sur les impacts économiques et financier s’impose. Comment réunir tous les acteurs sans positionner, de façon tranchée, la donne économique et financière, de la tenue urgente des élections ? Privilégier les considérants outre qu’économique et financier me paraît réducteur, en termes d’approche et de stratégie de sortie de crise. Porter des œillères n’incluant pas la donne économique et financier obère l’action de développement que le dialogue pourrait charrier. Pour mieux mesurer les effets de ce statut quo politique, une approche qui mobilise à la fois, le qualitatif, le quantitatif et le financier, c’est-à-dire qualimètrique serait indispensable. Cela sera d’autant plus utile qu’il permettra de mesurer les impacts et surtout d’intégrer tous les éléments véridiques inhérents à la gestion des hommes, des femmes et de leurs humeurs. Le plus court chemin doit être une ligne droite vers la vérité, rectiligne vers les élections et sans anicroche vers le développement économique. Cela paraît simple non ! Toute autre approche serait superflue et nous mènera vers le chaos. Qu’Allah nous en préserve.

Au total, ici, le paradoxe d’une prise de décision unilatérale, en porte-à-faux avec la normalité d’une entité démocratique, requiert, pour sa solution, des capacités dynamiques. Celles-ci devraient mettre l’accent sur le caractère instable de la position politique avantagée des uns et des autres dans un environnement qui change rapidement et de façon continue. Ainsi, les chapelles politiques doivent s’appuyer sur des capacités dynamiques pour apprendre du processus et modifier leurs bases et ressources dans le temps, afin de maintenir le pays dans un environnement apaisé. Réfléchissons SENEGAL.

Dr Ousseynou TOURE,

Spécialiste en communication et formation

Mme Khady Fall Tall appelle le Président Macky Sall à prendre la meilleure décision

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Mme Khady Fall Tall, porte-parole de l’organisation « Eutou Diam », a lancé un appel au Président Macky Sall, l’invitant à prendre la meilleure décision pour l’avenir du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en ce qui concerne la date de l’élection présidentielle et les controverses entourant les candidatures.

Dans son discours, Mme Khady Fall Tall a souligné l’importance pour le chef de l’État de faire preuve de sagesse et de responsabilité dans ses choix, afin de garantir la stabilité et la prospérité du Sénégal. Elle a également appelé à un dialogue inclusif et transparent, où toutes les parties prenantes peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à la recherche de solutions consensuelles.

En tant que représentante de la société civile, Mme Khady Fall Tall a insisté sur la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toute considération partisane ou personnelle. Elle a souligné que les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur l’avenir du pays et sur la vie de millions de citoyens sénégalais.

L’appel de Mme Khady Fall Tall résonne comme un rappel de l’importance de la démocratie, de la gouvernance transparente et de la consultation populaire dans la prise de décision politique. En ces temps de défis et d’incertitudes, il est essentiel que les dirigeants du Sénégal écoutent la voix du peuple et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation.

En conclusion, Mme Khady Fall Tall et l’organisation « Eutou Diam » appellent le Président Macky Sall à faire preuve de leadership et de vision pour guider le Sénégal vers un avenir meilleur. Ils lui demandent de prendre des décisions éclairées et équitables, dans le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Dialogue National : Un pilier de la démocratie et de l’Unité Nationale

Le Sénégal a récemment été le théâtre d’un événement politique majeur avec la tenue du Dialogue National, une plateforme de discussion où une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de citoyens engagés se sont réunis pour débattre des questions cruciales qui façonnent l’avenir du pays. Cet article se penchera sur l’importance du Dialogue National en tant que pilier de la démocratie et de l’unité nationale au Sénégal.

Le Dialogue National intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en raison du report de l’élection présidentielle et des controverses entourant les candidatures. Convoqué par le chef de l’État, cet événement visait à réunir les différentes parties prenantes pour discuter de questions essentielles telles que la gouvernance politique et économique, la justice sociale et la cohésion nationale.

Durant plusieurs jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs visions pour l’avenir du pays. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, reflétant la diversité des opinions et des perspectives au sein de la société sénégalaise. Malgré les divergences, certains points de convergence ont émergé, tels que la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence.

Le Dialogue National a permis de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, mais aussi les nombreuses opportunités qui s’offrent au pays. La jeunesse dynamique et l’entrepreneuriat en plein essor ont été identifiés comme des atouts majeurs pour le développement économique et social. Cependant, des défis persistants tels que la pauvreté et le chômage nécessitent une attention urgente.

En fin de compte, le Dialogue National représente une étape importante sur le chemin vers un Sénégal plus inclusif, prospère et démocratique. En favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la recherche de solutions communes, le pays peut surmonter ses divisions et avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens. L’unité nationale, la tolérance et le respect de la diversité culturelle sont des valeurs fondamentales qui doivent guider cette démarche.

Le Dialogue National au Sénégal témoigne de la volonté du peuple sénégalais de construire un avenir meilleur pour tous. En unissant leurs forces et en travaillant ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis qui se dressent sur leur chemin et bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère. Le Dialogue National est un rappel de l’importance de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’engagement envers l’unité nationale.

Dialogue national : Les commissions travaillent à huis clos

Les travaux du dialogue national, convoqué par le président de la République, se sont poursuivis mardi à huis clos au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Au deuxième jour de ce dialogue lancé lundi en présence du chef de l’Etat, Macky Sall, les commissions mises en place à cet effet ont entamé leurs travaux à huis clos.

Les membres de ces commissions se sont attelés à la tâche de réfléchir sur la proposition d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle, après le report de celle-ci initialement fixée au 25 février. Ils se penchent également sur la suite à donner au processus électoral et sur les mesures à prendre après le 2 avril, date de la fin du mandat du président sortant.

La commission chargée de proposer une nouvelle date pour la tenue de l’élection est dirigée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba.

Quant à l’autre commission, elle est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, qui assure l’intérim de la ministre de la Justice. Cette commission se penche sur la poursuite du processus électoral après le 2 avril.

Ces discussions se déroulent dans un contexte tendu marqué par des attentes élevées de la part de la population et des acteurs politiques. Les décisions qui seront prises lors de ce dialogue national auront un impact majeur sur l’avenir politique du pays.

Dialogue national : la ferme réplique de Macky Sall à un ministre

Lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad, le ministre du Travail et Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), Samba Sy, a exprimé des réserves sur le projet de loi d’amnistie portant sur les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette déclaration a suscité une vive réaction de la part du Président Macky Sall.

Repris par Les Échos, Samba Sy a clairement affirmé que son parti est contre l’amnistie, mais en faveur de la poursuite du processus électoral. Il a souligné son opposition à la violence lors des manifestations passées, déclarant : « Mon parti ne peut entendre, supporter, accepter, que l’université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu’on puisse s’attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments de fournitures d’eau et d’électricité. Mon parti ne pense pas qu’il soit faisable de s’en prendre à une caserne de gendarmerie. »

Cependant, cette prise de position n’a pas été du goût du Président Macky Sall, qui a réagi fermement. Selon le journal, il a exprimé son mécontentement en soulignant que sa parole en tant que président de la République prime sur les positions partisanes. « Chaque parti politique peut avoir sa position, ses intérêts, mais il faut savoir que moi, je ne parle pas au nom de mon parti. Je parle en tant que président de la République, gardien de la Constitution, garant de l’unité nationale. Donc, il faut savoir que les responsabilités ne sont pas les mêmes. Chacun peut penser ce qu’il veut mais moi, en tant que président de la République, c’est ma décision », a-t-il souligné avec fermeté.

Dialogue National : Cheikh Tidiane Gadio Dénonce l’ingérence des médias étrangers et des chancelleries

Lors du dialogue national entamé ce lundi, Cheikh Tidiane Gadio, candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024 et ancien membre de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, a vivement critiqué l’implication de certains médias internationaux et de certaines chancelleries dans la gestion de la crise politique sénégalaise. Une situation qu’il juge inacceptable.

« Ce qui me peine le plus dans cette crise, c’est l’ingérence des étrangers les plus influents et de certaines chancelleries », a déclaré l’ancien ministre des affaires étrangères. Il a particulièrement mis en cause le comportement de certaines radios internationales, les accusant de se comporter comme des acteurs majeurs de la vie politique sénégalaise. Selon lui, ces médias étrangers semblent penser que le destin du Sénégal est entre leurs mains, une situation qu’il considère comme inacceptable.

Sans citer explicitement de pays en particulier, Cheikh Tidiane Gadio a critiqué les diktats des grandes puissances mondiales, y compris celles qui se prétendent être des grandes démocraties. Il a souligné leur capacité à utiliser leur influence pour influencer les affaires intérieures du Sénégal, remettant en question leur légitimité à le faire. Selon lui, ces pays se positionnent comme des parties prenantes face aux défis que le Sénégal doit relever, une attitude qu’il considère comme une forme d’ingérence inacceptable.

Cheikh Tidiane Gadio a appelé le peuple sénégalais à comprendre les défis auxquels le pays est confronté, notamment la menace du terrorisme international, la présence des trafiquants de drogue et l’influence des lobbys pétroliers et gaziers. Il a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale et de faire face aux défis internes et externes sans ingérence étrangère indue.

Les propos de Cheikh Tidiane Gadio reflètent les préoccupations croissantes au Sénégal concernant l’ingérence étrangère dans les affaires politiques du pays. Alors que le dialogue national se poursuit, il est crucial de trouver des solutions internes aux défis auxquels le pays est confronté, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance.

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
🔴 Dialogue National: Macky Sall Renvoie la Balle au Conseil Constitutionnel

CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL

« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »

CICAD, 26 FEVRIER 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention

Dialogue National : Une tentative de réconciliation Politique, selon Seydou Guèye

Le Sénégal, connu pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement à un tournant crucial de son histoire politique. L’ouverture du dialogue national, présidé par le chef de l’État Macky Sall, intervient dans un contexte de crise politique marquée par des contestations électorales et des tensions croissantes au sein de la société sénégalaise.

Le 25 février 2024, le processus électoral a été interrompu, plongeant le pays dans une controverse sans précédent. Cette décision, prise par le Conseil constitutionnel, a suscité des réactions vives de la part de l’opposition politique et de la société civile. L’annulation d’une loi visant à reporter l’élection présidentielle, ainsi que la demande d’organiser le scrutin le plus vite possible, ont jeté le pays dans l’incertitude et ont exacerbé les tensions politiques.

Face à cette crise, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Cette initiative vise également à aborder d’autres questions cruciales, telles que l’amnistie pour les violences politiques survenues entre 2021 et 2024. L’objectif principal est de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres, transparentes et pacifiques.

Le dialogue national réunit une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de syndicats de travailleurs. Cependant, seize des dix-neuf candidats dont les dossiers ont été déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont choisi de boycotter cette concertation. De même, certaines organisations de la société civile ont décidé de s’abstenir de participer, mettant en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

L’ouverture du dialogue national s’est déroulée à Diamniadio, dans un espace de discussion sans filtre, selon les propos du ministre, secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye. Les échanges entre les participants se veulent ouverts et constructifs, dans le but de parvenir à un large consensus sur les questions essentielles pour l’avenir politique du pays.

L’issue de ce dialogue national revêt une importance capitale pour l’avenir du Sénégal. La capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions concertées déterminera la stabilité politique et sociale du pays dans les mois à venir. De la transparence et de l’inclusivité de ce processus dépendra la légitimité des décisions qui en découleront, et donc la crédibilité du régime politique sénégalais.

Le dialogue national au Sénégal représente une tentative de réconciliation politique dans un contexte de crise et d’incertitude. Malgré les défis et les divergences, cette initiative offre une occasion unique aux acteurs politiques et à la société civile de trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui entravent la démocratie et le développement du pays.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

Boycott du dialogue national au Sénégal : Tensions et dénonciations

Le climat politique au Sénégal est actuellement marqué par des tensions croissantes alors que seize des dix-neuf candidats à la Présidentielle, retenus par le Conseil constitutionnel, ont décliné l’invitation au Dialogue National convoqué par le chef de l’État, Macky Sall. Cette décision a été vivement critiquée par certains acteurs politiques et suscite des réactions passionnées à travers le pays.

Face à la question brûlante de la date des élections présidentielles, l’apériste reste inflexible, soulignant l’engagement du président Macky Sall à se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. Mbow insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif et transparent, soulignant que le Président a déjà annoncé qu’il ne se présenterait pas pour un nouveau mandat.

Pour Mbow, il est impératif d’unir les forces vives de la Nation pour faire barrage à ceux qu’il qualifie de « fossoyeurs de la République ». Il a également salué les efforts des organisations de la société civile qui œuvrent pour la paix et la cohésion nationale, appelant à un sursaut national en faveur du Président dans cette période critique.

Alors que les tensions politiques montent et que les désaccords persistent, l’avenir politique du Sénégal demeure incertain. La volonté de certains candidats de boycotter le Dialogue National soulève des questions sur la viabilité du processus démocratique et met en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

Le Forum du Justiciable exhorte à la participation au dialogue national au Sénégal

Lors d’une interview accordée à quatre médias nationaux dont  Seneweb, jeudi dernier, le Président de la République Macky Sall a annoncé le lancement du dialogue lundi prochain. Ces pourparlers, selon le chef de l’exécutif qui termine sa mission le 2 avril, permettront de fixer la date du scrutin. Cependant, 16 (sur les 19) candidats à l’élection présidentielle, regroupés autour de la plateforme FC25, ont décidé de ne pas répondre à cet appel au dialogue. Une posture que le Forum du justiciable, dans la note ci-après adressée à la presse, juge irresponsable et appelle les acteurs politiques de tout bord à participer au dialogue.
Dialogue national : Seule issue de sortie de crise pour le pays
Le dialogue a jalonné l’histoire politique du Sénégal, ce qui lui a valu la conservation de sa trajectoire de stabilité et la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie.
En refusant d’aller au dialogue qu’est-ce qu’on cherche réellement ?
– Enfoncer le pays dans la crise qu’il traverse déjà ?- Détruire ou mettre le pays dans  le chaos pour jouer après aux sapeurs-pompiers ?- Faire preuve de surdité ne serait-il pas un immense gâchis pour trouver des consensus forts?- La stabilité du pays ne devrait-elle pas transcender les divergences politiques ?
Le Forum du justiciable encourage vivement la tenue de ce dialogue et appelle les acteurs politiques de tout bord à la responsabilité en participant à ce dialogue.
Faire preuve de surdité à cet appel serait un immense gâchis et un rendez-vous manqué pour la décrispation de la situation socio-politique et la formulation de consensus forts pouvant aboutir à l’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente et apaisée.
La sauvegarde de notre commun vouloir de vie commune doit transcender les divergenceset les contradictions des uns envers les autres.
Tous les acquis démocratiques du Sénégal ont été des résultantes d’une série de consultations.
Le Forum du Justiciable invite donc tous les acteurs à saisir cette opportunité pour discuter et bâtir des consensus forts pour la tenued’une élection présidentielle inclusive, libre, transparente et apaisée. La stabilité et la paix au Sénégal valent tous les sacrifices.
Le Sénégal doit conserver, jalousement, sa tradition de pays de dialogue et de concorde. Rien ne devrait justifier de ternir, voire de rompre cette réputation qui a valu et vaut toujours au Sénégal d’être reconnu comme un pays stable et de paix. Continuons, malgré les difficultés du moment, à faire nation en maintenant le fil du dialogue. C’est seulement grâce au dialogue qu’on parviendra à bâtir des consensus forts et bâtir des solutions durables qui nous sortiront, d’une part, de ces périodes troubles, et d’autre part, de renforcer notre pacte social. Nous appelons vivement tous les candidats retenus par le Conseil constitutionnel et tous les acteurs du processus de manière générale à répondre à l’appel patriotique du président de la République.
La réconciliation nationale que le Forum du justiciable appelle de tous ses vœux passera par le dialogue. C’est le prix à payer pour un Sénégal toujours debout et réconcilié.

Dialogue national : Serigne Mboup dit non à la reprise du processus électoral

Suite au discours du président Macky Sall hier avec la presse locale, Serigne Mboup, maire de Kaolack et candidat à la Présidentielle, a exprimé son désaccord concernant la reprise du processus électoral réclamée par certains candidats recalés. Sur RFM, il a déclaré que « reprendre le processus électoral, c’est contredire le Conseil constitutionnel qui a déjà validé la liste des 19 candidats. »

Pour M. Mboup, inviter au dialogue à la fois les candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel et ceux recalés pourrait compliquer les choses. « Je pense que le président Macky Sall ne devrait pas mélanger les candidats recalés qui réclament une reprise du processus et les candidats valides qui exigent une date de l’élection. Cela pourrait créer une division au sein des candidats et on ne le souhaite pas. »

Toutefois, Serigne Mboup insiste sur l’organisation de la présidentielle avant le 2 avril, « quitte à ce qu’on réduise le temps de la campagne » électorale, soutient-il.

Il convient de préciser que le chef de l’État a souligné que le sort des « candidats spoliés » qui réclament la reprise du processus sera abordé lors du dialogue prévu le lundi 26 et le mardi 27 février 2024.

Sortie de crise : Souleymane Ndiaye soutient la proposition de dialogue national du Président Macky Sall

Dans un communiqué officiel récemment diffusé, Souleymane Ndiaye, leader du Parti S2D Yonou Naatangué, a apporté son soutien à la proposition de sortie de crise avancée par le Président Macky Sall lors d’une récente entrevue accordée à la presse nationale. Cette initiative vise à résoudre la crise politique actuelle qui sévit au Sénégal.

Selon Souleymane Ndiaye, la proposition de dialogue national inclusif formulée par le chef de l’État constitue un pas significatif vers la résolution des tensions politiques qui affectent le pays. Il voit en cette proposition une opportunité cruciale de sortir le Sénégal de l’impasse actuelle et d’organiser une élection présidentielle transparente et démocratique.

Le leader du Parti S2D affirme que son parti participera activement aux discussions nationales initiées par le Président Macky Sall. Il souligne l’importance du dialogue dans la résolution des différends politiques et appelle toutes les parties prenantes à faire preuve de collaboration et de compromis pour garantir le succès de ce processus.

Pour Souleymane Ndiaye, l’engagement en faveur du dialogue national démontre la volonté du Président Macky Sall de préserver la paix et la cohésion sociale au Sénégal. Cette déclaration de soutien vient renforcer l’appel du Président à l’unité et à la concertation pour surmonter les défis politiques actuels et assurer un avenir démocratique pour le pays.

Aly Ngouille Ndiaye prône le dialogue pour fixer la date de l’élection présidentielle de 2024

Suite à la décision du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Agriculture et candidat à cette élection, a souligné l’importance du dialogue comme moyen de déterminer la date du scrutin.

Dans une récente interview accordée à nos confrères de la Rfm, Aly Ngouille Ndiaye a affirmé que « c’est par le dialogue qu’on peut fixer la date de l’élection ». Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par des discussions et des débats intenses autour de la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024.

Pour Ngouille Ndiaye, le dialogue représente la voie la plus appropriée pour résoudre les divergences et parvenir à un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Il insiste sur la nécessité d’une participation active de toutes les parties concernées afin de garantir un processus décisionnel inclusif et transparent.

L’appel au dialogue lancé par Aly Ngouille Ndiaye met en lumière l’importance de rechercher des solutions concertées dans un climat de respect mutuel et de compréhension des différents points de vue. Il s’agit d’une invitation à transcender les tensions politiques et à privilégier le dialogue constructif pour préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques, les propos de Ngouille Ndiaye reflètent une volonté de trouver des solutions pacifiques et consensuelles pour surmonter les défis actuels et garantir la tenue d’élections libres et équitables dans le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Dans cette optique, le dialogue devient un instrument essentiel pour restaurer la confiance entre les différentes parties prenantes et renforcer les institutions démocratiques du pays. En encourageant un processus de dialogue ouvert et transparent, Aly Ngouille Ndiaye contribue ainsi à promouvoir la stabilité politique et sociale au Sénégal.

Dialogue national : Me Juan Branco en désaccord avec Wade et Diouf

L’avocat d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, exprime publiquement son désaccord avec la déclaration conjointe des anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Ces derniers ont récemment appelé à l’organisation d’un dialogue national dans les plus brefs délais, suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 15 février, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Selon les déclarations de Me Branco rapportées par X, cette position des anciens Présidents semble conforter la décision de report des élections prise par le Président Macky Sall, au lieu de permettre au processus démocratique de suivre son cours normal. Branco suggère que Diouf et Wade renforcent ainsi Macky Sall dans son choix de reporter les élections, ce qui pourrait refléter une préoccupation commune pour les intérêts de la bourgeoisie de Dakar.

L’avocat franco-espagnol critique également l’attitude de cette bourgeoisie, qu’il accuse de se solidariser pour empêcher la candidature de Ousmane Sonko, actuellement emprisonné. Il va même jusqu’à affirmer que cette classe sociale est prête à « marcher sur le sang de la jeunesse », selon ses propres termes.

Dans ses propos, Me Branco interroge les motivations de cette classe sociale à préférer des troubles violents plutôt que de permettre à la démocratie de suivre son cours naturel. Il évoque notamment des intérêts financiers cachés, des crimes passés sous silence et des scandales dissimulés.

La position de Me Juan Branco soulève des questions importantes sur la situation politique actuelle au Sénégal et sur les dynamiques sociales et économiques qui la sous-tendent. Ses commentaires mettent en lumière les divergences d’opinion et les tensions au sein de la société sénégalaise face à la crise politique en cours.

Macky Sall réaffirme son appel au dialogue et sollicite la prudence de la communauté internationale

Dans un entretien accordé à Associated Press, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réitéré son appel au dialogue pour surmonter la crise politique qui sévit dans le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

Macky Sall a souligné l’importance de travailler pour l’apaisement et de créer des conditions favorables à la paix, en appelant à des discussions inclusives avant la tenue des élections. Cette déclaration fait écho à son discours précédent du 3 février, dans lequel il avait également appelé à la concertation pour trouver une issue à la crise.

Par ailleurs, le président sénégalais a lancé un appel à la communauté internationale, lui demandant de faire preuve de retenue et de compréhension alors que le pays traverse une période difficile. Il a souligné l’importance de la prudence pendant les périodes de fragilité, insistant sur la nécessité pour le Sénégal de naviguer cette transition électorale avec lucidité et tranquillité afin de continuer à avancer.

Ces déclarations de Macky Sall mettent en lumière son engagement en faveur du dialogue et de la stabilité politique dans le pays, tout en appelant à un soutien prudent de la part de la communauté internationale pour assurer une transition électorale pacifique et démocratique.

Souleymane Jules Diop révèle les coulisses du dialogue national et les discussions avec Ousmane Sonko

 Invité de RFM matin, Souleymane Jules Diop a évoqué plusieurs sujets, notamment le dialogue national auquel Ousmane Sonko avait refusé de participer il y a plusieurs mois. Pourtant, dit-il, Barthélémy Dias lui avait assuré que le leader de l’ex-Pastef participerait. 

« Février dernier, j’ai partagé le même vol avec Barthélémy Dias. Il m’a fait savoir que Macky Sall souhaitait éliminer Khalifa Sall et Sonko. Je lui ai demandé si Macky Sall organisait un dialogue avec eux, est-ce qu’ils viendront ? Barthélémy Dias m’a répondu qu’il a discuté avec Ousmane Sonko et ce dernier lui a fait savoir que si Macky Sall l’appelle au dialogue, il viendra. J’ai donc pris mes responsabilités, j’ai appelé Macky Sall, je lui ai raconté ce que Barthélémy Dias m’a dit. Je lui ai fait savoir que c’était normal que Barthélémy pense à un complot et qu’il fallait appeler tout le monde autour d’une table. C’est comme ça que Macky Sall a organisé ce dialogue », a-t-il fait savoir.
Un dialogue auquel Ousmane Sonko ne participera pas. « Avant le dialogue, j’ai appelé tous les proches de Sonko et des guides religieux pour leur demander de dire à Sonko de participer au dialogue et de répondre à toutes ses convocations au Tribunal. Il ne l’a pas fait », a ajouté l’Ambassadeur du Sénégal à l’Unesco. 

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