Crise à E-Media Invest : Création d’un Comité Social pour Favoriser le Dialogue et Sortir de l’Impasse

Après deux semaines de grève qui paralysent ses activités, le Conseil d’administration d’E-Media Invest a annoncé la création d’un Comité social de bons offices. Ce comité comprendra des médiateurs volontaires qui rencontreront les représentants des employés et le syndicat dans l’objectif d’instaurer un dialogue social pour résoudre la crise actuelle.

La grève des employés, initiée pour réclamer le paiement des salaires et le règlement des arriérés, met à mal le fonctionnement du groupe médiatique. Dans un communiqué, le Conseil d’administration souligne que cette situation impacte négativement la position d’E-Media Invest dans le secteur, nuisant à la réputation que le groupe s’est forgée à travers son engagement éditorial et commercial. Les actionnaires regrettent également l’arrêt des activités, jugeant cette interruption préjudiciable tant pour le groupe que pour ses partenaires.

Le Conseil d’administration note l’urgence d’une reprise des activités, surtout dans le contexte actuel de campagne électorale pour les législatives du 17 novembre. La suspension prolongée des prestations pourrait fragiliser davantage la situation financière du groupe et altérer sa capacité à contribuer au débat public en cette période cruciale. Le retour à la normale est vu comme un moyen de rassurer les partenaires et de répondre aux attentes des audiences.

Dans une démarche de résolution durable, le Conseil d’administration a décidé d’établir un Comité social de bons offices, composé de médiateurs volontaires, pour engager un dialogue constructif avec les représentants du personnel. Ce comité a pour mission d’identifier les causes profondes de la crise et de poser les bases d’un climat social propice à la stabilité.

Les actionnaires se sont également engagés à tenir des réunions internes pour explorer des solutions pérennes et assurer la continuité des opérations. Cette démarche se veut une réponse aux préoccupations des employés et des partenaires, visant à restaurer la confiance et à renforcer les bases de performances économiques solides pour le groupe.

Le Conseil d’administration a tenu à rassurer les partenaires, les employés, et le public sur sa détermination à préserver les emplois et à améliorer le climat social au sein du groupe. Ce message témoigne de l’engagement d’E-Media Invest à trouver une issue favorable à la crise et à rétablir un environnement de travail stable et productif.

Avec la création de ce Comité social et l’engagement des actionnaires à trouver des solutions de long terme, E-Media Invest espère tourner la page de cette crise et relancer ses activités dans les meilleurs délais.

Violence électorale : le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la responsabilité et au dialogue

De retour d’une visite officielle en Arabie Saoudite et en Turquie, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé la question préoccupante des violences électorales qui secouent actuellement le Sénégal. Exprimant son regret et sa désapprobation face à ces incidents, le chef de l’État a souligné l’importance de préserver la stabilité du pays, qui reste un atout précieux pour le Sénégal.

« Il est inacceptable qu’un camp s’en prenne à un autre dans un contexte électoral », a affirmé le président Faye. En s’adressant aux différents leaders politiques, il a insisté sur la nécessité d’une retenue et d’une responsabilité accrue pour éviter l’escalade des violences. Selon lui, les divergences d’opinion et les affrontements politiques devraient se traduire par des débats constructifs, dans le respect des valeurs démocratiques sénégalaises, et non par des actes violents qui fragilisent l’unité nationale.

Dans un souci de justice et d’équité, le président a chargé le ministre de la Justice d’ouvrir des enquêtes pour identifier les responsables de ces troubles, tout en garantissant une approche impartiale et réfléchie. « La justice doit être impartiale pour que la confiance des citoyens en nos institutions reste intacte », a-t-il ajouté.

Par cet appel au calme, le Président Faye souhaite apaiser les tensions qui entourent les élections et rappeler l’importance de transformer ces moments de compétition en opportunités de dialogue. Il a ainsi encouragé tous les acteurs politiques à agir dans l’intérêt supérieur du Sénégal, en privilégiant l’écoute et la concertation.

Le message de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans une volonté de rétablir un climat de sérénité et de respect mutuel, dans l’espoir de préserver l’harmonie sociale qui fait la fierté du pays. En plaidant pour un débat politique fondé sur des valeurs de paix et de dialogue, le président appelle tous les Sénégalais à se rallier autour de cette vision pour un avenir serein et stable.

Amadou Bâ propose des débats locaux pour un dialogue approfondi sur le développement du Sénégal

Le leader de la coalition Jamm Ak Jariñ, Amadou Bâ, a pris la parole ce jeudi lors de sa visite dans le département de Goudiry, pour évoquer l’un des sujets les plus discutés de la campagne électorale : un débat public avec Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef. Dans un contexte politique tendu et marqué par de fortes attentes, Amadou Bâ s’est dit prêt à relever le défi tout en proposant d’aller plus loin dans la démarche.

« Je vois que Ousmane a hâte de faire face à moi », a déclaré Amadou Bâ avec confiance, avant d’ajouter : « Je lui propose un débat de proximité, département par département, devant les populations pour discuter des questions essentielles qui concernent le développement de notre pays. » Pour l’ancien Premier ministre, il est crucial de donner aux Sénégalais la possibilité d’assister à ces échanges de manière directe et de comprendre les propositions des différents leaders sur des thématiques précises.

Cette idée vise à engager la population de manière active et à s’assurer que les préoccupations locales soient abordées. Amadou Bâ a insisté sur l’importance d’un dialogue constructif pour la démocratie sénégalaise : « Dans chaque domaine, je lui proposerai ce qu’il faut et comment développer la localité », a-t-il souligné, souhaitant positionner ces débats comme des moments d’échanges clairs et enrichissants pour tous.

En appelant à la sérénité, Amadou Bâ a également exhorté l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et de respect mutuel dans leurs discours et actions. Selon lui, ces débats de proximité seraient non seulement un exercice de transparence, mais aussi un moyen de ramener le calme et la confiance au sein d’un électorat souvent divisé.

La proposition d’Amadou Bâ pourrait marquer un tournant dans la manière dont les campagnes électorales sont menées au Sénégal, plaçant les préoccupations des citoyens au cœur du processus et soulignant l’importance de la proximité entre les candidats et leurs électeurs.

COSYDEP Salue une Rentrée Scolaire Réussie et Appelle au Dialogue sur la Question du Port du Voile

La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP) a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation exceptionnelle des acteurs et partenaires pour la réussite de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué transmis à Dakaractu, la COSYDEP a souligné l’importance de cette collaboration pour assurer un environnement éducatif serein et propice à l’apprentissage.

En marge de ce bilan positif, la coalition a également réagi à la récente polémique autour de l’arrêté ministériel concernant le port du voile dans les établissements scolaires. Le débat, qui a suscité de nombreuses discussions au sein de la société sénégalaise, a été abordé par la COSYDEP sous l’angle de la conciliation et du dialogue.

La COSYDEP recommande ainsi d’opter pour le dialogue direct entre l’administration scolaire et les parties prenantes sur les questions sensibles, notamment celles liées aux croyances religieuses et à la loi. L’organisation souligne la nécessité de soutenir les comités de gestion des écoles pour l’élaboration inclusive des règlements intérieurs, tout en respectant les principes directeurs encadrés par l’autorité académique.

Outre cet appel au dialogue, la COSYDEP met en avant plusieurs priorités pour cette année scolaire. Elle insiste sur la mobilisation des ressources pour assurer la normalisation des établissements scolaires, l’intégration des enfants encore hors du système éducatif, ainsi que le renforcement de l’encadrement et de la régulation de toutes les offres d’éducation. La coalition appelle également à une concertation autour des réformes annoncées, en prenant en compte les enjeux d’actualité.

Enfin, la COSYDEP rappelle que l’école doit jouer un rôle central dans la consolidation de la cohésion sociale au Sénégal. Loin d’être un lieu de divisions, l’école est attendue pour renforcer les valeurs d’humanisme, de solidarité et de respect de l’autre. Dans ce contexte, la question de la tenue vestimentaire doit être traitée avec sensibilité, en veillant à ne pas compromettre le rôle fondamental de l’école dans la construction d’une société unie.

L’organisation conclut son communiqué en soulignant que le système éducatif sénégalais doit répondre aux attentes des parents tout en garantissant un environnement d’apprentissage de qualité, basé sur la rigueur, la discipline et des performances élevées.

Thierno Alassane Sall appelle au dialogue pour apaiser la polémique sur le port vestimentaire dans les écoles

Dans un contexte de tensions croissantes autour du port vestimentaire dans les établissements scolaires, Thierno Alassane Sall, président du parti La République des Valeurs, a réagi à la polémique. Dans une déclaration récente, il a exprimé son inquiétude face à la montée des désaccords et a appelé les autorités à faire preuve de sagesse et de responsabilité pour préserver l’unité nationale.

S’exprimant sur la situation, Sall a d’abord précisé qu’il avait choisi de ne pas se prononcer immédiatement, espérant que le Premier ministre utiliserait les vacances scolaires pour engager un dialogue avec les responsables d’établissements. L’objectif aurait été de résoudre ce qu’il considère comme un malentendu évitable. Cependant, les récentes déclarations du Premier ministre ainsi que la réaction du Conseil National du Laïcat l’ont conduit à prendre la parole. « Les discussions sur les réseaux sociaux, ces accélérateurs modernes de la haine, montrent bien que notre pays n’a pas besoin de cette crise latente qui attise les démons de la division », a-t-il affirmé.

Pour Thierno Alassane Sall, l’État se doit de protéger « l’unité et la concorde nationales », qualifiées de « notre patrimoine le plus précieux et le plus fragile ». Il exhorte donc les autorités à prendre les mesures nécessaires pour éviter que la situation ne dégénère. Selon lui, c’est par le dialogue que les malentendus peuvent être dissipés : « La défiance n’a jamais rien résolu, surtout pour un État », a-t-il martelé, soulignant le risque de voir ces petites mésententes se transformer en crises plus profondes.

Cette prise de position s’inscrit dans une volonté d’éviter toute escalade de la situation, alors que la polémique autour du port vestimentaire continue d’alimenter les débats au Sénégal. Pour Sall, seul le dialogue permettrait d’apporter des solutions constructives aux préoccupations de toutes les parties concernées, préservant ainsi la paix sociale et l’unité nationale.

En somme, Thierno Alassane Sall appelle à la concertation et au calme pour éviter une crise plus grave qui pourrait diviser encore davantage la société sénégalaise.

Dialogue inédit sur les Législatives françaises

Le moins qu’on puisse dire c’est que le président MACRON n’a pas réussi son coup politique en répandant un épais brouillard dans le champ politique français. Sept ans après son arrivée au pouvoir, le clivage Gauche-Droite qu’il pensait pouvoir démanteler, en recrutant à droite comme à gauche, est de retour comme jamais.

Résultat des courses : RN Versus NFP

Le Rassemblement national (RN) xénophobe est aux portes du pouvoir. Face à l’extrême droite, le Nouveau front populaire (NFP) doit faire barrage au RN en dépit de la diabolisation de la composante La France Insoumise (LFI) de Jean Luc Mélenchon.

L’électorat se radicalise !

Dans cette configuration inédite, il n’y aurait donc plus d’économie possible selon l’économiste français Nicolas BOUZOU qui renvoie dos à dos RN et NFP. En même temps, M. BOUZOU doit bien en inventer une ne serait-ce que pour exister en tant que spécialiste. Une chose est sûre : les résultats définitifs du dimanche, 7 juillet 2024, obligeront les sciences sociales à se réinventer ou à disparaître du débat politique franco-français.

L’analyse agace le Docteur en Sagesse de l’experience, le Français Bernard MOLAR qui, d’autorité, intervient dans le débat qu’il a lui même initié en ces termes : «La France est en crise, c’est une évidence mais nous nous en sortirons car notre histoire est pavée de crises combattues. Le Sénégal a aussi ses problèmes politiques et ce que j’ai vu en début d’année 2024 n’est pas non plus le reflet d’une démocratie apaisée. Je vous invite à concentrer votre énergie sur le Sénégal qui a besoin de votre grande hauteur de vue !»

À cela, je réponds : «Vous n’êtes pas sans savoir que les relations plus qu’anciennes entre la France et le Sénégal expliquent au moins en partie notre intérêt pour la France, qui, j’en suis sûr, y arrivera en dépit des turbulences. Non, je ne m’intéresse pas qu’au Sénégal. Je ne m’intéresse pas non plus qu’à la France. Je m’intéresse à la vie contre laquelle il est indécent d’ériger des barrières.»

La France serait-elle sur le point de basculer ?

RV le dimanche, 7 juillet 2024,  à 20 heures précises.

A. A.DIOP

Crise État-meuniers : Président de la République accepte le dialogue proposé par le patronat

Lors du dernier conseil des ministres, une décision cruciale a été prise par Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, concernant la maîtrise des prix des denrées de grande consommation. Cette mesure vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens face à l’augmentation des coûts alimentaires et des hydrocarbures essentiels.

La politique gouvernementale, désormais enclenchée, inclura l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements nationaux, une initiative visant à stabiliser les prix et à assurer un approvisionnement régulier des produits essentiels à travers tout le pays. Cette étape représente un soutien significatif au secteur privé, en particulier aux meuniers et aux boutiquiers, principaux acteurs économiques concernés.

Dans un souci de transparence et de concertation, le président a également insisté sur la nécessité de poursuivre les discussions avec tous les partenaires économiques impliqués. L’objectif est d’assurer une application uniforme et rigoureuse des nouveaux prix homologués, garantissant ainsi une réduction effective du coût de la vie pour tous les citoyens.

Parallèlement à ces mesures immédiates, le gouvernement s’engage dans l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à renforcer la protection des entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, tout en accordant au gouvernement un pouvoir de supervision accru sur les éventuelles modifications au sein de ces entreprises.

Cette initiative marque une étape décisive dans les efforts du gouvernement pour stabiliser l’économie nationale et protéger les intérêts des citoyens face aux défis économiques actuels.

Le Président Bassirou Diomaye Faye renforce le dialogue avec les leaders religieux avant la Tabaski

À la veille de la Tabaski, une période sacrée pour les musulmans, le Chef de l’État du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion importante avec les imams et oulémas du pays. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux et empreints de qualité, où les religieux ont exprimé leur appréciation pour cette initiative de dialogue.

Les représentants de la Ligue des imams, de l’Association des oulémas et du Rassemblement islamique ont exprimé leur engagement à collaborer étroitement avec le Président Faye pour promouvoir la paix, l’harmonie et la concorde au sein de la société sénégalaise.

Cette démarche souligne l’importance que le Président accorde à la coopération et au dialogue interreligieux dans la consolidation des fondements d’une nation prospère et unie. En renforçant les liens avec les leaders religieux, le gouvernement sénégalais montre sa volonté de travailler main dans la main avec toutes les composantes de la société pour préserver la stabilité et le bien-être de tous ses citoyens.

En cette période de célébration religieuse, cette rencontre revêt une signification particulière, soulignant l’importance de la compréhension mutuelle et du respect entre les différentes communautés religieuses du pays. Le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux constitue un pas essentiel vers la consolidation des valeurs de tolérance et de coexistence pacifique au Sénégal.

Alors que la Tabaski approche, cette réunion témoigne de l’engagement commun en faveur de la paix et de l’unité, et renforce l’espoir d’un avenir où la diversité religieuse est célébrée comme une richesse nationale.

Ousmane Sonko en Visite Privée chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké : Un Pas vers le Dialogue Intercommunautaire

Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.

Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.

Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.

Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.

En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.

Gabon : Les Résultats du Dialogue National Inclusif Présentés au Président de Transition

Le général Brice Oligui Nguema, président de transition au Gabon depuis huit mois après le renversement d’Ali Bongo, a récemment reçu les conclusions d’un Dialogue National Inclusif (DNI) qui s’est tenu pendant un mois à Libreville. Cette consultation nationale, à laquelle ont participé 680 représentants de divers secteurs de la société gabonaise, avait pour objectif de préparer le retour des civils au pouvoir par des élections prévues en 2025.

Près de mille propositions ont été soumises lors de ce DNI, parmi lesquelles figurent des recommandations controversées telles que la suspension temporaire de tous les partis politiques légalement reconnus, y compris le Parti Démocratique Gabonais (PDG) d’Ali Bongo. Les participants ont également suggéré la mise en place d’un régime présidentiel de séparation rigide des pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que des mesures visant à garantir l’intangibilité de certaines dispositions de la future Constitution, telles que la limitation du mandat présidentiel à deux fois sept ans.

Ces propositions, saluées par les partisans du général Oligui, visent à rompre avec les pratiques politiques du passé et à prévenir toute manipulation des institutions à des fins personnelles. Elles sont perçues comme une tentative de mettre fin à 55 ans de « dynastie Bongo » marquée par une concentration du pouvoir au sein de la famille présidentielle et une gestion critiquée des ressources du pays.

Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer la composition du DNI et la nature non contraignante de ses recommandations. Malgré cela, le général Oligui semble bénéficier d’un fort soutien populaire et politique pour mener à bien la transition vers des élections démocratiques en 2025.

Les propositions du DNI seront examinées par le pouvoir militaire et pourraient servir de base à la rédaction d’une nouvelle Constitution et à l’élaboration de lois et décrets visant à consolider la transition démocratique au Gabon.

Crise au Mali : Le régime militaire sous pression à l’approche du dialogue intermalien

Le régime militaire au Mali se retrouve confronté à une contestation croissante alors que le pays fait face à des défis sécuritaires et économiques majeurs. Malgré les critiques pour son refus de céder le pouvoir aux civils et le report de l’élection présidentielle, les colonels au pouvoir tentent de maintenir leur soutien tout en réprimant la contestation grandissante.

Depuis le coup d’État de 2020, les colonels qui dirigent le Mali ont manqué à leurs engagements de rendre le pouvoir aux civils par les urnes en février. Ils ont également suspendu les activités des partis politiques et dissous des associations appelant à des élections, ce qui a suscité des critiques quant au respect des droits démocratiques.

Malgré cela, une partie de l’opinion publique malienne soutient toujours le régime militaire, arguant que la classe politique traditionnelle a également failli à ses engagements et souffre d’un manque de crédibilité. Certains estiment également que les élections ne sont pas une priorité urgente dans le contexte actuel de crise sécuritaire et économique.

La junte mise sur le dialogue intermalien lancé en décembre pour renforcer sa légitimité, mais cette initiative est largement boycottée par l’opposition. Les premières recommandations de ce dialogue suggèrent une prolongation de la période de transition et la possibilité d’une candidature du leader de la junte à la future présidentielle.

Malgré les critiques et la fronde de l’opposition, le régime n’a pas encore fait face à des manifestations de grande ampleur. Une enquête d’opinion réalisée en janvier indique que la majorité des Maliens étaient satisfaits de la gestion de la transition par les militaires, bien que cela se soit déroulé dans un contexte de répression des voix discordantes.

Néanmoins, les coupures d’électricité fréquentes et les défis économiques continuent d’éroder le soutien populaire au régime. Alors que les Maliens se réveillent progressivement face à la situation, beaucoup estiment qu’il n’y a pas d’alternative crédible pour l’instant.

Dans ce contexte, le Mali se trouve à un moment crucial où les enjeux sécuritaires, économiques et politiques sont étroitement liés. L’issue du dialogue intermalien et les prochaines actions du régime militaire seront déterminantes pour l’avenir du pays et de sa transition démocratique.

Dialogue national au Gabon : Des propositions défavorables au Parti Démocratique Gabonais

Le Dialogue national inclusif (DNI) qui s’est tenu au Gabon a abouti à des conclusions qui pourraient avoir un impact significatif sur la scène politique du pays. Lors de la plénière générale du samedi 27 avril dernier, les participants ont formulé plusieurs propositions qui remettent en question le rôle et la position du Parti Démocratique Gabonais (PDG), la formation politique de l’ancien président Ali Bongo.

Parmi ces propositions, la suspension du PDG et de tous les partis politiques alliés a été suggérée. De plus, les principaux responsables du PDG sont directement visés, avec une demande d’inéligibilité pendant une période de trois ans. Cette mesure vise à restreindre leur participation à toute activité politique dans le pays.

De manière plus générale, les participants au Dialogue national ont appelé à la suspension de tous les partis politiques jusqu’à la mise en place de nouvelles règles et normes pour le fonctionnement démocratique du pays. Ces propositions, si elles sont validées par la junte au pouvoir, pourraient représenter un revers majeur pour l’ancien parti au pouvoir.

Il est à noter que ces conclusions du DNI reflètent les préoccupations et les aspirations d’une partie de la population gabonaise qui cherche à instaurer un système politique plus transparent, inclusif et démocratique. Cependant, l’adoption et la mise en œuvre de ces propositions restent soumises à la décision des autorités en place et à leur volonté de répondre aux demandes exprimées lors du Dialogue national.

Vers une possible résolution de la crise ivoirienne : Dialogue entre Ouattara et Soro

Une lueur d’espoir se profile dans le ciel politique ivoirien alors que l’ex-Premier ministre Guillaume Soro, en exil et condamné à perpétuité, a eu une conversation téléphonique avec le président Alassane Ouattara. Cette initiative, inattendue mais cruciale, pourrait marquer le début d’un processus de réconciliation nationale tant attendu.

Le geste de dialogue de la part du président Ouattara est d’autant plus significatif que le parti au pouvoir, le RHDP, a exprimé son ouverture au retour de Soro, en soulignant qu’il n’est pas nécessaire pour lui de rejoindre le parti. Cette flexibilité témoigne d’une volonté politique de dépasser les divisions partisanes pour promouvoir l’unité et la stabilité du pays.

Le Secrétaire exécutif du RHDP, Ibrahim Cissé Bacongo, a encouragé Soro à « consolider ce pas », suggérant ainsi une attitude constructive de la part du parti au pouvoir. Cette ouverture au dialogue est d’autant plus encourageante que le 22 février dernier, le président Ouattara avait gracié 51 partisans de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, signe d’un premier pas vers l’apaisement et la réconciliation.

Il est évident que la résolution des tensions politiques en Côte d’Ivoire ne sera pas un processus facile, mais le dialogue entre Ouattara et Soro représente un pas dans la bonne direction. Les observateurs internationaux saluent cette tentative de rapprochement et appellent à ce qu’elle soit suivie d’actions concrètes visant à restaurer la confiance et à promouvoir une gouvernance inclusive et démocratique pour le bien-être de tous les citoyens ivoiriens.

Le président Bassirou Diomaye Faye annonce une journée nationale de dialogue sur la réforme de la justice

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la réforme judiciaire. Annoncée lors de son discours à la Nation le 3 avril, la veille de la fête de l’indépendance, cette initiative prendra forme lors d’une « journée du dialogue national » prévue pour le 28 mai prochain.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 avril, le président Faye a chargé le Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation de cet événement d’envergure. La journée du dialogue national aura pour thème central « La réforme et la modernisation de la justice ».

Cette initiative marque un pas significatif vers la concrétisation des ambitions de réforme judiciaire du président Faye, mettant l’accent sur la modernisation du système judiciaire sénégalais. En encourageant le dialogue et la participation de divers acteurs de la société, cette journée offre une plateforme pour discuter des défis actuels du système judiciaire et explorer des solutions innovantes pour l’améliorer.

Le choix de placer la réforme de la justice au cœur de cette journée nationale de dialogue témoigne de l’importance que le président Faye accorde à cette question cruciale pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal. En mobilisant les ressources et les expertises nécessaires, le gouvernement vise à instaurer un système judiciaire plus efficace, transparent et accessible pour tous les citoyens.

Cette journée du dialogue national offre une opportunité précieuse pour les citoyens, les représentants de la société civile, les professionnels du droit et les responsables politiques de contribuer activement au processus de réforme de la justice et de participer à la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.

Le Sytrapas appelle à un dialogue franc et permanent pour le secteur de la pêche

Le Syndicat national des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (Sytrapas) adresse ses félicitations et ses vœux de bienvenue à la nouvelle ministre de la Pêche, Fatou Diouf. Forte de son expérience passée dans le département, notamment dans les affaires juridiques et à la Direction de la Protection et de la Surveillance des pêches (DPSP), le Sytrapas souligne son implication et sa connaissance des enjeux majeurs du secteur.

Le secteur de la pêche maritime est aujourd’hui confronté à une série de défis complexes, allant de la raréfaction des ressources halieutiques aux problèmes de changement climatique, en passant par la pêche INN, la surpêche et la présence croissante de bateaux étrangers dans les eaux sénégalaises. Face à ces enjeux, le Sytrapas est convaincu que la ministre Diouf aura la lourde responsabilité de trouver des solutions pour assurer la survie et le développement durable du secteur.

Dans cette optique, le Sytrapas se tient prêt à collaborer étroitement avec la nouvelle ministre pour éradiquer les maux qui entravent le secteur de la pêche. Il appelle ainsi à l’instauration d’un dialogue permanent et sincère, afin de travailler ensemble à l’amélioration des conditions de travail des pêcheurs, à la sécurisation des primes internes, à la mise en place du fonds commun du secteur primaire, à la modernisation des services déconcentrés et à la régularisation des contractuels dans la Fonction publique.

Le syndicat souligne également l’importance de recruter les diplômés des écoles et instituts des pêches pour renforcer les effectifs et dynamiser le secteur. En mettant l’accent sur la nécessité d’une coopération étroite et d’une volonté commune de relever les défis, le Sytrapas exprime sa confiance dans la capacité de la ministre Fatou Diouf à faire avancer le secteur de la pêche dans l’intérêt de tous ses acteurs.

Dialogue avec le secteur privé : Les propositions de Mahamad Boune Abdallah Dionne

À l’approche de l’élection présidentielle du 24 mars, Mahamad Boune Abdallah Dionne, candidat à la présidence, a manifesté sa volonté de collaborer étroitement avec le secteur privé pour garantir la souveraineté économique du Sénégal. Lors d’une rencontre avec les responsables de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappoo), il a formulé plusieurs propositions visant à renforcer le partenariat entre l’État et le secteur privé.

« Je propose un partenariat à l’Unacois-Jappoo et au secteur privé national, car nous avons les mêmes ambitions et nous voulons les mêmes réformes pour la souveraineté économique du pays », a déclaré Mahamad Boune Abdallah Dionne lors de cette rencontre. Il a souligné son intention de collaborer activement avec le secteur privé une fois élu, afin de mettre en œuvre des réformes visant à garantir une souveraineté économique solide pour le Sénégal.

Le candidat de la coalition « Dionne 2024 » a mis en avant l’importance d’une réflexion conjointe entre l’État et le secteur privé sur les questions de financement et a plaidé en faveur de l’institutionnalisation du dialogue entre les deux parties, qu’il considère comme essentielle pour le développement économique du pays.

Dans son programme, Mahamad Boune Abdallah Dionne a annoncé des réformes territoriales visant à résoudre les problèmes de transport, d’eau, et autres, qui contribueraient à résoudre les problèmes fonciers au Sénégal. Il a également évoqué le concept de « souverainisme économique », qu’il définit comme l’idéologie fondamentale de la souveraineté économique, soulignant l’importance d’une fiscalité équitable pour assurer la prospérité du pays.

Mahamad Boune Abdallah Dionne a plaidé en faveur d’une différenciation de la fiscalité entre le secteur privé national et étranger, affirmant qu’une telle mesure permettrait au secteur privé local de créer davantage d’emplois et de contribuer de manière significative au développement économique du pays.

Ces propositions de Mahamad Boune Abdallah Dionne mettent en lumière son engagement en faveur d’un partenariat solide avec le secteur privé pour stimuler la croissance économique et assurer la prospérité du Sénégal. Alors que la campagne électorale entre dans sa phase décisive, ces propositions pourraient influencer les choix des électeurs à la recherche de solutions pour le développement économique du pays.

Date de la Présidentielle au Sénégal : Appel au dialogue du grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop

Dans un contexte où des informations contradictoires circulent sur la date de l’élection présidentielle au Sénégal, avec d’un côté le président Macky Sall annonçant le 24 mars et de l’autre Thierno Alassane Sall affirmant avoir reçu une réponse du Conseil constitutionnel fixant la date au 31 mars, le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a lancé un appel au dialogue.

Selon les informations rapportées par « L’Observateur », le Conseil constitutionnel aurait finalement choisi de se conformer à la date du 24 mars, alignant ainsi sa décision sur celle du président Macky Sall. Toutefois, dans un geste qui souligne la complexité de la situation, Thierno Alassane Sall maintient que le Conseil a fixé la date au 31 mars.

Face à cette controverse, le Grand Serigne de Dakar a appelé à une prise de conscience des principaux acteurs politiques. Lors d’une conférence de presse, il a plaidé en faveur d’un dialogue entre le président Macky Sall et les membres du Conseil constitutionnel. Il a souligné que peu importe que l’élection ait lieu le 24 ou le 31 mars, il est crucial de ne pas perdre de temps dans des polémiques stériles.

« Quatre jours de plus ou cinq, ça n’a pas une grande différence », a déclaré le Grand Serigne, suggérant que l’essentiel est d’arriver à un consensus sur la date afin de permettre le démarrage de la campagne électorale. Son appel vise à apaiser les tensions et à privilégier la stabilité politique dans cette période cruciale.

Il reste à voir comment cette proposition sera accueillie par les différentes parties et si elle contribuera à une résolution rapide de la situation, offrant ainsi une perspective plus claire pour l’élection présidentielle au Sénégal.

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Quatre jours pour valider les objectifs du futur dialogue inter-Maliens

Deuxième journée d’atelier ce mardi 27 février sur le dialogue inter-Maliens. Censé permettre l’« appropriation nationale du processus de paix », ce dialogue a été annoncé il y a près de deux mois, à l’occasion du Nouvel An. Il a été doté fin janvier d’un imposant comité de pilotage – 140 personnes – qui propose à présent un plan de travail, lequel doit encore être validé ou amendé d’ici jeudi par le comité lui-même, et par des représentants des régions – notamment les gouverneurs – et de la diaspora. RFI a pu consulter les propositions.

Le dialogue inter-Maliens, quand il aura commencé, devra durer un mois. Présenté comme une alternative 100% nationale à l’accord de paix de 2015, désormais officiellement rompu et qui avait été négocié en Algérie avec une médiation internationale, ce dialogue met à contribution toutes les communautés, toutes les régions et tous les profils du Mali – institutions et représentants de l’État, armée, chefs traditionnels, organisations religieuses ou socioprofessionnelles, réfugiés –, mais sans associer les principaux acteurs du conflit, à savoir les rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), signataires de l’accord de 2015.

Le programme prévoit quatre niveaux de concertation et pour chacun, trois jours de travail : niveau communal – 50 à 100 participants –, régional – 100 à 200 participants, et même 600 à 800 pour le seul district de Bamako –, ambassades et consulats – 50 à 100 participants –, et enfin national – 1 000 à 3 000 participants prévus pour ce rendez-vous final à Bamako.

Cinq thématiques sont proposées : paix et réconciliation nationale, mais aussi questions politiques et institutionnelles, économie et développement durable, défense et sécurité ou encore géopolitique et environnement international. Un programme plus que vaste, qui devra aboutir à un rapport final et à des recommandations. « Objectif général », selon le document officiel : « La restauration de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale. » Le travail en atelier a commencé lundi matin, sous l’égide du Premier ministre de transition Choguel Maïga. Il doit se conclure jeudi.

Refus d’Idrissa Seck de participer au Dialogue : Ce n’est pas conforme à l’intérêt supérieur de la Nation

Le refus d’Idrissa Seck, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, de participer au Dialogue National convoqué par le Président de la République, Macky Sall, a suscité une vive réaction de la part de certains cercles politiques.

Ce rejet intervient dans un contexte marqué par la décision du Président Sall de proposer un projet de loi d’amnistie pour les actes commis entre 2021 et 2024, une initiative qui divise profondément l’opinion publique. Pour Idrissa Seck et ses partisans, cette proposition est incompatible avec les principes de justice et d’équité.

Selon lui, cette loi d’amnistie constitue une menace pour les fondements de la justice et de l’équité, et ne saurait être acceptée sans compromettre les valeurs fondamentales de la société. Il rejette catégoriquement toute forme d’impunité et insiste sur la nécessité de rendre justice aux victimes et de condamner les auteurs de crimes et de délits.

Dans une déclaration publique, la Plateforme Idy Président 2024, dont Idrissa Seck est le coordonnateur, appelle le Président Macky Sall à respecter les recommandations du Conseil constitutionnel et à ne pas céder à la tentation de l’amnistie. Elle exhorte également les députés à rejeter fermement cette éventuelle loi et à défendre les valeurs fondamentales de la justice.

Ce refus de participer au Dialogue National est donc présenté comme une position de principe, conforme à l’intérêt supérieur de la Nation, et destiné à préserver les valeurs démocratiques et l’état de droit au Sénégal.

Par Souleymane Ciss, Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024

Dialogue – Macky Sall aux candidats : « Ceux qui ne sont pas venus ont tort… »

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a ouvert officiellement la cérémonie inaugurale du Dialogue National ce lundi, marquant ainsi une étape importante vers la consolidation de la paix et de la cohésion nationale dans un contexte politique tendu. Malgré cela, plusieurs candidats à l’élection présidentielle ont choisi de boycotter la rencontre. Néanmoins, selon Macky Sall, ces absents ont tort.

La réponse à l’appel du Président Sall a été globalement positive, avec la participation de figures religieuses éminentes, de représentants syndicaux, d’acteurs de la société civile, ainsi que de candidats non retenus, tous unis dans le but commun de construire un avenir paisible pour le pays.

Dans son discours, Macky Sall a adressé une critique implicite aux candidats qui ont refusé de prendre part au dialogue. « J’ai déjà décliné ma position, je ne suis plus candidat et à partir du 2 avril, je ne serai plus président de la République. Mais on a l’impression que c’est la fin du monde. Je précise que ceux qui ne sont pas venus ont tort parce qu’ils ne le font pas au président… la nation est au-dessus de nous tous », a déclaré Macky Sall à l’endroit des candidats réfractaires.

Le chef de l’État a également réaffirmé que le dialogue reste pour lui la seule solution viable : « Que les gens le veuillent ou non, il me faut dialoguer avant de prendre un décret pour fixer la date de l’élection. »

En concluant, Macky Sall a souligné l’importance de l’unité nationale et de la recherche de solutions concertées pour surmonter les défis actuels, insistant sur le fait que le dialogue demeure le moyen privilégié pour y parvenir.

[Le Récap] Amnistie, Vote avant l’hivernage, “J’ai envie de partir” : Retour sur les temps forts de la première journée du Dialogue

La première journée du dialogue national au Sénégal a été marquée par des déclarations fortes et des positions divergentes alors que le pays est plongé dans une profonde crise politique. Voici un résumé des événements majeurs de cette journée décisive :

Projet de loi d’amnistie : Le président Macky Sall a annoncé un projet de loi d’amnistie pour les actes commis lors des troubles politiques des trois dernières années. Cette initiative vise à favoriser la réconciliation nationale, mais elle suscite également des inquiétudes et des oppositions.

Pressions pour une nouvelle date de l’élection présidentielle : Alors que la crise politique s’intensifie, les pressions nationales et internationales s’accroissent pour organiser rapidement la présidentielle. Le président Sall n’a toutefois pas encore annoncé de nouvelle date, ce qui maintient l’incertitude et l’instabilité dans le pays.

Boycott de certains acteurs politiques : Malgré l’appel au dialogue, une partie importante de l’opposition a boycotté les concertations, exprimant ainsi son mécontentement et ses réserves quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche.

Déclarations controversées du président Sall : Le président Macky Sall a suscité des réactions en déclarant son intention de partir après son mandat, mais sans préciser de date. Cette déclaration personnelle a alimenté les spéculations et les interrogations quant à ses réelles intentions politiques.

Débat sur la succession présidentielle : Les discussions ont également porté sur la question de la succession présidentielle, avec des opinions divergentes sur la manière de gérer la période post-électorale et d’assurer une transition pacifique du pouvoir.

Scepticisme et critiques : Certains acteurs politiques et membres de la société civile ont exprimé leur scepticisme quant à la sincérité et à l’efficacité du dialogue national, le qualifiant de « théâtre » politique. Des craintes persistent quant à d’éventuelles manœuvres visant à manipuler le processus électoral.

Attente des conclusions du dialogue : La première journée s’est conclue sans annonces majeures, laissant place à l’attente des conclusions du dialogue sur des sujets cruciaux tels que la date de l’élection présidentielle et les modalités de l’après-2 avril.

Tensions et incertitudes persistantes : Malgré les efforts de dialogue et de médiation, les tensions et les incertitudes persistent au Sénégal, alimentant les inquiétudes quant à l’avenir politique du pays et à la stabilité de la région.

La deuxième journée du dialogue national s’annonce donc décisive pour trouver des solutions concrètes et apaiser les tensions dans un contexte de crise politique et sociale profonde.

Suite au dialogue National : Avancées sur la date de l’élection présidentielle et l’amnistie

Le dialogue national convoqué par le président Macky Sall se poursuit malgré le boycott d’une partie de l’opposition et de la société civile. Après la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée hier au Centre de conférence internationale Abdou Diouf (CICAD), les travaux en commission débutent ce mardi.

Selon les informations rapportées par Les Échos, la première commission, chargée de discuter de la date de l’élection présidentielle, sera présidée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba. Quant à la seconde commission, elle sera consacrée à la question de l’amnistie et sera dirigée par Ismaïla Madior Fall.

Notons que cette dernière commission est particulièrement importante dans le contexte politique actuel, alors que des voix se sont élevées pour réclamer une amnistie pour certains acteurs politiques et activistes emprisonnés ou poursuivis dans le cadre de la vie politique du pays.

Il est également à noter que le ministre Ismaïla Madior Fall, en charge des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a pris la direction de cette commission, remplaçant ainsi sa collègue Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice.

Malgré le boycott de certains acteurs politiques, le dialogue national se poursuit avec l’objectif de trouver des solutions consensuelles aux défis politiques et institutionnels auxquels le pays est confronté. Les résultats des travaux des commissions seront très attendus dans les prochains jours, alors que le Sénégal se dirige vers une période électorale cruciale.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

La voix tranchante de Me El Hadj Diouf au Dialogue National : Entre critiques et appels à l’Action

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, l’avocat et candidat recalé à la Présidentielle, Me El Hadj Diouf, s’est distingué par ses prises de position franches et ses critiques acerbes envers plusieurs acteurs politiques et institutions. Dans un discours empreint de fermeté et de détermination, Me Diouf a abordé plusieurs sujets brûlants, exprimant son point de vue sans équivoque.

D’entrée de jeu, Me Diouf n’a pas ménagé ses mots envers les candidats à l’élection présidentielle et autres politiques qui ont choisi de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall. Pour lui, cette absence de participation est un abandon de leurs responsabilités envers la nation et une manifestation de désintérêt pour la résolution pacifique des conflits politiques.

L’avocat a également rejeté catégoriquement l’idée d’une loi d’amnistie pour les actes de violence commis lors des récentes manifestations politiques. Selon lui, ceux qui ont recouru à la violence doivent être tenus responsables de leurs actions et doivent être sanctionnés en conséquence, témoignant ainsi d’une vision rigoureuse de l’application de la loi et de la justice.

Par ailleurs, Me Diouf a plaidé en faveur de la reprise du processus électoral afin de permettre la participation de candidats recalés, notamment Karim Wade et Rose Wardini. Pour lui, le président Macky Sall ne devrait pas quitter ses fonctions avant l’élection d’un nouveau Président, insistant sur l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels.

Enfin, Me Diouf n’a pas hésité à critiquer la presse internationale et le Conseil constitutionnel, les accusant implicitement de partialité et de manque d’objectivité dans leur traitement des questions politiques au Sénégal. Cette critique reflète le scepticisme généralisé envers les institutions et les acteurs politiques dans un contexte marqué par une polarisation croissante et des tensions sociales.

En conclusion, le discours de Me El Hadj Diouf lors du Dialogue National a été marqué par une tonalité tranchante et des prises de position sans ambiguïté. Alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle, la voix déterminée de Me Diouf rappelle l’urgence d’une action concertée et du respect des principes démocratiques pour restaurer la confiance et promouvoir la stabilité politique au Sénégal.

Dialogue National : Macky Sall affirme sa détermination à fixer la date de l’Élection Présidentielle

Dans le cadre du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal, une réunion d’importance capitale s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf. Au cœur de cet événement, le chef de l’État a prononcé un discours empreint de fermeté et de détermination quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle, malgré les agitations et les divergences politiques qui secouent le pays.

Macky Sall a souligné que l’objectif premier de ce dialogue était de parvenir à un consensus afin d’assurer la crédibilité du scrutin présidentiel à venir. Face au refus de certains acteurs politiques de participer à cette démarche, le président a rappelé que leur absence ne nuisait qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la nation sénégalaise.

Dans un souci d’autorité et de responsabilité, le chef de l’État a réaffirmé que la date de l’élection présidentielle serait fixée par décret, indépendamment des oppositions ou des réticences. Cette déclaration vise à garantir la stabilité politique et institutionnelle du pays dans un contexte marqué par des tensions et des contestations.

Macky Sall a également insisté sur l’importance de ce dialogue comme moyen privilégié pour surmonter les différends et parvenir à un consensus national. Il a appelé les acteurs politiques à faire preuve de grandeur d’âme, de dépassement, de pardon et de réconciliation pour assurer la paix et la prospérité du Sénégal.

Enfin, le président a mis en avant les efforts du gouvernement pour garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques dans la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour le pays.

Ce discours marque une étape cruciale dans le processus démocratique sénégalais et témoigne de la détermination du président Macky Sall à maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays, tout en assurant un processus électoral transparent et crédible.

Amadou Ba : “Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions”

La République du Sénégal, habituellement reconnue pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement plongée dans une crise politique d’une ampleur sans précédent. Au cœur de cette crise se trouve la controverse entourant la date de l’élection présidentielle, ainsi que la réponse divergente des acteurs politiques à l’appel au dialogue national lancé par le président Macky Sall.

Face aux tensions croissantes et aux divergences persistantes concernant la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national. L’objectif déclaré de cette concertation était de rassembler les différents acteurs politiques, membres du gouvernement, représentants de la société civile et syndicats afin de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle et d’autres questions d’intérêt national.

Cependant, malgré cet appel au dialogue, une grande partie de l’opposition a choisi de boycotter cette concertation. Parmi les dix-neuf candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel, seuls deux se sont présentés : Mohamed Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, ce dernier étant également le Premier ministre en exercice. Cette décision de boycotter le dialogue national soulève des préoccupations quant à sa légitimité et à son efficacité, car elle remet en question la représentativité des discussions et leur capacité à aboutir à un consensus inclusif.

Les leaders de l’opposition ont justifié leur décision de boycotter le dialogue national en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler le processus électoral à son avantage. Ils affirment que le gouvernement n’a pas respecté les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection, ce qui remet en question la transparence et l’équité du scrutin. De plus, ils soulignent le manque de confiance dans l’impartialité du gouvernement et expriment des inquiétudes quant à la sincérité de ses intentions dans le cadre du dialogue national.

Malgré le boycott massif de l’opposition, certains acteurs politiques et membres de la société civile continuent de plaider en faveur du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques pour sortir de l’impasse. Ils mettent en avant l’importance de préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal, tout en garantissant le respect des institutions et des principes démocratiques. Ils soulignent également la nécessité d’une participation constructive de toutes les parties prenantes pour parvenir à des solutions durables et acceptables pour l’ensemble de la population.

Dans ce contexte de crise politique, l’avenir du Sénégal demeure incertain. La résolution de cette impasse nécessitera un engagement sincère de toutes les parties prenantes, ainsi qu’une volonté politique de trouver des solutions équitables et acceptables pour l’ensemble de la population. En attendant, le pays reste suspendu dans l’attente d’une issue favorable qui permettra de restaurer la confiance et l’unité nationale.

Dialogue National : Boun Abdallah Dionne Prône l’Ouverture et la Justice

Dans le contexte tendu de la scène politique sénégalaise, marqué par des dissensions et des controverses autour de la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus et de pacifier le climat politique. Parmi les rares candidats validés par le Conseil constitutionnel à avoir répondu à cet appel figure Mohamed Boun Abdallah Dionne, leader de la coalition Dionne Président. Dans son intervention lors de cette réunion cruciale, il a plaidé en faveur de l’ouverture, de la transparence et de la justice.

Boun Abdallah Dionne a tout d’abord affirmé que sa participation au dialogue national était motivée par sa volonté de contribuer à la recherche d’une solution équilibrée et juste pour fixer la date de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance du consensus dans un tel processus et a appelé à un dialogue franc et constructif entre toutes les parties prenantes.

Conscient des tensions et des divisions qui règnent au sein de la société sénégalaise, Boun Abdallah Dionne a insisté sur la nécessité de maintenir des canaux de communication ouverts et de favoriser un climat de confiance mutuelle. Il a souligné que le dialogue politique ne devrait pas être un moyen de fermer des portes, mais plutôt un moyen de trouver des solutions inclusives et durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Par ailleurs, le leader de la coalition Dionne Président a abordé la question de la transparence et de l’équité dans le processus électoral. Il a appelé à ce que toutes les préoccupations concernant d’éventuelles irrégularités ou manipulations soient examinées de manière approfondie et impartiale, afin de garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Enfin, Boun Abdallah Dionne a souligné l’importance de la justice et du respect de l’État de droit dans toute décision prise lors du dialogue national. Il a insisté sur le fait que si des problèmes persistent ou si des allégations de corruption sont avérées, la justice devra être rendue de manière équitable et transparente, sans aucune forme de partialité.

En conclusion, Boun Abdallah Dionne a appelé à la responsabilité et à la solidarité de tous les acteurs politiques et de la société civile pour surmonter les défis actuels et construire un avenir démocratique et prospère pour le Sénégal. Il a souligné que c’est par le dialogue, la transparence et la justice que le pays pourra avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Dialogue national : Un processus controversé dans un contexte politique tendu

Le Sénégal, pays réputé pour sa stabilité politique et son engagement démocratique, traverse actuellement une période de turbulences politiques sans précédent. Au cœur de cette tourmente se trouve le dialogue national convoqué par le président Macky Sall pour fixer la date des prochaines élections présidentielles. Cependant, ce processus suscite de vives controverses et soulève des interrogations quant à son efficacité et sa légitimité.

Dès son annonce, le dialogue national a été confronté à un sérieux défi : le boycott massif de 17 des 19 candidats à la présidentielle, y compris des figures clés de l’opposition politique. Cette absence remarquée a immédiatement jeté un doute sur la capacité du dialogue à réunir toutes les parties prenantes et à parvenir à un consensus significatif.

Ce dialogue intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que par des contestations concernant la régularité du processus électoral. Les désaccords persistants sur des questions telles que la date des élections et les conditions de leur organisation ont contribué à polariser davantage la scène politique sénégalaise.

L’échec apparent du dialogue national soulève des préoccupations quant aux risques de polarisation et de division au sein de la société sénégalaise. En l’absence d’un forum de discussion inclusif et représentatif, il devient difficile de surmonter les divergences politiques et de promouvoir la réconciliation nationale. Au contraire, le dialogue incomplet pourrait aggraver les divisions et accroître les tensions sociales.

Face à ce contexte délicat, il est impératif que les autorités sénégalaises et tous les acteurs politiques s’engagent dans un dialogue authentique et constructif. Une approche inclusive et transparente est essentielle pour restaurer la confiance dans le processus politique et garantir des élections libres, équitables et crédibles. Il est également crucial de rechercher des mécanismes de médiation neutres et indépendants pour faciliter les discussions et trouver des solutions durables aux défis actuels.

En fin de compte, le dialogue national au Sénégal représente un test crucial pour la démocratie et la stabilité du pays. Alors que les enjeux politiques et électoraux continuent de s’intensifier, il est impératif que toutes les parties prenantes mettent de côté leurs différences et s’engagent dans un processus de dialogue véritablement inclusif et constructif. Seule une telle approche permettra de surmonter les défis actuels et de jeter les bases d’un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

Dialogue National: Un pas vers la réconciliation Politique

Le Sénégal, pays connu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, fait face à une période d’agitation politique sans précédent. Le président Macky Sall a récemment convoqué un dialogue national dans le but de résoudre les tensions et de garantir des élections présidentielles libres et transparentes. Cependant, ce processus de dialogue n’a pas été sans controverse, avec certains acteurs politiques refusant d’y participer.

Depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle, le pays est plongé dans une crise politique profonde. Les désaccords sur la date du scrutin, les accusations de corruption et les manifestations ont exacerbé les tensions au sein de la société sénégalaise. Face à cette situation, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national afin de trouver un consensus et de restaurer la stabilité politique.

La cérémonie d’ouverture du dialogue national a été marquée par la présence de divers acteurs politiques, membres de la société civile et représentants de la communauté internationale. Cependant, certains leaders de l’opposition ont décliné l’invitation présidentielle, préférant maintenir leur position de boycott. Parmi eux, on compte des personnalités politiques de premier plan telles qu’Idrissa Seck, qui ont justifié leur refus par des préoccupations concernant le processus de dialogue et l’intégrité des élections à venir.

Le dialogue national vise à résoudre les divergences politiques et à créer un environnement propice à des élections justes et équitables. Il s’agit également de renforcer la démocratie sénégalaise en favorisant la participation de tous les acteurs politiques et en promouvant le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques fondamentaux. Cependant, la réussite de ce dialogue dépendra de la volonté politique des différentes parties de s’engager dans un processus de compromis et de réconciliation.

Malgré les défis auxquels il est confronté, le dialogue national représente une opportunité unique pour le Sénégal de renforcer son système démocratique et de consolider la paix sociale. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions inclusives et durables aux problèmes qui divisent la société sénégalaise. Dans cette optique, la participation de tous les acteurs politiques et la transparence du processus seront essentielles pour garantir la légitimité et l’efficacité du dialogue national.

Le dialogue national représente un pas important vers la réconciliation politique au Sénégal. En rassemblant les différentes parties autour de la table des négociations, il offre l’opportunité de surmonter les divisions et de construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Espérons que ce processus conduira à des élections libres et équitables et à une consolidation de la démocratie dans le pays.

Le Chef du Protocole de Sonko dément un éventuel dialogue avec Macky Sall

Dans une récente déclaration relayée par Libération, Djiby Guèye, chef du protocole d’Ousmane Sonko, a catégoriquement nié toute possibilité de dialogue entre son patron et le Président Macky Sall. Cette affirmation intervient en réponse à des rumeurs persistantes faisant état d’un rapprochement entre les deux hommes politiques, rumeurs jugées infondées par Guèye.

Guèye a souligné qu’en tant que chef de protocole, il se devait habituellement de garder le silence sur les affaires internes. Cependant, il a jugé nécessaire de rectifier les fausses informations circulant dans les médias. Il a notamment mis en cause les déclarations de Serigne Bara Dolly, affirmant qu’il n’avait rencontré Sonko qu’une seule fois, en présence d’un avocat, et que toute allégation de rapprochement avec le Président Macky Sall était fausse et sans fondement.

Guèye a également assuré qu’aucun projet de dialogue n’était envisagé entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Cette clarification vise à dissiper les spéculations persistantes concernant une possible entente entre les deux hommes politiques, alors que Sonko est actuellement détenu à la prison du Cap Manuel.

Malgré son incarcération, Guèye a tenu à rassurer sur l’état de Sonko, affirmant qu’il se portait bien. Il a précisé que Sonko passait son temps à lire, à écrire et à faire du sport en prison, signe de sa détermination et de sa résilience face à cette période difficile.

Les déclarations de Djiby Guèye viennent dissiper les rumeurs concernant un possible dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Alors que la situation politique reste tendue au Sénégal, il est essentiel d’avoir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou malentendu.

Idrissa Seck boycotte le dialogue de Macky Sall

Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a pris la décision de ne pas participer au dialogue initié par le président Macky Sall, marquant ainsi son absence parmi les participants attendus. Cette rencontre devait rassembler l’ensemble des candidats retenus pour la présidentielle, ainsi que ceux recalés après la vérification du parrainage.

L’annonce de ce dialogue avait déjà été accueillie par le refus de 16 candidats regroupés autour du Front de Coalition 2025 (FC25), qui avaient annoncé leur intention de ne pas y participer. Ainsi, il semble que Macky Sall risque de se retrouver en face de seulement trois candidats, à savoir Idrissa Seck, Mouhamad Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, voire même seulement deux, si Idrissa Seck ne rejoint pas la table des discussions.

Lors d’une intervention sur RFM, le mandataire d’Idrissa Seck, Ass Babacar Ndiaye, a précisé qu’il n’avait pas été mandaté par le candidat pour récupérer le carton d’invitation, et qu’à ce jour, Idrissa Seck n’avait pas entrepris de se rendre à la rencontre prévue avec Macky Sall, bien que ce dernier devait initialement rencontrer les candidats retenus à 11 heures.

Cette décision de boycotter le dialogue de la part d’Idrissa Seck met en lumière les divergences et les tensions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise, ainsi que le désaccord profond entre certains acteurs politiques et le gouvernement actuel.

Refus de Dialogue : Déthié Fall Campe sur ses Positions

Ce dimanche 25 février, alors que le président sénégalais Macky Sall a émis une invitation au dialogue politique afin de discuter de la tenue de l’élection présidentielle de 2024, Déthié Fall, candidat de la coalition DéthiéFall2024, a rejeté fermement cette proposition. Au cours d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, il a affirmé de manière catégorique : « Nous ne dialoguons pas. »

Ce refus de participer aux pourparlers politiques s’inscrit dans le contexte d’une polarisation croissante de la scène politique sénégalaise. Pour Déthié Fall, cette initiative de Macky Sall vise davantage à diviser l’opposition qu’à rechercher une solution concertée aux défis politiques actuels. Il a dénoncé l’invitation au dialogue comme un stratagème visant à affaiblir l’opposition en la confrontant à des tensions internes.

En outre, Déthié Fall a critiqué vertement le projet de loi d’amnistie proposé par le gouvernement. Il a qualifié cette initiative de tentative du président Macky Sall de « prendre en otage la démocratie sénégalaise ». Selon lui, une telle loi irait à l’encontre des principes de vérité et de justice que le peuple sénégalais mérite après les troubles politiques récents.

La conférence de presse de Déthié Fall a également été l’occasion de demander la libération immédiate de plusieurs figures de l’opposition détenues par les autorités. Il a notamment exigé la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme des prisonniers politiques injustement emprisonnés.

Ces déclarations interviennent alors que seize des dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel ont décliné l’invitation au dialogue lancée par Macky Sall. Ce refus collectif souligne les profondes divisions politiques qui persistent au sein du pays et souligne les défis auxquels le gouvernement est confronté pour parvenir à un consensus national sur la manière de procéder aux prochaines élections.

Dans ce climat politique tendu, l’avenir de la démocratie sénégalaise semble incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si un compromis politique peut être atteint ou si les tensions continueront à s’aggraver, menaçant ainsi la stabilité du pays.

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24
🔴 Le Refus de Participer au Dialogue: Sonko Trahi par ses Alliés Politiques

Aar Sunu élection et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

La plateforme Aar Sunu élection, représentant plusieurs organisations de la société civile, a annoncé à Dakar son refus de participer au dialogue national initié par le président Macky Sall. Cette décision fait suite au rejet par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel de prendre part à cette concertation.

Les membres d’Aar Sunu élection estiment que cette démarche risque de plonger le pays dans le chaos et de créer une instabilité institutionnelle, économique et sociale difficile à surmonter.

Par conséquent, la plateforme a annoncé son intention d’organiser un rassemblement à Grand Yoff, un quartier de Dakar, ainsi qu’un appel à une mobilisation citoyenne le jour du scrutin initial, le 25 février. Ils envisagent également de déclarer une journée de ville morte sur l’ensemble du territoire sénégalais le mardi suivant.

Les événements ont été marqués par des manifestations de protestation et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, qui ont conduit à la perte de plusieurs vies. Ces développements ont été suivis de la libération de nombreux militants et activistes arrêtés pour leur participation à des activités politiques.

Date de la présidentielle : Aar Sunu Élection rejette le dialogue avec le chef de l’État

Le collectif citoyen sénégalais Aar Sunu Élection a clairement exprimé son refus du dialogue proposé par le président de la République, Macky Sall, pour fixer la date de l’élection présidentielle, reportée à une date indéterminée.

Réuni à Dakar, Aar Sunu Élection, qui regroupe plusieurs organisations de la société civile, a qualifié cette initiative de « tentative de diversion » et l’a jugée « inacceptable » dans un communiqué publié vendredi. Le collectif insiste sur la nécessité que l’élection se tienne avant le 2 avril, date à laquelle le mandat présidentiel en cours doit prendre fin.

Ce rejet du dialogue proposé par Macky Sall reflète les tensions et les désaccords persistants autour de la date de l’élection présidentielle au Sénégal. Aar Sunu Élection affirme ainsi sa position ferme en faveur du respect des échéances constitutionnelles et de la tenue d’une élection présidentielle dans les délais impartis.

La décision d’Aar Sunu Élection met en lumière les divisions au sein de la société civile sénégalaise quant aux modalités de résolution de la crise politique actuelle. Alors que le président Macky Sall cherche à engager un dialogue pour trouver un consensus sur la date de l’élection, certains acteurs, comme Aar Sunu Élection, privilégient une approche plus catégorique, insistant sur le respect strict des dispositions constitutionnelles.

Cette situation souligne l’importance cruciale de parvenir à un accord entre toutes les parties prenantes afin de garantir la stabilité politique et sociale du pays dans cette période critique.

Dialogue convoqué par Macky Sall : Aly Ngouille Ndiaye change d’avis

La déclaration du Président Macky Sall, suspendant la date de la Présidentielle à un dialogue national, a provoqué des réactions mitigées parmi les acteurs politiques sénégalais. Parmi eux, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle, a surpris en changeant d’avis après avoir initialement exprimé son soutien au dialogue convoqué par le chef de l’État.

Dans une conférence de presse organisée par le mouvement FC 25, regroupant les 16 candidats qui refusent de participer au dialogue avec Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a fait une déclaration marquante.

L’ancien ministre de l’Intérieur a déclaré : « Nous rappelons à Macky Sall qu’il est le seul à pouvoir fixer la date de l’élection présidentielle. Le Conseil constitutionnel a déjà établi la liste des candidats retenus. Macky Sall doit respecter cette décision et fixer la date de l’élection sans nécessiter de dialogue politique préalable. En tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, je confirme qu’une date peut être retenue dès le mois de mars. Il n’est pas nécessaire d’organiser un dialogue pour cela. Il doit agir rapidement pour nous permettre à tous de gagner du temps. »

Ce changement de position est notable, étant donné que Aly Ngouille Ndiaye avait précédemment soutenu activement le dialogue convoqué par Macky Sall. Il avait alors appelé tous les acteurs politiques à y participer afin de discuter et de fixer la date de l’élection présidentielle.

Aly Ngouille Ndiaye avait déclaré sur les ondes de la Rfm : « Le meilleur moyen pour connaître la date de l’élection, c’est de participer au dialogue. » Cependant, son discours a changé de manière significative depuis lors, illustrant les divisions au sein de la classe politique sénégalaise face à la question cruciale de la date de l’élection présidentielle.

Crise politique au Sénégal : Macky Sall appelle au dialogue, mais les incertitudes persistent

Le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, exacerbée par l’incertitude entourant la date de l’élection présidentielle. Alors que les attentes étaient élevées suite à l’interview accordée par le Président Macky Sall à quatre médias sénégalais, les réponses apportées soulèvent davantage d’interrogations que de solutions concrètes.

Parmi les voix dissidentes, le Dr Cheikh Tidiane Dièye a catégoriquement rejeté l’appel au dialogue, dénonçant une manœuvre dilatoire du Président et appelant plutôt au respect des décisions du Conseil constitutionnel. Cette divergence de points de vue entre les autorités et une partie de l’opposition laisse planer un doute quant à la réussite d’un tel dialogue.

Dans cette atmosphère d’incertitude, l’attente persiste pour des réponses claires et des solutions concrètes afin de résoudre cette crise politique qui secoue le Sénégal. En attendant, les Sénégalais restent suspendus aux prochains développements, espérant une issue pacifique et démocratique à cette période tumultueuse.

Dr Cheikh Tidiane Dièye rejette l’appel au dialogue de Macky Sall

Le Dr Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la Présidentielle, a vivement réagi à l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall. Dans une déclaration ferme, le Dr Dièye a déclaré qu’il ne participerait pas à ce qu’il qualifie de « dealogue » ou « deadlogue ».

Suite à l’entretien accordé par le chef de l’État à des médias sénégalais, dont Seneweb, le jeudi 22 février, le Dr Dièye a exprimé son refus catégorique de s’engager dans le processus de dialogue proposé par Macky Sall. Pour lui, l’urgence est de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, afin qu’elle ait lieu avant le 2 avril.

Le candidat à la Présidentielle a vivement critiqué le Président Sall, l’accusant de ne pas avoir montré de respect envers le peuple sénégalais, la Constitution ou le Conseil constitutionnel. Selon lui, l’appel au dialogue n’est qu’un moyen de gagner du temps et de perpétuer le pouvoir.

Le Dr Dièye a souligné que le Président Sall n’a pas cherché à dialoguer avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel avant de reporter l’élection. Il a également remis en question les intentions du Président Sall concernant l’amnistie et l’élection inclusive, les qualifiant de non sincères.

Appelant à la solidarité entre les candidats, le Dr Dièye a exhorté à agir rapidement pour saisir le Conseil constitutionnel de la carence du Président et pour mobiliser le peuple sénégalais contre ses manœuvres. Il a également demandé à la communauté internationale de maintenir la pression sur le Président Sall et de envisager des sanctions appropriées.

En conclusion, le Dr Dièye a affirmé que le Conseil constitutionnel est désormais le dernier rempart pour sauver la République sénégalaise des défaillances du Président. Il a réaffirmé sa conviction que Macky Sall devra quitter le pouvoir le 2 avril, quelles que soient les circonstances.

Dialogue politique: Macky Sall affirme l’ouverture de tous les candidats

Dans un climat politique marqué par des tensions croissantes et des divergences d’opinions, le président sénégalais Macky Sall a récemment fait une déclaration devant les médias, affirmant que tous les candidats à la présidentielle sont ouverts au dialogue politique. Malgré les appels au boycott de certaines factions de l’opposition, Sall a souligné la volonté de tous les acteurs politiques de participer à des discussions constructives pour résoudre les défis nationaux.

La déclaration de Sall intervient à un moment crucial où le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles. Les tensions politiques ont augmenté ces derniers temps, avec des manifestations, des appels au boycott et des critiques virulentes à l’encontre du gouvernement actuel. Dans ce contexte, l’appel au dialogue de Sall vise à apaiser les tensions et à promouvoir l’unité nationale.

« Je suis convaincu que le dialogue est essentiel pour surmonter les différences et avancer en tant que nation unie. Tous les candidats ont exprimé leur volonté de participer à ce processus de dialogue », a déclaré Macky Sall lors de son allocution devant les médias.

Cette affirmation du président Sall est essentielle dans le contexte actuel, où une partie de l’opposition a appelé au boycott du dialogue proposé par le gouvernement. Les partisans de ce boycott estiment que le dialogue ne peut être productif tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies, notamment la libération des personnes détenues lors des récentes manifestations et des garanties pour des élections libres et équitables.

Cependant, malgré ces divergences, Sall insiste sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends politiques de manière pacifique et constructive. Il affirme que tous les candidats à la présidentielle, sans exception, sont disposés à s’engager dans des discussions ouvertes et sincères.

En réaction à cette déclaration, certains observateurs politiques ont salué l’initiative de Sall en tant que pas positif vers la résolution des tensions politiques au Sénégal. Cependant, d’autres restent sceptiques quant à la véritable volonté des différents acteurs politiques de parvenir à un consensus à travers le dialogue.

Il est clair que la situation politique au Sénégal reste complexe et sujette à des développements rapides. Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, il sera crucial de voir comment les différents acteurs politiques réagiront et si le dialogue proposé par le président Sall parviendra à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique.

Thierno Alassane Sall accuse : Les dessous d’un prétendu « dialogue inclusif »

Dans le contexte tendu des préparatifs électoraux au Sénégal, les récentes déclarations du candidat à la présidentielle Thierno Alassane Sall ont jeté une lumière crue sur les manœuvres politiques en coulisses. Le représentant de la République des Valeurs (RV) a vivement critiqué ce qu’il qualifie de « mascarade » orchestrée par le président Macky Sall sous le prétexte d’un dialogue inclusif avec les candidats recalés.

Dans une déclaration publique, Thierno Alassane Sall a vertement dénoncé les prétendues négociations souterraines qui, selon lui, visaient en réalité à saper le processus électoral en cours. Il affirme que ces discussions étaient une façade pour justifier ce qu’il considère comme un « coup d’État constitutionnel » perpétré par Macky Sall. Le candidat TAS accuse certains acteurs d’avoir proposé des compromis « coupables », notamment l’échange d’amnisties contre une élection plus inclusive.

Pour Thierno Alassane Sall, ces manœuvres dissimulées ne sont rien de plus qu’une tentative délibérée de déstabiliser le pays et de saper la démocratie sénégalaise. Il met en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses de ces compromis politiques, soulignant que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des lois et des institutions démocratiques.

Dans un contexte où les tensions politiques sont déjà à leur comble, ces révélations mettent en lumière les enjeux cruciaux des prochaines élections présidentielles. Alors que le Sénégal s’apprête à prendre des décisions historiques pour son avenir politique, il est essentiel que le processus électoral reste transparent, juste et démocratique. Les déclarations de Thierno Alassane Sall soulignent l’urgence d’un engagement sincère en faveur d’un dialogue ouvert et honnête pour garantir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Assane Diouf critique Ousmane Sonko et le dialogue avec Macky Sall : Une vérité qui dérange

Dans le tumulte politique qui agite le pays, l’activiste Assane Diouf n’hésite pas à exprimer son point de vue tranchant sur le dialogue en cours entre le Président de la République Macky Sall et le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko. Dans une déclaration faite lors de l’émission « Li Ci Deuk Bi » sur Walf Tv, il ne mâche pas ses mots pour critiquer Sonko et son parti, qu’il accuse d’avoir renié leurs principes en acceptant de participer aux pourparlers.

Selon Assane Diouf, le parti de Sonko, qui avait initialement refusé de dialoguer avec le gouvernement, semble aujourd’hui avoir changé de position, ce qui soulève des interrogations sur la sincérité de leur engagement politique. Il dénonce cette volte-face en déclarant que le parti en question, désormais dissous, est en partie responsable de la situation actuelle du pays.

L’activiste va plus loin en affirmant que certains acteurs politiques ont été traités durement pour avoir accepté de dialoguer avec le régime en place, citant l’exemple de Khalifa Sall, qui aurait subi des critiques acerbes pour sa volonté de collaboration. Il insiste sur le fait que ces actions politiques ne devraient pas être oubliées, et que Khalifa Sall comprend parfaitement les enjeux actuels.

Dans ses propos, Assane Diouf pointe du doigt une réalité dérangeante : le jeu politique où les alliances se font et se défont au gré des intérêts, parfois au détriment des principes initiaux des partis. Cette critique franche met en lumière les tensions et les contradictions qui caractérisent le paysage politique sénégalais, mettant en garde contre les compromis qui pourraient nuire à la démocratie et à la transparence.

En conclusion, les déclarations d’Assane Diouf soulignent l’importance de rester vigilant face aux évolutions du paysage politique et de ne pas oublier les engagements passés des acteurs politiques. Une voix dissidente qui rappelle l’importance de l’intégrité et de la cohérence dans la vie politique du pays.

Appel au dialogue de Dr Oumar Sarr : une nécessité pour surmonter l’impasse électorale

Dans une déclaration récente, Dr Oumar Sarr, président du Parti de la Liberté et de la Démocratie/Alliance Nationale pour la Démocratie (PLD/AND SUQALI), a souligné l’importance cruciale du dialogue pour surmonter l’impasse électorale actuelle au Sénégal. En s’inspirant de grands hommes d’État tels que Nelson Mandela et Winston Churchill, Dr Sarr appelle à un rassemblement des acteurs politiques pour trouver des solutions aux défis nationaux.

Face à l’impasse électorale actuelle, Dr Oumar Sarr estime qu’il est impératif que les acteurs politiques se rassemblent pour simplifier la résolution des problèmes. Il appelle à une révision du processus électoral et à l’adoption d’un code électoral consensuel, s’inspirant de l’exemple de 1993 où un tel consensus a été atteint. L’objectif ultime est d’établir de nouvelles règles garantissant des élections présidentielles libres, inclusives et transparentes.

Dr Sarr souligne l’importance du dialogue en citant des exemples de pays comme la Côte d’Ivoire et le Tchad, où le dialogue a joué un rôle crucial dans la résolution des conflits politiques. Il exhorte le Sénégal à emprunter cette voie du dialogue pour assurer la paix nationale et le bien-être des générations futures.

En conclusion, l’appel au dialogue de Dr Oumar Sarr reflète la volonté du PLD/AND SUQALI de contribuer à la construction d’un Sénégal uni, stable et prospère, où le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines reste au cœur de la gouvernance politique.

Dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall : Les conditions posées par l’ex-Pastef

L’éventualité d’un dialogue entre Ousmane Sonko et le président Macky Sall suscite l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Khoureychi Thiam, membre de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a apporté des éclaircissements sur ce sujet lors de son passage dans l’émission Tolluwaay sur Seneweb le mercredi 14 février.

Selon M. Thiam, Ousmane Sonko n’est pas opposé au dialogue, mais sous certaines conditions. Il a souligné que Sonko est un homme de paix et de dialogue, mais qu’il exige des préalables pour toute discussion. « Ousmane Sonko est un homme de paix, de dialogue. Le président Sonko n’a jamais dit qu’il ne discuterait pas. Mais dans certaines conditions, il a promis de ne jamais discuter avec un pistolet sur la tempe. Il est important de discuter parce que tout tourne autour de la discussion, mais il y a des préalables », a-t-il affirmé.

Parmi les préalables évoqués par M. Thiam figurent la libération des détenus politiques, y compris Ousmane Sonko lui-même, et la reconstitution de l’appareil politique du parti Pastef, qui a été dissous. Il a également souligné l’importance pour Macky Sall de dialoguer avec Ousmane Sonko en tant qu’homme politique et non en tant que simple citoyen.

Ainsi, selon Khoureychi Thiam, la responsabilité de favoriser un climat propice au dialogue entre Sonko et Macky Sall repose davantage sur le président de la République. Si Macky Sall respecte les préalables énoncés, cela pourrait ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les deux parties.

Dialogue, loi d’amnistie, libération des prisonniers : En colère, Me El Hadji Diouf convoque la presse…

Face à la situation politique actuelle du Sénégal, Me El Hadji Diouf, candidat recalé au 2e tour de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, a annoncé une conférence de presse qui se tiendra ce mercredi 13 février 2024 à 16h, à son domicile aux Almadies. Cette conférence vise à aborder plusieurs sujets brûlants de l’actualité politique du pays.

« La situation actuelle du pays est très grave. Après analyse, on n’a pas le droit de rester sous silence. Sur ce, j’invite toute la presse nationale et internationale demain (mercredi), chez moi, à 16h, pour une conférence de presse« , a informé Me El Hadji Diouf, au téléphone de Senego.

L’avocat prévoit d’aborder plusieurs sujets lors de cette conférence, notamment le dialogue national, la loi d’amnistie, la libération des prisonniers politiques, dont Ousmane Sonko, ainsi que le report de l’élection présidentielle, entre autres.

Cette annonce intervient dans un contexte de tension politique croissante au Sénégal, marqué par des contestations, des manifestations et des débats autour de la légitimité des institutions et du processus électoral. Me El Hadji Diouf compte ainsi exprimer son point de vue et ses préoccupations sur ces questions cruciales qui impactent l’avenir démocratique du pays.

Dialogue, loi d’amnistie : La réponse de Ousmane Sonko à l’émissaire du Palais…!

La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

Selon des sources rapportées par ’’SourceA’’, Macky Sall aurait envoyé un de ses lieutenants rencontrer un proche collaborateur d’Ousmane Sonko, dans une tentative de détendre l’atmosphère politique tendue dans le pays. Cette initiative aurait eu lieu juste avant l’examen des dossiers de parrainages par la Commission de validation du Conseil constitutionnel.

Le responsable de la Mouvance présidentielle aurait ainsi sollicité une rencontre entre un proche collaborateur du leader de Pastef et le maire de Ziguinchor, dans l’espoir d’entamer des discussions pour apaiser les tensions.

Le proche collaborateur d’Ousmane Sonko aurait promis à l’émissaire du Palais qu’il informerait son leader des intentions du président de la République. Cependant, jusqu’à présent, le maire de Ziguinchor aurait refusé cette main tendue de la part du régime.

Cette tentative de dialogue et d’amnistie intervient dans un contexte de vives tensions politiques, marqué par le report de l’élection présidentielle et la répression de manifestations. La réaction de Ousmane Sonko à cette proposition reste à connaître, alors que les appels au dialogue et à l’apaisement se multiplient dans le pays.

Dialogue, loi d’amnistie : La surprenante réaction de Khalifa Sall

Selon plusieurs médias, le Président de la République, Macky Sall, prépare une loi d’amnistie générale pour l’apaisement du climat socio-politique. Une nouvelle qui rend sceptique Khalifa Ababacar Sall, le leader du mouvement politique « Taxawu », qui lance des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti ex-Pastef. S’exprimant lors d’un point de presse ce lundi, Khalifa Sall a exprimé son doute quant aux intentions réelles derrière ces concertations en vue.

« Ce dont parle depuis ce matin (lundi) (l’amnistie Ndlr) relève de la spéculation. Puisque jusqu’à présent, ce n’est pas clair. Dans ce pays, malheureusement, il ne faut jamais avoir raison très tôt. Maintenant ce n’est pas seulement une question de loi d’amnistie. Il y a aussi les dessous. Nous, ça nous avait coûté un bashing pendant 3 mois, de juin à septembre. Tout le monde s’en souvient« , a déclaré Khalifa Sall.

Le candidat à la Présidentielle dit non pour le moment et appelle à l’action. «Même quand j’étais en prison, nous avions toujours été au dialogue tant que l’intérêt de la nation est en jeu. Mais dans ce contexte, on doit d’abord parler de la question du report avant toute chose. On doit combattre jusqu’à mettre à terme l’idée de report de l’élection présidentielle. Ensuite on pourra dialoguer« , a fait savoir l’ancien maire de Dakar.

La réaction de Khalifa Sall met en lumière les divergences d’opinions et les incertitudes entourant les propositions de dialogue et d’amnistie dans le contexte politique actuel au Sénégal.

Amnistie par le dialogue : « C’est faire le choix de trahir les intérêts du Sénégal », selon TAS

La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

D’après les déclarations de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa et du défenseur des droits de l’homme Alioune Tine, Macky Sall et Ousmane Sonko seraient disposés à entamer des pourparlers, ouvrant ainsi la voie à une possible amnistie pour les détenus politiques, y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs et candidat à la prochaine présidentielle, exprime une position critique sur X. Selon lui, accepter l’amnistie par le dialogue reviendrait à trahir les intérêts du Sénégal. Il estime que cela reviendrait à sauver un régime impliqué dans des transactions douteuses et des mensonges, et qu’une loi d’amnistie effacerait toutes les accusations de crimes économiques.

Par ailleurs, la situation politique reste tendue, avec l’interdiction par le préfet de la marche prévue ce mardi à Dakar par l’opposition et la société civile au sein de ‘Aar sunu Élection’, sous prétexte de menaces pour l’ordre public.

Cette marche avait pour objectif de contester la décision du Président de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 au 15 décembre prochain.

Les différentes positions exprimées révèlent les tensions et les enjeux importants qui caractérisent la situation politique actuelle au Sénégal, ainsi que les divergences d’opinions quant aux moyens de résoudre la crise en cours.

Déclaration du Grand Serigne de Dakar : Appels à la retenue et au dialogue dans un contexte politique tendu

Le Grand Serigne de Dakar a pris la parole sur la scène politique sénégalaise, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont entraîné la perte de trois vies.

Dans le cadre de la 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, le Grand Serigne a adressé un message clair aux acteurs politiques, les exhortant à reconsidérer leurs positions et à œuvrer pour la préservation de la paix sociale. Il a souligné la nécessité d’éviter toute action susceptible de mettre en péril la stabilité du pays.

Dans cette optique, le Grand Serigne a mené des démarches auprès des autorités religieuses, de personnalités politiques et du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), considéré comme l’un des principaux acteurs de la situation actuelle. Il a également rencontré le Président de la République dans le but de favoriser le dialogue et la recherche de solutions consensuelles aux défis auxquels le pays est confronté.

Le Grand Serigne a tenu à rappeler que le Sénégal appartient à tous ses citoyens et ne doit pas être l’enjeu de conflits partisans. Sa démarche vise à encourager un climat de dialogue et de coopération entre toutes les parties prenantes, dans l’intérêt supérieur de la nation.

Les détails de sa rencontre avec le PDS, ainsi que ses échanges avec d’autres personnalités politiques et religieuses, témoignent de son engagement en faveur de la stabilité et de l’unité du Sénégal.

En cette période délicate, les déclarations du Grand Serigne de Dakar rappellent l’importance de la médiation et de la concertation pour surmonter les défis politiques et sociaux auxquels le pays est confronté.

Exclusif: Appel, manifestations, les vérités crues du Grand Serigne de Dakar sur les politiques

Entretien exclusif avec Pape Modou Fall : Walf, Karim Wade, report de l’élection, dialogue, Pastef…

Pape Modou Fall, Directeur de l’Emploi et leader du parti RV « Deug Mo Woor », s’est exprimé sur plusieurs sujets brûlants lors d’un entretien exclusif avec Senego-TV. Parmi les sujets abordés, le report de l’élection présidentielle de 2024 par le Président Macky Sall, les questions liées aux parrainages, et la double nationalité de Karim Wade et de Rose Wardini ont été au cœur des débats.

En ce qui concerne le report de l’élection présidentielle, Pape Modou Fall a exprimé son soutien aux motifs avancés par le Président Macky Sall. Il a notamment évoqué des manquements dans le système des parrainages, soulignant qu’il était lui-même contre ce système. Il a également abordé des raisons techniques qui, selon lui, justifient le report du scrutin.

Par ailleurs, Pape Modou Fall a également donné son point de vue sur la participation de l’ex-Pastef lors du Dialogue initié par le chef de l’État en vue de la prochaine présidentielle. Cette initiative de dialogue suscite des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise, et Pape Modou Fall a partagé son avis sur cette question cruciale.

Lors de cet entretien exclusif, d’autres sujets ont également été abordés, notamment la situation de la presse sénégalaise, avec une mention spéciale pour le groupe média Walfadjri, ainsi que des considérations sur la candidature de Karim Wade et les implications de sa double nationalité.

Cette entrevue avec Pape Modou Fall offre un éclairage précieux sur les enjeux politiques actuels au Sénégal et donne l’occasion aux téléspectateurs de Senego-TV de mieux comprendre les positions et les arguments avancés par une figure importante de la scène politique sénégalaise.

Baba Ndiaye appelle au dialogue pour un scrutin crédible et transparent

Baba Ndiaye, Président honoraire du Conseil départemental de Kaolack et Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Nationale de Construction des Bâtiments et Édifices Publics du Sénégal (ACBEP), exprime son soutien au report de l’élection présidentielle, soulignant la nécessité de restaurer le dialogue pour garantir un processus électoral crédible et transparent. Dans une déclaration récente, il insiste sur l’importance de la concertation entre les acteurs politiques pour aboutir à une consultation électorale acceptée par tous.

Interrogé sur son opinion concernant le report de l’élection présidentielle, Baba Ndiaye reconnaît la décision comme une mesure nécessaire pour résoudre les tensions et les incompréhensions qui persistent entre les différentes parties prenantes de l’organisation électorale. Il souligne que le Sénégal a surmonté des crises politiques par le passé et que cette situation actuelle n’est pas sans précédent.

En réponse aux critiques de régression démocratique, Baba Ndiaye réaffirme la solidité de la démocratie sénégalaise, soulignant les progrès réalisés au fil des décennies. Il rappelle les jalons historiques tels que l’introduction du multipartisme intégral en 1981 et la première alternance politique en 2000, soulignant le rôle essentiel du dialogue et de la concertation dans la consolidation de la démocratie du pays.

Concernant les défis actuels, notamment les préoccupations concernant les doubles nationalités et les allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, Baba Ndiaye appelle à une enquête parlementaire pour faire la lumière sur ces questions. Il souligne l’importance de respecter les principes de justice et de transparence dans ce processus.

Quant à l’Assemblée nationale, Baba Ndiaye exprime sa confiance envers cette institution souveraine et est convaincu qu’elle mènera à bien ses responsabilités pour éclairer l’opinion nationale et internationale.

Sur la question du dialogue, Baba Ndiaye insiste sur la nécessité de restaurer les vertus du dialogue pour garantir des élections crédibles et acceptées par tous. Il souligne que le président Macky Sall accorde une grande importance à cette démarche et appelle à des discussions franches et inclusives entre tous les acteurs politiques.

Enfin, concernant les récentes démissions au sein du gouvernement, Baba Ndiaye reconnaît le droit des individus à prendre de telles décisions et préfère ne pas commenter davantage.

En conclusion, Baba Ndiaye appelle à l’acceptation mutuelle et au dialogue pour surmonter les défis actuels et garantir un processus électoral démocratique et transparent, soulignant que l’intérêt supérieur du Sénégal doit primer sur les intérêts individuels.

Dialogue inter-malien: un comité de pilotage pléthorique mais avec des absences

Au Mali, la liste des membres du comité de pilotage du futur dialogue inter-malien a été publié ce mercredi 31 janvier au Journal officiel. Annoncé par le président de transition, le colonel Assimi Goïta, lors de son discours du Nouvel An, ce dialogue est censé permettre l’« appropriation nationale du processus de paix » et « d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires ». Le comité de pilotage, qui vient d’être dévoilé, brasse large. Mais certains acteurs clés n’ont pas été invités.

Ils sont 140. Un effectif imposant pour ce comité de pilotage, qui mêle des représentants de toutes les communautés du Mali, ainsi que des religieux, politiques, militaires, universitaires, magistrats, journalistes ou responsables associatifs, originaires des différentes parties du pays. Le dialogue inter-Maliens voulu par les autorités de transition, pour être représentatif et légitime, ne doit oublier personne.

Son comité de pilotage est présidé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, originaire de la région de Gao, dans le Nord. Il sera secondé par un vice-président et deux rapporteurs. On note également la présence de plusieurs anciens ministres, comme Zeini Moulaye, Abou Sow, Aminata Dramane Traoré ou le Général Yamoussa Camara.

Aucune indication sur les objectifs

Joints par RFI, plusieurs membres de ce comité de pilotage expliquent n’avoir encore reçu aucune indication sur les objectifs concrets de ce dialogue, sur le travail attendu du comité de pilotage auquel ils appartiennent, ni sur les échéances de temps prévues. Des informations pourtant cruciales, qui viendront probablement avec l’installation officielle de ce comité, dont la date n’a pas été communiquée. Ce dialogue devra-t-il aboutir à la rédaction d’un document censé remplacer l’accord de paix de 2015 ? À la rédaction de nouvelles lois ? À d’autres initiatives, nationales ou locales ? À ce stade, c’est encore le flou qui demeure. « Le travail est en cours pour préciser tout cela, il est encore trop tôt », explique l’un des cadres du comité.

Démenti ou surprise de certains membres

Alors que le nom de l’un de ses membres figure sur la liste publiée au Journal officiel, le Codem, parti politique d’opposition, a quant à lui démenti sa participation au comité. Le parti n’a été ni « consulté » ni « sollicité » et n’y est « nullement représenté », selon le communiqué publié ce jeudi matin. Une autre personnalité jointe par RFI, dont le nom figure sur la liste publiée au journal officiel, n’a pas été en mesure de confirmer s’il s’agissait bien d’elle ou d’un possible homonyme.

Les membres du comité de pilotage n’ont pas eu à se positionner sur la reprise de la guerre dans le Nord, l’été dernier, ni sur la sortie du Mali de l’accord de paix de 2015, finalement officialisée la semaine dernière par les autorités maliennes de transition, mais ils devront plancher sur ce dialogue inter-maliens présenté par Bamako comme une alternative à l’accord de paix de 2015. Avec des discussions entre Maliens directement et exclusivement, sans aucun médiateur extérieur.

Aucun représentant des groupes armés

Mais sans, non plus, certains acteurs pourtant clés des conflits internes au pays. Aucun des groupes armés signataires du défunt accord de paix n’a été invité. Une surprise pour les groupes aujourd’hui alliés des autorités de transition, notamment le MSA et le Gatia, qui espèrent d’ailleurs que des noms qu’ils ont proposés pourront être ajoutés. C’est ce qu’ont confirmé à RFI plusieurs cadres de ces groupes.

Aucune surprise en revanche pour les groupes armés du CSP (Cadre stratégique permanent), aujourd’hui en guerre contre le gouvernement malien de transition. Presque exclusivement issus des mouvements indépendantistes du Nord, et désormais considérés par Bamako comme des « terroristes » au même titre que les jihadistes liés à al-Qaïda ou à l’État islamique, ils n’ont pas été conviés à participer à ce dialogue, qu’ils considèrent eux-mêmes comme « une mascarade », « un non-événement » destiné à « amuser la galerie ».

Dans ces conditions, et en dépit des vertus et de l’implication de ses participants, on voit mal comment le dialogue inter-malien à venir pourrait ramener la paix.

Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale

Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.

Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.

La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.

Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.

De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.

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