Attaque du siège de Taxawu Sénégal : la police de Dieuppeul mène l’enquête après une attaque audacieuse

Dans un climat de tensions électorales grandissantes, le siège de la coalition Taxawu Sénégal, situé à Sacré-Cœur-2, a été la cible d’une attaque nocturne orchestrée par une dizaine de jeunes armés de cocktails Molotov. L’incident s’est produit le lundi 28 octobre, plongeant la permanence dans le chaos.

Les assaillants, capturés par les caméras de surveillance, ont fait irruption soudainement. Après avoir causé d’importants dégâts aux véhicules stationnés devant le siège, ils ont allumé un incendie. Sur place, le vigile principal et quatre gardes rapprochés dormaient et n’ont pu que constater l’ampleur des dommages après le raid. Les policiers de Dieuppeul, alertés peu après 5h du matin, se sont rendus rapidement sur les lieux aux côtés des sapeurs-pompiers, qui ont réussi à contenir les flammes menaçant le premier étage du bâtiment.

Les premières constatations montrent des dégâts importants, notamment dans deux bureaux où des t-shirts de la coalition « Samm sa kaddu » et des flyers ont été retrouvés. Selon des témoignages recueillis auprès des vigiles, les assaillants auraient utilisé des cocktails Molotov avant de prendre la fuite à pied, laissant derrière eux un véhicule endommagé par des projectiles.

Cet incident survient dans un contexte tendu, quelques heures seulement après des affrontements entre partisans de différentes coalitions autour du siège de Taxawu Sénégal, nécessitant une intervention policière pour disperser les groupes.

Alors que les élections approchent, la montée des tensions entre factions politiques devient préoccupante. La police de Dieuppeul a intensifié ses efforts pour identifier les assaillants et faire la lumière sur cette attaque. En plus d’évaluer l’impact de cette escalade de violence sur le processus électoral, les autorités de sécurité souhaitent prendre des mesures afin de garantir un climat apaisé pour le reste de la campagne.

Vol de Piano à l’Église de Dieuppeul : Un Étudiant Condamné pour un Larcin Insolite

E. O., un étudiant camerounais, a été condamné à deux ans de prison, dont deux mois ferme, pour un vol peu commun commis dans l’église Bethel de Dieuppeul. Selon les informations rapportées par le journal Le Soleil, le jeune homme de 25 ans s’est emparé d’un piano, estimé à 1,2 million de francs, dans le lieu de culte.

Les faits remontent au 14 mars dernier, lorsque le prévenu s’est rendu à l’église pour rencontrer son tuteur, le diacre du lieu. Ne le trouvant pas, il aurait été attiré par le piano qui se trouvait dans la salle et aurait décidé de le dérober. Cependant, il a été découvert grâce aux caméras de surveillance et conduit au commissariat de Dieuppeul.

L’étudiant, placé en garde à vue, a rapidement avoué son méfait, expliquant avoir vendu l’instrument au marché Colobane. Son receleur, identifié sous le nom de S. D., a également été appréhendé. Ce dernier a affirmé que le voleur était accompagné d’un Sénégalais, probablement un interprète, et lui a montré une photo du piano sur son portable.

Malgré les plaidoyers de l’avocat du receleur, Me Ndiack Ba, qui a plaidé la relaxe en arguant que son client ignorait l’origine frauduleuse du piano, la justice a rendu son verdict. E. O. a été condamné à une peine de prison, soulignant ainsi la gravité de son acte.

Ce vol inhabituel a suscité l’émoi et l’étonnement au sein de la communauté, mettant en lumière l’importance de la sécurité dans les lieux de culte et la nécessité de prévenir de tels actes délictueux.

Affaire de séquestration à Liberté-6 : La police de Dieuppeul met fin au calvaire d’une élève de 14 ans

La cité Baraka à Liberté-6 est secouée par une affaire troublante d’enlèvement suivi de séquestration, impliquant une jeune élève de 14 ans. Le commissariat de Dieuppeul a réussi à libérer la victime des griffes de son ravisseur, un individu impliqué dans plusieurs affaires criminelles.

L’incident a été porté à l’attention de la police de Dieuppeul par le frère de la victime, H. Barry. Les forces de l’ordre ont immédiatement entamé des recherches qui ont abouti à l’arrestation du ravisseur à la cité Baraka, après des investigations approfondies.

La victime, B. B, a initialement déclaré volontairement se rendre dans la chambre du ravisseur, fournissant des déclarations contradictoires lors des premières auditions. Cependant, lors d’une deuxième audition, elle a révélé avoir été conduite à la Zone de Captage par le ravisseur, où elle a été séquestrée pendant une semaine. Elle a néanmoins nié tout rapport sexuel avec son agresseur.

L’enquête en cours a conduit à la réquisition d’un examen gynécologique pour éclaircir les circonstances de la séquestration. Les résultats de cet examen restent en attente.

L’individu, identifié comme B. A. Diallo, a vu son passé criminel compliquer davantage son dossier. Il a été déféré au parquet pour des accusations multiples, notamment kidnapping, séquestration, détournement de mineure, et vols en réunion avec usage d’arme blanche.

Il a été révélé que B. A. Diallo était déjà sous le coup d’une plainte pour vol en réunion avec violence, commis la nuit et avec détention d’arme blanche. Ses antécédents criminels ajoutent une dimension inquiétante à cette affaire, soulignant la nécessité d’une réponse judiciaire rigoureuse pour garantir la sécurité des citoyens.

L’affaire met également en lumière les complexités des enquêtes sur les crimes contre les mineurs et souligne l’importance d’une coordination efficace entre les services de police et les professionnels de la santé dans de telles situations.

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