Affaire de diffamation : Aminata Touré affronte Mansour Faye en justice

Le 27 juillet 2024 marquera un face-à-face judiciaire très attendu entre l’ancienne Première Ministre du Sénégal, Aminata Touré, et l’ancien ministre Mansour Faye. Ce dernier a déposé plainte contre Touré pour diffamation, suite à des critiques portées sur sa gestion des fonds COVID-19, totalisant 1000 milliards de francs CFA.

Sur sa page Facebook, Aminata Touré a vivement réagi, se déclarant victime d’une vendetta orchestrée par la famille Faye, qui est la belle-famille de l’ancien président Macky Sall. Elle a dénoncé une série de persécutions politiques, accusant notamment la Première Dame pour avoir brisé des carrières et le frère de cette dernière, Adama Faye, pour avoir interféré dans des affaires municipales à Dakar.

Touré a également affirmé que Mansour Faye aurait influencé son renvoi de l’Assemblée Nationale après qu’elle ait proposé une loi sur les incompatibilités familiales. Elle a appelé à une transparence totale de la part de Faye et de sa famille, exigeant la déclaration de leur patrimoine tant au Sénégal qu’à l’étranger.

La saga judiciaire entre Aminata Touré et Mansour Faye intervient dans un contexte post-Macky Sall, après une mobilisation populaire ayant conduit au départ de ce dernier et de sa belle-famille du pouvoir. La confrontation devant le juge le 27 juillet s’annonce comme un moment crucial dans cette affaire aux ramifications politiques et judiciaires importantes pour le Sénégal.

Restez connectés pour les développements de cette affaire qui continue d’attirer l’attention nationale et internationale.

AFFIRMATIONS TENDANCIEUSES ET DIFFAMATION : Une plainte court contre Kayz Fof en Guinée

L’activiste et journaliste guinéen, Oumar Sylla, également connu sous le pseudonyme Fonike Mangue, a déposé une plainte contre Lansana Fofana dit Kayz Fof, un blogueur guinéen résidant alternativement en Guinée et au Sénégal, actuellement en France, pour dénonciation calomnieuse et diffamation.

Cette action fait suite à la large diffusion sur internet d’une vidéo intitulée “Coup d’État déjoué contre Mamady Doumbouya”, où Kayz Fof  accuse publiquement Oumar Sylla d’être impliqué dans un prétendu complot avec l’ex-Général Sadiba Koulibaly pour renverser le gouvernement putschiste.

Oumar Sylla rejette fermement ces accusations, les qualifiant de mensongères, diffamatoires et dépourvues de toute preuve tangible. Il affirme que ces allégations portent gravement atteinte à son honneur et à sa dignité.

Dans sa plainte déposée auprès de la Direction Centrale de la Police Judiciaire le 18 juin et signé par les autorités compétentes ce 20 juin, Oumar Sylla demande que justice soit rendue conformément à la loi, afin de rétablir la vérité et de protéger son intégrité contre ces accusations infondées.

Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. “Il alerte l’opinion sur des faits cachés”, a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

“De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ».”

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme “toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé”.

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Affaire de diffamation : Le verdict attendu le 8 mai

Le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été évoqué ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar, et le jugement a été reporté au 8 mai prochain.

Dans cette affaire, la partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour des accusations de diffamation. Le différend découle des allégations formulées par le journaliste dans un livre concernant l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, notamment dans l’affaire Sweet Beauty.

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a partagé une réaction suite à l’audience du jour : “L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 8 mai 2024. Merci.”

Cette audience marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Les parties concernées attendent avec impatience le verdict qui sera rendu début mai.

Le PDS dépose une plainte contre Direct News pour diffamation

Une querelle médiatique éclate entre le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et le quotidien Direct News, prenant une tournure judiciaire après le dépôt d’une plainte par le PDS. Le parti accuse Direct News de diffuser des allégations diffamatoires visant à ternir l’image du parti et de ses principaux dirigeants.

Cette plainte, adressée au Procureur, fait suite à la publication du numéro 1249 de Direct News daté du lundi 15 avril 2024. Le PDS dénonce des accusations sans fondement concernant l’implication supposée de son candidat Karim Meissa WADE et de plusieurs responsables du parti dans des démarches visant à obtenir des postes ministériels auprès du Premier Ministre Ousmane SONKO.

Le PDS soutient qu’aucun de ses membres n’a engagé de pourparlers ou soumis de CV pour des postes ministériels au sein du gouvernement. Le parti affirme son innocence et son désengagement total des actions prétendument entreprises par Direct News.

La plainte déposée auprès du Procureur met en lumière les tensions croissantes entre le monde politique et les médias, soulignant l’importance du respect de l’éthique journalistique et de la responsabilité dans la diffusion de l’information.

Le PDS attend désormais une réponse diligente du Procureur et espère que la justice sera rendue dans cette affaire, tout en réaffirmant son engagement envers la vérité et la justice.

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