Amadou Bâ critique la gestion du régime de Diomaye Sonko et appelle à un changement lors des prochaines élections

Amadou Bâ, ancien Premier ministre du Sénégal, a récemment formulé une critique acerbe contre la gestion du gouvernement en place, dirigé par le tandem Diomaye Sonko. Dans un discours relayé par Direct News, il a exprimé ses inquiétudes quant à l’incapacité du gouvernement actuel à répondre aux besoins des citoyens sénégalais.

Selon Amadou Bâ, les Sénégalais souffrent sur tous les plans depuis l’arrivée au pouvoir du régime Sonko. « Le régime en place n’avait même pas fait un mois que les Sénégalais se plaignaient déjà, » déclare-t-il. Il note une montée de l’anxiété au sein des familles, lesquelles se disent inquiètes face à la situation économique et sociale du pays.

Amadou Bâ souligne que, bien que la situation puisse être difficile, un gouvernement est élu pour rassurer et apporter des solutions, et non pour se lamenter constamment. « Un gouvernement ne peut pas passer son temps à pleurnicher, à crier, » déclare-t-il, insistant sur le fait que l’actuel gouvernement semble dépassé par les événements et n’est pas sur la bonne voie.

L’ancien Premier ministre appelle ainsi à un changement de direction lors des élections prévues le 17 novembre, en encourageant les Sénégalais à ne pas reconduire un régime qui, selon lui, a aggravé leurs difficultés. Pour Amadou Bâ, il est temps de « changer le cours des choses » et de trouver une voie plus porteuse pour le pays.

Ce discours marque une montée en puissance des critiques à l’approche des élections, où les électeurs seront confrontés à des choix décisifs pour l’avenir du Sénégal.

Pour la stabilité économique, majorité à DIOMAYE-SONKO

L’examen des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 au Sénégal, dans le contexte actuel, révèle une situation où le soutien à une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO est non seulement souhaitable, mais nécessaire pour l’avenir politique et économique du pays. En raison des récents blocages institutionnels, notamment les rejets systématiques des projets de lois proposés par l’exécutif et le refus du parlement de tenir des sessions cruciales pour adopter la loi d’orientation budgétaire, le Sénégal se trouve dans une impasse qui pourrait gravement entraver la gouvernance. Ces obstacles, orchestrés par la précédente majorité désormais défaite, témoignent de la nécessité de renouveler la législature pour permettre au nouveau régime de mettre en œuvre son programme réformateur.

Le président Bassirou Diomaye Faye a été contraint de dissoudre l’Assemblée nationale le 12 septembre 2024, après des mois de tensions avec un parlement manipulé par les alliés de l’ancien président Macky Sall. Ces derniers ont tenté de bloquer systématiquement l’action gouvernementale, allant jusqu’à menacer le Premier ministre Ousmane Sonko de motions de censure. Ce climat de confrontation permanente a non seulement paralysé l’adoption des réformes économiques indispensables, mais a également fragilisé la stabilité politique du pays. Dans ce contexte, il est clair qu’un parlement renouvelé, soutenant le régime DIOMAYE-SONKO, est crucial pour débloquer la situation et permettre au gouvernement d’agir efficacement.

L’échec de la 14e législature, qui a été un exemple frappant de dysfonctionnement institutionnel, ne doit pas se répéter. Cette législature, marquée par des scandales, des luttes intestines, des défiances du Conseil constitutionnel, et des tentatives de prolonger le mandat présidentiel par des moyens détournés, a exacerbé la défiance envers les institutions. La dissolution du parlement doit être perçue comme une opportunité de rompre avec cette page sombre et d’offrir au Sénégal un parlement capable de collaborer avec le pouvoir exécutif pour répondre aux aspirations de la population. Une majorité parlementaire en faveur de DIOMAYE-SONKO permettrait de tourner définitivement cette page et de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques.

En matière économique, le Sénégal traverse une période délicate. La révision à la baisse par le FMI de la prévision de croissance économique 2024 de 7,1% à 6 %, combinée à un déficit budgétaire qui dépasse 7,5 % du PIB, souligne l’urgence d’adopter des réformes structurelles pour stabiliser l’économie. Ces réformes nécessitent une majorité parlementaire capable de soutenir les projets de loi du gouvernement, sans quoi les blocages institutionnels persisteront et gêneront la relance économique du pays.

L’importance de ces élections législatives réside également dans leur capacité à rétablir l’équilibre institutionnel. Le Sénégal, confronté à une crise institutionnelle majeure, a besoin d’un parlement qui œuvre pour l’intérêt général et non pour des ambitions partisanes ou personnelles. Le soutien d’une majorité parlementaire permettrait non seulement de faciliter l’adoption des réformes économiques, mais aussi de stabiliser la scène politique en évitant les tensions inutiles entre l’exécutif et le législatif. Un parlement favorable à DIOMAYE-SONKO garantirait que les priorités économiques et sociales du gouvernement soient mises en œuvre efficacement.

Le renouvellement du parlement offre également une opportunité unique de renforcer la démocratie sénégalaise. Après les échecs de la 14e législature, marquée par la manipulation politique et les querelles internes, le Sénégal aspire à un retour à des pratiques politiques plus transparentes et responsables. Le peuple, lassé par les scandales et les blocages, exprime un désir de voir émerger un parlement qui reflète les aspirations démocratiques du pays. Une majorité parlementaire pour DIOMAYE-SONKO permettrait de répondre à ce besoin en instaurant une législature engagée à travailler en harmonie avec l’exécutif, dans l’intérêt de la nation.

Enfin, ces élections ne doivent pas être perçues uniquement sous l’angle de la stabilité politique. Elles représentent également une chance pour le Sénégal de relancer son développement économique de manière durable et inclusive. Les réformes fiscales, budgétaires et sociales proposées par le régime DIOMAYE-SONKO ne pourront se concrétiser que si le parlement accorde son soutien à ces mesures ambitieuses. Un échec à obtenir cette majorité risquerait de prolonger la crise institutionnelle et de compromettre les progrès réalisés jusqu’ici en matière de développement.

Ainsi, pour le Sénégal, les élections législatives du 17 novembre 2024 doivent être un tournant décisif. En soutenant une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO, le peuple sénégalais offrirait au pays la possibilité de surmonter les blocages actuels et d’adopter des réformes indispensables à la relance économique et à la stabilité politique. Il s’agit d’une opportunité unique de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques et de garantir que le Sénégal puisse répondre aux défis de son développement dans les années à venir.

En tant que Président du Mouvement BATIR (Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient), je soutiens pleinement la liste DIOMAYE-SONKO pour les élections législatives du 17 novembre 2024, car elle s’aligne avec notre vision d’un Sénégal inclusif, durable et résilient. Nous partageons l’ambition de bâtir un avenir où chaque citoyen aura l’opportunité de contribuer à une société équitable, où les ressources du pays sont gérées de manière responsable pour assurer le bien-être de tous. Ce soutien est essentiel pour garantir que les réformes proposées, en matière de transparence et d’innovation, puissent répondre aux défis contemporains, tout en renforçant la solidarité sociale et la résilience du pays face aux crises futures.

Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Président du mouvement Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient (BATIR)

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

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