Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum exprime ses préoccupations à l’égard de Diomaye Faye

Lors de la célébration de la nativité du Prophète Mohamed (PSL) aux champs de course de Tivaouane, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel et leader du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), a livré un discours remarqué, notamment en ce qui concerne sa relation avec certains acteurs de la scène politique sénégalaise. Si les divergences avec le Premier ministre Ousmane Sonko, président du Pastef, semblent aujourd’hui bien établies, c’est une autre figure politique qui suscite la réflexion et l’inquiétude du marabout : le président Diomaye Faye.

Dans son allocution, Serigne Moustapha Sy a clairement exprimé son respect et son estime pour Diomaye Faye, le qualifiant de « quelqu’un de bien », mais a également avoué être préoccupé par sa position. « C’est le Président Diomaye Faye qui m’inquiète. Je ne sais quoi faire de lui », a-t-il déclaré. Selon le guide spirituel, Diomaye Faye semble freiner l’élan de discorde entre Serigne Moustapha Sy et Ousmane Sonko, tout en affichant une volonté sincère de contribuer au développement du pays.

Serigne Moustapha Sy, malgré ses inquiétudes, n’a pas manqué de saluer les intentions louables de Diomaye Faye. « J’ai appris que son seul souhait est de mettre ce pays sur les rampes du développement. Mais en étudiant les choses de près, on comprend vite. » Il lui a d’ailleurs prodigué un conseil : « Je lui conseille de continuer sur cette lancée pour le bien du pays ».

Ce discours révèle un tournant dans les relations entre certains leaders politiques et spirituels au Sénégal. Alors que Serigne Moustapha Sy a pris ses distances avec Ousmane Sonko, Diomaye Faye semble incarner un point de réflexion, voire un contrepoids moral, dans cette dynamique complexe. Ce commentaire intervient dans un contexte où les alliances politiques se redéfinissent et où chaque acteur joue un rôle clé dans l’avenir du pays.

Les prochaines semaines seront probablement déterminantes pour observer si cette position exprimée par Serigne Moustapha Sy influencera les actions de Diomaye Faye ou la configuration politique au sein du Pastef et du PUR.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall critique vivement le Président Diomaye Faye

Le jeudi 12 septembre, Thierno Alassane Sall, ancien député et président du parti République des Valeurs (RV), s’est exprimé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) à propos de la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise. Selon lui, cet acte marque une rupture profonde avec les engagements pris par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ce qui décrédibilise la parole publique au Sénégal.

Une surprise attendue « J’ai toujours su qu’on allait dissoudre l’Assemblée nationale », a affirmé Thierno Alassane Sall, soulignant qu’il n’avait pas anticipé que le Président Faye se « dédirait » à ce point. L’ancien député a exprimé sa stupéfaction face à ce qu’il considère comme une trahison des engagements pris, rappelant que le président avait officiellement informé l’Assemblée de la tenue d’une Déclaration de politique générale (DPG) prévue pour le 13 septembre. Pourtant, cette promesse n’a pas été tenue, ce qui alimente un climat de défiance croissante dans la vie politique sénégalaise.

La parole publique en péril Thierno Alassane Sall n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une manipulation politique. Selon lui, au-delà du contexte local, même les ambassades étrangères suivent de près la situation politique du Sénégal, inquiètes des dérives observées. « Tout le monde était attentif à l’issue de cette crise », a-t-il affirmé, critiquant l’attitude du président, qui, selon lui, n’avait jamais l’intention de tenir la DPG, mais a préféré se livrer à des « tromperies ».

Un deuil national oublié Thierno Alassane Sall a également critiqué l’absence de mention du deuil national dans les récentes déclarations du président. « Il a même oublié de s’y prononcer dans son discours », a-t-il déploré, mettant en avant le manque de respect pour des événements tragiques qui touchent le pays. Pour lui, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de cohérence dans les décisions politiques du chef de l’État sont le reflet d’une parole présidentielle « morte », réduite à néant par des actions incohérentes et des promesses non tenues.

Cette critique sans détour révèle un malaise profond dans le paysage politique sénégalais, où la confiance dans les institutions semble de plus en plus fragilisée. Pour Thierno Alassane Sall, la crédibilité du Président Diomaye Faye est sérieusement mise à mal, un problème qu’il qualifie de « dévalorisation de la parole sénégalaise » à l’échelle nationale et internationale.

Visite de courtoisie du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba : Une rencontre spirituelle et stratégique avant le Grand Magal

Ce lundi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectuera une visite à Touba pour rencontrer le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette visite, connue sous le nom de « ziar », s’inscrit dans une tradition bien établie précédant le Grand Magal de Touba, un événement religieux d’importance majeure prévu le 23 août prochain. Le Grand Magal commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme, et rassemble des millions de fidèles.

Les préparatifs pour cette rencontre sont déjà en cours à la résidence Khadim Rassoul de Touba, qui a été soigneusement nettoyée et aménagée pour accueillir le Président. Les appartements réservés aux invités prestigieux ont été rafraîchis, et un service d’ordre a été mis en place pour assurer une circulation fluide autour de la résidence.

Au-delà de la dimension spirituelle de cette visite, le Président Faye espère recevoir des prières pour le développement du Sénégal et pour un mandat empreint de paix et de stabilité. Cette rencontre offre également une opportunité pour le Chef de l’État et Serigne Mountakha Mbacké de discuter des défis actuels du pays ainsi que des enjeux mondiaux, dans un contexte où la communauté mouride se prépare à commémorer, ce vendredi, le 130e anniversaire de l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon.

Ce ziar symbolise ainsi une double dimension, à la fois spirituelle et stratégique, renforçant les liens entre le pouvoir politique et l’influence religieuse au Sénégal. La visite du Président à Touba, en amont du Grand Magal, illustre l’importance de cet événement non seulement pour la communauté mouride mais aussi pour l’ensemble du pays, marquant une étape clé dans la préparation de cette grande célébration.

Vers une transformation du secteur des transports publics : Les États Généraux du Transport Publics prévus à Diamniadio

Sous l’impulsion du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le secteur des transports publics du Sénégal s’apprête à connaître une transformation en profondeur. Le Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens a été mandaté pour organiser les États Généraux des Transports Publics, une rencontre nationale de grande envergure prévue pour les 19, 20, 21 et 22 août 2024 au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.

Cet événement, qui réunira des acteurs clés du transport routier, a pour objectif principal de harmoniser les positions des différents intervenants du secteur. Le séminaire s’attachera à identifier les défis actuels et à proposer des solutions concrètes pour moderniser et améliorer l’efficacité des transports publics à travers le pays.

La cérémonie d’ouverture, présidée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, se tiendra le 19 août 2024 à partir de 08 heures 30. Ce sera l’occasion pour le ministre de rappeler les enjeux cruciaux de ces États Généraux et d’encourager une participation active et constructive de tous les acteurs présents.

Les discussions s’articuleront autour de thématiques essentielles telles que l’amélioration des infrastructures de transport, l’intégration des nouvelles technologies, ainsi que la sécurité et la régulation du secteur. Les conclusions de ces États Généraux devraient déboucher sur un plan d’action concret, soutenu par des réformes structurelles visant à rendre le système de transport public plus efficace, sûr et accessible à tous les citoyens.

Les participants, issus de divers horizons du transport routier, auront l’opportunité de partager leurs expériences, de débattre des problématiques spécifiques, et de proposer des initiatives en faveur d’une transformation durable du secteur.

Ce séminaire constitue une étape cruciale dans le processus de modernisation des transports publics sénégalais, un domaine vital pour l’économie nationale et pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Restez informés des développements à venir alors que le Sénégal s’engage sur la voie d’une réforme ambitieuse de son secteur des transports publics.

Le Président Faye en visite à Yoff Layene : Un moment de recueillement et de bénédictions

le Président de la République, Monsieur Faye, s’est rendu à Yoff Layene pour une visite empreinte de spiritualité et de recueillement.

Accueilli chaleureusement par la communauté layenne, le chef de l’État a profité de cette occasion pour se recueillir et prier auprès de cette confrérie reconnue pour son engagement spirituel et son influence au Sénégal.

Lors de cette visite, le Président Faye a été reçu par le khalife général de la communauté layenne, Serigne Mouhamadou Makhtar Laye, représenté par son porte-parole. Ce dernier a formulé des prières ferventes, implorant la bénédiction divine pour accompagner le chef de l’État dans l’accomplissement de sa mission à la tête du pays. Les paroles prononcées ont résonné comme un appel à la paix, à la prospérité et à l’unité nationale, des valeurs chères à la confrérie layenne.

En signe de respect et d’estime, la communauté layenne a offert au Président Faye un exemplaire du Saint Coran en reliure spéciale, symbole de la foi et de la guidance divine. Cet ouvrage précieux était accompagné d’un support reproduisant la « Kaaba », lieu saint de l’Islam et symbole de la centralité de la foi dans la vie du musulman.

Cette visite du Président Faye à Yoff Layene s’inscrit dans une démarche de rapprochement et de dialogue avec les forces vives de la nation, dans le respect des valeurs religieuses et culturelles qui constituent le socle de la société sénégalaise. En ces moments marqués par des défis divers, le soutien spirituel et moral des autorités religieuses représente un atout inestimable pour le chef de l’État dans l’accomplissement de ses responsabilités.

La rencontre s’est achevée dans une atmosphère de sérénité et de gratitude, laissant entrevoir une collaboration renforcée entre le pouvoir temporel et les autorités spirituelles pour le bien-être et l’harmonie de la nation.

Rapprochement stratégique ou calcul politique : Macky Sall, Ousmane Sonko et le mystère d’un « deal » électoral

La scène politique sénégalaise a récemment été secouée par un rapprochement inattendu entre deux figures autrefois irréconciliables : Macky Sall, ancien président du Sénégal, et Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Ce dégel politique, survenu à quelques semaines de l’élection présidentielle, a culminé avec la promulgation d’une loi d’amnistie, la libération de plusieurs détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, et finalement, l’élection de ce dernier.

Ce changement de cap, perçu comme une alliance de circonstance, a suscité des critiques au sein du camp de Macky Sall, certains allant jusqu’à l’accuser d’avoir précipité la défaite de son propre candidat, Amadou Ba. Un cadre influent de la coalition présidentielle n’a pas mâché ses mots : « Macky Sall, seul responsable de l’échec de notre candidat, doit venir faire le bilan et nous expliquer ce qu’il s’est passé ».

Cette accusation prend racine dans une observation partagée par de nombreux observateurs : durant la campagne présidentielle, Ousmane Sonko, habituellement très critique envers Macky Sall, a adopté un ton nettement moins vindicatif. Lors d’un meeting à Pire, il a même déclaré à ses partisans : « Laissez Macky Sall, c’est Amadou Ba, notre adversaire ». Cette posture a contribué à un climat de courtoisie entre les deux hommes, prolongé jusqu’à la cérémonie d’investiture, où le ton est resté résolument civilisé.

Malgré ce rapprochement apparent, le contenu exact du « deal » entre Macky Sall et Ousmane Sonko reste largement spéculatif. Toutefois, certains signes laissent entrevoir des tensions sous-jacentes. La justice sénégalaise semble s’intéresser de près à la famille de l’ancienne Première dame, Marième Faye Sall, qui aurait joué un rôle crucial dans le rapprochement entre les deux camps. Adama Faye, frère de Marième Faye Sall, a été arrêté, et leur mère a également été entendue par les enquêteurs.

En outre, Macky Sall semble avoir été marginalisé depuis son départ du pouvoir. D’après des sources fiables, il n’a pas été assigné d’agents de sécurité, une pratique pourtant habituelle pour les anciens chefs d’État sénégalais. Ce détail, anodin en apparence, pourrait témoigner d’un climat de méfiance entre l’ancien président et le nouvel exécutif.

Une contrepartie encore floue pour Macky Sall

Si ce rapprochement entre Macky Sall et Ousmane Sonko a pu aboutir à l’élection de Bassirou Diomaye Faye, la question demeure : quelle a été la réelle contrepartie pour Macky Sall ? Depuis son départ du pouvoir, l’ancien président n’est pas revenu à Dakar, une absence qui alimente les spéculations sur son avenir politique et personnel.

En conclusion, ce supposé « deal » entre Macky Sall et Ousmane Sonko soulève encore de nombreuses interrogations. S’il a permis une transition relativement pacifique, les motivations et les conséquences de cet accord demeurent floues. Dans ce contexte, l’avenir politique de Macky Sall reste incertain, et les tensions entre l’ancien et le nouveau régime pourraient se manifester plus ouvertement dans les mois à venir.

Journée sans presse au Sénégal : Un mouvement qui résonne jusqu’au sommet de l’État

Le Sénégal a vécu une journée particulière ce 13 août avec la Journée sans presse, une initiative lancée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS). Ce mouvement d’humeur, largement suivi par la majorité des entreprises de presse du pays, visait à alerter l’opinion publique et à interpeller les plus hautes autorités sur les difficultés profondes que traverse le secteur médiatique.

L’impact de cette action n’est pas passé inaperçu, atteignant même les hautes sphères de l’État. Lors du conseil des ministres tenu le 14 août, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a évoqué la situation de la presse sénégalaise, soulignant l’urgence d’un dialogue rénové avec le secteur.

Dans son discours, le chef de l’État a exprimé sa préoccupation face à la situation critique de la presse nationale, appelant le Gouvernement à prendre des mesures de redressement adéquates. « Une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit demeure un pilier majeur de la démocratie », a-t-il affirmé. Le Président Faye a ainsi demandé au Ministre de la Communication de s’assurer de l’application intégrale du Code de la Presse et de veiller au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit de concertation et de respect des engagements pris.

Cette Journée sans presse a donc réussi à attirer l’attention des autorités sur les enjeux cruciaux auxquels fait face le secteur médiatique au Sénégal. Le geste fort des acteurs de la presse a permis de mettre en lumière les défis auxquels ils sont confrontés, en espérant que les promesses de dialogue et de réformes se traduiront bientôt par des actions concrètes pour renforcer ce pilier essentiel de la démocratie sénégalaise.

Félicitations aux Chrétiens et Préparatifs pour le Grand Magal de Touba : Le Président de la République adresse un message de paix et de cohésion

À la veille de la fête de l’Assomption, célébrée ce 15 août 2024, le Président de la République a exprimé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble de la communauté chrétienne. Dans son discours, il a souligné l’importance de maintenir un Sénégal en paix, mettant en avant les valeurs de vivre ensemble et de dialogue interreligieux qui caractérisent le pays. Ces valeurs, selon lui, sont les marques d’une nation unie et solidaire.

En perspective du Grand Magal de Touba, prévu le vendredi 23 août 2024, le Chef de l’État a donné des instructions précises au Gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation optimale de tous les services de l’État pour assurer le bon déroulement de cet événement religieux d’envergure internationale. Il a notamment souligné l’importance d’une coordination efficace entre les différents ministères et entités publiques impliquées, en collaboration avec le Comité d’organisation du Magal.

Le Président a également mis l’accent sur l’importance de la maîtrise de tous les aspects logistiques, notamment la sécurité, la santé, l’électricité, l’hydraulique, l’assainissement, ainsi que les approvisionnements et l’assistance alimentaire. Il a précisé que ces volets doivent être soigneusement gérés avant, pendant et après le Grand Magal.

Par ailleurs, le Président de la République a annoncé qu’il se rendra prochainement à Touba pour une visite de courtoisie au Khalife général des Mourides et à la communauté mouride, en prélude à ce grand rassemblement religieux, qui est une fête légale, chômée et payée.

En abordant la question de la redynamisation de l’économie rurale et de la recherche agricole en pleine saison hivernale, le Chef de l’État a félicité le Premier Ministre pour son travail d’anticipation et de rectification, ainsi que les efforts du Gouvernement pour auditer et apurer les dettes du secteur agricole. Il a également salué le soutien apporté aux producteurs par la distribution d’intrants et de matériels agricoles à travers le pays, grâce à l’appui des Forces armées. Enfin, il a exhorté le Ministre de l’Agriculture à veiller au suivi du développement et de la protection des cultures, notamment contre le péril acridien et les oiseaux granivores.

Cet ensemble de mesures montre l’engagement du Président de la République pour un Sénégal prospère, solidaire et en paix, en harmonisant les relations interreligieuses et en soutenant le développement rural.

La Ligue Démocratique renforce son opposition face au régime Diomaye-Sonko

La Ligue Démocratique (LD), fermement ancrée dans l’opposition, a réitéré sa détermination à renforcer sa mobilisation et à préparer les défis futurs lors de sa récente rencontre. Le parti a exprimé sa volonté de jouer un rôle prépondérant sur la scène politique nationale, en mettant l’accent sur une opposition forte et significative. À cet effet, la LD a annoncé la création du mouvement des enseignants de la LD, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à son organisation.

Face au régime actuel incarné par le tandem Diomaye-Sonko, la LD a appelé à une mobilisation massive de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) et à une relance dynamique de la Confédération de la Gauche Plurielle. Le parti plaide pour la constitution d’un large front républicain capable de s’opposer fermement au pouvoir en place. Selon la LD, cette union est essentielle pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales et pour garantir une opposition démocratique robuste.

Alors que le nouveau régime a franchi le cap des cent premiers jours depuis le 12 juillet 2024, la LD a saisi cette occasion pour évaluer les premières orientations du gouvernement et la mise en œuvre de ses engagements. Le parti exprime une vive préoccupation face à ce qu’il perçoit comme un éloignement des promesses électorales. La LD dénonce des dérives inquiétantes dans plusieurs domaines ainsi que des reniements sur des questions sociétales sensibles. Selon le parti, ces développements témoignent d’une déviation notable des principes de méritocratie, de transparence et d’équité.

En conclusion, la Ligue Démocratique semble déterminée à renforcer son opposition et à se préparer activement aux défis futurs, en appelant à une union large et dynamique des forces démocratiques et socialistes pour contrer le régime actuel.

TRIBUNE DU WEEK-END : Pourquoi les Sénégalais émigrent-ils ?

Par Abdoul Aziz DIOP

Se prononçant, le 6 juillet 2024 à l’’Université Gaston Berger de Saint-Louis sur «le naufrage meurtrier – [près de 90 personnes périssent sur un total de 170 passagers partis de Niodior] – d’un bateau de migrants au large de la Mauritanie, alors qu’ils tentaient de rallier les côtes espagnoles des Canaries», le Premier ministre Ousmane Sonko appelle la jeunesse à rester en Afrique. Analysée sérieusement, l’exhortation faite à la jeunesse sénégalaise par Sonko renvoie quoique courte à une analyse sans rides faite 25 ans plus tôt.

Le mot de la spécialiste des migrations

Le Monde diplomatique publie, en novembre 2000, une remarquable tribune de Saskia Sassen intitulée «Mais pourquoi émigrent-ils?» A la question, suscitée par «le travail mondialisé», la sociologue trouva les réponses inédites sous le prisme desquelles, nous examinâmes l’intervention de l’ancien président français, Jacques Chirac, au sommet Afrique-France, qui s’est tenu du 3 au 4 décembre 2005 dans la capitale malienne. Au mépris du thème central de la réunion – «la jeunesse africaine: sa vitalité, sa créativité, ses aspirations» -, Chirac parle surtout d’immigration.
L’ancien président français, Jacques Chirac, innovait-il vraiment à cette réunion lorsqu’il se disait prêt à accorder des «visas de longue durée» aux «chefs d’entreprise», aux «professeurs», aux «chercheurs», aux «cadres» et aux «artistes» africains ? Pas autant qu’on pouvait l’espérer en tout cas. «L’ami [d’alors] de l’Afrique» avait sans doute à l’esprit la gestion, dans les postes consulaires de son pays, des files d’attente selon des «critères d’âge, de diplômes, de connaissance linguistique et d’expérience professionnelle», définis par l’ancien ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. Ce dernier annonçe, bien avant le sommet de Bamako, «la mise en place d’une mission d’évaluation des capacités d’accueil et des besoins économiques de la France, qui [devrait] remettre ses conclusions [en] mars 2006». A la tribune du Palais des congrès de Bamako, Jacques Chirac claironne «l’immigration choisie» par Sarkozy et de Villepin. «L’avenir des jeunes africains est d’abord en Afrique», déclare-t-il à l’attention des 53 délégations africaines qui firent le déplacement. Contrairement au chef de l’État malien qui se contenta de s’exclamer «Jacques, tu es vrai !», les intentions de M. Chirac en matière d’immigration n’échappèrent pas aux rédactions de Radio France internationale (RFI) et de la chaîne de télévision francophone TV5 MONDE. En juin 2004, le président Wade s’en prenait, lui, aux «niches de gaspillage» et préconisait «le contre-transfert des cerveaux» (du Nord au Sud plutôt que l’inverse), les «passeports d’affaires» et «la suppression des pots-de-vin». On sait très bien ce qu’il en reste aujourd’hui.

La tribune de la sociologue Saskia Sassen sur les flux migratoires montre que la jeunesse africaine, en raison justement de sa «vitalité», de sa «créativité» et de ses «aspirations» s’invitera encore longtemps dans les débats sur l’immigration. «Jadis chefs de terre, les patriarches [des] familles Touré et Niaré (…) [du Mali], sont aujourd’hui confinés dans des rôles de chefs de quartier ou d’imams. De génération en génération, certaines branches ont prospéré et répandu leurs patronymes dans la sous-région. D’autres végètent dans leur immuable carré de Bamako. Aujourd’hui, le grand chef des terres, c’est l’État. Et les bailleurs de fonds le pressent de privatiser tout ce qui peut l’être, à coup de Plans d’ajustement structurel (PAS)», écrit Monique Mass, journaliste à RFI. Saskia Sassen montra, entre autres, comment de telles mesures dans les pays du Sud dopent les flux migratoires.
En faisant irruption dans bien des créneaux porteurs pour les couches urbaines et rurales pauvres des pays en développement, certaines sociétés multinationales limitent «les perspectives de survie» et créent «une main-d’œuvre mobile». Les flux de migrants consécutifs aux conflits en Afrique sont révélateurs de la responsabilité des gouvernements des pays concernés et de certains gouvernements étrangers dont celui de la France.

En recevant sur son territoire des ressortissants français fuyant la Côte d’Ivoire en guerre, la France se trouva confrontée à une obligation dont elle se passerait en temps normal. Les migrants pouvaient bien être d’une autre nationalité. Il ne fait aucun doute qu’«il est (…) plus compliqué de tenir compte de l’impact des activités extérieures des États sur la constitution des flux migratoires que de voir dans l’émigration une simple conséquence de la pauvreté, le résultat du choix individuel des émigrants». «L’observation, sur le terrain, des causes de l’émigration tend à prouver que les flux s’inscrivent dans le temps et l’espace, et qu’ils dépendent largement des politiques menées dans d’autres sphères. De nombreuses études universitaires dans le monde entier l’attestent : il ne s’agit ni d’invasions de masse ni de mouvements spontanés de la pauvreté vers la richesse».
«Si l’Etat-nation dispose toujours du pouvoir d’écrire le texte d’une politique de l’immigration, ses différentes obligations internationales font que sa politique de l’immigration, au sens conventionnel de cette expression, n’affecte qu’à la marge les réalités migratoires». C’est que «par-delà la mondialisation de l’économie, précisait Saskia Sassen, une autre transformation majeure des relations internationales contrebalance le pouvoir des États en matière de contrôle de l’immigration : la montée en puissance des régimes juridiques liés aux droits humains, dans le cadre des États ou de conventions internationales». «(…) En confinant sa politique migratoire à la seule dimension policière, l’État voit se multiplier les contentieux plus que s’affirmer ses capacités de régulation des flux. (…) D’un côté, tout pousse au multilatéralisme et, de l’autre, le traitement des problèmes d’immigration demeure unilatéral : cette contradiction est surmontée par la croissance de facto (plutôt que de jure) du bilatéralisme et du multilatéralisme dans la gestion de certains aspects spécifiques des migrations internationales», ajoutait-elle.
«Les problématiques d’éducation, de formation et d’emploi méritent une réflexion à la fois nationale, dans les différents pays, et internationale, afin de faciliter les passerelles qui permettent à la jeunesse d’Afrique de concevoir un parcours professionnel entre plusieurs pays voire plusieurs continents», soutenait Saskia Sassen. Mais à Bamako, «l’immigration choisie» sonna, une fois encore, le glas du «dialogue franco-africain» dont Jacques Chirac présida le dernier en tant que chef d’État français.
Plusieurs ONG maliennes choisirent alors de défendre un point de vue altermondialiste dans un «sommet alternatif citoyen Afrique-France», un rassemblement franco-panafricain organisé en contrepoint au sommet des chefs d’État. «Sans emplois productifs fournis à une échelle suffisante, il n’y aura pas de développement l», rappela un participant. Il est vrai que le Mali ne paraissait toujours pas avoir tiré de profit durable de la kyrielle de petits projets montés par les très nombreuses ONG étrangères bien que ces dernières se soient multipliées depuis le début des années 90, lorsqu’un vent démocratique a soufflé sur le pays.

À l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Ousmane Sonko avait laissé entendre que «nous n’accepterons plus que nos ressources naturelles soient pillées pour nous laisser la pauvreté et le chômage qui va vous pousser à partir, vous les jeunes». En même temps, le chef du gouvernement n’est pas sans savoir qu’au Sénégal la crise que traverse la pêche artisanale montre comment les flux migratoires dépendent, dans une large mesure, des politiques menées par l’Union européenne. Au pays de la Téranga les jeunes, sommés de rester au pays, migrent donc comme le poisson parti on sait bien où. Celui qui n’accepte plus que nous ressources halieutiques soient pillées connaît donc au moins une direction à prendre parmi celles indiquées, il y a un quart de siècle maintenant, par l’universitaire Saskia Sassen dans les colonnes du très sérieux mensuel français diffusé en 25 langues.

A. A. DIOP

Député Abdou Mbow appelle à la démission du président et à des élections anticipées

Suite à une récente interview accordée par le Président Bassirou Diomaye Faye à la presse nationale pour marquer ses 100 jours au pouvoir, le député Abdou Mbow a vivement réagi sur les ondes de RFM. Il a exprimé une profonde déception face aux déclarations du président, appelant même à sa démission immédiate et à l’organisation d’élections anticipées pour élire Ousmane Sonko.

Dans son intervention, Abdou Mbow a critiqué le manque de clarté du président concernant l’orientation future de son gouvernement et l’avancement des projets nationaux. Il a également remis en question la capacité de leadership du président, citant ses propos sur Ousmane Sonko comme preuve de son inaptitude à diriger le Sénégal.

« Nous avons vu un président de la République qui a montré qu’il n’est pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Il l’a dit en soutenant : ‘Ousmane Sonko, je lui dis pas de lorgner le fauteuil mais de le regarder. Mais, s’il n’est pas capable de diriger le Sénégal, au nom de Dieu, il n’a qu’à démissionner et organiser des élections anticipées pour élire Sonko comme il le souhaite », a déclaré Abdou Mbow, selon les propos rapportés par Senego.

Le député a également critiqué les commentaires du président sur l’Assemblée nationale et son soutien affirmé à son Premier ministre, affirmant que cela ne reflétait pas la réalité. Il a promis une déclaration officielle prochaine pour clarifier les faits et rétablir la vérité sur cette question sensible.

Cette réaction marque une nouvelle tension politique au Sénégal, alors que les critiques envers le président et son administration montent en intensité. La demande d’élections anticipées pour répondre aux préoccupations exprimées par Abdou Mbow souligne l’ampleur des défis politiques actuels dans le pays.

Deux nouveaux ambassadeurs accrédités à Dakar présentent leurs lettres de créance

Ce jeudi, deux diplomates fraîchement nommés ont officiellement présenté leurs lettres de créance au Président de la République du Sénégal, selon un communiqué émanant de la présidence. Les nouveaux ambassadeurs, représentant la Colombie et la République de Corée, ont été accueillis avec les honneurs lors d’un cérémonial républicain orchestré par la garde présidentielle.

L’événement, marquant une étape cruciale dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et ces nations, a mis en lumière l’importance accordée par toutes les parties à la coopération bilatérale. La cérémonie a non seulement symbolisé l’établissement officiel des ambassadeurs dans leurs fonctions, mais a également souligné l’engagement mutuel à renforcer les liens politiques, économiques et culturels entre le Sénégal, la Colombie et la République de Corée.

La tradition des lettres de créance est un protocole diplomatique ancien qui confère aux ambassadeurs la légitimité officielle pour représenter leur pays hôte et faciliter les échanges internationaux. À travers cet acte solennel, les nouveaux ambassadeurs ont exprimé leur engagement à œuvrer pour le renforcement des relations bilatérales et à promouvoir la coopération dans divers domaines d’intérêt commun.

En conclusion, cette journée a été un témoignage de l’engagement continu du Sénégal envers une diplomatie ouverte et constructive, visant à favoriser la paix, la prospérité et le développement durable à l’échelle mondiale.

Rencontre avec la presse : Le Président Bassirou Diomaye Faye fait le bilan de ses cent premiers jours au pouvoir

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à rencontrer la presse ce samedi 13 juillet 2024 au Palais présidentiel, marquant ainsi ses cent premiers jours à la tête du pays. Cette rencontre revêt une importance cruciale alors que le chef d’État s’engage à répondre directement aux questions des journalistes et à informer la population sur l’état actuel de la nation ainsi que sur les perspectives à venir.

Parmi les sujets qui seront abordés, la bonne gouvernance occupera une place centrale. Le Président Faye devrait partager sa vision sur les initiatives entreprises pour renforcer la transparence et l’efficacité de l’administration publique. La récente baisse des prix de certains produits de première nécessité sera également au cœur des discussions, illustrant les premières mesures concrètes prises par son gouvernement pour améliorer le quotidien des citoyens.

La lutte contre la corruption, un engagement clé de la campagne présidentielle de Bassirou Diomaye Faye, ne manquera pas d’être évoquée. Des détails sur les actions entreprises jusqu’à présent ainsi que les projets futurs dans ce domaine crucial pourront être attendus par la presse et la population.

Les missions d’audit, un outil essentiel pour évaluer et améliorer la gestion des ressources publiques, seront également discutées. Le Président devrait fournir des informations sur les résultats préliminaires des audits en cours et sur la manière dont ces initiatives contribueront à une gouvernance plus responsable et efficace.

Cette rencontre avec la presse marque donc une étape importante pour le Président Bassirou Diomaye Faye, offrant une occasion de rendre compte de ses actions et de ses plans pour l’avenir. Elle témoigne de son engagement envers la transparence et le dialogue direct avec les citoyens, renforçant ainsi les fondations d’un gouvernement responsable et à l’écoute des préoccupations nationales.

Le Sénégal intensifie ses efforts contre les inondations : Nouvelles directives présidentielles

Lors du conseil des ministres du 10 juillet, le Président Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’urgence de gérer efficacement l’assainissement pour contrer les inondations croissantes. Suite aux récentes pluies diluviennes ayant frappé Dakar, Kaolack et Diourbel, il a souligné que l’urbanisation rapide et les défis d’aménagement aggravent ce phénomène.

Pour répondre à cette crise, le Chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre et le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de renforcer le déploiement des mesures préventives et de gestion des inondations, en collaboration avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et d’autres services de l’Etat mobilisés. Il a également appelé à une mobilisation rapide des mécanismes de solidarité nationale pour soutenir les populations affectées.

En vue d’une solution durable, le gouvernement a été mandaté pour évaluer les initiatives de lutte contre les inondations des dernières décennies. Cette évaluation vise à réorienter la stratégie nationale d’assainissement, en harmonie avec les nouvelles politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Le Président Faye a insisté sur l’actualisation et la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) ainsi que sur la proposition d’un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a salué le succès de la récente Journée de mobilisation nationale « Setal Sunu Réew », dédiée à l’engagement citoyen et à l’assainissement. Il a encouragé le gouvernement à assurer une préparation optimale pour la prochaine édition, axée sur la thématique de la reforestation, prévue pour les 3 et 4 août 2024.

Cette série de mesures souligne l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis environnementaux et à mobiliser tous les acteurs, publics et privés, pour une gestion proactive des crises telles que les inondations.

Scandale Foncier à Mbour 4 : Révélations Choc de Ousmane Sonko

Lors d’une visite officielle à Anse Bernard, le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a mis au jour un réseau de corruption foncière d’une ampleur ahurissante à Mbour 4. Il a déclaré que plus de 70 000 parcelles ont été illégalement récupérées des mains de fonctionnaires de l’État et de politiciens influents.

Ce scandale, selon M. Sonko, dépasse l’entendement avec des pratiques de « dispatching illégal foncier » qui ont proliféré dans la région. Les parcelles récupérées sont le résultat de lotissements clandestins orchestrés sans respect pour les procédures légales et administratives en vigueur.

Le Premier Ministre a souligné que des directives strictes émanant du chef de l’État ont été immédiatement mises en œuvre pour mettre un terme à ces pratiques illégales. Aucune négociation ne sera tolérée dans cette affaire, a-t-il affirmé.

Ce développement soulève de sérieuses préoccupations quant à la gestion transparente des ressources foncières au Sénégal et met en lumière l’ampleur de la corruption qui gangrène certains secteurs du gouvernement et de la politique locale.

Les autorités s’engagent à enquêter rigoureusement sur ces allégations et à prendre des mesures fermes contre tous ceux impliqués dans ces opérations frauduleuses. La lutte contre la corruption foncière reste une priorité essentielle pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion équitable et responsable des ressources nationales.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des terres au Sénégal, un aspect fondamental pour le développement durable et l’équité sociale à long terme.

Vaste Programme de Contrôle après l’AIBD : Diomaye Faye Ordonne des Audits à Grande Échelle

Suite à l’initiative de contrôle à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a étendu les missions d’audit à plusieurs entités publiques clés, selon une annonce parue dans Libération. Cette démarche vise à renforcer la transparence et à assurer une gestion efficace des ressources publiques à travers divers secteurs stratégiques.

Inspection Générale d’État (IGE) mobilisée

L’Inspection Générale d’État a été dépêchée pour mener des vérifications rigoureuses à :

  • La Poste
  • La Société Africaine de Raffinage (SAR)
  • La Société d’Exploitation du Train Express Régional (SENTER)
  • Le Fonds de Soutien de l’Énergie (FSE)
  • La Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase)

Ces institutions clés seront scrutées dans le cadre d’une approche proactive visant à identifier d’éventuelles irrégularités et à garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Un Focus sur la Gestion Antérieure

En parallèle, les vérificateurs basés à la Présidence enquêteront sur la gestion antérieure des entités telles que :

  • L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)
  • L’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC)
  • Le Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD)
  • Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA)
  • L’Agence Autonome des Travaux et Gestion des Routes (Ageroute)

Cette démarche exhaustive reflète l’engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance transparente et responsable, en assurant une reddition de comptes stricte dans la gestion des ressources publiques.

Perspectives et Objectifs

À travers cette série d’audits, le président Faye cherche non seulement à identifier d’éventuelles lacunes dans la gestion passée, mais aussi à mettre en place des mesures correctives robustes pour améliorer la performance et l’efficacité opérationnelle des institutions visées.

En conclusion, cette initiative ambitieuse marque une étape significative vers une administration publique plus responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre efficacement aux attentes des citoyens sénégalais en matière de transparence et de bonne gouvernance.

Crise État-meuniers : Président de la République accepte le dialogue proposé par le patronat

Lors du dernier conseil des ministres, une décision cruciale a été prise par Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, concernant la maîtrise des prix des denrées de grande consommation. Cette mesure vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens face à l’augmentation des coûts alimentaires et des hydrocarbures essentiels.

La politique gouvernementale, désormais enclenchée, inclura l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements nationaux, une initiative visant à stabiliser les prix et à assurer un approvisionnement régulier des produits essentiels à travers tout le pays. Cette étape représente un soutien significatif au secteur privé, en particulier aux meuniers et aux boutiquiers, principaux acteurs économiques concernés.

Dans un souci de transparence et de concertation, le président a également insisté sur la nécessité de poursuivre les discussions avec tous les partenaires économiques impliqués. L’objectif est d’assurer une application uniforme et rigoureuse des nouveaux prix homologués, garantissant ainsi une réduction effective du coût de la vie pour tous les citoyens.

Parallèlement à ces mesures immédiates, le gouvernement s’engage dans l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à renforcer la protection des entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, tout en accordant au gouvernement un pouvoir de supervision accru sur les éventuelles modifications au sein de ces entreprises.

Cette initiative marque une étape décisive dans les efforts du gouvernement pour stabiliser l’économie nationale et protéger les intérêts des citoyens face aux défis économiques actuels.

Baisse des Prix des Denrées : Un Défi pour Diomaye Faye et Sonko

La baisse des prix des denrées de première nécessité, une promesse phare du régime de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, rencontre des obstacles majeurs. Depuis l’investiture du nouveau président, le gouvernement peine à trouver des solutions durables face à la flambée des prix des produits importés, exacerbée par des coûts de fret maritime en forte hausse.

Le Sénégal, largement dépendant des importations pour ses produits de première nécessité, subit de plein fouet les fluctuations des marchés internationaux. Cette dépendance réduit considérablement la marge de manœuvre du gouvernement pour ajuster les prix localement. Les nouvelles autorités doivent naviguer dans un contexte économique mondial complexe où les tarifs sont dictés par des dynamiques globales.

Les coûts du fret maritime vers l’Afrique ont récemment triplé, atteignant des niveaux proches de ceux observés durant la crise de la Covid-19. Cette augmentation des coûts de transport impacte directement les prix des denrées importées. « On est en train d’avoisiner les prix pratiqués lors de la Covid-19 », confie un opérateur économique à Les Échos. Cette flambée des coûts logistiques représente un défi supplémentaire pour les nouvelles autorités sénégalaises.

Pour répondre à ces défis, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko explorent diverses stratégies. L’une des pistes envisagées est de renforcer la production locale afin de réduire la dépendance aux importations. Cependant, cette solution nécessite du temps et des investissements conséquents dans l’agriculture et les infrastructures locales.

En parallèle, le gouvernement cherche à négocier des accords commerciaux plus avantageux et à diversifier ses sources d’approvisionnement pour atténuer l’impact des fluctuations des prix internationaux. Des discussions avec les partenaires internationaux et les organisations régionales sont également en cours pour trouver des mécanismes de soutien économique.

Les attentes de la population sont élevées. La promesse de baisse des prix des denrées de première nécessité a été un élément central de la campagne électorale de Diomaye Faye et Sonko. Les citoyens espèrent des mesures concrètes et rapides pour alléger le coût de la vie. Chaque hausse des prix est ressentie durement par les ménages sénégalais, particulièrement ceux aux revenus modestes.

La baisse des prix des denrées de première nécessité reste un défi de taille pour le régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. La dépendance aux importations et la hausse des coûts du fret maritime compliquent la tâche du gouvernement. Toutefois, des efforts sont en cours pour renforcer la production locale et négocier des conditions commerciales plus favorables. Le succès de ces initiatives sera crucial pour répondre aux attentes des citoyens et stabiliser le coût de la vie au Sénégal.

Exécution des rapports de l’IGE : Birahim Seck presse Diomaye Faye

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, appelle à une action rapide concernant les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Dans un tweet publié ce jeudi 23 mai, il adresse un message direct au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’exhortant à ne pas laisser ces rapports dormir dans les tiroirs.

« Monsieur le Président de la République, les rapports de l’Inspection Générale d’État ne devraient plus être sous le coude. Depuis votre adresse du 3 avril, nous n’avons senti aucune exécution de leur part », a écrit Birahim Seck sur Twitter.

Cette intervention de Birahim Seck fait suite à une demande pressante pour que les rapports de l’IGE soient traités avec diligence et que les recommandations qui en découlent soient mises en œuvre. Il souligne que malgré les engagements précédents du Chef de l’État, il n’y a pas eu de progrès significatifs dans ce domaine.

Depuis son entrée en fonction, le Président Faye avait exprimé son souhait de lutter contre la corruption et de garantir une bonne gouvernance. Dans cette optique, il avait encouragé la publication de rapports de divers organes de contrôle, notamment l’Office national de Lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la Cour des comptes. Cependant, les rapports de l’IGE, qui portent souvent sur des questions cruciales de gestion institutionnelle, attendent toujours d’être pris en compte.

Il est à noter que l’IGE est un organe directement rattaché à la Présidence de la République et joue un rôle essentiel dans la surveillance et la vérification de l’utilisation des ressources publiques. Son travail est donc crucial pour garantir la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Arrêt des chantiers sur la Corniche : la reculade de « Diomaye Faye »

Une récente réunion entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) a suscité des remous suite à la décision d’arrêter les chantiers sur plusieurs sites du pays, dont la corniche de Dakar.

Selon les informations divulguées par Le Quotidien, lors de cette rencontre qui s’est tenue la semaine dernière, les représentants des cimentiers et des entrepreneurs en bâtiment ont exprimé leurs inquiétudes quant aux répercussions de cette mesure. Ils ont plaidé pour la levée de l’arrêt des travaux, mettant en avant les préjudices subis par ceux qui ont investi des sommes considérables dans leurs projets de construction.

L’arrêt des chantiers soulève plusieurs problématiques, notamment sur le plan économique et social. En effet, cette décision risque de mettre un grand nombre d’ouvriers et de journaliers au chômage technique, alors que leur subsistance dépend des travaux effectués quotidiennement sur les chantiers. Certains entrepreneurs ont même évoqué le risque d’encombrement au Port autonome de Dakar, où des cargaisons de matériaux de construction pourraient rester bloquées faute de dédouanement.

Cependant, une lueur d’espoir est apparue lorsque les autorités de l’État ont informé les entrepreneurs qu’ils pourraient reprendre leurs activités dès jeudi. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les acteurs du secteur, qui espèrent ainsi limiter les effets néfastes de l’arrêt temporaire des travaux.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs du BTP au Sénégal, ainsi que l’importance de trouver un équilibre entre la nécessité de préserver l’environnement et la promotion du développement économique.

Les détails sur les prochaines étapes de cette affaire restent à déterminer, mais il est clair que cette réunion entre les acteurs du secteur et les autorités a permis d’ouvrir un dialogue crucial pour l’avenir des chantiers dans la région.

Blocage dans certaines directions suite aux nominations de Diomaye Faye

Les récentes nominations opérées par le Président Diomaye Faye lors des derniers Conseils des ministres ont suscité des problèmes de transition dans certaines directions et institutions publiques. Alors que plus d’une trentaine de postes ont été pourvus, des retards et des blocages ont été signalés dans certains secteurs, selon Les Échos de ce lundi.

Si la passation de témoin s’est déroulée sans accroc dans certaines entités, d’autres ont connu des difficultés. Les Échos rapporte des lenteurs dans la transition au niveau de quelques directions nationales, sans fournir de détails précis.

Le journal souligne que certains directeurs généraux récemment limogés n’ont toujours pas reçu de documents officiels les informant des modalités de la passation de service avec leurs remplaçants. Cette situation a entraîné un ralentissement des activités administratives, les directeurs sortants refusant de signer de nouveaux actes tant que la passation n’est pas effectuée.

Les présidents de Conseil d’administration (PCA) ne sont pas épargnés par cette situation. Certains d’entre eux sont dans l’attente de la passation de service de leurs directeurs généraux et ne savent pas quand ils seront installés dans leurs fonctions pour assurer la continuité du travail.

Ce blocage souligne les défis rencontrés lors des transitions administratives et met en lumière la nécessité d’une gestion efficace des processus de passation de service. Il est essentiel que les nouvelles nominations se déroulent de manière fluide et que les directeurs sortants et entrants collaborent étroitement pour garantir la continuité des activités et des services publics. En attendant, ces retards dans la transition pourraient avoir un impact sur le fonctionnement de certaines institutions et nécessitent une résolution rapide pour éviter toute perturbation supplémentaire.

Débat public en berne : L’opposition se fait discrète tandis que Diomaye Faye s’affirme

Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour du scrutin le 24 mars dernier, un silence étrange semble s’être installé chez les candidats malheureux à la dernière présidentielle. Cette tendance marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais, avec plusieurs figures de l’opposition choisissant de rester en retrait du débat public.

Des personnalités telles que Thierno Alassane Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Déthié Fall, Aliou Mamadou Dia, Khalifa Sall, entre autres, qui étaient autrefois très actives sur les réseaux sociaux et dans les médias, ont subitement cessé de s’exprimer publiquement. Leur silence intrigue, d’autant plus qu’ils étaient souvent présents pour commenter l’actualité politique et sociale du pays.

Les raisons de cette discrétion sont diverses, mais une explication courante évoquée par les proches de ces personnalités est la nécessité d’évaluer d’abord les élections avant de revenir sur le devant de la scène. Certains envisagent des activités de massification en perspective des prochaines élections, bien que pour l’instant, cela ne se traduise pas par une activité notable sur le terrain.

La particularité de cette élection, marquée par une troisième alternance démocratique au Sénégal, réside dans le fait qu’il n’y a pas eu de négociations entre les deux tours, ce qui signifie qu’il n’y a pas eu d’accord de partage du pouvoir entre les différents candidats. Cette situation contraste avec les précédentes élections où des coalitions se formaient entre les deux tours pour soutenir le candidat arrivé en tête.

Certains observateurs soulignent que le silence de l’opposition peut également être attribué à des calculs politiques, avec certains candidats espérant être cooptés par les nouvelles autorités. Cependant, cette attente peut s’avérer vaine, car le gouvernement de Diomaye Faye semble afficher une certaine autonomie vis-à-vis des anciennes figures politiques du pays.

Pendant ce temps, Diomaye Faye continue à s’affirmer dans son rôle de président, sans être entravé par des négociations politiques ou des alliances pré-électorales. Son élection dès le premier tour a renforcé sa légitimité et lui a donné les coudées franches pour mettre en œuvre son programme politique.

Le paysage politique sénégalais semble traverser une période de transition, avec une opposition en retrait et un président nouvellement élu qui affirme son autorité. Il reste à voir comment cette dynamique évoluera dans les mois à venir, en particulier avec les élections législatives et locales à l’horizon.

Vers des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall : Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko prêt à agir ?

Des tensions politiques s’intensifient au Sénégal alors que des signaux émergent laissant entendre que le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko envisage des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall. Ces développements surviennent suite aux déclarations fracassantes de l’avocat Me Ciré Clédor Ly, connu pour ses prises de position tranchées.

Dans une tribune intitulée «Cri du cœur», largement médiatisée, Me Ly a pointé du doigt plusieurs actions entreprises par l’ancien président à la fin de son mandat, les qualifiant de hautement répréhensibles et méritant une mise en accusation pour haute trahison. Parmi ces actions figurent notamment l’attribution controversée de la concession des chantiers navals de Dakar à une société turque, ainsi que des nominations jugées discutables à des postes clés.

Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko, qui a récemment abrogé des décrets pris par l’ancien gouvernement, envoie ainsi un signal fort quant à sa volonté de s’attaquer aux actes jugés contraires à la bonne gouvernance et aux intérêts nationaux. Cette position pourrait laisser présager des poursuites judiciaires à l’encontre de Macky Sall dans un proche avenir.

La question des poursuites contre l’ancien président divise l’opinion publique sénégalaise. Certains voient dans ces actions une volonté légitime de lutter contre la corruption et de restaurer l’intégrité du système politique, tandis que d’autres craignent une polarisation accrue de la scène politique et des tensions sociales.

En attendant, Macky Sall, actuellement résident au Maroc où il assume le rôle d’envoyé spécial du Pacte de Paris, pourrait se retrouver au centre d’une tempête politique et judiciaire qui pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir politique du Sénégal. Les prochains jours pourraient ainsi être déterminants pour l’évolution de cette affaire.

Palais : Diomaye Faye convoque l’ancien ministre des pêches et le DG de la SIRN

Une convocation inhabituelle émanant du Palais présidentiel a récemment fait grand bruit au Sénégal. Le 5 avril dernier, le Président Bassirou Diomaye Faye a demandé la présence de l’ancien ministre des Pêches, Pape Sagna Mbaye, ainsi que du Directeur général de la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN), Serigne Saliou Samb. Cette convocation fait suite à des développements récents dans l’affaire de la concession des chantiers de réparations navales de Dakar, suscitant des soupçons et des interrogations croissants.

Selon les informations relayées par l’Observateur, cette affaire revêt une importance particulière, avec des intérêts financiers estimés à environ 80 milliards de francs CFA. Le président sortant, Macky Sall, aurait, juste avant son départ, désigné le groupement sénégalo-turc « DakarNaval-Ozata Shipyard » pour bénéficier de la nouvelle concession, à la suite de l’expiration de la convention précédemment attribuée à Dakarnave.

Suite à un appel d’offres, « DakarNaval-Ozata Shipyard » aurait remporté la mise avec une offre jugée plus avantageuse que celle de son principal concurrent, le consortium « Damen-Atmar-Maritalia ». L’entreprise sénégalo-turque aurait proposé un ticket d’entrée de 3 milliards contre 550 millions pour le consortium rival, en plus de conditions plus avantageuses concernant la prise en charge des impératifs du service public, de la sécurité et de la défense nationale.

Malgré la victoire apparente de « DakarNaval-Ozata Shipyard », le consortium « Damen-Atmar-Maritalia » aurait contesté la procédure en saisissant l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), ce qui a entraîné une suspension provisoire de la procédure et la demande d’éléments d’informations supplémentaires à la SIRN par l’ARCOP.

Face à cette situation complexe, le nouveau ministre des Pêches, Fatou Diouf, a été chargé par le président sénégalais de suivre de près l’évolution de cette affaire, soulignant ainsi l’importance que revêt ce dossier aux yeux des plus hautes autorités du pays.

Soupçons de connexions LGBT : Jamra reproche à Diomaye Faye d’avoir reçu Charles Michel

La récente rencontre entre le Président Diomaye Faye et le président du Conseil européen, Charles Michel, lors de sa visite à Dakar, suscite des critiques de la part de l’ONG Jamra. Selon Source A, Mame Makhtar Guèye, président de l’organisation islamique, prévoit d’organiser une conférence de presse pour exprimer son mécontentement.

L’ONG Jamra exprime ses inquiétudes quant aux liens présumés entre Charles Michel et les mouvements LGBT. Elle affirme que le président du Conseil européen aurait un agenda caché visant à promouvoir des actes qualifiés d’« contre-nature ». Cette conviction découle notamment de la participation de Charles Michel en tant que président du jury à un concours de beauté créé par les LGBT, ainsi que de sa désignation en tant qu’homme de l’année par ces mêmes groupes pour ses prétendus services rendus à leur cause.

Pour Jamra, ces éléments constituent des preuves suffisantes du soutien de Charles Michel aux revendications LGBT. En conséquence, l’ONG estime que le Président Diomaye Faye aurait dû éviter de le recevoir, affirmant que cette rencontre pourrait potentiellement légitimer les actions de ces mouvements au Sénégal.

Ces accusations soulignent les tensions persistantes autour des questions relatives aux droits LGBT dans le pays, ainsi que les préoccupations de certains groupes quant à une possible influence étrangère dans ce domaine.

Rencontre au Palais : Diomaye Faye échange avec les syndicats sur les enjeux du monde du travail

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion ce mardi 23 avril 2024 avec les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties d’aborder diverses questions relatives au monde du travail, avec un accent particulier sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les conditions de travail.

Selon les informations fournies par la présidence, les discussions ont permis d’explorer des pistes de solutions aux défis auxquels est confronté le monde du travail au Sénégal. Parmi les sujets abordés figuraient notamment les moyens de favoriser la création d’emplois, d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et d’assurer des conditions de travail dignes et sécurisées.

La démarche et l’ouverture d’esprit du président Bassirou Diomaye Faye ont été saluées par les leaders syndicaux présents lors de la rencontre. Ces derniers ont exprimé leur appréciation pour l’initiative de dialogue et ont souligné l’importance de telles discussions pour trouver des solutions aux préoccupations des travailleurs.

Cette rencontre entre le chef de l’État et les représentants syndicaux témoigne de l’engagement du gouvernement à travailler en collaboration avec les partenaires sociaux pour promouvoir le bien-être des travailleurs et favoriser un environnement propice à l’épanouissement professionnel.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Le Président Diomaye Faye Prépare un Livre Inspiré de sa Détention

Selon Babacar Ndiaye, président des jeunes de Pastef/Pikine, le Président Diomaye Faye est en train de rédiger un livre basé sur ses notes, ses lectures et ses réflexions pendant sa détention à la prison de Cap Manuel. Ce livre, qui devrait être disponible pour les Sénégalais dans les plus brefs délais, offre un aperçu des pensées et des préparations du président actuel concernant la gouvernance du pays.

Durant ses onze mois de détention, Diomaye Faye aurait consacré une grande partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Sa chambre est décrite comme une véritable bibliothèque, où il recevait en moyenne cinq livres par jour, en plus de ceux qu’il commandait lui-même.

Dès sa désignation comme candidat de Pastef, après l’éviction d’Ousmane Sonko par la justice, Diomaye Faye aurait commencé à planifier sa gouvernance. Il a étudié en profondeur le fonctionnement de l’État, les réformes nécessaires et les différents aspects de la gouvernance. Babacar Ndiaye révèle que le président a écrit sur divers sujets, tels que la campagne électorale, la composition du gouvernement et les différents ministères.

Selon Babacar Ndiaye, les actions du gouvernement actuel sont en grande partie le résultat de la préparation et des réflexions de Diomaye Faye pendant sa détention. « Beaucoup de choses que les Sénégalais verront, avaient été préparées depuis la prison », affirme-t-il.

La révélation de Babacar Ndiaye met en lumière l’importance de la réflexion et de la préparation dans la gouvernance d’un pays. Il souligne également la détermination et l’engagement de Diomaye Faye à servir le Sénégal, même dans des circonstances difficiles. Il sera intéressant de voir comment les idées et les réflexions du président influenceront l’avenir du pays et seront reçues par les Sénégalais à travers la publication de ce livre.

Affaire Mbour 4 : Les anciens propriétaires interpellent Diomaye Faye

Dans un moment empreint de solennité, Moustapha Bâ, ministre sortant des Finances et du Budget, a passé le flambeau à Cheikh Diba, son successeur, lors d’une cérémonie marquante le jeudi 11 avril. L’occasion a été saisie par les deux hommes pour échanger des mots de reconnaissance et de gratitude.

Cheikh Diba a tenu à exprimer sa gratitude envers son prédécesseur, saluant son engagement et son dévouement, illustrés notamment par des nuits sans sommeil dédiées au service de la nation. Cette reconnaissance met en lumière le travail acharné de Moustapha Bâ au service du Sénégal.

Cependant, c’est lorsque Moustapha Bâ a pris la parole qu’un moment particulièrement émouvant s’est produit. En présence de sa femme, Mme Bâ, née Yacine Sall, il a tenu à lui rendre hommage pour son soutien indéfectible. «Il vient de dire ‘des nuits sans sommeil’. Ma chère épouse, Mme Bâ, née Yacine Sall, est là, elle a dû souffrir beaucoup de ces nuits sans sommeil», a-t-il partagé, dévoilant ainsi une facette plus personnelle de son engagement au service du pays. Cette déclaration a touché l’assistance et a été saluée comme un geste de reconnaissance sincère envers le soutien vital apporté par son épouse.

Dans le dernier gouvernement de l’ère Macky Sall, Moustapha Bâ avait en charge les portefeuilles des Finances et de l’Économie. Tout en transmettant le ministère des Finances à Cheikh Diba, il a également cédé les rênes du département de l’Économie à Abdourahmane Sarr. Ce changement marque le début d’une nouvelle ère pour le ministère, tandis que Moustapha Bâ s’apprête à poursuivre son engagement aux côtés de son épouse et dans d’autres domaines de service pour le bien-être du Sénégal.

L’Apr divisée : Deux communiqués contradictoires sur la décision de Diomaye Faye

« Un communiqué daté du 7 avril 2024 et portant la signature du Secrétariat Exécutif National de l’Apr (Sen) a été rendu public. De quel Sen s’agit-il ? Quand et où s’est-il réuni? En présence de qui ? Cette manipulation d’un groupe téléguidé n’engage pas le parti. L’obligation première du parti dans la situation actuelle est plutôt de faire l’évaluation de l’élection du 24 mars, de situer les responsabilités dans la défaite de son candidat, en particulier celles de son président, et d’en tirer toutes les conséquences », déclare le deuxième communiqué.

Cet épisode met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Apr, mettant en doute la direction et la cohésion du parti dans un contexte politique déjà instable. La critique publique des actions de Diomaye Faye par une faction de l’Apr souligne les défis auxquels le parti est confronté pour maintenir son unité et sa capacité à fonctionner efficacement dans l’opposition.

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

L’élection de Diomaye Faye suscite l’espoir dans une Afrique aux mains de vieux autocrates

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 44 ans, au poste de président du Sénégal, a provoqué un élan d’espoir dans une Afrique où de nombreux pays sont dirigés par des dirigeants vieillissants et autoritaires. Dans un continent où la jeunesse représente une part importante de la population, l’arrivée au pouvoir de leaders plus jeunes comme Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko suscite des rêves de renouveau et de démocratisation.

Comparé à des autocrates plus âgés comme Paul Biya du Cameroun et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale, qui détiennent respectivement les médailles d’or et d’argent de la longévité au pouvoir, l’ascension de Faye et Sonko est perçue comme un vent d’espoir pour les oppositions et la jeunesse africaine.

Pourtant, la réalité politique dans de nombreux pays africains est bien différente. Des dirigeants comme Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, qui a succédé à son père à la tête du pays dans des circonstances controversées, illustrent la prévalence persistante des régimes autoritaires et dynastiques.

Malgré les célébrations de la victoire de Faye au Sénégal, des voix s’élèvent pour rappeler les défis auxquels sont confrontées les jeunes démocraties africaines. Les répressions violentes de l’opposition au Tchad et les manœuvres visant à éliminer toute concurrence politique au Cameroun rappellent que le changement démocratique reste un combat ardu dans de nombreux pays du continent.

Cependant, l’élection de Faye et Sonko au Sénégal montre que la voie vers un leadership plus jeune et progressiste est possible en Afrique. Les exemples d’autres pays, tels que l’Ouganda dirigé par Yoweri Museveni depuis près de quatre décennies, soulignent l’importance d’une transition politique pacifique et démocratique pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors que les jeunes leaders africains continuent de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, l’élection de Faye au Sénégal représente un pas en avant vers un continent où la jeunesse est reconnue comme une force motrice du changement et de la transformation politique.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Diomaye Faye, nouveau président du Sénégal : Les attentes du Gambien Adama Barrow

Le président gambien Adama Barrow a exprimé ses attentes à l’égard du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Parc des Expositions de Diamniadio. De retour à Banjul, Barrow a partagé avec les médias locaux ce qu’il attend de son homologue sénégalais.

Au cœur des attentes de Barrow se trouve le maintien de la paix entre les deux pays ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale entre Dakar et Banjul. Il a souligné l’importance de cultiver la relation fraternelle entre les deux nations, déclarant : « Nous sommes une famille et un peuple. J’attends donc que nous bâtissions sur cela et rien de moins ».

Barrow a également salué les institutions du Sénégal, les qualifiant de suffisamment solides pour garantir le respect des décisions prises par le peuple sénégalais.

Par ailleurs, le président gambien a témoigné de son amitié et de sa proximité avec l’ancien président sénégalais, Macky Sall, le décrivant comme un « ami proche qui aime la Gambie ».

Ces déclarations soulignent l’importance de maintenir des relations solides et amicales entre les deux pays voisins et la volonté d’Adama Barrow de voir cette coopération se renforcer sous le mandat de Bassirou Diomaye Faye.

Audience : Diomaye Faye et ses alliés…

Depuis son accession à la présidence de la République, Bassirou Diomaye Faye est très sollicité, notamment par ses alliés politiques. Selon les informations rapportées par Les Échos, le nouveau chef de l’État prévoit de rencontrer ses alliés, dont les leaders de la Coalition Diomaye Président, dans les prochains jours.

Cette audience intervient dans un contexte où le président Faye est confronté à une forte demande de la part de divers acteurs politiques et sociaux. Depuis sa prestation de serment le 2 avril dernier, de nombreux individus et groupes politiques se manifestent pour faire valoir leur contribution à sa campagne électorale.

Selon un collaborateur proche cité par le journal, cette période post-investiture est marquée par une course aux postes, où chacun cherche à être récompensé en fonction de son engagement passé. Certains rappellent avec insistance leur participation active à la campagne électorale, tandis que d’autres mettent en avant leur expérience et leur expertise pour revendiquer des postes au sein du nouvel gouvernement.

Cette situation met en lumière les enjeux politiques et les attentes des différents acteurs vis-à-vis du nouveau président et de son gouvernement. La gestion de ces attentes et la composition du gouvernement seront donc des défis majeurs pour Bassirou Diomaye Faye dans les jours à venir.

Réaction du MFDC au discours présidentiel : Appel à l’attention de Diomaye Faye sur la question casamançaise

Le discours récent du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la fête de l’indépendance du Sénégal, continue de susciter des réactions. Parmi celles-ci, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) a exprimé ses préoccupations à travers son porte-parole, Hamidou Djiba de Mangoukoro, également membre de la faction proche de feu Abbé Diamacoune Senghor.

Dans un message rapporté par le journal Bés Bi (le jour), Djiba souligne le manque de référence au dossier casamançais dans les discours prononcés par Diomaye Faye lors de son investiture et de la célébration de la fête de l’indépendance. Pour lui, cette omission est préoccupante, car elle laisse penser que la question de la Casamance n’est peut-être plus une priorité pour le nouveau gouvernement.

Le porte-parole du MFDC interpelle ainsi le nouveau régime, l’exhortant à prendre ses responsabilités face à cette problématique qui attend une réponse. Il appelle à une approche différente de celle de ses prédécesseurs et espère que le gouvernement ne négligera pas la question casamançaise. Notamment, il souligne que le Premier ministre, Ousmane Sonko, étant originaire de la Casamance, pourrait jouer un rôle important dans la résolution de ce conflit.

Toutefois, Djiba pose une question pertinente : « Ce fils de la Casamance prendra-t-il des armes contre ses frères ? » Cette interrogation souligne les attentes et les espoirs du MFDC quant à la façon dont le nouveau gouvernement abordera cette problématique délicate et complexe.

Alors que la Casamance reste une région marquée par des décennies de conflit armé, il est crucial pour le gouvernement de prendre des mesures significatives pour promouvoir la paix, la réconciliation et le développement dans cette partie du pays.

Annulation des décrets de Macky Sall : la procédure suivie par Diomaye Faye

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision majeure en annulant les décrets émis par son prédécesseur, Macky Sall, le 29 mars dernier. Ces décrets, issus de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), concernaient des nominations importantes à la Cour suprême ainsi qu’au niveau du pool judiciaire et financier nouvellement créé.

Parmi les décisions annulées figuraient notamment la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, parti à la retraite, ainsi que les premières affectations au sein de la juridiction succédant à la Crei.

Cette annulation par Diomaye Faye intervient seulement quatre jours avant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Selon les informations du journal Source A, le nouveau chef de l’État a chargé le ministre de la Justice d’informer les membres du CMS de cette décision. Cette communication a été effectuée ce jeudi, marquant ainsi la mise en œuvre de l’annulation des décrets.

Cependant, le processus de nomination pour le poste de premier président de la Cour suprême devra être réexaminé lors de la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette étape ne pourra être franchie qu’après la formation du nouveau gouvernement, souligne le quotidien Source A.

Cette décision d’annulation des décrets de Macky Sall témoigne des premiers actes posés par Bassirou Diomaye Faye en tant que président, reflétant sa volonté de prendre en main les affaires de l’État dès le début de son mandat.

Révélations sur le Président Diomaye Faye : Son Engagement Méconnu dans les Arts Martiaux

Dans le tumulte de la politique sénégalaise, une facette peu connue du président de la République, Bassirou Diomaye, émerge : son implication passionnée dans les arts martiaux. Cette révélation surprenante nous est offerte par son ancien entraîneur, Maître Diop, qui partage des détails intrigants sur le côté moins connu de la personnalité du président.

Selon les dires de Maître Diop, entre 2003 et 2004, le président Diomaye s’est lancé dans la pratique du Viet Vo Doa, un art martial vietnamien. Ce choix témoigne d’un intérêt profond pour les disciplines martiales exigeantes. Son entraîneur le décrit comme un homme d’une grande sérénité et d’une discipline exemplaire, des qualités qui transcendent le monde politique dans lequel il évolue.

Ce qui est frappant dans ce témoignage, c’est l’image d’un président résolu et concentré, loin de l’image publique souvent associée aux hommes politiques. Pour Maître Diop, la discipline et la détermination de Diomaye Faye étaient palpables, révélant une force intérieure impressionnante qui ne peut être attribuée à de la timidité, mais plutôt à une conviction profonde.

Cependant, en raison de contraintes de temps inhérentes à ses fonctions officielles, le président Diomaye a dû élargir ses horizons et s’engager dans d’autres disciplines martiales, notamment le Systema du DUC. Cette polyvalence démontre un intérêt continu pour l’apprentissage et le développement personnel, même au plus haut niveau de responsabilité politique.

L’entraînement du président Diomaye avec Maître Diop, notamment sur la gestion de la peur, révèle un aspect de préparation mentale souvent négligé dans le monde de la politique. Cette capacité à affronter et à surmonter les défis personnels et professionnels est une qualité précieuse pour tout leader, et elle semble être ancrée profondément dans la personnalité du président Diomaye.

Ces révélations sur l’engagement méconnu du président Diomaye Faye dans les arts martiaux offrent un regard fascinant sur un aspect peu exploré de sa vie. Elles soulignent également l’importance pour les dirigeants politiques d’avoir des passions et des intérêts en dehors de leurs fonctions officielles, ce qui enrichit leur personnalité et renforce leur capacité à relever les défis avec résilience et détermination.

Indépendance Sénégal : Lansana G. Sakho salue le Message Porteur d’Espoir du Président Diomaye Faye

Dans un récent éditorial, Lansana G. Sakho exprime son optimisme quant à l’avenir du Sénégal, porté par le message rassurant et prometteur du Président Diomaye Faye. Pour lui, ce message incarne l’espoir et la perspective d’un avenir radieux et paisible pour le pays. Il en appelle à l’ensemble des citoyens à devenir des acteurs de ce changement, si nécessaire pour le Sénégal.

Sakho souligne l’importance des valeurs telles que le travail, la discipline et le respect du bien public, affirmant qu’elles sont cruciales pour le progrès de toute nation. Il insiste sur le rôle essentiel du chef de l’État à incarner ces valeurs, un rôle que, selon lui, le Président Diomaye Faye remplit avec conviction.

Malgré les défis auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’emploi et de coût de la vie, Sakho reconnaît que les solutions seront souvent de nature structurelle et nécessiteront du temps pour se concrétiser. De plus, il souligne les contraintes budgétaires liées à un taux d’endettement élevé, limitant ainsi les marges de manœuvre du gouvernement.

Cependant, Sakho appelle à l’unité et à l’engagement de tous les citoyens envers le Président Diomaye Faye, soulignant que le changement ne peut être réalisé par lui seul. Il insiste sur la nécessité de produire des résultats tangibles afin d’éviter le découragement de la population à l’égard de ses dirigeants.

Sakho reconnaît l’impatience des Sénégalais tout en soulignant qu’il est nécessaire d’accepter que certaines transformations nécessitent du temps. Il appelle à un effort collectif de sensibilisation et d’éducation pour mobiliser l’ensemble de la population vers les objectifs communs de progrès et de développement.

En cette fête de l’indépendance, Sakho adresse ses vœux à tous les compatriotes sénégalais, exprimant son espoir dans un avenir meilleur pour le pays.

« Il porte ses chaussures, c’est vos pieds que ça serre ? » : Quand Nathalie Yamb prend la défense de Diomaye Faye

La présence des deux épouses de Bassirou Diomaye Faye lors de sa prestation de serment en tant que nouveau président du Sénégal a suscité des réactions diverses, notamment concernant sa polygamie assumée. Pourtant, l’activiste suisse-camerounaise Nathalie Yamb a pris position pour défendre le choix du président, dénonçant l’ingérence des normes occidentales dans les traditions africaines.

Dans un contexte où les militants de l’égalité des droits occidentaux expriment des inquiétudes face à la polygamie affichée par le président sénégalais, Nathalie Yamb soulève une question fondamentale : les Africains n’ont-ils pas le droit de respecter leurs cultures, traditions et valeurs ? Son commentaire incisif interroge le jugement des observateurs extérieurs qui critiquent une pratique culturelle ancrée dans de nombreuses sociétés africaines depuis des siècles.

La défense de Nathalie Yamb met en lumière le débat sur la diversité culturelle et la nécessité de respecter les choix individuels et collectifs des différentes communautés. Elle souligne que critiquer la polygamie de Diomaye Faye revient à imposer des normes culturelles étrangères aux réalités locales du Sénégal.

Il est important de noter que l’épouse principale de Diomaye Faye, Marie Khone Faye, l’accompagne depuis plusieurs années et est la mère de ses quatre enfants. Son mariage avec Absa Faye, plus récent, constitue un fait inédit dans l’histoire politique du Sénégal, où aucun président n’avait auparavant vécu avec deux épouses officielles au Palais présidentiel.

En fin de compte, la réaction de Nathalie Yamb souligne la nécessité de respecter la diversité culturelle et les choix individuels, même si ceux-ci peuvent paraître inhabituels ou controversés selon les normes occidentales. Elle met en lumière l’importance de reconnaître et de valoriser les pratiques traditionnelles et les valeurs propres à chaque société.

Ousmane Sonko nommé Premier ministre : Une collaboration fructueuse avec Diomaye Faye

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mardi dernier, marque un tournant significatif dans la politique sénégalaise. Cette décision découle d’une longue collaboration et d’une proximité idéologique entre les deux hommes, qui ont travaillé ensemble depuis leurs débuts au sein du syndicat des Impôts et Domaines jusqu’à la création du parti Pastef.

Le choix de Sonko pour ce poste est largement considéré comme logique, compte tenu de sa contribution à l’élaboration du programme de gouvernance du parti Pastef, ainsi que de son rôle déterminant dans la victoire électorale de Diomaye lors des précédentes élections présidentielles.

Sa nomination à ce poste clé témoigne de la confiance placée en lui par le président Bassirou Diomaye Faye et souligne le rôle central qu’il est appelé à jouer dans la mise en œuvre de leur programme politique commun.

La citation de Boileau-Despréaux, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », souligne également l’importance de la clarté et de la précision dans la communication des idées, qualités que Sonko semble posséder, comme en témoigne sa contribution à la formulation du programme du parti Pastef.

En dernière analyse, Ousmane Sonko apparaît comme le choix naturel pour le poste de Premier ministre en raison de sa longue collaboration avec Bassirou Diomaye Faye, de sa contribution au programme du parti et de son succès électoral lors des précédentes élections présidentielles. Sa nomination reflète la confiance en ses capacités à concrétiser les objectifs du gouvernement et du parti, ouvrant ainsi une nouvelle ère politique au Sénégal.

Première audience : Diomaye Faye et un ancien ministre discutent des priorités économiques du nouveau gouvernement

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement entamé son mandat en recevant le patron de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, lors de sa première audience officielle, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des orientations économiques que le nouveau gouvernement entend mettre en œuvre dans plusieurs secteurs clés.

Selon les déclarations de Makhtar Diop, ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique et ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, rapportées par Les Échos, les discussions ont porté sur les priorités du gouvernement dans les domaines de l’Agriculture, du Logement, de la Digitalisation et de l’Économie.

L’accent a été mis sur la mobilisation des ressources domestiques pour garantir un financement adéquat de l’économie, ainsi que sur le rôle crucial du secteur privé dans ce processus. Makhtar Diop a exprimé son impression face à la vision des autorités concernant le rôle essentiel que le secteur privé doit jouer dans le développement économique du pays.

En outre, il a été question du soutien aux entrepreneurs sénégalais afin qu’ils puissent contribuer de manière significative au financement de l’économie nationale. Makhtar Diop a souligné l’engagement de la SFI dans cette démarche, notamment à travers son initiative en faveur des champions nationaux, visant à renforcer le secteur privé local et à stimuler la croissance économique.

Cette première audience entre le président Bassirou Diomaye Faye et Makhtar Diop témoigne de la volonté du nouveau gouvernement sénégalais de placer le développement économique au cœur de son action, en favorisant la collaboration étroite avec les acteurs nationaux et internationaux. Cette démarche reflète une ambition commune de prospérité et de croissance durable pour le Sénégal.

Serment, Investiture et Transition : Les Étapes Cruciales de l’Ascension Présidentielle de Diomaye Faye

Dans un processus minutieusement organisé, la République du Sénégal se prépare à accueillir son nouveau président, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, avec une série d’événements solennels et symboliques.

Conformément à l’article 36 de la Constitution sénégalaise, l’élection du président nécessite deux conditions essentielles : la proclamation officielle de son élection par le Conseil Constitutionnel et l’expiration du mandat du président sortant. Ces conditions ont été remplies avec la confirmation de l’élection de Diomaye Faye le 29 mars et l’approche de la fin du mandat de Macky Sall le 2 avril, date choisie pour l’investiture du nouveau président.

Le 2 avril, à Diamniadio, se tiendra la prestation de serment devant le Conseil Constitutionnel, un moment solennel marqué par la présence de chefs d’État invités, ajoutant au prestige de l’occasion. L’agencement spécial, avec un mobilier en fer à cheval, et le discours explicatif sur la signification de l’événement précéderont la prestation de serment, où Diomaye Faye lèvera la main droite et prononcera le serment sous la guidance du président du Conseil Constitutionnel.

Après cette cérémonie, Diomaye Faye se rendra au Palais présidentiel à Dakar pour l’investiture. Dirigée par le Grand Chancelier de l’Ordre national du Lion, cette étape verra le nouveau président devenir le Grand Maître de l’Ordre, recevant le grand collier symbolique composé de 13 anneaux en or massif, marquant ainsi le début officiel de son mandat et de ses responsabilités.

Enfin, la passation de pouvoir entre le président sortant et le nouveau président représente un moment crucial de transition. Bien que généralement confidentielle, cette étape implique le transfert de dossiers et d’informations sensibles, essentiels à la continuité de l’État.

À travers ces cérémonies et rituels, le Sénégal témoigne de sa démocratie et de sa stabilité politique, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre sous la présidence de Diomaye Faye.

L’Héritage de la Lutte contre l’Injustice : Les Mots Poignants de Samba Faye, Père de Diomaye Faye

Dans une interview émouvante avec nos confrères de Rewmi Net, Samba Faye, le père de Bassirou Diomaye Faye, actuel président du Sénégal, a partagé des réflexions profondes sur l’histoire de sa famille marquée par la lutte contre l’injustice. Âgé de 84 ans, Samba Faye a rappelé une anecdote poignante sur le combat de sa famille pour la justice, remontant jusqu’à son propre grand-père.

Il a révélé que le grand-père de Diomaye avait été emprisonné pendant sept mois à Podor pour avoir défendu les principes de justice, notamment lors de la construction d’une école à Ndiagagnao après son retour de la Première Guerre mondiale. Cette histoire familiale révèle un héritage de lutte contre l’injustice et un engagement profond envers les valeurs d’égalité et de dignité humaine.

Samba Faye a souligné que cette lutte pour la justice a également marqué son propre engagement politique, qui l’a conduit à être emprisonné à Thiès dans le cadre de son activisme au sein du parti socialiste. Ces sacrifices personnels témoignent de l’engagement indéfectible de la famille Faye envers les idéaux de justice et de liberté.

Malgré les épreuves rencontrées, Samba Faye a appelé à la patience envers le nouveau gouvernement, soulignant que résoudre tous les problèmes prend du temps et demande un effort collectif. Il a également encouragé la population à soutenir les décisions prises par les autorités pour contribuer au bien-être et au développement du pays.

Enfin, Samba Faye a partagé les sages conseils qu’il a transmis à son fils, le président Diomaye Faye, soulignant la responsabilité immense qui repose désormais sur ses épaules. Il l’a exhorté à travailler avec détermination pour répondre aux attentes des Sénégalais et à faire progresser le pays dans une direction de justice et de prospérité pour tous.

Les paroles sincères de Samba Faye révèlent l’héritage précieux d’une famille dévouée à la cause de la justice et de l’égalité, et rappellent l’importance de rester fidèle à ces valeurs dans la conduite des affaires publiques.

Analyse non-verbale : L’accolade entre Diomaye Faye et Macky Sall, un moment de transition politique chargé de symbolisme

L’accolade échangée entre le président nouvellement élu du Sénégal, Diomaye Faye, et son prédécesseur Macky Sall lors de leur rencontre au palais présidentiel le jeudi 28 mars dernier, a été bien plus qu’un simple geste de courtoisie. Ce moment a été chargé de significations non verbales qui reflètent les dynamiques de pouvoir en jeu dans la transition politique du pays.

L’observation minutieuse de cette accolade révèle des indices subtils mais puissants sur les intentions et les positions des deux hommes. Selon les principes de la synergologie, une discipline qui étudie le langage corporel, le geste de Diomaye Faye de placer sa main gauche sur l’épaule droite de Macky Sall est significatif. Dans cette analyse, la main posée sur l’épaule est interprétée comme un signe de contrôle ou de volonté de transmettre un message. Joseph Messinger, un expert en synergologie, souligne que l’épaule droite est associée à l’ambition, ce qui renforce l’idée que celui qui place sa main sur cette épaule démontre une forme de domination ou de prise de pouvoir.

Cette accolade revêt également une dimension symbolique plus large, surtout dans le contexte de la diplomatie internationale. Elle rappelle les gestes utilisés par les présidents américains, tels que Bush et Obama, pour symboliser leur leadership et leur influence sur la scène mondiale.

Dans le cas de Diomaye Faye et Macky Sall, cette accolade semble illustrer la transition effective du pouvoir. En plaçant sa main sur l’épaule de son prédécesseur, Faye a envoyé un message clair : il assume désormais le rôle de dirigeant du pays. Ce geste, chargé de symbolisme, témoigne de sa détermination à prendre en charge les rênes du pouvoir et à diriger le Sénégal vers l’avenir.

Au-delà des mots et des discours politiques, cette analyse non verbale de l’accolade entre Diomaye Faye et Macky Sall offre un aperçu fascinant des dynamiques de pouvoir et de leadership à l’œuvre dans la transition politique du Sénégal.

Victoire de Diomaye Faye à la Présidentielle au Sénégal : La Réaction d’Alpha Condé

L’ancien président guinéen Alpha Condé a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa « brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal ». Cette déclaration a été faite à travers une publication sur sa page Facebook.

Pour le vétéran de la politique guinéenne, la victoire du candidat du Pastef représente également le triomphe d’une « Afrique libre, unie et fraternelle. Une Afrique capable de prendre son destin en main et prête à défendre sa souveraineté nationale, contre toute ingérence extérieure qui menace aujourd’hui son développement économique et social ».

Une « jeunesse éclairée »

Alpha Condé a salué cette victoire comme étant « un exemple de progrès pour toute l’Afrique », une « traduction de notre attachement à la légitimité du pouvoir, à l’ordre constitutionnel et démocratique ». Il s’est également réjoui de voir à la tête du Sénégal une « jeunesse éclairée ».

En conclusion, l’ancien dirigeant guinéen a exprimé ses vœux de « plein succès » à Diomaye Faye dans « l’exercice du mandat que le peuple sénégalais vient de (lui) confier », tout en l’invitant à « accueillir le soutien de tous les citoyens amoureux de la paix et de la justice ».

4-Avril : Diomaye Faye maintient le plan de Macky Sall

La célébration de la fête de l’Indépendance du Sénégal, le 4 avril prochain, prend une tournure inattendue avec le maintien du plan initialement prévu par le président sortant, Macky Sall. Initialement prévue à la Place de l’Indépendance et devant être présidée par le président élu, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie de prise d’armes sera finalement organisée au Palais.

Cette décision marque une continuité avec les projets déjà établis par l’administration sortante, soulignant une transition en douceur entre les anciennes et les nouvelles autorités. Selon les informations fournies par Libération, ce changement de lieu a été décidé par les nouvelles autorités, affirmant ainsi leur respect pour les plans déjà en place.

Cette prise d’armes revêt une importance symbolique particulière, marquant l’anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Elle sera présidée par le nouveau chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, qui entrera en fonction deux jours auparavant, le 2 avril.

Diomaye Faye reçoit les félicitations des fils de l’ancien président Abdou Diouf

Dans un geste empreint de respect et de reconnaissance, l’ancien président sénégalais, Abdou Diouf, a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son élection à la présidence du Sénégal. Cette marque de soutien a été accompagnée de conseils précieux pour la future gouvernance de Faye, témoignant ainsi de la solidarité et de l’esprit démocratique qui animent la scène politique sénégalaise.

Lors d’une rencontre significative, deux fils de l’ancien président, Serigne Makhtar Diouf et Habib Diouf, ont remis un message de félicitations et de vœux de succès à Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko, dans un hôtel local. Cette délégation symbolique a permis à Abdou Diouf de transmettre personnellement ses félicitations à Faye via un appel téléphonique, marquant ainsi un moment de convergence politique et de respect mutuel entre les différentes générations de dirigeants sénégalais.

Au cours de cet échange, Abdou Diouf a loué la maturité démocratique du peuple sénégalais et a prodigué des conseils avisés à Faye pour sa future présidence. Ses paroles empreintes d’expérience et de sagesse ont été accueillies avec gratitude par Faye, qui s’est engagé à les prendre en considération dans sa gouvernance. Les prières formulées par Abdou Diouf pour le succès de la présidence de Faye ont également été chaleureusement reçues, symbolisant l’importance de l’unité nationale et de la prospérité pour l’avenir du Sénégal.

En réponse, Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa profonde gratitude envers Abdou Diouf, réaffirmant son engagement envers l’unité et le développement de la nation sénégalaise. Il a souligné sa volonté d’être le président de tous les citoyens, réitérant ainsi son engagement envers la réconciliation nationale et le progrès du pays, tel que souligné dans sa première déclaration après l’annonce des résultats électoraux du 24 mars.

Cette rencontre historique entre les anciens et les nouveaux dirigeants du Sénégal témoigne de l’importance de la continuité démocratique et de la collaboration intergénérationnelle pour bâtir un avenir meilleur pour le pays. Dans cet esprit de solidarité et de respect mutuel, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à entreprendre son mandat présidentiel avec détermination et vision, porté par les conseils avisés et les prières de ses prédécesseurs.

Cheikh Bamba Dieye : La victoire de Diomaye Faye marque le début d’une ère de justice

Cheikh Bamba Dieye, ancien maire de la ville de Saint-Louis et leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ), a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président, pour sa victoire présumée à l’élection présidentielle. Dans un message publié sur X, Cheikh Bamba Dieye exprime sa conviction que Diomaye Faye sera le prochain président de la République du Sénégal.

Pour Cheikh Bamba Dieye, l’élection de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère de justice, de démocratie et de plein épanouissement pour le Sénégal. Il adresse ses prières à Allah pour que le nouveau président élu soit guidé par la lumière, la science, le courage et la rigueur dans l’accomplissement de ses fonctions.

L’ancien maire de Saint-Louis appelle également toutes les parties prenantes à faire preuve de patience et de vigilance dans l’attente des réformes et du travail que Bassirou Diomaye Faye et son équipe entreprendront. Il exhorte à accompagner le nouveau président avec une vigilance intelligente afin que les changements attendus se concrétisent.

Cette déclaration de Cheikh Bamba Dieye témoigne de son soutien indéfectible à la coalition Diomaye Président et de son optimisme quant aux perspectives de changement et de progrès sous la future présidence de Bassirou Diomaye Faye.

Élection présidentielle : Mame Boye Diao défait dans son propre bureau de vote par Diomaye Faye

Dans un tournant surprenant des événements électoraux à Kolda, Mame Boye Diao, candidat à la présidentielle et maire de la région, a subi une défaite cinglante dans son propre bureau de vote. Les résultats du bureau de vote numéro 5 du centre de vote de l’école Abdoulaye Diallo ont révélé une nette avance pour Bassirou Diomaye Faye, laissant Mame Boye Diao loin derrière.

Selon les chiffres officiels, Mame Boye Diao a recueilli seulement 50 voix, tandis que son rival, Bassirou Diomaye Faye, a obtenu un soutien massif avec 187 voix. Cette différence significative reflète une victoire écrasante pour Diomaye Faye, qui a réussi à dominer pratiquement tous les bureaux de vote du centre de vote.

Cette défaite dans son propre fief électoral constitue un revers majeur pour Mame Boye Diao, qui a longtemps été une figure politique influente dans la région de Kolda. La performance impressionnante de Bassirou Diomaye Faye souligne l’ampleur de son soutien et met en évidence sa force électorale dans la région.

Alors que les résultats continuent de filtrer dans les centres de vote à travers le pays, cette défaite retentissante pour Mame Boye Diao pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final de l’élection présidentielle. Les électeurs de Kolda ont clairement exprimé leur préférence, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques politiques dans la région.

Présidentielle 2024 : Appel de Birahim Seck à Amadou Ba et Macky Sall pour Féliciter Diomaye Faye

Birahim Seck, le Coordonnateur national du Forum civil, a lancé un appel poignant sur les ondes de Rfm. Il invite instamment le président sortant Macky Sall et son candidat Amadou Ba à prendre contact avec Bassirou Diomaye Faye afin de le féliciter, en raison des premières tendances publiées sur la toile.

Cette déclaration reflète un appel à la tradition démocratique et au respect des résultats électoraux. Birahim Seck souligne l’importance de reconnaître les résultats préliminaires et de saluer la victoire émergente de Bassirou Diomaye Faye, en tant que signe de respect pour le processus électoral et pour le choix exprimé par les électeurs.

Cet appel témoigne également de la volonté de promouvoir un climat politique apaisé et respectueux, même dans un contexte où les résultats définitifs ne sont pas encore annoncés. Birahim Seck met en avant l’importance de l’unité nationale et de la cohésion sociale, appelant ainsi à un geste de félicitations qui pourrait contribuer à renforcer la stabilité politique du pays.

Alors que les premières tendances indiquent une avance pour Bassirou Diomaye Faye, cet appel à la reconnaissance et à la félicitation des adversaires politiques marque un moment crucial dans le processus électoral et dans la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Karim Wade appelle à la mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye

Après l’annonce officielle du soutien du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la Coalition DiomayePrésident pour l’élection présidentielle du 24 mars, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et candidat recalé par le Conseil constitutionnel, a exprimé son soutien sans équivoque au candidat Diomaye Faye.

Dans une déclaration, Karim Wade a souligné l’importance de sécuriser le vote de chaque Sénégalais pour contrer toute tentative de fraude massive, qu’il attribue au candidat Amadou Ba. Il appelle à une action collective pour garantir la transparence du scrutin et le respect de la volonté du peuple sénégalais.

S’exprimant sur la décision du PDS de soutenir la Coalition DiomayePrésident, Karim Wade la qualifie de « décision éclairée » et souligne son importance dans la préservation de l’État de droit et de l’indépendance de la justice au Sénégal. Il insiste sur le fait que cette décision va au-delà des considérations politiques, constituant un engagement pour la protection des libertés et des droits des citoyens sénégalais.

Karim Wade appelle également à l’unité et à la collaboration entre les comités électoraux de la Coalition Karim 2024 et ceux de la Coalition DiomayePrésident, affirmant que cette collaboration est essentielle pour défendre les valeurs démocratiques et assurer l’avenir du pays.

Cette déclaration de Karim Wade souligne l’importance des enjeux électoraux au Sénégal et met en évidence les tensions politiques qui entourent cette élection présidentielle. La mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye est désormais renforcée par le soutien explicite de Karim Wade et du PDS, annonçant une compétition électorale intense dans les jours à venir.

Affrontement entre partisans de Diomaye Faye et fidèles de Modou Kara : Tensions politiques à Mermoz

Une vive altercation a éclaté ce vendredi matin à Mermoz, impliquant les partisans de la coalition Diomaye President et les fidèles du guide religieux Cheikh Modou Kara. Cet incident survient dans un contexte électoral tendu à l’approche de la présidentielle de 2024, reflétant les divisions profondes au sein de la société sénégalaise.

Selon les informations rapportées par DakarActu, l’affrontement a nécessité l’intervention directe du leader spirituel Cheikh Modou Kara pour évaluer la situation. Les forces de gendarmerie ont également été dépêchées en nombre pour rétablir l’ordre dans la localité.

Cette confrontation entre partisans de différents camps politiques met en lumière les tensions croissantes qui entourent le processus électoral. Alors que les différents candidats intensifient leurs campagnes, les rivalités politiques s’intensifient et les passions s’exacerbent parmi leurs partisans.

Diomaye Faye, à la tête de la coalition Diomaye President, et Cheikh Modou Kara, une figure spirituelle influente, semblent être les principaux protagonistes de cet affrontement. Leur influence respective sur leurs partisans a contribué à exacerber les tensions dans cette région.

Il est impératif que les autorités prennent des mesures fermes pour prévenir de tels incidents à l’avenir. La préservation de la paix sociale et la garantie d’un processus électoral transparent et pacifique sont des priorités cruciales pour assurer la stabilité du Sénégal dans cette période critique.

Alors que la campagne électorale se poursuit, il est essentiel que les acteurs politiques et religieux exhortent leurs partisans au calme et à la retenue. Seule une approche pacifique et constructive permettra de surmonter les différences et de garantir un avenir démocratique pour le Sénégal.

En attendant, les habitants de Mermoz et des régions avoisinantes espèrent que cet incident ne sera qu’une parenthèse dans un processus électoral qui, espérons-le, se déroulera dans le respect mutuel et la dignité.

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24
🔴 MACKY SALL N’EST PLUS LA « PROIE » : Ousmane Sonko jette l’opprobre sur Amadou Ba

Poste de vice-président : Les éclairages de Diomaye Faye

Depuis la révélation du programme électoral incluant la création d’un poste de vice-président, les spéculations vont bon train quant à ses implications politiques. Cependant, Bassirou Diomaye Faye a pris la parole lors d’une conférence de presse ce vendredi pour clarifier la situation.

« J’ai entendu des gens dire que le poste de vice-président est taillé sur mesure pour Ousmane Sonko. J’ai l’impression que ces gens n’ont pas lu le programme, car il est bien précisé que l’élection se fera avec le tandem président-vice président », a-t-il affirmé lors de la conférence de presse, où il était aux côtés d’Ousmane Sonko.

Il a précisé que cette proposition ne serait mise en œuvre qu’à partir de 2029 et « après de larges concertations ». Pour lui, l’objectif est de réduire les pouvoirs du président de la République.

Ces déclarations de Diomaye Faye visent à dissiper les malentendus et les interprétations erronées entourant la proposition du poste de vice-président, soulignant l’importance d’un processus de consultation approfondi avant sa mise en place.

Libération de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye : La loi d’amnistie en action

Après une période d’attente et de spéculation, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent enfin leur liberté. Cette libération tant attendue résulte de l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé Yoro Dia, conseiller en Communication du président de la République, lors d’une déclaration à l’AFP.

Selon les dires de Dia, cette décision fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie. C’est donc grâce à cette promulgation que les deux hommes ont été autorisés à quitter leur détention.

La loi d’amnistie en question a été adoptée la semaine précédente, sur l’initiative du président Macky Sall lui-même. Ce dernier a justifié cette démarche en évoquant la nécessité d’apaiser les tensions persistantes dans le pays, exacerbées notamment par le report de dernière minute de l’élection présidentielle.

La libération de Sonko et Faye revêt donc une signification importante dans le paysage politique sénégalais. Elle témoigne de la volonté politique de tourner la page sur une période de troubles et de conflits, et de travailler vers une réconciliation nationale. Cette étape marque un pas significatif vers la résolution des tensions qui ont ébranlé le pays ces dernières années, ouvrant la voie à un avenir politique plus pacifié et plus harmonieux.

Pikine : La coalition DiomayePrésident accueillie par une marée humaine

Une marée humaine impressionnante  a accueilli l’entrée de la coalition DiomayePrésident dans le département de Pikine. Cette mobilisation exceptionnelle a été assurée par la jeunesse qui a accompagné la caravane depuis l’entrée dans la ville, en passant par Bountou Pikine, Marché Zinc, Tally Boumack jusqu’à Tally Boubess.


En effet, les leaders Dame Mbodj, l’ex-capitaine Touré, Guy Marius Sagna, entre autres, accompagnés par les militants et sympathisants ont  sillonné plusieurs rues de la banlieue. Dans les différentes artères, la caravane a eu du mal à se frayer un passage avec son cortège pris d’assaut par des jeunes déchaînés. Prenant la parole Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour dévoiler le programme de la coalition DiomayePrésident.
« Le projet politique que la coalition Diomaye porte repose sur une éthique qui implique l’émergence de nos responsabilités, la paix, l’imagination, la refondation, l’innovation technologique, la souveraineté alimentaire et la redéfinition d’un avenir plus rassurant pour les jeunes et pour l’ensemble des citoyens sénégalais. Notre projet politique reposera  également sur la transformation d’une société juste, par le processus d’égalisation des conditions de vie sociale, par le développement de l’égalité politique et juridique, de l’égalité socioéconomique et de l’égalité culturelle. Le candidat Diomaye Faye sera le  serviteur et  compte s’appuyer sur toutes les compétences afin de mettre au service du peuple, le programme économique et social qui fera du Sénégal une nation prospère, solidaire et ancrée dans de valeurs fortes », a fait savoir le député de la coalition Yewwi Askan Wi.


Devant des milliers de personnes mobilisées, les leaders de la coalition DiomayePrésident ont appelé les populations de Pikine à voter massivement pour la coalition DiomayePrésident.
Selon Guy Marius Sagna, Pikine a beaucoup souffert durant les 12 ans de règne de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est pour cela qu’il a prédit une  défaite du camp du pouvoir au soir du 24 février prochain. « Le pouvoir sortant sait bel et bien que c’est terminé pour eux. Le régime a privilégié les intérêts occidentaux au détriment des Sénégalais. Cette pratique va être un vieux souvenir et la coalition DiomayePrésident sera l’artisane du déclin de l’impérialisme au Sénégal. Partout, le vent de la souveraineté doit souffler ».
De son côté, Dame Mbodj a demandé aux populations de rester vigilantes, de voter et de sécuriser leur vote. Il en a profité pour charger  le président sortant qui, selon lui, est l’acteur principal de la souffrance des Sénégalais.


Ensuite, ces leaders ont fait le tour de la ville pour communier avec leurs partisans et délivrer le message de leur candidat et invité les Pikinois à suivre la voie tracée par le leader de l’ex-Pastef. Car il  y aura forcément un vent de changement qui va souffler au soir du 24 mars, qui va rendre au peuple sénégalais ce qui lui appartient.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

Diomaye Faye ambitionne de doter le Sénégal de sa propre monnaie dans son programme présidentiel

Les partisans du mouvement « Diomaye Président » ont répondu massivement à l’appel de leur candidat ce samedi 9 mars, lors de la présentation de son programme de société en vue de la prochaine élection présidentielle. Intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », ce programme ambitieux se déploie autour de cinq axes majeurs, dont l’économie endogène et la souveraineté alimentaire.

Au cœur de ce programme audacieux se trouve une proposition de taille : la mise en place d’une réforme monétaire visant à doter le Sénégal de sa propre monnaie. Lors de la présentation du programme, le professeur Daouda Ngom, porte-parole du mouvement, a souligné cette initiative comme étant l’une des pierres angulaires du projet de société de Diomaye Faye.

Cette réforme monétaire, élaborée en concertation avec l’approbation d’Ousmane Sonko selon Daouda Ngom, prévoit également la mise en œuvre d’une politique fiscale innovante, efficace, équitable et transparente. Le mouvement « Diomaye Président » aspire à créer un secteur privé robuste, en accordant une attention particulière à la formalisation du secteur informel et au renforcement des capacités des entreprises.

Dans cette optique, le mouvement envisage de développer des chaînes de valeur dans les secteurs minier et pétrolier, afin de favoriser la croissance économique et de promouvoir le développement durable du pays. Cette stratégie vise à garantir une souveraineté économique accrue pour le Sénégal, tout en créant un environnement propice à l’investissement et à la création d’emplois.

En plaçant la question de la monnaie nationale au cœur de son programme, Diomaye Faye propose une vision audacieuse pour l’avenir économique du Sénégal, fondée sur la souveraineté et l’autonomie financière. Cette proposition suscite un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs, ouvrant ainsi un débat crucial sur l’avenir de la politique économique du pays.

Éventuelle libération de Sonko et Diomaye Faye : la vive réaction de l’un de leurs avocats

Lors de l’entretien accordé à des médias nationaux, dont Seneweb, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a déclaré qu’il n’avait « aucune objection » à une éventuelle libération de l’opposant Ousmane Sonko et du candidat désigné par ce dernier, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, il a renvoyé la responsabilité de cette décision aux avocats des deux leaders pour déclencher la procédure.

Cette position a suscité une vive réaction de la part d’un des avocats concernés, qui a critiqué la démarche du chef de l’État, l’accusant de « souffler le chaud et le froid ».

Dans des propos rapportés par L’Observateur, un conseiller du pool d’avocats de Sonko et Diomaye Faye a déploré le manque de compréhension du fonctionnement de la justice de la part du président sénégalais. Il a souligné que la liberté provisoire peut être demandée par l’intermédiaire des avocats, tout comme le Procureur, qui a ordonné leur arrestation, peut décider de l’accorder.

Le conseiller a critiqué la déclaration de Macky Sall, affirmant que si le président souhaite réellement leur libération, il doit agir en conséquence et non renvoyer la responsabilité aux avocats. Il a également souligné que la procédure commence et se termine avec le Procureur, et que si le président le souhaite, Sonko et Diomaye ne passeront pas une nuit de plus en prison.

À l’heure actuelle, les avocats des deux leaders ne sont pas informés d’une demande de liberté provisoire pour Sonko et Diomaye, selon les informations fournies par la robe noire.

Libération de Sonko et Diomaye : Éclaircissements d’Aïssata Tall Sall

Alors que des libérations de détenus se sont multipliées ces derniers jours, de nombreuses interrogations persistent quant à la possible libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour apporter des éclaircissements sur ce sujet sensible, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a pris la parole pour expliquer le processus en cours.

Selon les explications de la ministre, chaque dossier de détenu est examiné de manière individuelle. Il n’y a pas de libérations automatiques ou générales, mais une évaluation minutieuse au cas par cas. Cette évaluation incombe soit au juge, suite à une demande de mise en liberté provisoire déposée par le détenu, soit au procureur, s’il estime qu’un détenu présente des garanties suffisantes pour être libéré malgré le mandat de dépôt émis à son encontre.

Ainsi, la ministre insiste sur le fait que la décision de libérer un détenu repose sur une analyse approfondie des circonstances propres à chaque affaire, en tenant compte de divers facteurs tels que la présomption d’innocence, les garanties de représentation devant la justice, et le respect de l’ordre public.

Concernant spécifiquement le cas d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, Aïssata Tall Sall n’a pas donné de précisions. Cependant, elle rappelle que tous les dossiers sont soumis à un examen rigoureux et que les décisions prises seront basées sur les principes de justice et d’équité, dans le respect de la loi.

En résumé, les propos de la ministre soulignent l’importance d’un traitement équitable et impartial de tous les dossiers de détenus, dans le cadre du respect des droits fondamentaux et des principes de l’État de droit.

Libération de Sonko et Diomaye : Les précisions d'Aïssata Tall Sall

Arrestation de Sonko et Diomaye Faye : Les Clarifications d’Aissata Tall Sall

L’arrestation récente de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye soulève des questions sur l’indépendance de la justice au Sénégal. Cette préoccupation a été abordée lors d’un entretien avec la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, lors d’une entrevue avec « Le Figaro ». Cependant, selon la ministre, l’incarcération de Sonko ne découle pas de ses opinions politiques.

Interrogée sur ces arrestations, Aissata Tall Sall a fait référence à des événements passés, notamment l’incarcération de l’ancien président Abdoulaye Wade, soulignant que malgré cette détention, les mêmes juges ont ensuite validé sa victoire à l’élection présidentielle.

« Je tiens à dire que tous ceux qui sont incarcérés le sont, non pas parce qu’ils ont exprimé une position politique mais pour des faits de droit commun. Quant à Bassirou Diomaye Faye, il a été désigné candidat alors qu’il était déjà en détention », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Cette affirmation met en lumière la distinction faite par la ministre entre les questions politiques et les accusations criminelles qui ont conduit à ces arrestations. Selon ses explications, les personnes incarcérées ne le sont pas en raison de leurs opinions politiques, mais plutôt en raison de leurs actes relevant du droit commun.

Cependant, ces arrestations suscitent des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à l’équité dans le système judiciaire sénégalais. Alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle importante, il est crucial que la justice agisse de manière impartiale et transparente pour garantir l’intégrité du processus électoral et maintenir la confiance du public dans ses institutions.

Dans cette période de tensions politiques, il est essentiel que les autorités sénégalaises veillent à ce que tous les citoyens, qu’ils soient politiciens ou non, bénéficient d’un traitement équitable devant la loi et que les principes démocratiques fondamentaux soient respectés.

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet », se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission « Point de vue », soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

« Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire », entre autres.

Alioune Tine plaide pour la liberté conditionnelle de Sonko et Diomaye Faye : Une sortie grandiose pour la paix et la concorde nationale

Dans le contexte électoral animé du Sénégal, Alioune Tine, défenseur des droits humains, soulève des questions cruciales sur le rôle de la justice pour garantir la paix, la concorde nationale, et le respect des droits humains. Appelant à une réflexion sur les opportunités à saisir pour une sortie grandiose et royale, Alioune Tine interroge le rôle que la justice sénégalaise devrait jouer dans ce contexte.

Après la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, M. Tine estime que la question du rôle de la justice dans le débat sur la justice, les droits humains, et les élections est cruciale. Selon lui, les élections sont une célébration des droits humains, et les juges sénégalais peuvent jouer un rôle positif déterminant en contribuant au respect des droits humains et à l’apaisement national.

Alioune Tine propose une démarche audacieuse : accorder la liberté conditionnelle à tous les détenus militants politiques et de droits humains. Il souligne que cette action serait conforme à la norme de la primauté de la liberté et de l’exception de la détention. Il appelle les juges sénégalais à assumer pleinement leur rôle de protecteur des droits humains et des libertés fondamentales.

Évoquant la présence du président Macky Sall à la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme à Genève, Alioune Tine estime que le moment est propice pour anticiper et accélérer un processus de consensus pour une sortie dans la concorde nationale, l’apaisement, et la réconciliation. Il propose d’accorder la liberté conditionnelle à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’aux détenus d’opinion, fondée sur le respect des droits humains et des libertés.

Selon Alioune Tine, chaque candidat à la présidence est d’accord sur une chose : libérer Sonko et les détenus dès qu’il arrive au pouvoir. Il considère cela comme un consensus et estime que faire cela maintenant donnerait une véritable allure de fête à la campagne présidentielle qui s’ouvre. Il souligne que cette action constituerait un grand soulagement pour une société sénégalaise fortement traumatisée par une agitation politique toxique.

En conclusion, Alioune Tine appelle à une action courageuse de la part des autorités sénégalaises pour apaiser le climat politique, restaurer la confiance et favoriser la concorde nationale dans cette période cruciale précédant les élections.

Ousmane Sonko semble choisir son candidat : Diomaye Faye

Suite à la publication de la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef actuellement en prison, a semblé indiquer son choix en modifiant la photo de couverture de sa page Facebook officielle.

Il est à noter que Diomaye Faye avait bénéficié des parrainages de 13 députés de Pastef et avait promis de se retirer si la candidature d’Ousmane Sonko était validée. Le choix final de Sonko pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines.

Contentieux électoral : Amadou Ba conteste la candidature de Diomaye Faye devant le Conseil constitutionnel

Le document souligne que l’article 821 du COCC concerne principalement les associations d’éducation et culturelles, mais que l’article 2 de la loi N 68-08 du 26 mars 1968, modifiant le COCC, étend cette restriction aux dirigeants de partis politiques dissous. Ces derniers sont limités à réaliser des actes nécessaires pour la liquidation du parti ou pour contester les décisions administratives ou judiciaires relatives à la dissolution.

Il est argumenté dans le document d’Amadou Ba que les dirigeants de partis dissous ne peuvent réaliser aucun acte en dehors de ces contextes spécifiques. Le document souligne également la gravité des faits ayant conduit à la dissolution de PASTEF, estimant qu’ils menacent l’ordre public, la démocratie et les fondements des institutions républicaines. Il est évoqué que de telles infractions devraient entraîner des conséquences selon l’article 81-2ème du Code Pénal, qui définit le complot en cas de résolution d’agir concertée entre deux ou plusieurs personnes.

Amadou Ba demande, sur la base de ces arguments et dispositions légales, l’invalidation de la candidature de Diomaye Faye à l’élection présidentielle. L’affaire sera désormais examinée par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral en cours.

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