Discours de Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye à l’occasion du 15ème Sommet de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI)

DISCOURS — 04 MAI 2024

BISMILLAHI ARRAHMANI ARRAHIMI,
Monsieur le Président de la République de Gambie, notre Hôte et cher frère,
Majestés,
Altesses,
Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération Islamique,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Assalâmou Aleykoum Wa Rahmatoullâh Wa Barakâtouhou,
Je voudrais à l’entame de mon propos rendre grâce à Allah Soubahanahou Watala pour la faveur qu’il nous accorde de nous réunir ici, en République sœur de Gambie, pour nous concerter sur les défis communs de la Oummah islamique.
Je remercie vivement notre frère, le Président Adama BARRO, pour l’accueil et l’hospitalité généreuse qui m’ont été réservés, ainsi qu’à ma délégation, dans la pure tradition gambienne.
Je rends hommage au Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD, pour sa présidence satisfaisante de l’organisation et ses nombreuses initiatives en faveur des valeurs islamiques de paix, de tolérance et de solidarité.
Merci à vous, Monsieur le Secrétaire général, pour tous vos efforts au service de notre Organisation.
En tant que Président nouvellement élu du Sénégal, membre fondateur de l’OCI, je tiens à vous assurer de l’ancrage continu de mon pays au sein de notre organisation, dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques. J’ai la ferme volonté d’œuvrer avec toutes et tous à l’atteinte de nos objectifs communs.
Nos assises se tiennent dans un contexte mondial dangereux, marqué par la guerre, la violence et l’extrémisme de tous bords et une crise économique et sociale sans précédent.
Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires.
J’appelle à une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région.
Je renouvelle le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
Je redis ici notre ferme condamnation de l’islamophobie, des persécutions de minorités musulmanes dans leur propre pays, notamment au Myanmar, et du terrorisme qui menace l’existence de plusieurs Etats de notre Communauté en particulier au Sahel.
A ces turbulences s’ajoutent de graves problèmes économiques et sociaux qui affectent la Oummah islamique, sous l’effet combiné de la pandémie de COVID-19 et des conflits de haute intensité qui perturbent les dynamiques du commerce mondial. Face à tous ces défis communs, nous sommes interpellés au plus haut niveau pour apporter des solutions aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, et de l’obscurantisme qui affectent des pans entiers de nos sociétés.
D’où la pertinence de notre thème, « renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue en vue du développement durable ».
C’est par le dialogue et la solidarité dans l’action que nous pourrons renforcer l’unité de la Oummah et juguler les velléités de division qui ne feront que nous affaiblir et desservir nos intérêts.
Unis et solidaires, nous serons plus forts pour assurer l’autosuffisance de la Oummah où chaque musulman se sentira, non comme un assisté, mais comme un acteur de développement, utile à lui-même et à sa communauté.
Allah nous a gratifié de tout ce qu’il faut en ressources humaines, naturelles et financières pour le développement durable de la Oummah. Mais la coopération au sein de la Oummah reste encore bien en deçà de nos objectifs maintes fois réaffirmés.
Rien que dans le secteur agricole, nous avons de quoi satisfaire notre autosuffisance alimentaire si nous mettons en synergie nos capacités technologiques et financières et nos ressources humaines et foncières. Je rappelle que plus de 60% des terres arables se trouvent en Afrique, sans compter sa main d’œuvre abondante et disponible.
Je voudrais saluer ici le rôle majeur de la Banque islamique de Développement dans le financement des projets et programmes des pays membres.
Il est important que ses ressources et celles de la Société islamique de financement du commerce et du Fonds de solidarité islamique soient augmentées afin de leur permettre de mieux s’acquitter de leurs missions au service des Etats membres.
Par la valeur islamique de solidarité, le musulman doit pouvoir être entouré et protégé partout pour accomplir pleinement sa vie spirituelle et temporelle.
Pour cela, nous devons tous œuvrer ensemble inlassablement à la compréhension mutuelle par le dialogue : dialogue des religions ; dialogue des civilisations ; dialogue des cultures pour assurer la coexistence pacifique des peuples.
C’est l’impulsion que le Sénégal a toujours donnée au Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’organisation de coopération islamique (COMIAC) que notre pays a l’honneur de présider.
Et c’est le sens de la dernière session du Comité, tenue à Dakar les 17 et 18 octobre 2023, sur le thème du « Rôle de la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ».
Cette thématique nous interpelle car la jeunesse catégorie majoritaire, constitue l’espoir et l’avenir de la Oummah. Nous devons investir massivement dans l’éducation et la formation, y compris dans leur dimension spirituelle, pour préparer les jeunes à une vie active, faciliter leur insertion économique et sociale et les rendre moins vulnérables aux influences extrémistes.
Il est important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être.
Cela contribuera certainement à déconstruire les stéréotypes et à lutter contre les effets pervers d’internet et des réseaux sociaux qui exposent notre jeunesse à des influences extérieures négatives.
La mission du COMIAC est donc plus qu’actuelle. Mon ambition est de redynamiser le Comité pour qu’il réponde mieux à sa vocation de promouvoir les valeurs authentiques de cultures et de civilisation islamique.
A cet effet, je compte sur la contribution de tous les Etats membres, le Secrétariat de l’OCI, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et le centre de recherches économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC).
Ensemble et solidaires, nous défendrons mieux les idéaux de notre Oummah.
Je souhaite plein succès à nos travaux.
Wa salâmou aleykoum wa rahmatoullâh wa barakâtouhou.

Prise de parole du Premier ministre Sonko : Des analystes politiques passent à la loupe son discours

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko a adressé un discours aux citoyens sénégalais. Sur les ondes de Rfm, des analystes politiques ont analysé en détail les propos du nouveau chef du gouvernement.

Selon Ousmane Sène, journaliste, le discours d’Ousmane Sonko a brillamment incarné le rôle de Premier ministre. Il a salué la justesse et la clarté du discours, soulignant qu’il a clairement défini le rôle du Premier ministre, qui consiste à coordonner les politiques définies par le président. Cette approche a été perçue comme rassurante par l’analyste.

Cependant, Ibrahima Bakhoum, un autre analyste politique, a une perspective différente. Il estime que Sonko s’est quelque peu éloigné des normes habituelles. Pour lui, Sonko assume pleinement sa fonction de Premier ministre, mais il souligne également les engagements pris par Sonko en son nom propre, ainsi qu’au nom de son équipe. Cette prise de position pourrait poser des questions quant à une possible empiètement sur les prérogatives du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Interrogé sur le risque que cette posture d’Ousmane Sonko ne vienne encombrer ou faire de l’ombre au président, Bakhoum répond que le pouvoir présidentiel est un pouvoir indivisible. Il souligne que le président est le détenteur du pouvoir, tandis que les autres, y compris le Premier ministre, sont des instruments à travers lesquels le président réalise ses objectifs. Selon lui, il y a une distinction claire entre le président et ses collaborateurs.

Cette analyse met en lumière les différentes interprétations et perceptions entourant le discours inaugural du Premier ministre Ousmane Sonko, et souligne les questions qui pourraient se poser quant à son rôle et son impact dans le gouvernement dirigé par le président Faye.

Forum du justiciable met en garde Tahirou Sarr contre les discours anti-étrangers

Dans un communiqué récent, le Forum du justiciable a exprimé sa préoccupation face aux récentes déclarations de Tahirou Sarr concernant les ressortissants étrangers vivant au Sénégal. L’organisation a appelé le leader nationaliste à la retenue et l’a averti contre tout discours de nature xénophobe, stigmatisante ou intolérante, susceptible de perturber la cohésion sociale du pays.

Dans son communiqué, le Forum du justiciable a rappelé que le Sénégal est réputé pour sa “teranga” et son ouverture aux autres cultures. Il a souligné l’importance de maintenir cet esprit d’accueil et de cohabitation pacifique avec des personnes de diverses nationalités.

L’organisation a exhorté Tahirou Sarr à faire preuve de prudence et de responsabilité dans ses actions et ses discours, soulignant que la réconciliation nationale doit être une priorité pour tous les acteurs politiques. Selon le Forum du justiciable, l’unité et l’harmonie entre les différentes communautés sont essentielles pour le développement et la stabilité du Sénégal.

En appelant à un dialogue constructif et inclusif, le Forum du justiciable a affirmé sa volonté de travailler avec toutes les parties prenantes pour promouvoir la paix, la tolérance et le respect des droits de l’homme dans le pays.

Cette mise en garde du Forum du justiciable souligne l’importance de la responsabilité des leaders politiques dans la préservation de l’unité et de la diversité du Sénégal, ainsi que dans la promotion des valeurs de tolérance et de respect mutuel.

Mise en garde du CORED contre les discours xénophobes dans les médias

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a émis une mise en garde contre la banalisation des discours tendancieux et xénophobes dans les médias sénégalais, mettant en lumière le cas de Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais.

Tahirou Sarr, connu pour ses discours publics controversés sur les étrangers vivant au Sénégal et sur l’immigration, a récemment bénéficié d’une présence médiatique accrue. Cette tendance a suscité des préoccupations au sein du CORED, qui considère que la diffusion de discours de ce type peut avoir des conséquences néfastes sur la cohésion sociale et la tolérance.

Dans un communiqué officiel, le CORED a fermement condamné cette tendance, soulignant que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la préservation du vivre ensemble et de la diversité au sein de la société sénégalaise. L’instance a rappelé aux professionnels des médias leur responsabilité de ne pas accorder de plateforme à des discours xénophobes, racistes, stigmatisants ou intolérants, conformément aux principes éthiques et déontologiques qui régissent leur profession.

L’article 18 du Code de la presse sénégalais interdit explicitement la diffusion de contenus haineux ou discriminatoires, et le CORED exhorte les médias à respecter cette disposition légale. Il met en garde contre les risques potentiels que représentent les discours de haine pour la stabilité sociale et la paix au Sénégal.

Le CORED appelle les professionnels des médias à exercer une vigilance accrue dans le traitement de l’information et à rejeter toute forme de discours ou d’images susceptibles de diviser la société ou de promouvoir la violence et l’intolérance. Cette démarche vise à protéger les valeurs fondamentales de tolérance, de respect et de solidarité qui sont au cœur du tissu social sénégalais.

CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL

« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »

CICAD, 26 FEVRIER 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention

Pierre Goudiaby Atepa : Les attentes avant le discours de Macky Sall

Alors que le président sénégalais Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi lors d’une interview diffusée sur quatre médias, dont Seneweb, les attentes montent et les voix se font entendre. Parmi celles-ci, celle de l’éminent architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui soulève des préoccupations cruciales concernant la situation politique actuelle dans le pays.

Pierre Goudiaby Atepa, dans une déclaration poignante sur la Sen TV, a appelé le chef de l’État à libérer les principaux détenus liés aux affaires politiques, notamment Ousmane Sonko et Diomaye Faye, avant de s’adresser à la nation. Pour lui, cette action serait un geste significatif qui contribuerait à apaiser les tensions et à favoriser un dialogue constructif. “Imaginez qu’il libère les principaux acteurs politiques qui sont en prison, ça va calmer les choses. Ça va faire que les gens vont écouter le discours. Ce serait bien que Macky Sall fasse un geste avant de s’adresser à la Nation. Ça va rendre l’atmosphère moins lourde. Si on nous dit ce jeudi que Sonko et Diomaye sont rentrés chez eux, ça va calmer tout le monde. C’est ce qu’on attend de lui”, a-t-il déclaré.

En outre, Pierre Goudiaby Atepa a plaidé en faveur du rétablissement du parti Pastef, dissous récemment par les autorités. Selon lui, cette démarche serait essentielle pour garantir un dialogue inclusif et équitable entre toutes les parties prenantes. “Personnellement, j’aimerais bien qu’il revoie la dissolution de Pastef. C’est un acte administratif. On n’en a pas parlé, mais c’est logique. Si tu veux discuter avec des personnes qui ont un parti, avant un quelconque dialogue, il faudrait leur redonner ce parti. Ils vont venir discuter en tant que quoi sinon ? Il faut qu’on soit logique”, a-t-il ajouté.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa reflètent une préoccupation profonde pour la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif au Sénégal. Alors que le pays fait face à des défis politiques et sociaux complexes, ses appels à la libération des détenus politiques et au rétablissement du parti Pastef soulignent l’importance de la justice, de la transparence et du respect des droits démocratiques fondamentaux dans le processus politique du pays

Quitter la version mobile