Discours de Victoire : Ensemble, une Victoire Historique pour Pastef et le Sénégal !

Chers amis, chers membres de Pastef,**

Je me tiens devant vous aujourd’hui avec une immense gratitude et une profonde émotion. Nous avons remporté une victoire éclatante, et cela n’aurait pas été possible sans chacun d’entre vous.

Tout d’abord, je tiens à remercier nos électeurs. Votre confiance et votre soutien sont le véritable moteur de notre mouvement. Grâce à vous, nous avons pu obtenir

Pastef : 234 voix

  • Defar sa gokh : 1 voix
  • Sama sa kadu : 4 voix
  • Koolute ngir Sénégal : 1 voix
  • Jotali kaddu askan bi : 1 voix
  • Takku wallu : 13 voix
  • Les restes zero pour un total de 41 candidats
    dans notre bureau de vote, un résultat qui témoigne de votre adhésion à nos valeurs et à notre vision pour un avenir meilleur. Vous avez fait entendre votre voix, et nous vous en sommes infiniment reconnaissants.

Je voudrais également saluer le travail acharné de notre équipe de campagne. Chaque membre, chaque sympathisant a contribué à cette réussite. Votre dévouement, votre passion et votre détermination ont été essentiels. Vous avez parcouru les rues, discuté avec vos voisins, et partagé notre message. Grâce à vous, nous avons pu atteindre ce résultat exceptionnel.

À nos candidats et à tous ceux qui ont soutenu notre mouvement, un grand merci. Votre courage et votre engagement à porter notre vision sont une source d’inspiration pour nous tous. Ensemble, nous avons prouvé que l’unité et la solidarité peuvent mener à de grandes victoires.

Cette victoire est le début d’une nouvelle étape pour Pastef. Nous avons la responsabilité de transformer cette confiance en actions concrètes et de continuer à défendre les intérêts de notre peuple. Nous devons rester mobilisés et travailler ensemble pour bâtir un Sénégal plus juste, plus transparent et plus équitable.

Ensemble, nous avons les moyens de réaliser de grands changements. Je vous invite donc à poursuivre cet élan et à rester engagés.

Merci encore à tous pour votre soutien, votre confiance et votre détermination. Ensemble, nous allons de l’avant !

Vive Pastef, vive les patriotes!

À MOINS DE 48 HEURES DES LÉGISLATIVES : Badara Gadiaga attaqué par des nervis à la TFM après son discours courageux face à Boubacar Camara

Le climat politique sénégalais, déjà tendu à l’approche des élections législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre 2024, est de nouveau marqué par un incident inquiétant. Badara Gadiaga, chroniqueur de l’émission « Jakaarlo » diffusée sur la TFM, a été pris pour cible par des nervis à la fin de l’émission de ce vendredi.
Joint par « Le Groupe Le Dakarois », Badara Gadiaga a raconté son agression. Selon lui, deux pick-up remplis de nervis ont fait irruption dans les locaux de la chaîne dès la fin de l’émission. “Ils sont venus directement sur le plateau pour me menacer. Ils m’ont demandé pourquoi j’ai manqué de respect à Boubacar Camara. Des personnes présentes dans les locaux m’ont permis de quitter les lieux avant qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit”, explique le chroniqueur.
Ces menaces interviennent après les propos que Badara Gadiaga a tenus contre Boubacar Camara, anciennement critique du Premier ministre mais désormais soutien affiché et défenseur virulent de « Pastef ». Dans l’émission, le chroniqueur a dénoncé l’attitude qu’il juge contradictoire et opportuniste de Camara. “Celui qui choisit le larbinisme, cela l’engage. J’ai choisi d’être libre”, a déclaré Gadiaga, ajoutant qu’il refuse de cautionner les actes qu’il considère comme hypocrites et indignes de la part de certains responsables politiques.
En effet, Badara Gadiaga a critiqué Boubacar Camara pour son changement de position subit, rappelant qu’il avait précédemment accusé l’actuel Premier ministre d’« aventurier. « Comment peut-on aujourd’hui faire l’éloge de ceux que l’on traitait de tous les noms hier ? », a-t-il lancé, avant de fustiger ce qu’il appelle « des nominations acquises dans l’indignité” ».
Ces propos semblent avoir profondément heurté les sympathisants de Boubacar Camara. À peine l’émission terminée, des hommes de main ont pris d’assaut les lieux, sommant Gadiaga de ne plus parler ainsi de leur leader.
Badara Gadiaga, connu pour son courage, dénonce fermement cette tentative d’intimidation. « Personne ne pourra m’empêcher de donner mon avis sur des questions qui concernent le pays », a-t-il réaffirmé.
À moins de 48 heures du scrutin, ces actes de violence risquent d’assombrir davantage une campagne déjà marquée par des polémiques, discours violents et des affrontements.


Le Dakarois

Amadou Ba : Un discours attendu, entre annonces officielles et spéculations

L’ancien Premier ministre et leader du Parti Nouvelle Responsabilité, Amadou Ba, vient de susciter l’attention en annonçant sur sa page Facebook qu’il s’adressera prochainement au peuple sénégalais. Ce discours, selon lui, sera une occasion de partager ses réflexions sur des questions cruciales pour la nation. Dans son message, Amadou Ba n’a pas dévoilé de détails précis sur le format, la date ou le lieu de cette intervention, précisant que ces informations seraient communiquées ultérieurement. Il a toutefois invité ses abonnés à suivre attentivement les prochaines annonces pour ne rien manquer.

Cependant, quelques heures avant cette déclaration, des affiches ont fait leur apparition, vraisemblablement diffusées par son équipe de communication, annonçant un point de presse ce mercredi 16 octobre au King Fahd Palace, à 21 heures. Cette diffusion prématurée a soulevé des interrogations : s’agit-il d’une initiative de son équipe, ou Amadou Ba aurait-il changé d’avis concernant la forme que prendra sa communication ?

Le flou persiste autour de cet événement. Amadou Ba, qui s’est tenu relativement à l’écart de la scène politique depuis son départ de la Primature, reste néanmoins une figure influente et écoutée. Son intervention pourrait marquer un tournant dans les débats politiques actuels, à l’approche de la présidentielle de 2024.

Dans tous les cas, l’opinion publique attend des clarifications dans les jours à venir. L’ancien chef de gouvernement devrait s’exprimer d’ici peu pour lever les incertitudes et préciser les contours de son projet politique, tout en réaffirmant sa vision pour l’avenir du Sénégal.

Cette allocution sera sans doute un moment clé dans le paysage politique sénégalais, et les spéculations autour de ses intentions ne font qu’alimenter l’intérêt autour de son message à venir.

Discours de Bassirou Diomaye Faye à l’ONU : Un appel à repenser le multilatéralisme et à défendre la dignité humaine

Lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a livré un discours poignant qui a résonné au cœur des débats internationaux. S’adressant à la communauté mondiale, il a dénoncé avec force les violences qui secouent plusieurs régions du globe, tout en réaffirmant l’urgence de rétablir les principes fondateurs des Nations Unies.

Dans son intervention, le président Faye a rappelé que « jamais les fondements des Nations Unies n’ont autant vacillé qu’en ces temps de violence, de peur et d’incertitude ». Selon lui, le monde actuel est marqué par des conflits incessants, des inégalités croissantes et une dégradation climatique qui accentue la vulnérabilité des populations. Ces facteurs combinés, a-t-il souligné, contribuent à un affaiblissement alarmant du multilatéralisme, à un moment où celui-ci est plus que jamais nécessaire.

Face à ces constats, Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel vibrant pour un changement de paradigme dans les relations internationales. « Il est temps de remettre l’humain au centre de l’agenda international, comme nous y invite le thème de cette session », a-t-il déclaré, en référence au besoin pressant de replacer la dignité humaine et la justice au cœur des décisions globales.

Le président sénégalais a également insisté sur l’importance de respecter les principes de la Charte des Nations Unies, qui promeut l’égalité, la justice et les droits humains. Il a exprimé son inquiétude face aux violations récurrentes du droit international et des résolutions onusiennes, dénonçant une érosion des valeurs communes qui devrait interpeller la communauté internationale. « Le monde doit se regarder en face, sans complaisance. Les valeurs que nous avons juré de défendre sont piétinées dans plusieurs régions du globe », a-t-il affirmé.

Dans une réflexion plus globale, le président Faye a mis en lumière l’égale dignité de chaque être humain, soulignant que cette valeur transcende les frontières, les cultures et les appartenances religieuses. « Que l’on soit à Gaza, à Tel Aviv, à Dakar ou ailleurs, chaque être humain est porteur de cette égale dignité », a-t-il rappelé, plaidant pour que cette dignité soit protégée et respectée, sans exception.

Ce discours marque un tournant dans la position du Sénégal sur la scène internationale, avec un appel fort à défendre le multilatéralisme et à redoubler d’efforts pour garantir la paix mondiale. En pointant du doigt l’érosion des principes fondamentaux des Nations Unies, Bassirou Diomaye Faye incite la communauté internationale à réaffirmer ses engagements envers un monde plus juste et plus humain.

Une position ferme contre les violations du droit international

Le président sénégalais a conclu son intervention en soulignant que « tolérer ces violations répétées », c’est saper les fondements mêmes des Nations Unies. Il a exhorté les États membres à renforcer leur engagement en faveur de la paix et du respect des droits humains, car « le devoir de protéger la dignité humaine est l’essence même des Nations Unies ». Une vision claire, articulée autour de la nécessité de repenser l’approche internationale pour répondre aux défis de notre époque.

Le successeur de Macky Sall a ainsi fait entendre une voix forte et résolue, appelant les dirigeants du monde à réaffirmer leur responsabilité collective face aux crises actuelles. Ce discours, empreint d’humanisme et de réalisme, reflète la volonté du Sénégal de s’imposer comme un acteur de premier plan dans la défense des droits humains et du multilatéralisme sur la scène mondiale.

Adresse à la Nation : Sonko dévoile les grandes lignes du discours du président Diomaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera bientôt aux Sénégalais après son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. Son Premier ministre, Ousmane Sonko, a donné un aperçu de ce discours lors du lancement de la 4e édition de la journée nationale « Sétal Sunu Rew ».

Selon Ousmane Sonko, le président Diomaye Faye mettra l’accent sur l’état du pays tel que son gouvernement l’a trouvé en prenant les rênes du pouvoir. « Le président va s’adresser à la Nation et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner des explications détaillées », a déclaré le Premier ministre.

Ce discours marquera le début d’une nouvelle étape pour le Sénégal, divisée en trois phases : redressement, décollage, et stabilisation. Il s’agira de remettre le pays sur les rails après une évaluation approfondie de la situation actuelle.

Sur le plan politique, le climat est tendu depuis le départ du président en Chine, avec un bras de fer entre l’Exécutif et le Législatif. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient autour de plusieurs dossiers, notamment la motion de censure, la convocation d’une troisième session parlementaire, et le calendrier de la Déclaration de politique générale (DPG).

Par ailleurs, le président Diomaye Faye a procédé, depuis la Chine, au limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), un geste qui a ajouté à l’instabilité politique.

Les récentes déclarations du Premier ministre annonçant des poursuites contre des figures de l’ancien régime ont égaleme

Discours de Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye à l’occasion du 15ème Sommet de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI)

DISCOURS — 04 MAI 2024

BISMILLAHI ARRAHMANI ARRAHIMI,
Monsieur le Président de la République de Gambie, notre Hôte et cher frère,
Majestés,
Altesses,
Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération Islamique,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Assalâmou Aleykoum Wa Rahmatoullâh Wa Barakâtouhou,
Je voudrais à l’entame de mon propos rendre grâce à Allah Soubahanahou Watala pour la faveur qu’il nous accorde de nous réunir ici, en République sœur de Gambie, pour nous concerter sur les défis communs de la Oummah islamique.
Je remercie vivement notre frère, le Président Adama BARRO, pour l’accueil et l’hospitalité généreuse qui m’ont été réservés, ainsi qu’à ma délégation, dans la pure tradition gambienne.
Je rends hommage au Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD, pour sa présidence satisfaisante de l’organisation et ses nombreuses initiatives en faveur des valeurs islamiques de paix, de tolérance et de solidarité.
Merci à vous, Monsieur le Secrétaire général, pour tous vos efforts au service de notre Organisation.
En tant que Président nouvellement élu du Sénégal, membre fondateur de l’OCI, je tiens à vous assurer de l’ancrage continu de mon pays au sein de notre organisation, dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques. J’ai la ferme volonté d’œuvrer avec toutes et tous à l’atteinte de nos objectifs communs.
Nos assises se tiennent dans un contexte mondial dangereux, marqué par la guerre, la violence et l’extrémisme de tous bords et une crise économique et sociale sans précédent.
Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires.
J’appelle à une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région.
Je renouvelle le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
Je redis ici notre ferme condamnation de l’islamophobie, des persécutions de minorités musulmanes dans leur propre pays, notamment au Myanmar, et du terrorisme qui menace l’existence de plusieurs Etats de notre Communauté en particulier au Sahel.
A ces turbulences s’ajoutent de graves problèmes économiques et sociaux qui affectent la Oummah islamique, sous l’effet combiné de la pandémie de COVID-19 et des conflits de haute intensité qui perturbent les dynamiques du commerce mondial. Face à tous ces défis communs, nous sommes interpellés au plus haut niveau pour apporter des solutions aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, et de l’obscurantisme qui affectent des pans entiers de nos sociétés.
D’où la pertinence de notre thème, « renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue en vue du développement durable ».
C’est par le dialogue et la solidarité dans l’action que nous pourrons renforcer l’unité de la Oummah et juguler les velléités de division qui ne feront que nous affaiblir et desservir nos intérêts.
Unis et solidaires, nous serons plus forts pour assurer l’autosuffisance de la Oummah où chaque musulman se sentira, non comme un assisté, mais comme un acteur de développement, utile à lui-même et à sa communauté.
Allah nous a gratifié de tout ce qu’il faut en ressources humaines, naturelles et financières pour le développement durable de la Oummah. Mais la coopération au sein de la Oummah reste encore bien en deçà de nos objectifs maintes fois réaffirmés.
Rien que dans le secteur agricole, nous avons de quoi satisfaire notre autosuffisance alimentaire si nous mettons en synergie nos capacités technologiques et financières et nos ressources humaines et foncières. Je rappelle que plus de 60% des terres arables se trouvent en Afrique, sans compter sa main d’œuvre abondante et disponible.
Je voudrais saluer ici le rôle majeur de la Banque islamique de Développement dans le financement des projets et programmes des pays membres.
Il est important que ses ressources et celles de la Société islamique de financement du commerce et du Fonds de solidarité islamique soient augmentées afin de leur permettre de mieux s’acquitter de leurs missions au service des Etats membres.
Par la valeur islamique de solidarité, le musulman doit pouvoir être entouré et protégé partout pour accomplir pleinement sa vie spirituelle et temporelle.
Pour cela, nous devons tous œuvrer ensemble inlassablement à la compréhension mutuelle par le dialogue : dialogue des religions ; dialogue des civilisations ; dialogue des cultures pour assurer la coexistence pacifique des peuples.
C’est l’impulsion que le Sénégal a toujours donnée au Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’organisation de coopération islamique (COMIAC) que notre pays a l’honneur de présider.
Et c’est le sens de la dernière session du Comité, tenue à Dakar les 17 et 18 octobre 2023, sur le thème du « Rôle de la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ».
Cette thématique nous interpelle car la jeunesse catégorie majoritaire, constitue l’espoir et l’avenir de la Oummah. Nous devons investir massivement dans l’éducation et la formation, y compris dans leur dimension spirituelle, pour préparer les jeunes à une vie active, faciliter leur insertion économique et sociale et les rendre moins vulnérables aux influences extrémistes.
Il est important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être.
Cela contribuera certainement à déconstruire les stéréotypes et à lutter contre les effets pervers d’internet et des réseaux sociaux qui exposent notre jeunesse à des influences extérieures négatives.
La mission du COMIAC est donc plus qu’actuelle. Mon ambition est de redynamiser le Comité pour qu’il réponde mieux à sa vocation de promouvoir les valeurs authentiques de cultures et de civilisation islamique.
A cet effet, je compte sur la contribution de tous les Etats membres, le Secrétariat de l’OCI, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et le centre de recherches économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC).
Ensemble et solidaires, nous défendrons mieux les idéaux de notre Oummah.
Je souhaite plein succès à nos travaux.
Wa salâmou aleykoum wa rahmatoullâh wa barakâtouhou.

Prise de parole du Premier ministre Sonko : Des analystes politiques passent à la loupe son discours

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko a adressé un discours aux citoyens sénégalais. Sur les ondes de Rfm, des analystes politiques ont analysé en détail les propos du nouveau chef du gouvernement.

Selon Ousmane Sène, journaliste, le discours d’Ousmane Sonko a brillamment incarné le rôle de Premier ministre. Il a salué la justesse et la clarté du discours, soulignant qu’il a clairement défini le rôle du Premier ministre, qui consiste à coordonner les politiques définies par le président. Cette approche a été perçue comme rassurante par l’analyste.

Cependant, Ibrahima Bakhoum, un autre analyste politique, a une perspective différente. Il estime que Sonko s’est quelque peu éloigné des normes habituelles. Pour lui, Sonko assume pleinement sa fonction de Premier ministre, mais il souligne également les engagements pris par Sonko en son nom propre, ainsi qu’au nom de son équipe. Cette prise de position pourrait poser des questions quant à une possible empiètement sur les prérogatives du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Interrogé sur le risque que cette posture d’Ousmane Sonko ne vienne encombrer ou faire de l’ombre au président, Bakhoum répond que le pouvoir présidentiel est un pouvoir indivisible. Il souligne que le président est le détenteur du pouvoir, tandis que les autres, y compris le Premier ministre, sont des instruments à travers lesquels le président réalise ses objectifs. Selon lui, il y a une distinction claire entre le président et ses collaborateurs.

Cette analyse met en lumière les différentes interprétations et perceptions entourant le discours inaugural du Premier ministre Ousmane Sonko, et souligne les questions qui pourraient se poser quant à son rôle et son impact dans le gouvernement dirigé par le président Faye.

Forum du justiciable met en garde Tahirou Sarr contre les discours anti-étrangers

Dans un communiqué récent, le Forum du justiciable a exprimé sa préoccupation face aux récentes déclarations de Tahirou Sarr concernant les ressortissants étrangers vivant au Sénégal. L’organisation a appelé le leader nationaliste à la retenue et l’a averti contre tout discours de nature xénophobe, stigmatisante ou intolérante, susceptible de perturber la cohésion sociale du pays.

Dans son communiqué, le Forum du justiciable a rappelé que le Sénégal est réputé pour sa « teranga » et son ouverture aux autres cultures. Il a souligné l’importance de maintenir cet esprit d’accueil et de cohabitation pacifique avec des personnes de diverses nationalités.

L’organisation a exhorté Tahirou Sarr à faire preuve de prudence et de responsabilité dans ses actions et ses discours, soulignant que la réconciliation nationale doit être une priorité pour tous les acteurs politiques. Selon le Forum du justiciable, l’unité et l’harmonie entre les différentes communautés sont essentielles pour le développement et la stabilité du Sénégal.

En appelant à un dialogue constructif et inclusif, le Forum du justiciable a affirmé sa volonté de travailler avec toutes les parties prenantes pour promouvoir la paix, la tolérance et le respect des droits de l’homme dans le pays.

Cette mise en garde du Forum du justiciable souligne l’importance de la responsabilité des leaders politiques dans la préservation de l’unité et de la diversité du Sénégal, ainsi que dans la promotion des valeurs de tolérance et de respect mutuel.

Mise en garde du CORED contre les discours xénophobes dans les médias

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a émis une mise en garde contre la banalisation des discours tendancieux et xénophobes dans les médias sénégalais, mettant en lumière le cas de Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais.

Tahirou Sarr, connu pour ses discours publics controversés sur les étrangers vivant au Sénégal et sur l’immigration, a récemment bénéficié d’une présence médiatique accrue. Cette tendance a suscité des préoccupations au sein du CORED, qui considère que la diffusion de discours de ce type peut avoir des conséquences néfastes sur la cohésion sociale et la tolérance.

Dans un communiqué officiel, le CORED a fermement condamné cette tendance, soulignant que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la préservation du vivre ensemble et de la diversité au sein de la société sénégalaise. L’instance a rappelé aux professionnels des médias leur responsabilité de ne pas accorder de plateforme à des discours xénophobes, racistes, stigmatisants ou intolérants, conformément aux principes éthiques et déontologiques qui régissent leur profession.

L’article 18 du Code de la presse sénégalais interdit explicitement la diffusion de contenus haineux ou discriminatoires, et le CORED exhorte les médias à respecter cette disposition légale. Il met en garde contre les risques potentiels que représentent les discours de haine pour la stabilité sociale et la paix au Sénégal.

Le CORED appelle les professionnels des médias à exercer une vigilance accrue dans le traitement de l’information et à rejeter toute forme de discours ou d’images susceptibles de diviser la société ou de promouvoir la violence et l’intolérance. Cette démarche vise à protéger les valeurs fondamentales de tolérance, de respect et de solidarité qui sont au cœur du tissu social sénégalais.

CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL

« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »

CICAD, 26 FEVRIER 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention

Pierre Goudiaby Atepa : Les attentes avant le discours de Macky Sall

Alors que le président sénégalais Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi lors d’une interview diffusée sur quatre médias, dont Seneweb, les attentes montent et les voix se font entendre. Parmi celles-ci, celle de l’éminent architecte Pierre Goudiaby Atepa, qui soulève des préoccupations cruciales concernant la situation politique actuelle dans le pays.

Pierre Goudiaby Atepa, dans une déclaration poignante sur la Sen TV, a appelé le chef de l’État à libérer les principaux détenus liés aux affaires politiques, notamment Ousmane Sonko et Diomaye Faye, avant de s’adresser à la nation. Pour lui, cette action serait un geste significatif qui contribuerait à apaiser les tensions et à favoriser un dialogue constructif. « Imaginez qu’il libère les principaux acteurs politiques qui sont en prison, ça va calmer les choses. Ça va faire que les gens vont écouter le discours. Ce serait bien que Macky Sall fasse un geste avant de s’adresser à la Nation. Ça va rendre l’atmosphère moins lourde. Si on nous dit ce jeudi que Sonko et Diomaye sont rentrés chez eux, ça va calmer tout le monde. C’est ce qu’on attend de lui », a-t-il déclaré.

En outre, Pierre Goudiaby Atepa a plaidé en faveur du rétablissement du parti Pastef, dissous récemment par les autorités. Selon lui, cette démarche serait essentielle pour garantir un dialogue inclusif et équitable entre toutes les parties prenantes. « Personnellement, j’aimerais bien qu’il revoie la dissolution de Pastef. C’est un acte administratif. On n’en a pas parlé, mais c’est logique. Si tu veux discuter avec des personnes qui ont un parti, avant un quelconque dialogue, il faudrait leur redonner ce parti. Ils vont venir discuter en tant que quoi sinon ? Il faut qu’on soit logique », a-t-il ajouté.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa reflètent une préoccupation profonde pour la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif au Sénégal. Alors que le pays fait face à des défis politiques et sociaux complexes, ses appels à la libération des détenus politiques et au rétablissement du parti Pastef soulignent l’importance de la justice, de la transparence et du respect des droits démocratiques fondamentaux dans le processus politique du pays

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