Dissolution de l’assemblée nationale : la réaction du Dr Malick Diop

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé ce jeudi 12 septembre la dissolution de l’Assemblée nationale. En réaction, l’ancien député Dr Malick Diop a exprimé sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance placée en lui durant son mandat. Tout en saluant son parcours au service de la nation, il a réaffirmé son engagement inébranlable envers le Sénégal en appelant à un avenir de paix et de prospérité.

L’intégralité de sa déclaration :

Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un profond sentiment de gratitude alors que se clôture ma mission à l’Assemblée Nationale. Ces années ont été marquées par un engagement total, guidé par une volonté sincère de servir le peuple sénégalais avec intégrité, loyauté et détermination. J’ai toujours œuvré pour porter vos préoccupations, vos espoirs et vos aspirations, avec la conviction profonde de travailler pour le bien de notre nation.

Chaque décision que j’ai prise, chaque bataille que j’ai menée à vos côtés, je l’ai faite avec honnêteté et en gardant à l’esprit ce devoir sacré de défendre les intérêts de notre pays. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience, car j’ai donné tout ce que je pouvais pour être à la hauteur de la confiance que vous m’avez accordée.

«  La satisfaction du devoir noblement accompli , la paix de la conscience ! »
Je tiens à remercier chacun d’entre vous. Votre soutien, vos critiques, et votre foi en notre avenir commun m’ont permis de toujours aller de l’avant. Ce n’est pas une fin, mais un nouveau départ. Mon amour pour le Sénégal reste intact et mon engagement pour son avenir est plus fort que jamais.

Je resterai à vos côtés, au service de ce grand pays que nous aimons tant. Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide vers un avenir de paix et de prospérité. Merci infiniment, dieureudieuf !

Vive le SÉNÉGAL ???????? !
Vive la République !

Dr Malick DIOP

Dissolution de l’Assemblée nationale : Yoro Dia dénonce le non-respect de la parole donnée

L’Assemblée nationale a été dissoute, et les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix critiques, celle de l’ancien ministre et politologue Yoro Dia se distingue. Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye a manqué à la parole donnée en annonçant, malgré des promesses, la dissolution de l’Assemblée sans que le Premier ministre Ousmane Sonko ait fait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) prévue pour le 13 septembre.

« On laisse Sonko violer impunément la Constitution en ne faisant pas sa DPG », a fustigé Yoro Dia, soulignant que cela s’est fait avec la « complicité » du Président, qui semble, selon lui, s’être transformé en « bouclier » pour protéger le Premier ministre.

Yoro Dia a poursuivi en critiquant la manière dont le Président a géré cette situation, affirmant que la dissolution de l’Assemblée nationale représente un sacrifice de la « sacralité de la parole présidentielle » au profit des « petits combats » de ce qu’il appelle. le « guide suprême », en référence à Sonko.

La dissolution de l’Assemblée et l’absence de DPG de Sonko continuent d’alimenter le débat public, soulevant des questions sur le respect des institutions et des promesses politiques dans le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°271 – du 13/09/2024

🔴 DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS UNE FAUSSE ANNONCE SUR LA DPG : LE « WAX WAXET » DE DIOMAYE
🔴 INCIDENT DE HANN : DAKAR SANS ÉLECTRICITÉ PENDANT DES HEURES

🔴 Afrobasket U18 – Demi-finale : Le Sénégal face au Mali pour une place en finale

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Thierno Bocoum répond à Mimi Touré

La proposition de dissolution de l’Assemblée nationale avancée par Aminata Touré, ancienne Première ministre, continue de susciter des réactions. Se prononçant sur cette question, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et leader du mouvement Agir, a vigoureusement répliqué.

Aminata Touré a récemment déclaré que l’Assemblée nationale actuelle ne reflète pas la volonté populaire, préconisant sa dissolution dès le 31 juillet. Selon elle, les résultats des élections présidentielles du 24 mars dernier, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix contre une majorité nette de 54 % pour Bassirou Diomaye Faye, démontrent un désir de changement non représenté au sein de l’Assemblée.

Thierno Bocoum ne partage pas ce point de vue. Selon lui, « la légitimité d’une Assemblée nationale ne dépend pas de celle d’un président de la République ». Dans un post sur ses réseaux sociaux, il a précisé que cette légitimité s’exerce durant tout un mandat. « Les députés d’aujourd’hui sont ceux du peuple », a-t-il affirmé, soulignant que la dissolution de l’Assemblée n’est pas justifiée par les résultats des élections présidentielles.

L’ancien parlementaire a également lancé une pique à Aminata Touré, déclarant qu’ »un ancien Premier ministre devrait le savoir ».

Cette polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko et la légitimité de l’actuelle législature montre la vivacité du débat politique au Sénégal. Les propositions de dissolution et les réponses qui s’ensuivent témoignent des tensions et des divergences d’opinions concernant la représentation politique et la légitimité des institutions.

Le débat reste ouvert, alors que la date du 31 juillet approche, avec des enjeux importants pour la stabilité politique et la gouvernance du pays.

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