L’APR Réagit à la Dissolution de l’Assemblée Nationale et Annonce ses Stratégies

LAlliance pour la République (APR) a organisé une conférence de presse suite à l’annonce par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Face à cette décision, le parti de l’ancien président Macky Sall a exprimé son refus de se laisser faire et a annoncé son plan pour contrer le régime actuel.

Lors de la conférence, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a dénoncé ce qu’il considère comme des « dérives dictatoriales » du gouvernement actuel. Il a souligné plusieurs problèmes qui, selon lui, démontrent l’échec du régime : l’inflation croissante, la criminalité galopante, les accidents de la circulation, ainsi que l’absence de solutions pour la jeunesse, les marchands ambulants et les conducteurs de moto-taxi. Il a également mis en avant le mépris du régime envers un peuple souffrant, notamment à cause de l’émigration clandestine.

L’APR a annoncé la mise en place de plusieurs stratégies pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye. Parmi ces mesures, le parti prévoit de former un front large avec les forces démocratiques, républicaines et sociales afin de garantir la transparence des prochaines élections législatives. En l’absence d’un consensus avec les autres acteurs politiques, l’APR envisage également de créer une vaste coalition de l’opposition pour imposer la cohabitation politique aux nouvelles autorités après les élections.

Le porte-parole de l’APR a appelé tous les militants et responsables du parti à se mobiliser et à poursuivre leurs efforts politiques et électoraux. Le parti espère ainsi remporter une large victoire le 17 novembre 2024 et imposer un changement de cap politique pour le bien du Sénégal.

Avec ces déclarations, l’APR affiche clairement son ambition de s’opposer fermement au régime actuel, tout en cherchant à rassembler les forces vives de la nation pour une transformation politique.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

Vers une Dissolution du CESE et du HCCT : La Révélation de la Première Ministre

La Première ministre a récemment dévoilé une information de taille concernant l’avenir des institutions clés du Sénégal. Lors d’une rencontre tenue ce mercredi avec le personnel de la Primature pour discuter de questions de réorganisation et de fonctionnement, Ousmane Sonko a laissé entendre que le président de la République pourrait prochainement dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

Selon les propos de la Première ministre, les décrets relatifs à cette dissolution pourraient être pris dans les jours à venir. « Le président de la République va probablement prendre les décrets pour remercier Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye », a-t-elle affirmé. Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye, respectivement à la tête du CESE et du HCCT, seraient donc sur le point de quitter leurs fonctions, marquant un tournant significatif dans l’administration sénégalaise.

Outre la dissolution annoncée, la Première ministre a également révélé que le président compte bloquer le fonctionnement de ces institutions. Cette décision viserait à empêcher toute dépense de crédit, en attendant la finalisation de l’étude sur la rationalisation des dépenses publiques, actuellement en cours. « Aucun centime de crédit ne pourra être dépensé », a-t-elle martelé, soulignant l’importance de cette mesure dans le cadre de la réforme engagée par le gouvernement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promesse du régime actuel de rationaliser les dépenses publiques en supprimant ou réorganisant certaines institutions jugées peu essentielles. Le gouvernement, dans sa volonté de moderniser l’État, semble déterminé à aller au bout de cette réforme, qui pourrait marquer un profond changement dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

La dissolution du CESE et du HCCT, deux institutions majeures, serait donc une étape clé dans cette stratégie de rationalisation. Si cette mesure est effectivement mise en œuvre, elle pourrait redistribuer les cartes au sein de l’administration sénégalaise, tout en renforçant l’efficacité des dépenses publiques.

Le Sénégal pourrait donc bientôt assister à une réorganisation profonde de ses institutions, avec la dissolution probable du CESE et du HCCT. Cette décision, révélée par la Première ministre, témoigne de la volonté du gouvernement de réduire les dépenses publiques et de renforcer l’efficience de l’État. Les jours à venir seront décisifs pour connaître l’issue de cette réforme.

Le rejet du projet de loi constitutionnelle suscite des inquiétudes : Mamoudou Ibra Kane met en garde contre une éventuelle dissolution de l’Assemblée Nationale

Au lendemain du rejet retentissant du projet de loi N°11/2024 portant révision de la Constitution, qui visait la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), le leader du mouvement « Demain c’est Maintenant », Mamoudou Ibra Kane, tire la sonnette d’alarme. L’ex-journaliste devenu acteur politique met en garde contre une potentielle « vengeance » de la part du président Bassirou Diomaye Faye, qui pourrait aller jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale.

Pour Mamoudou Ibra Kane, ce rejet est perçu comme un sérieux revers pour le pouvoir en place, qu’il attribue à des manœuvres en coulisses de l’ancien président Macky Sall. « C’est un camouflet pour le pouvoir, sur fond de manœuvres de l’ancien président Macky Sall », affirme-t-il, en référence au rejet du projet de loi destiné à supprimer le CESE et le HCCT.

Dans cette conjoncture tendue, M. Kane exhorte le président Bassirou Diomaye Faye à ne pas céder à la tentation de la vengeance. « Le président BDF ne doit pas verser dans une logique de vengeance par une dissolution de l’Assemblée nationale », prévient-il.

Ce rejet du projet de loi, combiné au refus du Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale (DPG), a exacerbé les tensions entre le pouvoir exécutif et les députés de la coalition Benno. Une situation que Mamoudou Ibra Kane qualifie de « bras de fer » susceptible de générer de graves dangers pour la paix sociale et l’économie du pays.

Proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, M. Kane plaide pour le dialogue, qu’il considère comme la voie à suivre pour résoudre les tensions institutionnelles et électorales. « Le Président Bassirou Diomaye Faye doit privilégier le dialogue sur les institutions et le processus électoral », conseille-t-il avec insistance, appelant à une approche apaisée pour éviter une crise politique majeure au Sénégal.

Assemblée nationale : Macky Sall empêche la révocation du pouvoir de dissolution du Président Diomaye Faye

Dans un geste stratégique, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’empêcher une proposition de loi controversée de voir le jour. Le quotidien L’AS, dans son édition de ce jeudi, rapporte que Macky Sall a freiné les ardeurs des députés de son camp, Benno Bokk Yakaar (BBY), qui projetaient d’introduire une proposition de loi visant à ôter au président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.

L’AS révèle que Macky Sall s’est personnellement investi pour que cette proposition ne puisse jamais arriver sur la table du président de l’Assemblée nationale. En effet, l’ancien chef de l’État aurait contacté directement le président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de surseoir à cette initiative législative.

Cette proposition de loi a été évoquée en plein conflit entre l’exécutif et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), à propos de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Le projet de loi visait à restreindre les pouvoirs du président Diomaye Faye en matière de dissolution de l’Assemblée nationale, une mesure perçue comme une tentative de limiter l’autorité présidentielle dans un contexte de tensions politiques croissantes.

La décision de Macky Sall de stopper cette proposition de loi a été accueillie par des réactions mitigées. Pour certains, il s’agit d’un geste sage visant à préserver la stabilité institutionnelle du pays. Pour d’autres, c’est une démonstration de l’influence persistante de l’ancien président sur la scène politique sénégalaise.

La capacité du président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale est un pouvoir constitutionnel essentiel, souvent considéré comme un outil de dernier recours pour résoudre les impasses politiques. Le débat autour de cette proposition de loi reflète les tensions actuelles et les défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance et de démocratie.

Alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales, la question du pouvoir présidentiel et des relations entre les différentes branches du gouvernement demeure un sujet de préoccupation majeur. La capacité de Macky Sall à intervenir de manière décisive sur des questions législatives souligne l’importance de son rôle dans la politique sénégalaise, même après avoir quitté la présidence.

Le blocage de cette proposition de loi par Macky Sall pourrait avoir des répercussions sur les futures initiatives législatives et sur les dynamiques de pouvoir au sein du Parlement. La vigilance et la mobilisation des acteurs politiques et de la société civile seront cruciales pour garantir que les institutions démocratiques du Sénégal continuent de fonctionner de manière transparente et efficace.

En définitive, cette intervention de Macky Sall pour protéger le pouvoir de dissolution du président Diomaye Faye met en lumière les enjeux politiques complexes du Sénégal. Elle illustre également les défis que le pays doit relever pour maintenir un équilibre institutionnel et démocratique dans un contexte de tensions politiques accrues.

Conflit à l’Assemblée nationale du Sénégal : BBY propose d’abolir la dissolution par le président

La tension monte à l’Assemblée nationale du Sénégal alors que le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) riposte au refus d’Ousmane Sonko de se présenter pour sa déclaration de politique générale. En réponse, BBY envisage de présenter une loi visant à abolir la possibilité pour le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale.

Avec 83 députés sous leur bannière, BBY cherche à obtenir le soutien de 16 autres parlementaires pour atteindre la majorité absolue nécessaire à l’adoption de cette loi constitutionnelle. Cependant, ils ne peuvent compter sur le soutien des parlementaires de Taxawu Sénégal, dirigés par Khalifa Sall, qui privilégient l’apaisement au sein de l’Assemblée.

Sanou Dione, député de Taxawu Sénégal, exprime leur position : « Nous préférons en discuter calmement, une fois que la polémique relative à la mise à jour du règlement intérieur et au discours de politique générale du Premier ministre sera close. Présenter une telle proposition de loi constitutionnelle […] constituerait une nouvelle source de conflit, à nos yeux superflue. »

Malgré cette opposition, les membres de BBY restent optimistes quant à la possibilité de rallier d’autres députés à leur initiative. Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire, déclare : « Nous sommes déjà 83 députés de Benno Bokk Yakaar et nous sommes optimistes sur le fait que nous pourrions être rejoints par d’autres. »

La voie vers l’abolition de la dissolution présidentielle de l’Assemblée nationale semble semée d’embûches politiques et de divergences d’opinions au sein du parlement sénégalais. Le débat promet d’animer les couloirs du pouvoir à Dakar dans les semaines à venir.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : BBY manœuvre pour contrecarrer Diomaye Faye

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (BBY), désormais dans l’opposition, s’organise activement pour empêcher une possible dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, même si BBY détient la majorité.

Face à la crise entre l’Exécutif et le Législatif, exacerbée par le refus d’Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale, les députés de BBY cherchent à forcer une cohabitation durable entre le Président et son Premier ministre.

La Constitution permet au Chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale par décret, après avoir consulté le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale. Toutefois, cette initiative ne peut intervenir durant les deux premières années de législature, selon l’article 87 de la Constitution. Par conséquent, Bassirou Diomaye Faye ne pourrait envisager de nouvelles élections législatives qu’à partir de septembre.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a annoncé le 29 juin la préparation d’un projet de loi visant à empêcher le Président Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée nationale. Adji Diarra Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire BBY, a confirmé que la procédure est en cours et que leur coalition, qui détient encore une majorité à l’Assemblée nationale, est confiante quant à ses chances de succès.

Si cette loi était adoptée, elle transformerait radicalement les institutions du pays en supprimant la capacité du Président de dissoudre l’Assemblée nationale et la responsabilité du Premier ministre et de son gouvernement devant celle-ci. Cela ferait basculer le Sénégal dans un régime présidentiel, selon Moustapha Fall, maître de conférences en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Les députés BBY espèrent rallier d’autres élus de l’ancienne opposition à Macky Sall. Avec déjà 83 députés de BBY, ils visent à atteindre 99 élus. Cependant, la révision de la Constitution nécessite une majorité des 3/5e au Parlement, et le Président peut décider de soumettre cette révision au référendum, rendant la tâche difficile pour BBY.

Le député Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a critiqué cette initiative, remettant en question la légitimité d’une majorité parlementaire qui a perdu dès le premier tour de la présidentielle pour supprimer le droit de dissolution dont jouit le Président de la République.

En somme, bien que BBY mette en place des stratégies pour bloquer une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, les obstacles constitutionnels et politiques demeurent considérables.

Abdou Mbow : BBY se prépare à bloquer toute tentative de dissolution et de Motion de Censure

Le groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (BBY), dirigé par Abdou Mbow, se prépare à contrer les actions du Premier ministre Ousmane Sonko et de ses partisans. Abdou Mbow a annoncé que BBY travaille sur des réformes visant à empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et à interdire le dépôt de motions de censure contre le gouvernement.

Mbow a souligné la nécessité de préserver le principe de la séparation des pouvoirs et le respect de la constitution. « Face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, que je préside, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais également qui va empêcher l’Assemblée nationale de déposer une motion de censure à l’endroit du gouvernement », a-t-il déclaré.

Cette initiative vise à prévenir toute tentative du Premier ministre et de ses députés de contourner les mécanismes constitutionnels établis. En proposant ces réformes, BBY souhaite garantir que le gouvernement reste responsable devant l’Assemblée nationale sans risque de dissolution ou de motion de censure.

Les craintes de dissolution de l’Assemblée nationale dissipées au Sénégal

Les récentes spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal semblent désormais infondées, selon le dernier communiqué des Conseils des ministres. Une évolution significative de la situation a été annoncée, rassurant ainsi sur la stabilité politique du pays.

Selon les déclarations du Premier ministre, la première phase du plan d’actions pluriannuel du Projet sera intégrée dans le projet de Loi de finances initiale 2025. Cette annonce indique une volonté de collaboration et de travail conjoint avec la majorité parlementaire.

Initialement redoutée pour la fin du mois de septembre, une dissolution imminente de l’Assemblée nationale semble désormais improbable. Les autorités ont choisi de privilégier une stratégie de cohabitation pacifique avec la majorité Benno, écartant ainsi les tensions politiques.

La récente déclaration du porte-parole du gouvernement annonce une séquence de commissions et de plénières qui seront cruciales pour l’avenir politique du pays. Cette approche laisse entrevoir une volonté de dialogue et de consensus dans la prise de décisions importantes pour le Sénégal.

Cette nouvelle orientation politique offre une perspective de stabilité et de continuité dans la gouvernance du pays, rassurant ainsi les citoyens et les observateurs sur la robustesse de l’institution parlementaire sénégalaise.

Le Président Mamady Doumbya annonce la dissolution du gouvernement en Guinée

Dans un décret présidentiel, le chef de la transition en Guinée, Mamadou Doumbya, a annoncé la dissolution du gouvernement dirigé par le Dr Bernard Goumou. Cette décision survient dans un contexte de difficultés croissantes dans le pays, marqué par des problèmes d’électricité, des restrictions d’accès à internet et aux médias privés, ainsi qu’une inflation galopante qui pèse lourdement sur le quotidien des citoyens.

Selon le décret présidentiel, la gestion des affaires courantes sera désormais assurée par les directeurs de cabinets, les secrétaires généraux et leurs adjoints, en attendant la mise en place d’un nouveau gouvernement. Cette dissolution soulève des interrogations quant aux prochaines étapes de la transition politique en Guinée et à la direction que prendra le pays dans les mois à venir.

En effet, cette période de transition est marquée par une incertitude croissante, alors que peu de progrès tangibles ont été réalisés sur le plan politique. Les citoyens expriment leur frustration face à la détérioration des conditions de vie et à l’absence de progrès significatifs dans la résolution des problèmes socio-économiques auxquels le pays est confronté.

La situation politique en Guinée reste également préoccupante, avec une transition dont la fin est de plus en plus incertaine. Les défis auxquels le pays est confronté exigent des solutions urgentes et une direction politique claire pour surmonter les obstacles et répondre aux aspirations de la population en matière de stabilité, de développement et de gouvernance démocratique.

Alors que la dissolution du gouvernement ouvre la voie à de nouveaux changements, il reste à voir comment ces développements seront accueillis par la population et quelles seront les prochaines étapes dans le processus de transition en Guinée.

Aly Ngouille Ndiaye réclame la dissolution du gouvernement et poursuit sa campagne électorale

Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle et ancien ministre de l’Intérieur, a réaffirmé sa position concernant la situation politique actuelle lors d’une sortie avec les leaders de l’opposition. Il a exprimé son intention de déposer un recours au niveau du Conseil constitutionnel suite à l’abrogation de la convocation du corps électoral, et a insisté sur la nécessité de reprendre la campagne électorale dès que le recours sera déposé.

L’ancien ministre a critiqué la décision du gouvernement de ne pas dissoudre son cabinet malgré les accusations de corruption portées contre le Premier ministre candidat de la coalition présidentielle. Selon Aly Ngouille Ndiaye, cette décision aurait dû être prise pour maintenir l’intégrité du processus électoral, même si le président Macky Sall avait décidé de se présenter sans candidat.

Aly Ngouille Ndiaye a également rappelé son opposition à tout report des élections et a demandé au Conseil constitutionnel de revoir la procédure de validation du parrainage. Il a souligné les anomalies relevées dans ce processus par certains candidats et a exprimé sa déception quant au discours attendu du président Sall, qui n’a pas eu lieu comme prévu.

Dans le même temps, Aly Ngouille Ndiaye a plaidé pour la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat remplaçant de l’opposition, afin qu’il puisse participer pleinement à la campagne électorale et présenter son programme aux Sénégalais.

Cette sortie de Aly Ngouille Ndiaye témoigne de la détermination des candidats de l’opposition à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles rencontrés dans le processus électoral. Elle soulève également des questions sur la transparence et l’équité de ces élections, alors que les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal.

Dissolution du dernier détachement sénégalais de la MINUSMA après 10 ans d’engagement au Mali

Le onzième et dernier détachement sénégalais (DTSEN11) de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) sera dissous lors d’une cérémonie prévue mardi au quartier Dial Diop, siège de l’état-major général des armées sénégalaises à Dakar.

La cérémonie comprendra une remise d’insignes de décoration et la réintégration du drapeau au ministre des Forces armées, ainsi que des hommages rendus à 15 militaires sénégalais tombés au service de la paix au cours des 10 ans d’engagement du Sénégal au Mali.

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